Football-the-story

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Brésil


Dirceu

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Photo: ©DR

 

Dirceu

 

José Guimarães Dirceu

Né le 15 juin 1952 à Curitiba (BRE)

Décédé le 15 septembre 1995 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif, 1m72

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 27 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 13 juin 1973 contre l'Autriche (1-1)

Dernière sélection : le 7 mai 1986 contre le Chili (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 11 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 3 sélections, 2 buts

 

1970/72 Coritiba (BRE) 26 matchs, 1 but
1973/75 Botafogo (BRE) 52 matchs, 9 buts
1976 Fluminense (BRE) 22 matchs, 2 buts
1977/78 Vasco de Gama (BRE) 25 matchs, 2 buts
1978/79 América (MEX) 45 matchs, 2 buts
1979/82 Atlético Madrid (ESP) 84 matchs, 18 buts
1982/83 Hellas Verone (ITA) 31 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 29 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
1983/84 SSC Naples (ITA) 30 matchs, 5 buts
1984/85 Ascoli (ITA) 27 matchs, 5 buts
1985/86 Côme (ITA) 25 matchs, 2 buts
1986/87 Avellino (ITA) 23 matchs, 6 buts
1987/88 Vasco de Gama (BRE)
1988 Miami Sharks (USA) 17 matchs, 5 buts
1989/91 Ebolitana (ITA) 30 matchs, 9 buts
1992 Benevento (ITA) 11 matchs, 4 buts
1995 Atlético Yucatán (MEX)
 
Meneur de jeu du Vasco de Gama, Dirceu s'imposera comme le leader technique et le principal atout offensif du Brésil 78.
 
Mais pourquoi lui? À la veille du Mondial argentin, trois joueurs font figure de patron potentiel de la Seleçao: Rivelino, la légende du Brésil 70, alors à Fluminense, Zico, le jeune n°10 de Flamengo annoncé comme la future star du foot brésilien, et Falcão, irrésistible avec l'Internacional, double champion du Brésil 1975 et 1976. Pourtant, le premier, sur la pente descendante et de retour de blessure, verra l'essentiel des matchs du banc; le second, peu à son aise dans le système restrictif de Claudio Coutinho, sera plutôt discret; quant au troisième, un désaccord avec le sélectionneur le privera inexplicablement de coupe du Monde (bien qu'il soit peut-être alors le meilleur joueur brésilien). À leur place, ça sera donc bien Dirceu.
 
Doublure de Rivelino en début de tournoi, celui-ci profite des difficultés du champion du Monde 1970 et d’un nul inaugural décevant contre la Suède pour intégrer le onze titulaire face à l’Espagne et ne plus jamais en sortir. Auteur d'un doublé face au Pérou au second tour, puis de nouveau buteur contre l'Italie lors du match pour la 3ème place, Dirceu est élu troisième meilleur joueur d'un Mondial terriblement frustrant pour la Canarinha, devancée sur le fil - et non sans polémiques - par l’hôte argentin et pourtant seule équipe invaincue de la compétition.

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Photo: ©DR
 
Milieu offensif gaucher (capable de jouer également ailier gauche), il possédait toute la panoplie classique du meneur de jeu sud-américain: très bonne vision du jeu, superbe technique, excellent passeur et tireur de coups de pied arrêtés… À ses qualités d'intelligence, le feu follet était également réputé pour des qualités moins habituelles à ce poste, avec son gros volume de jeu, sa grinta et ses courses incessantes sur le terrain. Au total, Dirceu a disputé trois coupes du Monde (remplaçant en 1974 et 1982) et a connu un beau parcours en club, malgré un palmarès plutôt maigre.
 
