Football-the-story

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Argentine


Osvaldo Ardiles

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photo: ©DR

 

Osvaldo Ardiles

 

Osvaldo César Ardiles

Né le 3 août 1952 à Bell Ville (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, milieu central et droit, 1m69

Surnoms: "Ossie", le python,"little bird"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 53 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 38 sélections, 5 buts)

(Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)

(Copa America: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 20 juin 1975 contre la Bolivie (2-1)

Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre le Brésil (1-3)

 

1973 Instituto de Cordoba (ARG) 14 matchs, 3 buts

1974 CA Belgrano (ARG) 16 matchs, 2 buts

1975/78 Huracan (ARG) 113 matchs, 11 buts

1978/88 Tottenham Hotspur (ANG) 294 matchs, 25 buts

(Championnat d'Angleterre: 221 matchs, 16 buts)

(Coupe d'Angleterre: 32 matchs, 4 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 32 matchs, 3 buts)

(Coupe des Coupes: 6 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)

1982/83 Paris SG (FRA) (Prêt) 17 matchs, 1 but

(Championnat de France: 14 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 3 matchs)

1988 Blackburn Rovers (ANG) 5 matchs

1988/89 Queens Park Rangers (ANG) 8 matchs

1989 Fort Lauderdale Strikers (USA) 5 matchs, 1 but

1989/91 Swindon Town (ANG) 2 matchs

 

Osvaldo Ardiles était doté d’une grande intelligence de jeu qui lui a permis de briller avec l’Argentine championne du Monde en 1978 et de réussir également dans le championnat anglais.

 

Les Argentins l'avaient surnommé El Piton (le Python) car chacun de ses mouvements balle au pied portaient une grâce et un sang froid reptilien. Il débute sa carrière de footballeur à Cordoba en 1973 pour la première saison du club dans l’élite argentine. Après un court passage à Belgrano, il rejoint le Club Atlético Huracán où sa carrière décolle enfin. Il est rapidement repéré par Luis Cesar Menotti, esthète du football et sélectionneur de l'équipe d'Argentine, chargé ni plus ni moins de remporter la coupe du Monde à domicile en 1978. Le sélectionneur souhaite monter une équipe avec un jeu joyeux, entièrement composée de joueurs évoluant au pays. Pari réussi, il remporte le Mondial en ne faisant finalement appel qu'à un seul exilé, le buteur Mario Kempes.

 

Au lendemain de ce triomphe, Osvaldo Ardiles aurait pu rejoindre Boca Junior ou River Plate, mais à la surprise générale, il plie bagages en Angleterre à Tottenham où il va laisser une grosse empreinte chez les Spurs. Dès les premières rencontres, Osvaldo Ardiles conquiert l'exigent public de White Hart Lane. "Le Python" impose son jeu court, la finesse de ses dribbles, et hérite d'un nouveau surnom animalier, "The Little Bird of Paradise". En 1978, le club du Nord de Londres vient de passer une saison dans l'enfer de la deuxième division, une erreur de parcours qu'il ne veut plus revivre. L'arrivée de lui et de son ex coéquipier Ricardo Villa lui donne une aura particulière, mais il parvient difficilement à s'extraire de la seconde moitié du tableau. C'est donc la coupe qui fera entrer le duo argentin dans la légende. En 1981, Wembley accueille la centième finale de l'histoire de la FA Cup. Deux matches sont nécessaires pour départager le dixième du championnat, Tottenham, au douzième Manchester City. Après le 1-1 du premier match, Ossie Ardiles mène le jeu et Ricky Villa inscrit deux des trois buts du match rejoué. Les Spurs s'impose 3 buts à 2. Tout n'est alors que bonheur pour l'international argentin.


