Football-the-story

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Thierry Henry

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Photo: ©Christian Liewig

 

Thierry Henry

 

Thierry Daniel Henry

Né le 17 août 1977 aux Ulis (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, attaquant, 1m88

Surnoms: Titi, King Henry, Anaconda

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 123 sélections, 51 buts

(Matchs amicaux: 53 sélections, 16 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 17 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 17 sélections, 6 buts)

(Qualif Euro: 16 sélections, 12 buts)

(Euro: 11 sélections, 6 buts)

(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 4 buts)

(Trophée Hassan II: 4 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 11 octobre 1997 contre l'Afrique du Sud (2-1)

Dernière sélection : le 22 juin 2010 contre l'Afrique du Sud (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 5 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U20: 11 sélections, 7 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U19: 9 sélections, 5 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 13 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U17: 11 sélections, 10 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U16: 8 sélections, 4 buts

 

1994/99 AS Monaco (FRA) 141 matchs, 28 buts

(Championnat de France: 105 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 5 matchs)

(Coupe de la ligue: 7 matchs)

(Ligue des Champions: 9 matchs, 7 buts)

(Coupe de l'UEFA: 15 matchs, 1 but)

1999 Juventus Turin (ITA) 20 matchs, 3 buts

(Championnat d'Italie: 16 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Italie: 1 match)

(Barrages pour l'Europe: 2 match)

(Coupe Intertoto: 1 match)

1999/2007 Arsenal (ANG) 370 matchs, 226 buts

(Championnat d'Italie: 254 matchs, 174 buts)

(Coupe d'Italie: 24 matchs, 7 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 2 buts)

(Charity Shield/Community Shield: 4 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 77 matchs, 35 buts)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 7 buts)

2007/10 FC Barcelone (ESP) 121 matchs, 49 buts

(Championnat d'Espagne: 80 matchs, 35 buts)

(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 5 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)

(Ligue des Champions: 28 matchs, 9 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)

(Coupe du Monde des clubs: 1 match)

2010/14 New-York Red Bulls (USA) 135 matchs, 52 buts

(Championnat des Etats-Unis: 122 matchs, 51 buts)

(Play-offs: 13 matchs, 1 but)

2012 Arsenal (ANG) (Prêt) 7 matchs, 2 buts

(Championnat d'Angleterre: 4 matchs, 1 but)

(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 1 match)

 

Thierry Henry a marqué l'histoire de l'équipe de France et des clubs par lesquels il est passé. En vingt ans de carrière professionnelle, Thierry Henry a aligné les buts. Mais la performance du Français ne se limite pas à cette seule statistique, et les chiffres le prouvent.
 
Né le 17 août 1977 aux Ulis, une banlieue de la région parisienne, d'un père guadeloupéen et d'une mère martiniquaise, le petit Thierry ne quitte jamais son ballon et marque ses premiers buts dans sa cité. Il se fait très tôt remarqué par ces capacités, puisqu'il est recruté à 6 ans par le club local. Il continue son parcours dans différents clubs de la région avant de rejoindre le prestigieux Institut National du Foot de Clairefontaine. À la sortie, l'AS Monaco qui suit le joueur depuis 1990 lui fait signer son premier contrat. Thierry Henry s'impose comme un grand espoir dès sa première saison monégasque. Le 31 août 1994, à tout juste 17 ans, il débute chez les pros à l'occasion d'un derby AS Monaco-OGC Nice. Huit mois plus tard, le 29 avril 1995, il inscrit ses deux premiers buts professionnels face au RC Lens au Stade Louis II. Par la suite, il décroche le titre de meilleur jeune joueur de l'année en 1996. Deux ans plus tard, ses capacités à marquer des buts lui ouvrent les portes de l'équipe nationale, avec laquelle il remporte dans la foulée la Coupe du Monde 1998. Henry devient le meilleur buteur des Bleus lors de ce Mondial à domicile avec 3 buts qui resteront à jamais gravé dans toutes les mémoires des Français.

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Photo: ©The Guardian
 
Après six années passées sur le Rocher, 141 matchs disputés, 28 buts marqués et un titre de champion de France remporté en 1997, Thierry Henry rejoint la Juventus en janvier 1999. Seulement le jeu en Italie ne convient pas au jeune prodige Français. Arsène Wenger décide alors de relancer la carrière de Titi et l’engage à Arsenal en 1999, et lancer enfin la légende. Après avoir perdu sa place de titulaire chez les Bleus, Arsène Wenger décide de replacer son attaquant dans l’axe devenant la clé de la réussite du Gunner. Justement il fait son retour avec le maillot frappé du coq en 2000 et remporte l'Euro durant l'été. Devenu un footballeur de classe mondiale, Thierry Henry enchaîne les buts comme les perles. Meilleur joueur, meilleur buteur, le buteur français accumule les récompenses et les trophées. Avec Arsenal, il remporte deux titres de champion (2002 et 2004) et trois coupes d'Angleterre (2002, 2003 et 2005). Il devient le meilleur buteur du club le 17 octobre 2005 avec 228 buts marqués pour les Gunners de 1999 à 2007. Quatre fois meilleur buteur (2002, 2004, 2005, 2006), il affiche un ratio d’un but toutes les 122 minutes en Premier League. Il est toujours l'artificier le plus efficace de l’élite britannique pour les joueurs ayant marqué plus de 100 buts. Il inscrit la plupart de ses réalisations en plat du pied enroulé généralement placés côté opposé, sur la gauche du gardien.
 