Double champion du Parana avec son club formateur de Coritiba, il effectue ensuite trois saisons à Botafogo, avant d'intégrer la fameuse "Maquina tricolor" de Fluminense, avec laquelle il remporte le championnat carioca en 1976. Parti chez le rival Vasco dans la foulée, il décroche un second titre consécutif de champion de Rio, avant un intermède mexicain d’une saison au Club América, prélude à un long bail de huit ans en Europe, d’abord à l’Atlético Madrid puis en Italie où il passe cinq saisons dans cinq clubs différents, en commençant par l’Hellas Verone de Bagnoli nouvellement promu en 1982. Il est ensuite recruté par le Napoli mais l’arrivée de Maradona l’été suivant le contraint à bouger encore, vers Ascoli. Relégué avec les bianconeri des Marches, il rallie Côme puis Avellino avant de rentrer au Brésil, à Vasco de Gama. Si son expérience à l’étranger s’avère vierge de titres, Dirceu marque les esprits dans la Botte. Il devient ainsi l’idole des tifosi de Côme et d’Avellino, clubs plutôt modestes qui réalisent tous deux durant son passage la plus belle saison de leur histoire (8ème de Série A et demi-finale de Coupe d'Italie pour la formation lombarde, le même classement en championnat pour celle de Campanie). Le maestro brésilien est alors considéré par la presse et l'ensemble des observateurs comme l’un des meilleurs joueurs du championnat italien et semble même aussi fort à 34 ans qu’à 25, au point d’être convoqué par Telê Santana pour le Mondial 1986.
 
Mais à quelques jours du départ pour le Mexique, c’est la tuile! Une blessure contractée à l’entraînement, lors d'un choc avec un coéquipier, le privera d’une participation à une quatrième Coupe du monde consécutive. Dirceu en voudra longtemps à Telê Santana pour cela, estimant qu'il aurait pu être remis à temps mais également que le sélectionneur appliquait un traitement de faveur à certains internationaux "vétérans". Une allusion à peine voilée à Zico et Falcão, eux aussi blessés et/ou hors de forme avant le Mondial mais malgré tout conservés dans le groupe brésilien. Dirceu continuera néanmoins de jouer au football aux États-Unis avant de revenir en Italie, en Campanie, près de Naples et d’Avellino. En Série D, à Ebolitana, là où le Christ s’est arrêté selon le roman de Carlo Levi, aux portes de la Basilicate, cette région déshéritée du Sud, où même la Série A n’a jamais mis les pieds, le club ne parvenant pas à faire mieux qu’une cinquième place en Série B. Une dernière pige à Benevento puis au Mexique jusqu’en septembre 1995, date à laquelle il décède dans un tragique accident de voiture à Barra da Tijuca, dans la banlieue de Rio de Janeiro, percuté par des chauffards à quelques encablures de son appartement. Il avait alors 43 ans et venait de revenir au Brésil où, après de longues années à sillonner le Monde, il avait offert gracieusement ses services à Botafogo pour, espérait-il, rechausser les crampons une dernière saison dans son club de cœur...
 
PALMARÈS
 
3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)
4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 1983 (Hellas Verone)
Vainqueur du championnat du Paraná en 1971 et 1972 (Coritiba FC)
Vainqueur du championnat de Rio de Janeiro en 1976 (Fluminense), 1977 et 1988 (Vasco de Gama)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1978

26/09/2018
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Roque Junior

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Photo: ©Tony Marshall/EMPICS Sport

 

Roque Junior

 

José Vítor Roque Júnior

Né le 31 août 1976 à Santa Rita do Sapucaí (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Défenseur central, 1m86

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 48 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 35 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 22 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

(Copa America: 3 sélections)

(Coupe des Confédérations: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 9 octobre 1999 contre les Pays-Bas (2-2)

Dernière sélection : le 12 novembre 2005 contre les Emirats Arabes Unis (8-0)

 

1993/94 Santarritense (BRE) 31 matchs, 3 buts
1994/95 São José (BRE) 47 matchs, 1 but
1995/2000 Palmeiras (BRE) 192 matchs, 15 buts
2000/04 Milan AC (ITA) 75 matchs
(Championnat d'Italie: 44 matchs)
(Coupe d'Italie: 12 matchs)
(Ligue des Champions: 19 matchs)
2003/04 Leeds United (ANG) (Prêt) 7 matchs, 2  buts
(Championnat d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 2 buts)
2004 Sienne (ITA) (Prêt) 5 matchs
2004/07 Bayer Leverkusen (ALL) 49 matchs, 1 but
(Championnat d'Allemagne: 35 matchs)
(Coupe d'Allemagne: 5 matchs)
(Ligue des Champions: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
2007/08 MSV Duisbourg (ALL) 4 matchs
2007/08 Al-Rayyan (QAT) 3 matchs
2008 Palmeiras (BRE) (Prêt) 7 matchs
2010 Ituano (BRE) 3 matchs, 1 but
 
Une Coupe du Monde, une Coupe des confédérations, une Ligue des champions et une Copa Libertadores.
 