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photo: ©Getty images

 

À l'approche de la trentaine, Osvaldo se voit mal terminer sa carrière ailleurs que chez les Spurs. Lorsqu'éclate la guerre des Malouines au printemps 1982, il est l'un des très rares argentins à évoluer en Angleterre. Bien avant le conflit, Ossie avait convenu avec son club d'être libéré dès avril 1982 afin de rejoindre la sélection argentine pour préparer le Mundial espagnol. Une bonne chose finalement pour un joueur qui est écarté de son équipe par la force des choses, pour d'évidentes raisons de sécurité. Le combat prendra fin mi-juin 1982, au moment où débute la Coupe du Monde. Tottenham remporte une seconde Cup sans lui (1-1 puis 1 à 0 contre QPR) et termine à la quatrième place du championnat. En Espagne, les Argentins seront définitivement sortis par un Brésil intouchable et termineront leur Mondial par l'expulsion spectaculaire de Diego Maradona. Au lendemain du Mondial, Ardiles ne peut rentrer à Londres, les braises de la Guerre étant encore trop brûlantes. Il va avoir 30 ans, mais ne souhaite pas non plus retourner en Argentine.

 

Il rejoint finalement un jeune club français qui s'apprête à découvrir la Coupe d'Europe, le Paris Saint Germain. Mais Ossie ne s'imposera jamais dans la capitale française, qui lui préfère, au bout de six mois, un certain Safet Susic. En janvier 1983, Ardiles revient finalement chez les Spurs. Malgré quelques blessures qui retarderont le retour du vrai "little bird", les Spurs s'imposent sur la scène européenne, remportant en 1984 la Coupe UEFA aux dépens des belges d'Anderlecht. En l'espace de dix ans, Ossie dispute au total 311 matches et inscrit 25 buts, une statistique plus que respectable pour un joueur qui "s'aventurait rarement dans la surface".

 

Après avoir quitté le club à 35 piges, il passe par les Blackburn Rovers, les Queens Park Rangers et les Fort Lauderdale Strikers, aux États-Unis, avant de revenir en Angleterre en 1989. Il signe à Swindon Town en deuxième division, club dont il devient l'entraîneur au bout de quelques matchs et prend pour la même occasion sa retraite de joueur. Depuis son premier poste, Ardiles a dirigé 14 équipes en Angleterre, mais aussi au Mexique, en Argentine, en Syrie, en Israël, en Croatie, au Japon et au Paraguay. Il n'a remporté des titres qu'au Japon, mais en Argentine, il a marqué les esprits en tirant le Racing Club et Huracán de la zone de relégation en proposant un football spectaculaire et offensif. Sa carrière d'entraîneur n'atteindra sans doute jamais celle du joueur qu'il fut, à la fois danseur de tango, python et petit oiseau du paradis.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1984 (Tottenham Hotspur)

Vice-champion d'Argentine en 1975 (Met.) et 1976 (Met.) (Huracan)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1981 et 1982 (finale non-jouée) (Tottenham Hotspur)

Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1987 (Tottenham Hotspur)

Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1982 (Tottenham Hotspur)

Vainqueur de la Charity Shield en 1981 (Tottenham Hotspur)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé dans l'équipe type mondial de l'année par "World Soccer" en 1978, 1982 et 1983

Nommé dans l'équipe type PFA du championnat d'Angleterre en 1979

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2013

Inclus parmi les "100 légendes" du championnat d'Angleterre en 1998

Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2009

Intronisé au Hall of Fame de Tottenham Hotspur

 

DIVERS

 

- Il participe au long-métrage "À nous la victoire" aux côtés de Sylvester Stallone, Michael Caine, Pelé et Bobby Moore en 1981.

- En 1981, il tourne un clip intitulé Ossie's Dream (Spurs are on their way to Wembley), une chanson du duo "Chas & Dave" sur la finale de la Coupe d'Angleterre. Le titre atteindra la cinquième place du classement des ventes de singles cette année-là.

- Le 14 janvier 2014, alors qu'il se trouvait aux Malouines pour les besoins d'un documentaire d'ESPN, le champion du monde 1978 est victime d'un accident de voiture en compagnie de son ex-coéquipier des Spurs Ricardo Villa. Après vingt-huit points de suture, l'ex-milieu de terrain sera remis sur pied.