Véritable icône du club, Thierry Henry quitte cependant le club londonien pour rejoindre le FC Barcelone lors de l'été 2007. Il y remporte sa première Ligue des champions en 2009 et devient ainsi le joueur français à avoir marqué le plus de buts durant sa carrière professionnelle (411 buts en 918 matchs au total). Thierry Henry n’est pas seulement un buteur, c’est aussi un excellent passeur. Sur l’ensemble de sa carrière, il a distribué 235 passes décisives, dont 88 pour ses coéquipiers à Arsenal. Sur la seule saison 2002-2003, il en a signé vingt en Premier League. Un véritable attaquant complet. Parallèlement à sa réussite en club, Thierry Henry brille toujours avec l'équipe de France. Finaliste de la Coupe du Monde 2006, l'attaquant rentre dans la légende des Bleus le 13 octobre 2007 en égalant le nombre de buts marqués par Michel Platini avec la sélection. Quatre jours plus tard, il dépasse l'ancien joueur de la Juve en inscrivant son 42ème et 43ème but sous le maillot tricolore contre la Lituanie. Au total, il plante 51 buts avec la sélection tricolore entre 1997 et 2010. Il est aussi le seul Français à avoir disputé quatre Coupes du monde (1998, 2002, 2006 et 2010), la dernière participation ayant été arrachée contre l'Irlande grâce à un contrôle de la main non signalé de l'attaquant ayant amené le but de la qualification. Un record parmi d'autres pour celui qui décide en 2011 de rejoindre la Major League Soccer au sein des New York Redbulls, une dernière étape de trois saisons pour achever une carrière riche en titres et en records. Lors de l'annonce de sa retraite, Thierry Henry a indiqué qu'il continuerait sa carrière à la télévision en tant que consultant pour la première chaîne d'informations sportives britannique, Sky Sports. Depuis, il s'est attaqué à une carrière d'entraîneur.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1998 (France)
Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)
Vainqueur de l'Euro 2000 (France)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2003 (France)
Vainqueur du Tournoi Hassan II en 2000 (France)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 2009 (FC Barcelone)
Finaliste de la Ligue des Champions en 2006 (Arsenal)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2009 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Supercoupe d’Europe en 2009 (FC Barcelone)
Champion d’Angleterre en 2002 et 2004 (Arsenal)
Vice-champion d’Angleterre en 1999, 2000, 2001, 2003 et 2005 (Arsenal)
Champion d’Espagne en 2009 et 2010 (FC Barcelone)
Champion de France en 1997 (AS Monaco)
Vainqueur de la Saison régulière Conférence Est en 2010 et 2013 (New-York Red Bulls)
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 2002, 2003 et 2005 (Arsenal)
Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 2001 (Arsenal)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2009 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Community Shield en 2002 et 2004 (Arsenal)
Finaliste de la Community Shield en 2003 et 2005 (Arsenal)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2009 (FC Barcelone)
Vainqueur du Trophée des champions en 1997 (AS Monaco)
Vainqueur de la MLS Supporter's Shield en 2013 (New-York Red Bulls)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Onze d’Or en 2003 et 2006
Onze de Bronze en 2000 et 2005
Élu joueur français de l’année par France Football en 2000, 2003, 2004, 2005 et 2006
Soulier d’or européen en 2004 (30 buts) et 2005 (25 buts)
Meilleur buteur mondial de l’année (IFFHS) en 2003 (15 buts)
Meilleur buteur du championnat d’Angleterre en 2002 (24 buts), 2004 (30 buts), 2005 (25 buts) et 2006 (27 buts) (Arsenal)
Nommé dans l'équipe type FIFPro World XI en 2006
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde en 1998 et 2006
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro en 2000
Nommé dans l'équipe type de l'année UEFA en 2001, 2002, 2003, 2004 et 2006
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 2001, 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006
Élu dans l'équipe type étranger de la décennie 1992-2002 du championnat d'Angleterre
Élu dans l'équipe type des 20 saisons 1992-2012 du championnat d'Angleterre
Élu Deuxième meilleur joueur de l'histoire de la Premier League par le quotidien britannique "The telegraph" en 2014
Nommé dans l'équipe type de l'année en Major League Soccer en 2001, 2012 et 2014
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2008
À reçu la Légion d'Honneur en 1998
 