Un beau palmarès pour Roque Junior, même s'il n'aura jamais été champion en Europe, que ce soit au Milan AC, au Bayer Leverkusen, à Duisbourg ou à Leeds United. Au Brésil, sur ses terres, il a cependant réussi à s'offrir deux championnats de l'État de São Paulo, en 1996 et en 2008. Le natif de Santa Rita do Sapucaí faisait partie de la solide équipe brésilienne de la Coupe du Monde 2002. Aligné à sept reprises en Corée du Sud et au Japon, il a aidé sa défense à n'encaisser que cinq buts seulement. Un sacre Mondial que la Seleçao doit davantage à RonaldinhoRivaldo ou encore Ronaldo.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2005 (Brésil)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1999 (Palmeiras)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1999 (Palmeiras)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Copa Mercosur en 1998 (Palmeiras)
Vice-champion du Brésil en 1997 (Palmeiras)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1998 (Palmeiras)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1996 et 2008 (Palmeiras)
Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 2000 (Palmeiras)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Bola de Prata en 1999

19/09/2018
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Edmilson

Edmilson.jpg
Photo: ©DR

 

Edmílson

 

José Edmílson Gomes Moraes

Né le 10 juillet 1976 à Taquaritinga (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Défenseur central/milieu défensif, 1m86

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 39 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 19 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Coupe des Confédérations: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 18 juillet 2000 contre le Paraguay (1-2)

Dernière sélection : le 5 juin 2007 contre la Turquie (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 1 sélection

 

1993/94 XV Jaú (BRE) 
1995/2000 São Paulo FC (BRE) 72 matchs, 1 but
2000/04 Olympique Lyonnais (FRA) 156 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 104 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe de la ligue: 8 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 31 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)
2004/08 FC Barcelone (ESP) 95 matchs
(Championnat d'Espagne: 71 matchs)
(Coupe d'Espagne: 10 matchs)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 12 matchs)
2008 Villarreal CF (ESP) 12 matchs
(Championnat d'Espagne: 6 matchs)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
2009 Palmeiras (BRE) 28 matchs, 2 buts
(Championnat du Brésil: 22 matchs)
(Copa Libertadores: 6 matchs, 2 buts)
2010/11 Real Saragosse (ESP) 31 matchs, 1 but
(Championnat d'Espagne: 29 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
2011 Ceará (BRE) 11 matchs, 2 buts

 

 Ancien joueur du Barça et de l'OL, Edmilson était formidablement doué.

 