 

VIDÉO

 


05/07/2015
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Jorge Burruchaga

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photo: ©STAFF/AFP

 

Jorge Burruchaga

 

Jorge Luis Burruchaga

Né le 9 octobre 1962 à Gualeguay (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Meneur de jeu, 1m77

Surnom: "El Burru"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 59 sélections, 13 buts

(Matchs amicaux: 24 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 14 sélections, 3 buts)

(Copa America: 10 sélections, 3 buts)

(Nehru Cup: 5 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 12 mai 1983 contre le Chili (2-2)

Dernière sélection : le 8 juillet 1990 contre la RFA (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U20: 7 sélections, 1 but

 

1979/81 Arsenal de Sarandi (ARG) 49 matchs, 7 buts

1982/85 Independiente (ARG) 146 matchs, 53 buts

1985/92 FC Nantes (FRA) 163 matchs, 30 buts

(Championnat de France: 140 matchs, 27 buts)

(Coupe de France: 14 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 1 but)

1992/93 Valenciennes (FRA)

(Championnat de France: 32 matchs, 10 buts)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

1993/94 Suspendu

1995/98 Independiente (ARG) 89 matchs, 19 buts

 

Fidèle lieutenant du dieu argentin Diego Maradona, Jorge Burruchaga reste comme le buteur décisif lors de la finale de la Coupe du Monde 1986. Garçon exemplaire, génie du ballon rond. Sa générosité sur le terrain et envers ses partenaires en fait de lui une légende du football argentin.

 

Né à Gualeguay, le petit Jorge Luis effectue ses débuts en 1979 à l'Arsenal de Sarandi, petit club local argentin. Il signe ensuite à l'Independiente en 1982 où il se révèle et remporte de nombreux trophées. Une époque phare du club qui remporte le championnat en 1983 avec 23 buts inscrits pour "El Burru", ainsi que la Copa Libertadores contre Grêmio (il marque le seul but des deux finales) et la coupe intercontinentale dans la foulée contre Liverpool en 1984, le premier affrontement post-guerre des Malouines entre Argentins et Anglais. Il profite de sa montée en puissance pour partir: le championnat de France lui tend les bras. Il rejoint plus précisément Nantes qui recherche un meneur de "prestige". Burruchaga devient alors le 10ème argentin à rejoindre le FCN, un an après Victor Ramos, dont l’expérience ratée a été écourtée.

 

Quand il débarque chez les Canaris il n'est pas totalement inconnu, espoir de la sélection argentine, ce milieu offensif marque vite de son empreinte le FC Nantes. Il impressionne par sa classe naturelle et ses qualités de meneur de jeu font de lui un des meilleurs passeurs buteurs de la Maison Jaune. Il possédait quelque chose de diabolique dans son jeu, il était capable à n'importe quel moment de la partie de faire la différence pour son équipe. Vahid Halilhodzic et José Touré pourront pleinement s'exprimer grâce à son talent d'animateur. Parmi ses performances marquantes figurent deux rencontres de 1984: contre le futur champion, le PSG, en inscrivant en contre le pion du 2 buts à 0 à la Beaujoire, ou encore celle contre le FC Sochaux, dans la foulée d’une défaite avec sa sélection au Parc des Princes contre la France. Face aux Lionceaux, le futur champion du Monde signe un doublé, dont un but inscrit en s’élançant du milieu du terrain, pour une victoire à l’arrachée (3 buts à 2) qui replace les Vert et Jaune dans la course au titre. Mais les Canaris ne reviendront jamais à hauteur des Parisiens et abandonnent leurs derniers espoirs de sacre lors d’un nul concédé contre Bordeaux (0-0), match dans lequel le Gaucho frappe le poteau…


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photo: ©AFP

 

Burruchaga est resté sur les bords de l'Erdre pendant sept saisons malgré des blessures à répétitions - il s'est arraché plusieurs fois les ligaments - et un FC Nantes au bord de la relégation financière en 1992. En 1991, il redevient même amateur pour laisser sa place d'étranger au tchadien Japhet N’Doram, l'arrêt Bosman n'étant toujours pas instaurer. Avec la sélection argentine, Burruchaga remporte la coupe du Monde 1986 avant d'être finaliste de l'édition 1990 en Italie. Il est notamment connu pour son but crucial en finale du Mondial mexicain contre l'Allemagne de l'Ouest. Alors que les Allemands sont revenus à 2-2 et qu'il reste cinq minutes à jouer, il est lancé en profondeur par Diego Maradona et s'en va battre le gardien germanique Harald Schumacher, le même qui avait abattu le Français Patrick Battiston en 1982, d'un tir à ras de terre. Il inscrit un total de 13 buts en 59 capes internationales pour l'Albiceleste entre 1983 et 1990.