VIDÉO
 

26/11/2015
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Serbie

Palmarès

 

Championnat de Serbie (SuperLiga)

Championnat de Serbie de D2 (Prva Liga)

Championnat de Serbie de D3

→ Belgrade

→Est

→Voïvodine

→Ouest

Coupe de Serbie

Footballeur Serbe de l'année

Palmarès en Yougoslavie



Les clubs

 

Clubs de seconde zone / clubs disparus / clubs amateurs serbes et yougoslaves

Etoile Rouge de Belgrade

FK Mačva Šabac

Obilic Belgrade

OFK Belgrade

Partizan Belgrade

FK Rad Belgrade

FK Radnički Niš

FK Vojvodina Novi Sad


16/11/2015
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Etoile Rouge de Belgrade

Etoile Rouge de Belgrade.png
Étoile Rouge de Belgrade

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864378_201505293642398.png Fudbalski klub Crvena zvezda, fondé le 4 mars 1945

Surnoms: Crevno-Beli

Couleurs: rouge et blanc

Clubs rivaux: Partizan BelgradeDinamo Zagreb

Stade: Rajko Mitic (55 538 places)

 

La création du club

 

Le club est fondé en 1945  au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par un groupe d'étudiants communistes et antifascistes. Au fur et à mesure des années, l'Étoile Rouge ("Crvena Zvezda", en version originale) devient le club le plus populaire de Yougoslavie, puis de Serbie, ainsi que le plus titré et, ce, pas qu'en football puisque l'équipe omnisport compte aussi des sections comme le basket, water-polo ou handball. Son stade, le Marakana, en référence au célèbre Maracana brésilien, sort de terre dans les années 1960 et pouvait accueillir près de 100 000 personnes, même si ce chiffre est aujourd'hui limité à environ 50 000.

 

1979, finaliste de la Coupe de l'UEFA

 

- C'est Presque par hasard de retrouver les yougoslaves à ce stade de la compétition après ses qualifications à l'arrachée, souvent à la faveur du but marqué à l'extérieur, contre le Dynamo Berlin (2-5, 4-1), le Sporting Gijon (1-0, 1-1), Arsenal (1-0, 1-1), West Bromwich Albion (1-0, 1-1) et le Hertha Berlin (1-0, 1-2). En finale, ils affrontent le Borussia Mönchengladbach, archi favori. À l'aller, dans le stade de l'Étoile Rouge comble et chauffé à blanc pour l'occasion, Serbes et Allemands se neutralisent. Après l'ouverture du score de Miloš Šestić au milieu de la première période, Ivan Jurišić égalise en faveur de M'Gladbach en marquant contre son camp, et annihile tout espoir serbe au retour à Düsseldorf où les Allemands disputent toutes ses rencontres européennes. Au Rheinstadion, la bande à Lattek se contente du minimum. Un pénalty au quart d'heure de jeu de son petit prodige Allan Simonsen, élu ballon d'Or deux ans auparavant. Un titre contesté jusqu'au bout par une solide équipe yougoslave pas vernie par la chance.

 

Étoile Rouge de Belgrade 1979.jpg

(haut, de gauche à droite): N. Jovanović, Stojanović, Miletović, Muslin, Jurišić, Jovin
(bas, de gauche à droite): Blagojević, Milovanović, Savić, Borovnica, Milosavljević

 

1991, Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions

 

- Après avoir notamment éliminé le champion de RDA, le Dynamo Dresde (3-0, 3-0), en quarts de finale et le champion d’Allemagne, le Bayern Munich (2-2, 2-1), en demies, le club phare de Yougoslavie surprend en finale l’Olympique de Marseille de Bernard Tapie, archi-favori. Les Waddle, Papin et autres Pelé se cassent les dents face au verrou mis en place par Ljupko Petrovic. Malgré une génération dorée et un milieu de terrain qui a de quoi faire frissonner les plus nostalgiques (Robert Prosinecki, Dejan Savicevic, Vladimir Jugovic, Sinisa Mihajlovic), les Rouge et Blanc refuse le jeu. Se contente d’attendre. Défendre. Frustrer un adversaire trop maladroit dans le dernier geste. Et après 120 minutes d’une domination phocéenne stérile, la séance de tirs au but est fatale à l’OM. Désigné premier tireur, Manuel Amoros est mis en échec par Stojanovic. Les Belgradois, eux, réalisent un sans-faute face à un Pascal Olmeta impuissant. Ultime tireur, le buteur Darko Pancev, originaire de Macédoine et symbole de cette équipe multiculturelle ne tremble pas pour offrir à l’Étoile Rouge de Belgrade son premier sacre européen.

 

Etoile Rouge de Belgrade 1991.jpg

(haut, de gauche à droite): Stojanovic, MihajlovicProsinecki, Belodedici, Najdoski, Marovic

(bas, de gauche à droite): JugovicBinic, PancevSavicevic, Sabanadzovic

Photo: ©Getty images

 

"Les étoiles de l’Étoile Rouge"

 

Au fil de son histoire, le club a exprimé sa reconnaissance envers ses anciennes gloires en leur attribuant les "étoiles de l’Étoile Rouge". À ce jour, six étoiles ont été attribuées a Rajko Mitić (1945-1958), Dragoslav Šekularac (1955-1966), Dragan Džajić (1961-1975 puis 1977-1978), Vladimir Petrović "Pižon" (1972-1982), Dragan Stojković "Piksi" (1986-1990) et à l’équipe championne d’Europe et du monde en 1991.

 

ÉTOILE ROUGE DE BELGRADE ALL-STAR


GARDIENS

 

Ratomir Dujkovic (YOU)

Ljubomir Lovrić (YOU)

Stevan Stojanovic (YOU)

Vladimir Beara (YOU)

Srđan Mrkušić (YOU)

 

DÉFENSEURS

Branko Stankovic (YOU)

Zoran Jelikić (YOU)

Vladimir Durkovic (YOU)

Ilija Najdoski (MAC)

Slodoban Marovic (YOU)

Miroslav Pavlović (YOU)

Miodrag Belodedici (ROU)

Dusko Radinovic (YOU)

Miljan Zeković (YOU)

Petar Krivokuća (YOU)

Zlatko Krmpotic (YOU)

Ljubisa Spajic (YOU)

Nemanja Vidic (SRB)

Milan Jovin (YOU)

Sinisa Mihajlovic (YOU)

Živorad Jevtić (YOU)

Goran Bunjevcevic (YOU)

 

MILIEUX

 

Dragoslav Sekularac (YOU)

Milan Jankovic (YOU)

Vladimir Petrovic (YOU)

Jovan Acimovic (YOU)

Dejan Stankovic (SRB)

Dragan Stojkovic (YOU)

Vladimir Popovic (YOU)

Milenko Acimovic (SLV)

Dejan Savicevic (YOU)

Mitar Mrkela (YOU)

Robert Prosinecki (CRO)

Vladislav Bogicevic (YOU)

Nenad Milijas (SRB)

Predrag Dajic (YOU)

Bosko Djurovski (MAC)

Vladimir Jugovic (YOU)

 

ATTAQUANTS

 

Bora Kostic (YOU)

Dragan Dzajic (YOU)

Rajko Mitic (YOU)

Dragan Jovanovic (YOU)

Darko Pancev (MAC)

Dusan Savic (YOU)

Kosta Tomasevic (YOU)

Nikola Zigic (SER)

Milos Sestic (YOU)

Zoran Filipovic (YOU)

Ivan Toplak (YOU)

Milko Djurovski (MAC)

Stanislav Karasi (YOU)

Tihomir Ognjanov (YOU)

Vojin Lazarevic (YOU)

Perica Ognjenovic (YOU)

Dragisa Binic (YOU)

 

ENTRAÎNEURS

 

Miljan Miljanic (MAC)

Branko Stankovic (YOU)

Ljupko Petrovic (YOU)

 

Équipe Type

 

Etoile Rouge de Belgrade.png

 

Ils ont joué à l'Étoile Rouge

 

Milan Borjar (CAN)

Zoran Banovic (SRB)

Goran Juric (CRO)

Marko Elsner (YOU)

Aleksandar Lukovic (SRB)

Goran Djorovic (YOU)

Nenad Lalatovic (SRB)

Dusan Andjelkovic (SRB)

Milan Cop (YOU)

Kiril Dojčinovski (YOU)

Milan Bisevac (SRB)

 Miodrag Krivokapić (YOU)

Dejan Petkovic (YOU)

Lazar Tasic (YOU)

Rajko Janjanin (YOU)

Nenad Krstičić (SRB)

Refik Šabanadžović (YOU)

Darko Lazovic (SRB)

Béla Pàlfi (YOU)

Marko Gobeljic (SRB)

Vlada Stošić (YOU)

Branko Boskovic (SRB)

Marko Marin (ALL)

Nemanja Radonjic (SRB)

Stevan Ostojic (YOU)

Aleksandar Pesic (SRB)

Hursef Musemic (BOS)

Mihajlo Pjanovic (SRB)

Anto Drobjnak (YOU)

Darko Kovacevic (SRB)

Nenad Jestrovic (SRB)

 

Ils ont débuté à l'Étoile Rouge

 