 

Par la suite, il dispute également une saison à Valenciennes et sera impliqué dans l'affaire OM-VA. Il est reconnu coupable de corruption et condamné à six mois de prison avec sursis. Cet événement a mis un coup d’arrêt à son expérience en Première division. Il est par la suite blanchi mais ne rechaussera les crampons que un an après. Il retrouve son pays et revient une seconde fois à l'Independiente de 1995 à 1998. Il y remporte notamment la Recopa Sudamericana. Il prend sa retraite en 1998 et débute une carrière d'entraîneur en 2002 à l'Arsenal de Sarandi, son club formateur.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1986 (Argentine)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1990 (Argentine)

3ème de la Copa America en 1989 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1984 (Independiente)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1984 (Independiente)

Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 1995 (Independiente)

Vainqueur de la Supercopa Sudamericana en 1995 (Independiente)

Vice-champion de France en 1986 (FC Nantes)

Champion d’Argentine en 1983 (Met.) (Independiente)

Vice-champion d’Argentine en 1982 (Met.), 1983 (Nac.) et 1996 (Ap.) (Independiente)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur de la Copa America en 1983 (3 buts)

Élu meilleur joueur étranger de l'année du Championnat de France en 1986

 

VIDÉO

 


21/05/2015
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Raimundo Orsi

Raimundo Orsi.jpgPhoto: ©DR

 

Raimundo Orsi

 

Raimundo Bibiani Orsi

Né le 2 décembre 1901 à Avellaneda (ARG)

Décédé le 6 avril 1986 à Santiago (CHL)

 Argentine.png Argentin/ https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italie, attaquant/ailier, 1m68

Surnoms: "Mumo", Le violoniste

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 12 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Copa America: 1 sélection)

(Jeux Olympiques: 5 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 10 août 1924 contre l'Uruguay (0-0)

 

Italie.png 35 sélections, 13 buts

(Matchs amicaux: 12 sélections, 8 buts)

(Coupe du monde: 5 sélections, 2 buts)

(Coupe internationale: 13 sélections, 3 buts)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 1 sélection

(Match amical: 1 sélection)

 

Dernière sélection : le 9 août 1936 contre l'Uruguay (1-0)

 

1920/28 Independiente (ARG) 249 matchs, 110 buts

1928/35 Juventus Turin (ITA) 194 matchs, 88 buts

(Championnat d'Italie: 176 matchs, 77 buts)

(Coupe Mitropa: 17 matchs, 11 buts)

1935 Independiente (ARG) 32 matchs, 9 buts

1936 Boca Juniors (ARG) 11 matchs

1937/38 Platense (ARG) 27 matchs, 10 buts

1939 Almagro (ARG) 23 matchs, 13 buts

1940 Flamengo (BRE) 11 matchs, 2 buts

1941/42 CA Peñarol (URU)

1943 Santiago Nacional FC (CHL)

 

Raimundo Orsi est l'un des nombreux joueurs Sud-Américains naturalisé italien dans les années 30 et qui fait partie des joueurs primordiaux dans la victoire de l'Italie lors de la Coupe du Monde en 1934.

 

Ailier gauche très rapide et doté d'une grande capacité physique, il était également réputé pour son sens du dribble et ses feintes de corps. Raimundo Orsi Bibiani, souvent connu sous le nom de "Mumo", est né à Avellaneda en Argentine le 2 Décembre 1901. Son père était d'origine italienne, un fait qui lui permettra plus tard de représenter ce pays en tant qu'oriundo ainsi que l'Albiceleste au niveau international. Il débute sa carrière dans le championnat Argentin chez les "Diables Rouges" de l'Independiente en 1920, pendant huit saisons, remportant notamment deux fois le championnat d'Argentine (bien qu'amateur à l’époque) en 1922 et 1926. Il a été l'un des premiers ailiers argentins à perforer les défenses adverses pour chercher la conclusion, ne se limitant pas uniquement à centrer pour les avant-centres. Après avoir gagné la Copa America en 1927 en compagnie de Luis Monti et fait bonne impression avec l'Argentine aux Jeux Olympiques d'Amsterdam, il est repéré par la famille Agnelli.