Vladimir Stojkovic (SRB)

Vladimir Dišljenković (SRB)

Dusan Basta (SRB)

Slobodan Skrbic (YOU)

Uros Spajic (SRB)

Filip Stojkovic (MNE)

Nikola Lazetic (SRB)

Vojislav Melic (YOU)

Marko Grujic (SRB)
Luka Jovic (SRB)

Vladan Lukic (YOU)

Filip Djordjevic (SRB)

Jovan Jezerkic (YOU)

 

Le plus capé de l'histoire de l'Étoile Rouge

 

1) Dragan Dzajic (YOU) 306 matchs (1963-1975/1977-78)

dragan dzajic.jpg

2) Vladimir Petrovic (YOU) 257 matchs (1972-1982)

3) Bora Kostic (YOU) 255 matchs (1951-1961/1962-1966)

4) Jovan Acimovic (YOU) 237 matchs (1965-1976)

-) Bosko Djurovski (MAC) 237 matchs (1978-1989)

6) Rajko Mitić (YOU) 220 matchs (1946-1959)

7) Vladica Popović (YOU) 216 matchs (1953-1965)

8) Miloš Šestić (YOU) 216 matchs (1974-1984)

9) Ratomir Dujković (YOU) 201 matchs (1964-1974)

-) Miroslav Pavlović (YOU) 201 matchs (1967-1974)

 

Le meilleur buteur de l'histoire de l'Étoile Rouge

 

1) Bora Kostic (YOU) 158 buts (1951-1961/1962-1966)

Bora Kostic.jpg

2) Dušan Savić (YOU) 120 buts (1973-1982)

3) Dragan Dzajic (YOU) 113 buts (1963-1975/1977-78)

4) Vojin Lazarević (YOU) 106 buts (1966-1970/1972-1974)

5) Zoran Filipovic (YOU) 88 buts (1970-1980)

6) Darko Pancev (MAC) 84 buts (1988-1992)

7) Mihajlo Pjanović (YOU) 80 buts (1999-2003)

8) Kosta Tomašević (YOU) 76 buts (1945-1954)

9) Rajko Mitić (YOU) 72 buts (1946-1959)

 

PALMARÈS COMPÉTITIONS NATIONALES

 

Champion de Yougoslavie en 1951, 1953, 1956, 1957, 1959, 1960, 1964, 1968, 1969, 1970, 1973, 1977, 1980, 1981, 1984, 1988, 1990, 1991 et 1992

Champion de Serbie en 1995, 2000, 2001, 2004, 2006, 2007, 2014, 2016, 2018, 2019 et 2020

Vice-champion de Yougoslavie en 1949, 1950, 1952, 1961, 1972, 1978, 1982, 1986 et 1989

Vice-champion de Serbie en 1993, 1994, 1996, 1997, 1998, 2002, 2003, 2005, 2008, 2010, 2011, 2012, 2013, 2015 et 2017

Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 1948, 1949, 1950, 1958, 1959, 1964, 1968, 1970, 1971, 1982, 1985 et 1990

Vainqueur de la Coupe de Serbie en 1993, 1995, 1996, 1997, 1999, 2000, 2002, 2004, 2006, 2007, 2010 et 2012

Finaliste de la Coupe de Yougoslavie en 1952, 1954, 1973, 1980, 1984, 1988, 1991 et 1992

Finaliste de la Coupe de Serbie en 2001, 2003, 2005, 2017 et 2019

 

PALMARÈS COMPÉTITIONS INTERNATIONALES

 

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1991

Finaliste de la Coupe UEFA en 1979 

Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1991

Vainqueur de la Coupe Mitropa en 1958 et 1968

 

RECORDS

 

Plus large victoire: le 2 octobre 1957 contre le Stade Dudelange (9-1)

Plus large défaite: le 26 novembre 2019 contre le Bayern Munich (0-6)

Plus jeune joueur: Ivan Ilić (SRB)

16 ans et 15 jours (le 1er avril 2017 contre le Spartak Subotica)

Plus jeune buteur: Luka Jovic (SRB)

16 ans et 5 mois (le 28 mai 2014 contre Vojvodina)

Plus vieux buteurRajko Mitić (YOU)

34 ans et 10 mois (le 2 octobre 1957 contre le Stade Dudelange)

Record d'achatPeter Olayinka (NIG)

6 millions d'euros au Slavia Prague (2023)

Record de vente: Dejan Stankovic (SRB)

15 millions d'euros à la Lazio Rome (1998)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- FK Crvena Zvezda


08/11/2015
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Gianluca Pagliuca

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Photo: ©Shaun Botterill/Getty images

 

Gianluca Pagliuca

 

Né le 18 décembre 1966 à Bologne (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, gardien de but, 1m90

Surnom: "Il gatto di Casalecchio"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 39 sélections