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Photo: ©DR

 

En 1928, "Mumo" traverse l'océan Atlantique et débarque en Europe à la Juventus de Turin, en Italie, son pays d'origine. Jusqu'en 1935, il dispute un total de 194 matchs pour 88 buts inscrits. Il y fait ses débuts presqu'un an après son arrivé, disputant son premier match le 6 octobre 1929 lors d'un succès 3 buts à 2 sur Naples en Série A. Il inscrit son premier but une semaine plus tard le 13 octobre 1929 lors d'un large succès à l'extérieur 5 buts à 1 contre Livourne. Il fait partie de l'époque dorée du club bianconero qui remporte cinq "scudetto" d'affilée de la saison 1930-31 à celle de 1934-35, appelée le "Quinquennat d'or". Cette période a déterminé le style Juve: rigueur, discipline et stabilité. Pour Raimundo, il devient un des joueurs offensifs les plus doués de sa génération. Une aubaine dont profitera également la Nazionale. Après avoir défendu les couleurs de l'Albiceleste à 13 reprises après ses débuts internationaux, il est sélectionné 35 fois avec la Squadra Azzurra, jouant son premier match avec les italiens le 1er décembre 1929 au cours d'une écrasante victoire 6 buts à 1 sur le Portugal. Ses qualités techniques font le bonheur de l'Italie, qu'il aide à conquérir le titre suprême en 1934 aux côtés de Giuseppe Meazza et encore Luis Monti. Auteur de trois réalisations durant la Coupe du Monde, il inscrit surtout le but égalisateur face à la Tchécoslovaquie en finale à dix minutes de la fin de la rencontre et envoie son pays en prolongation, avant le but libérateur de Schiavio.

 

Avec la sélection italienne, il devient le premier recordman de sélection pour un oriundo, battu plusieurs décennies plus tard par Mauro Camoranesi. Il est sans aucun doute l'oriundo argentin ayant connu le plus de succès, à la fois sportif et populaire. Après avoir terminé son passage sur le continent européen en 1935, il repart chez lui en Argentine pour retrouver le club d'Independiente et de se rapprocher de sa famille, sa mère étant malade. Orsi porte aussi les couleurs du Peñarol Montevideo en Uruguay et du Flamengo au Brésil. Fait rare, il sera même sélectionné avec l'équipe nationale d'Argentine contre l'Uruguay, huit ans après sa dernière sélection avec l'Albiceleste et une victoire en Coupe du monde avec un autre pays. Accro aux paris sous toutes leurs formes, il adorait parier sur des victoires de la Juve et sur ses propres buts, mais également avant de jouer un match de ping pong, de tennis ou une partie de billard... Après sa carrière de joueur, il connaîtra brièvement une carrière d'entraîneur. Il décède le 6 avril 1986 à l'âge de 84 ans.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1934 (Italie)

Vainqueur de la Copa America en 1927 (Argentine)

Médaille d'argent aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Internationale en 1930 et 1935 (Italie)

Champion d’Italie en 1931, 1932, 1933, 1934 et 1935 (Juventus Turin)

Champion d’Argentine amateur en 1922 et 1926 (Independiente)

Vice-champion d’Argentine en 1935 (Independiente)

Vice-Champion d’Uruguay en 1941 et 1942 (CA Peñarol)

Vainqueur du championnat de Rio en 1939 (Flamengo)

Vainqueur de la Copa de Competencia (AAmF) en 1924, 1925 et 1926 (Independiente)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur de la Coupe Mitropa en 1933 (11 buts) (Juventus Turin)

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1934


16/05/2015
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Luis Monti

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Photo: ©JuventusFC

 

Luis Monti

 

Luis Felipe Monti

Né le 15 mai 1901 à Buenos Aires (ARG)

Décédé le 9 septembre 1983 à Escobar (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin/ https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Défenseur central/milieu défensif, 1m67

Surnoms: "Luisito", "Doble ancho"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 16 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 4 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)

(Cop America: 3 sélections)

(Jeux Olympiques: 5 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 10 août 1924 contre l'Uruguay (0-0)

 

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 18 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe Internationale: 6 sélections, 1 but)

 

Dernière sélection : le 5 avril 1936 contre la Suisse (2-1)

 

1921 Huracan (ARG) 4 matchs

1922 Boca Juniors (ARG)

1922/30 San Lorenzo (ARG) 202 matchs, 40 buts

1930/38 Juventus Turin (ITA) 261 matchs, 22 buts

(Championnat d'Italie: 225 matchs, 19 buts)

(Coupe d'Italie: 12 matchs, 1 but)

(Coupe Mitropa: 24 matchs, 2 buts)

 

Luis Monti est le seul footballeur à avoir joué deux finales de Coupe du Monde pour deux pays différents, représentant l'Argentine en 1930 et l'Italie en 1934. Surnommé "Doble ancho", il avait la capacité a comblé tous les espaces vides de la défense.

 

Le bonhomme est né à Buenos Aires en 1901, issu d'une famille partie de la Romagne, dans le Nord de l'Italie, quelques années plus tôt. Ses parents étant nés dans la péninsule, il n'a eu aucun problème à obtenir un passeport italien, qu'il n'utilise pas d'ailleurs. En tout cas, pas immédiatement. Dans son pays natal, "Luisito" débute sa carrière avec le Club Atlético Huracán où il aide le club à remporter le championnat argentin. Puis il rejoint le mythique club de Boca Juniors, mais ne participe à aucune rencontre à cause d'une blessure. Il ne marque véritablement les esprits argentins que dans son troisième et dernier club argentin, à San Lorenzo avec qui il remporte trois championnats (en 1923, 1924 et 1927) et la Coupe Rioplatense du Dr. Ricardo C. Aldao (face au champion uruguayen) en 1923 et 1927. Cette équipe reste invaincue entre 1926 et 1927 durant 20 mois et 47 rencontres. Rien que cela.

 

Solide et efficace, il fait ses débuts avec l'équipe nationale argentine le 10 août 1924 en match amical face à l'Uruguay (0-0). Il remporte la Copa America en 1927 avant d'être médaillé d'argent aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928. Il est aussi finaliste de la première Coupe du Monde en 1930 avec l'Albiceleste (défaite contre l'Uruguay 4 buts à 2) et devient l'un des meilleurs arrières centraux du Monde, malgré son statut de défenseur très rugueux. Malgré tout, il croit sa carrière ruinée. En effet, Monti devient l’ennemi public numéro un, le responsable de la défaite argentine en finale. Heureusement, une offre provenant d’Italie, son pays d'origine, arrive sur la table. Il accepte de signer un contrat avec la Juventus de Turin et traverse l'Atlantique.


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photo: ©JuventusFC

 

Il fait partie de l'effectif bianconero réalisant les premières performances européennes du club sur la durée, en atteignant quatre années de suite les demi-finales de la Coupe Mitropa (en 1932, 1933, 1934 et 1935). Il est également l'une des pièces maîtresses de la période dorée du club appelée le "Quinquennio d'oro". Il remporte quatre Scudetti de rang avec la Vieille Dame de 1932 et 1935. En 1935, il succède à Virginio Rosetta et devient le troisième capitaine de l’histoire du club bianconero (et premier capitaine né à l’étranger), et ce jusqu’en 1938, année où il remporte la Coupe d’Italie avec la Juve. Naturalisé italien fin décembre 1932 du fait de ses ascendances, en tant qu'oriundo (terme italien pour un joueur étranger d'origine italienne), il participe ainsi à la Coupe du Monde 1934 avec la "Nazionale" devenant l'un des piliers de la victoire italienne avec Giuseppe Meazza et Raimundo Orsi, lui aussi naturalisé.

 

Dans une équipe d'Italie qui, poussée par le régime fasciste, ambitionne le titre suprême, Monti va jouer les intimidateurs. En quart de finale contre l'Espagne, son jeu physique lui vaut qu'un journaliste français lui donne le surnom du "boucher de Florence" (il blesse en deux matchs Iraragorri, Bosch et Chacho). Son impact physique se révèle également décisif en demi-finale quand il blesse l'Autrichien Matthias Sindelar, meilleur attaquant du Monde à l'époque. Une victoire en finale contre la Tchécoslovaquie (2 buts à 1) viennent offrir le premier sacre mondial pour l'Italie. Il participe également à l'un des matchs les plus violents du football surnommé la "Bataille de Highbury", le 14 novembre 1934 face aux Anglais. Durant la rencontre de haute facture, Luis Monti est victime d'une fracture au pied et doit laisser ses coéquipiers à 10 dès la deuxième minute. Il compile au total seize sélections en équipe d'Argentine pour cinq buts, dont deux lors du Mondial 1930 face à la France en phase de groupe et contre la Team USA en demi-finale, ainsi que dix-huit sélections en équipe d'Italie de 1932 à 1936 (un but). Il dispute sa dernière rencontre internationale avec la Nazionale le 5 avril 1936 contre la Suisse (2 buts à 1) en match amical.