(Matchs amicaux: 14 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections)

(Coupe du Monde: 10 sélections)

(Qualif Euro: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 16 juin 1991 contre l'URSS (1-1)

Dernière sélection : le 3 juillet 1998 contre la France (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png olympique: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 1 sélection

 

1987/94 Sampdoria Gênes (ITA) 260 matchs

(Championnat d'Italie: 198 matchs)

(Coupe d'Italie: 22 matchs)

(Supercoupe d'Italie: 3 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs)

(Coupe des Coupes: 24 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

1994/99 Inter Milan (ITA) 234 matchs

(Championnat d'Italie: 165 matchs)

(Coupe d'Italie: 30 matchs)

(Ligue des Champions: 10 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 27 matchs)

1999/2006 Bologne (ITA) 265 matchs

(Championnat d'Italie: 248 matchs)

(Coupe d'Italie: 5 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)

(Coupe Intertoto: 6 matchs)

2006/07 Ascoli (ITA) 25 matchs

(Championnat d'Italie de D2: 23 matchs)

(Coupe d'Italie: 2 matchs)

 

Avec 592 matchs en Série A, Gianluca Pagliuca a été l'un des gardiens ayant disputé le plus de rencontres en première division italienne durant une époque. C'était au début des années 2000.

 

Les monstres sacrés de ce poste tels que Dino Zoff ou Walter Zenga doivent se contenter des second rôles face au portier bolognais, seul le monstrueux Gianluigi Buffon a fait mieux depuis. Né à Bologne en 1966, son parcours professionnel débute à la Sampdoria de Gênes, sous les ordres de l’excentrique entraîneur serbe Vujadin Boskov qui lui fait tout de suite confiance, en le nommant titulaire dès sa deuxième saison au club, alors qu’il n’a que 22 ans. Prototype du gardien moderne de l’époque, acrobatique dans le style, la longue silhouette de 1m90 justifie la confiance accordée par son coach en devenant l’un des meilleurs gardiens  de la péninsule pour son jeu au pied, avec l’intériste Zenga et le turinois Tacconi

 

Ses très bonnes performances lui permettent d’être sélectionné comme troisième gardien de la Squadra Azzurra qui dispute le Mondial 1990 à la maison et qui termine à la troisième place. Il entame une longue série de succès et se forge rapidement un palmarès avec deux coupes d'Italie remportées en 1988 et 1989 et une Coupe des Coupes en 1990. Mais le tournant de sa carrière a lieu quelques mois plus tard, en 1991. Avec Pietro Vierchowod, Giuseppe Dossena, Roberto Mancini et Gianluca Vialli, il forme la colonne vertébrale de la Sampdoria qui devient pour la première et unique fois de son histoire championne d’Italie. Leader indiscutable d’une défense qui n’encaisse que 24 buts en 34 rencontres, Pagliuca réussit à convaincre même ses détracteurs les plus féroces. C'est également au cours de cette saison que "le chat de Casalecchio" porte pour la première fois le maillot de l'équipe d'Italie lors d'un match amical contre l'URSS en juin 1991. Il obtient sa consécration internationale l’année d’après, mais de la plus triste des manières. Sa Sampdoria, au bout d’un parcours incroyable, perd en finale de Coupe d'Europe des champions contre le grand Barça de Johan Cruyff sur un coup franc de Ronald Koeman à la 112ème minute des prolongations. Ironie du sort, sur le but du néerlandais, Pagliuca commet une de ses très rares erreurs en prenant la frappe sur son propre poteau…


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Photo: ©I Got Cider in My Ear

 

Gardien spécialiste des penaltys, il détient pourtant le record en Série A de ces arrêts si particuliers, 24 très exactement. Gianluca détient une autre performance significatif, mais beaucoup moins glorieux. Lors d'un match de poule contre la Norvège durant le Mondial américain en 1994, Pagliuca devient le premier gardien à être expulsé en Coupe du Monde, , après une faute de main à l’extérieur de la surface. Malgré cela, il réalise un tournoi fabuleux et se montre décisif tout au long de la compétition, notamment en quarts contre l’Espagne. En finale, il est protagoniste d’une des images fortes du football italien, à jamais gravée dans les esprits des tifosi. Suite à une frappe de Romario qui heurte le montant droit de ses cages, Pagliuca se lève doucement, pousse un gros ouf de soulagement et embrasse son poteau, en guise de remerciement pour l’avoir sauvé. Le romantisme à l'italienne. Malheureusement, cela ne suffira pas pour éviter la défaite azzurri face à la Seleçao lors de la première finale de Coupe du Monde disputé aux tirs au but. L’erreur de Roberto Baggio mettra fin aux rêves de gloire de Pagliuca et de 60 millions d'italiens.