 

Il prend sa retraite en 1938 à l'âge de 37 ans et devient par la suite entraîneur de la Vieille Dame, à l'orée de la Seconde Guerre mondiale. En 1947, il mène son tout premier club, Huracan, mais suite à un conflit avec les dirigeants du club de Parque Patricios il se retire définitivement du monde du football. Luisito retourne dans la maison familiale à Escobar au 277 de la rue Estrada. Il a consacré les dernières années de sa vie a écrire ses mémoires retraçant tous ses souvenirs. Luis Monti est décédé le 9 septembre 1983 à l'âge de 82 ans d'une crise cardiaque. Il possède malgré sa réputation l'un des plus beaux palmarès mondial d'avant-guerre.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la coupe du Monde en 1934 (Italie)

Finaliste de la coupe du Monde en 1930 (Argentine)

Vainqueur de la Copa America en 1927 (Argentine)

Médaille d'Argent aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Internationale en 1935 (Italie)

Champion d’Italie en 1932, 1933, 1934 et 1935 (Juventus Turin)

Vice-Champion d’Italie en 1938 (Juventus Turin)

Champion d’Argentine en 1921 (Huracan), 1923, 1924 et 1927 (San Lorenzo)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1938 (Juventus Turin)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1930 et 1934

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Luis Monti, les 100 joueurs qui ont marqué la Coupe du Monde - France Football

↑ Auteur: Roberto Notarianni


07/05/2015
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Oscar Ruggeri

Oscar Ruggeri.jpg

Photo: ©DR

 

Oscar Ruggeri

 

Oscar Alfredo Ruggeri

Né le 26 janvier 1962 à Rosario (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, défenseur central, 1m83

Surnom: "El Cabezon"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 97 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 47 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)

(Coupe du Monde: 16 sélections, 1 but)

(Copa America: 21 sélections, 1 but)

(Coupe des Confédérations: 2 sélections)

(Coupe Kirin: 2 sélections)

(Rous Cup: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 12 mai 1983 contre le Chili (2-2)

Dernière sélection : le 3 juillet 1994 contre la Roumanie (2-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U20: 8 sélections, 4 buts

 

1980/85 Boca Juniors (ARG) 147 matchs, 11 buts

(Championnat Argentine: 143 matchs, 11 buts)

(Copa Libertadores: 4 matchs)

1985/88 River Plate (ARG) 112 matchs, 6 buts

(Championnat d'Argentine: 94 matchs, 5 buts)

(Copa Libertadores: 15 matchs, 1 but)

(Coupe Intercontinentale: 1 match)

(Copa Interamericana: 2 matchs)

1988/89 CD Logrones (ESP) 34 matchs, 1 but

1989/90 Real Madrid (ESP) 39 matchs, 3 buts

(Championnat d'Espagne: 31 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Espagne: 5 matchs, 1 but)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs)

1990/92 Velez Sarsfield (ARG) 55 matchs, 5 buts

1992 Ancône (ITA) 7 matchs, 1 but

1992/93 Club America (MEX) 27 matchs, 4 buts

1994 Real Jaen (ESP) 17 matchs, 3 buts

1994/97 San Lorenzo (ARG) 114 matchs, 12 buts

1997 Lanus (ARG) 13 matchs, 2 buts

 

Le succès de l'Argentine en 1986 est souvent considéré comme le triomphe de Diego Maradona, mais c'est sans une défense dur et intransigeante d'Oscar Ruggeri que l'Argentine aurait surement était moins forte.

 

Bon technicien et terriblement accrocheur, formidable meneur d’hommes et un gagneur, celui qu’on surnommait "El Cabezón" ("la grosse tête") savait aussi marquer des buts importants. Souvent de la tête, évidemment. Né à Rosario, il fait ses débuts professionnels avec l'équipe de Boca Juniors le 8 juin 1980 face au Newell’s Old Boys (3 buts à 0) et inscrit son premier but un mois plus tard. Il dispute au total 147 matchs pour 11 buts et remporte un titre de champion d'Argentine aux côtés de son ami Diego Maradona.

 

En 1983, il fait ses débuts avec la sélection d'Argentine en 1983 lors d'un match amical contre le Chili (2-2) sous la direction de Carlos Bilardo. Il signe à l'aube de l'année 1985 chez l'ennemi juré du River Plate après une grève des joueurs et des problèmes d'ordre financier et y récolte trois trophées majeurs: un titre de champion, la Copa Libertadores et la Coupe intercontinentale en 1986. Mais c'est aussi cette année-là qu'il remporte le titre le plus important de sa carrière. Au Mexique, il s'offre un but en match d'ouverture contre la sélection Sud-Coréenne et décroche la coupe du Monde. De cette façon, il partage le même privilège avec le roi Pelé: remporter tout les trophées possibles en une seule saison (le championnat, la Copa Libertadores, la coupe intercontinentale et la Coupe du Monde).


Oscar Ruggeri.jpg

Photo: ©Bob Thomas Sports Photography 

 

Après River, il exporte son talent à l'étranger et signe pour le moins surprenant à Logrones, un club de seconde zone en Espagne. Pour sa première saison européenne, il réalise une saison complète. Il rejoint ensuite à l'été 1989 un club plus à son envergure, le grand Real Madrid où il s'impose sans grande difficulté et remporte le titre de champion d'Espagne. Après une nouvelle saison pleine, il décide de rentrer au bercail et signe au Velez Sarsfield. Il connaît ses heures de gloire avec le titre de meilleur joueur Sud-Américain par "El Pais" en 1991 et une nouvelle finale de Coupe du Monde cette fois-ci perdue contre l'Allemagne en 1990, gêné par une blessure au genou. Véritable pilier de l'Albiceleste pendant une décennie entière, il met fin à sa carrière internationale après une défaite contre l'équipe de Roumanie lors de la Coupe du Monde 1994. Sur les trois éditions de Mondial disputées, aucun autre joueur argentin n'a disputé plus de matches que lui (16 au total, tous comme titulaire). Il remporte également deux Copa America en 1991 et 1993 ainsi que plusieurs distinctions personnelles. Carlos Bilardo, le sélectionneur de l'Argentine lors du sacre mexicain, aimait à dire qu'il avait deux joueurs indispensables: Maradona et Ruggeri.

 

Au crépuscule de sa carrière, il entame ensuite un petit tour du monde des clubs. D'abord en Italie, à Ancône, puis au Mexique, à l'America, avant de rentrer au pays et de raccrocher les crampons à Lanus en 1997. Recordman de sélections argentines (97 sélections) avant Diego Simeone et Roberto Ayala, l'ex-joueur de River débute une carrière d'entraîneur qui sera peu glorieuse. En effet, il n'a rien gagné sur le banc. Reste un mérite indiscutable, celui d’avoir lancé dans le grand bain le Kun Agüero. Depuis il ne cesse de s'affronter avec le "Pibe de Oro" par voie de presse.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1986 (Argentine)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1990 (Argentine)

Vainqueur de la Copa America en 1991 et 1993 (Argentine)

3ème de la Copa America en 1989 (Argentine)

4ème de la Copa America en 1987 (Argentine)

3ème du Championnat d'Amérique du Sud des moins de 20 ans en 1981 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1992 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1992 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1986 (River Plate)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1986 (River Plate)

Vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF en 1992 (Club America)

Vainqueur de la Copa Interamericana en 1987 (River Plate)

Champion d’Espagne en 1990 (Real Madrid)

Champion d’Argentine en 1981 (Met.) (Boca Juniors), 1986 (River Plate) et 1995 (Clau.) (San Lorenzo)

Vice-champion d’Argentine en 1992 (Clau.) (Velez Sarsfield) et 1994 (Aper.) (San Lorenzo)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1990 (Real Madrid)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1991

Élu meilleur joueur étranger du Championnat d’Espagne en 1989

Élu meilleur joueur Argentin de l’année en 1991

Élu sportif argentin de l'année (prix Olimpia) en 1991

Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 1986 et 1991

À reçu le diplôme de mérite par la fondation argentine Konex en 1990


07/04/2015
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