 

Son histoire se poursuit en club et après sept saisons en Ligurie, le portier bolognais dit adieu à la Sampdoria pour tenter sa chance à l’Inter. Il hérite d’un lourd fardeau, puisqu’il succède à l’inimitable "Uomo Ragno" Walter Zenga, mais réussit en quelques mois à s’imposer à San Siro et à gagner le respect de ses coéquipiers et des supporters. Malgré un maigre palmarès avec les Nerazzurri, l’absence de Giuseppe Bergomi lors de la finale de C3 en 1998 (Victoire contre la Lazio 3 buts à 0), lui permet de soulever le trophée en tant que capitaine de l’équipe et d’entrer pour toujours dans le cœur des tifosi. Encore titulaire lors de France 98, Pagliuca sort un autre Mondial solide et sans bavures. Mais encore une fois, la Squadra se fait sortir aux penaltys, cette fois-ci par le futur vainqueur la France. Il prend sa retraite internationale le jour après l’élimination italienne, laissant la place à l’essor de Gianluigi Buffon et Francesco Toldo. En 1999, il quitte aussi l’Inter et décide d’aller jouer le maintien dans sa ville natale, Bologne. En 2007, après une dernière saison à Ascoli où il devient le gardien le plus capé de l'histoire du Calcio dépassant ainsi le célèbre Dino Zoff avant d'être surpassé par Gianluigi Buffonil range définitivement les gants à l'âge de 41 ans. Légende blucerchiata, Gianluca Pagliuca restera pour toujours dans le cœur des Italiens.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1994 (Italie)

3ème de la Coupe du Monde en 1990 (Italie)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1990 (Sampdoria Gênes)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1998 (Inter Milan)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1992 (Sampdoria Gênes)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1991 (Sampdoria Gênes)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1997 (Inter Milan)

Champion d’Italie en 1991 (Sampdoria Gênes)

Vice-champion d’Italie en 1998 (Inter Milan)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1988, 1989 et 1994 (Sampdoria Gênes)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1991 (Sampdoria Gênes)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1991 (Sampdoria Gênes)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1988 et 1989 (Sampdoria Gênes)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Guérin d’Or en 1997 (Inter Milan) et 2005 (Bologne)

Nommé Chevalier de l'Ordre du Mérite de la république Italienne en 1991

 

VIDÉO

 


06/11/2015
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Basile Boli

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Photo: ©Icon sport

 

Basile Boli

 

Né le 2 janvier 1967 à Adjamé (CIV)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5063730_201508192536745.png Ivoirien, défenseur central, 1m80

Surnom: Basilou, Baz'

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 45 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 17 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections)

(Qualif Euro: 16 sélections, 1 but)

(Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 19 août 1986 contre la Suisse (0-2)

Dernière sélection : le 28 juillet 1993 contre la Russie (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 9 sélections

 

1982/83 AJ Auxerre B (FRA) 21 matchs

1983/90 AJ Auxerre (FRA) 297 matchs, 6 buts

(Championnat de France: 254 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 27 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 16 matchs, 1 but)

1990/94 Olympique de Marseille (FRA)

(Championnat de France: 131 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 13 matchs, 2 buts)

(Ligue des Champions: 19 matchs, 4 buts)

1994/95 Glasgow Rangers (ECO) 31 matchs, 2 buts

(Championnat d'Écosse: 28 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Écosse: 1 match)

(Coupe de la ligue écossaise: 1 match)

(Ligue des Champions: 1 match)

1995/96 AS Monaco (FRA) 13 matchs

(Championnat de France: 11 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1996/97 Urawa Red Diamonds (JAP) 31 matchs, 2 buts

 

Difficile d'oublier Basile Boli sous le maillot de l'OM. D'abord cette figure ruisselante de larmes à Bari en 1991 après la défaite face à l'Étoile Rouge de Belgrade, comme un symbole de la désillusion marseillaise, puis, enfin, cette tête victorieuse face au Milan AC en 1993, où Boli prenait de vitesse Rijkaard et l'Europe entière en offrant le premier trophée continental de l'histoire des clubs français.

 

Un parcours atypique et extrêmement précoce pour ce solide gaillard qui a vu le jour à Adjamé, célèbre faubourg de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Des coups de tête dévastateurs, des tacles précis et rugueux à la fois, des coups de gueule toujours efficaces, une bonne humeur communicative et un sens aiguisé du collectif et vous obtenez la recette parfaite qu’incarnait Basile Boli durant sa carrière. Il débarque en banlieue parisienne au tout début des années 80 avant d'être repéré par le club de l'AJ Auxerre et sa figure emblématique, Guy Roux. Dès l’âge de 16 ans, il fait ses débuts en D1, lors de la saison 1982-83. Doté d'un physique impressionnant, Basile brille rapidement et éclipse même son frère Roger, à qui on promettait pourtant l'avenir le plus prometteur. Il y fera sa formation de défenseur, remportant au passage un championnat de France cadets en 1983 et une Coupe Gambardella en 1986. Les huit saisons passées sous les couleurs auxerroises ont démontré les qualités de battant et de puissance physique de Basile Boli. Objet de nombreuses convoitises, c'est finalement l'OM de Bernard Tapie qui réussit à lui faire quitter le cocon bourguignon.


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Photo: ©Icon sport

 

C'est donc en 1990 que le joueur débarque dans la cité phocéenne avec l'ambition avouée de remporter des titres dans un club très ambitieux. Peu aimé par les supporters à son arrivée, en raison d'une ancienne prise de tête avec Jean-Pierre Papin lors d'une demi-finale de Coupe de France , il ne lui a fallu que quelques matches, et autant d'éclats de rire, pour faire l'unanimité au sein du club. Il forme alors une charnière défensive remarquable aux cotés de Bernard Casoni et de Carlos Mozer. Malgré un titre de champion de France, l'image de cette saison restera celle d'un Basile en larmes à l'issue de la finale de Coupe d'Europe perdue aux tirs au but contre l'Étoile Rouge de Belgrade. Deux saisons plus tard, l’OM retrouve la finale de la ligue des champions, cette fois face au grand Milan AC. Le 26 mai 1993, 44ème minute à l'Olympiastadion de Munich, Abedi Pelé pose son ballon au point de corner. Centre au premier poteau d'un gauche enroulé. Un homme s'élève plus haut que tout le monde, résistant au tirage de maillot de Frank Rijkaard. Une tête décroisée qui laisse Sebastiano Rossi impuissant. Basile Boli vient d'entrer à jamais dans la légende olympienne. Pour la première fois un club Français remporte la plus prestigieuse Coupe Européenne. Trois jours plus tard, l’OM reçoit le rival parisien pour l’attribution du titre. Après l’ouverture du score de Vincent Guérin, l’OM égalise puis prend l’avantage sur un coup de tête de Boli en pleine lucarne, depuis l’extérieur de la surface de réparation... un but légendaire… Malheureusement, l’OM est vite rattrapé par ses démons.

 

Peu avant la finale de Munich, Jacques Glassmann, défenseur de Valenciennes dénonce une tentative de corruption. Un an de procédure plus tard, les marseillais sont relégués en D2, c’est la fin de l’âge d’or. Il quitte alors l'Olympique de Marseille pour l'Écosse et les Glasgow Rangers, où il devient champion. Il revient en France à Monaco en 1995 mais peine à retrouver son niveau. Au final, le héros de Munich n'aura joué que 13 matchs sur le Rocher. Il ponctue par un étonnant passage au club japonais des Urawa Red Diamonds en 1997, avant de tirer sa révérence juste avant la Coupe du Monde 98 à seulement 31 ans. En équipe de France, Basile Boli n’aura malheureusement pas connu la même réussite qu’avec Marseille. Naturalisé français en 1984, il choisit de jouer pour les Tricolores. Au final, 45 sélections avec le maillot bleu de 1986 à 1993 pour un but inscrit seulement. Une carrière qui aurait pu connaître meilleure réussite avec les tricolores si cette génération Papin-Cantona avait mieux débuté son Euro 92 et surtout si elle avait au moins participé à ce Mondial 1994 aux USA qui est parti en fumée en ce triste soir de Novembre 1993 face aux coéquipiers de Trifon Ivanov et Emil Kostadinov… Grace à sa bonne humeur et son jeu spectaculaire, "Basilou" est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 2008.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1993 (Marseille)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Marseille)

Champion de France en 1991 et 1992 (Marseille)

Vice-champion de France en 1994 (Marseille)

Champion d’Écosse en 1995 (Glasgow Rangers)

Finaliste de la Coupe de France en 1991 (Marseille)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1983 et 1987 (Auxerre)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1986 (Auxerre)

Champion de France Cadets en 1983 (Auxerre)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d’or "France Football" en 1989

Révélation française de l’année en 1984

Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 2008

 

 DIVERS

 

- Proche du Parti socialiste, Basile Boli étonne en 2007 lorsqu’il choisit de soutenir Nicolas Sarkozy dans sa candidature à la présidence de la République. Dans la foulée de l’élection présidentielle, Basile Boli est alors nommé secrétaire national de l’UMP chargé du co-développement. Deux ans plus tard, c’est la justice qui s’intéresse à l’ancien footballeur, soupçonné d’abus de confiance dans le cadre de son association "Entreprendre et réussir en Afrique".

- Il écrit en 2008, "Fini de jouer", en collaboration avec Claude Askolovitch qui est journaliste.

 

VIDÉO

 


01/11/2015
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