C'était une silhouette longiligne plantée comme une tour de contrôle, une relance extraordinaire, de longues chevauchées vers l'avant et des coups du foulard parfois tentés dans d'improbables positions. C'était aussi des dribbles dangereux dans sa propre surface, des prises de risques inconsidérées et, forcément, quelques boulettes. Mais on retiendra sa lecture du jeu, sa technique et son élégance qui ont régalé les fans tout au long de sa carrière. Natif de Taquaritinga, le joueur se fait un nom dans son pays du côté du São Paulo FC. Précédé d'une excellente réputation, José Gomes Edmilson Moraes, connu sous le nom d'Edmilson, débarque à l'OL à l'été 2000 à l'âge de 24 ans. Le premier joueur d'une longue série recruté par la filière brésilienne et élaborée par le duo Lacombe-Marcelo. Le début aussi de l'hégémonie lyonnaise sur le championnat de France. Pour sa première, il entre dans le vif du sujet lors d'un derby dans le Chaudron face à Saint-Etienne. Test d'entrée brillamment réussi, c'est le début d'une idylle avec les supporters qui vont apprécier sa classe et son élégance. Durant son bail entre Rhône et Saône, au cours duquel il gagne une coupe de la ligue en 2001 et les trois premiers titres de champion de France du club, il remporte aussi la Coupe du Monde 2002 avec la Seleçao. Il devient ainsi le premier champion du Monde à porté les couleurs des Gones. Quatre ans après son arrivée, il débarque au Barça par la grande porte en même temps que Deco, Eto’o, Giuly et compagnie. Malheureusement, il se blesse gravement dés le début de la saison et ne reviendra qu'en toute fin de saison. Le brésilien réalise cependant un exercice 2005-2006 de toute beauté participant activement au doublé Liga-C1. Il est placé en libéro du milieu, juste devant la défense ou son jeu long et ses récupérations font merveilles! Ce placement lui permet donc de se servir de toute sa polyvalence. Rijkaard, lui, a su le placé où il est le plus performant! Mais une nouvelle blessure au genou le contraint à jouer un rôle mineur dans l'effectif barcelonais, et le joueur tente ensuite de se relancer, sans vraiment y parvenir. De Villarreal à Saragosse en passant par Palmeiras, l'international auriverde (40 capes, 1 but) n'est plus que l'ombre de lui-même. Et après une dernière pige à Ceara, Edmilson raccroche les crampons en 2011 à l'âge de 35 ans.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)

4ème de la Coupe des Confédérations en 2001 (Brésil)

Vainqueur de la Ligue des champions en 2006 (FC Barcelone)

Finaliste de la Supercopa Sudamericana en 1997 (São Paulo)

Vainqueur de la Copa Master de CONMEBOL en 1996 (São Paulo)

Champion d'Espagne en 2005 et 2006 (FC Barcelone)

Vice-champion d'Espagne en 2007 (FC Barcelone)

Champion de France en 2002, 2003 et 2004 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de France en 2001 (Olympique lyonnais)

Finaliste de la Coupe du Brésil en 2000 (São Paulo)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 2005 et 2006 (finale non-jouée) (FC Barcelone)

Vainqueur du Trophée des champions en 2002 (finale non-jouée) et 2003 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1998 et 2000 (São Paulo)


19/09/2018
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Aldair

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Photo: ©Rai Sport

 

Aldair

 

Aldair Nascimento dos Santos

Né le 30 novembre 1965 à Ilhéus (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, défenseur central, 1m82

Surnom: "Pluto"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 81 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 32 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)

(Coupe du Monde: 13 sélections)

(Copa America: 18 sélections, 2 buts)

(Coupe des Confédérations: 5 sélections)

(Tournoi de France: 3 sélections)

(Umbro Cup: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 15 mars 1989 contre l'Equateur (1-0)

Dernière sélection : le 28 juin 2000 contre l'Uruguay (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Olympique: 7 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_8809121_202010314405342.png: 1 sélection

 

1985/89 Flamengo (BRE) 54 matchs, 3 buts
1989/90 Benfica Lisbonne (POR) 32 matchs, 6 buts
(Championnat du Portugal: 22 matchs, 5 buts)
(Coupe du Portugal: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 1 but)
1990/2003 AS Roma (ITA) 436 matchs, 20 buts
(Championnat d'Italie: 330 matchs, 14 buts)
(Coupe d'Italie: 41 matchs, 2 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 11 matchs)
(Coupe des Coupes: 6 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 47 matchs, 4 buts)
2003/04 Genoa (ITA) 17 matchs, 1 but
2005 Rio Branco AC (BRE) 2 matchs
2007/10 SS Murata (SMA) 10 matchs
 
Icône de la Roma, défenseur central champion d'Italie en 2001 dont le numéro 6 avait été retiré en 2003, Aldair a été le premier d'une longue génération de stoppeurs auriverde à jouer chez les Giallorossi.
 
Pas particulièrement grand, pas très costaud, il harcelait ses adversaires et les pressait dès qu’ils récupéraient le ballon. Son travail défensive était impressionnant. Pur libéro, il était également doué techniquement et avait la capacité à ressortir proprement le ballon. Après avoir débuté sa carrière à Flamengo, il débarque en Europe et joue à Benfica le temps d'une saison avant d'atterrir directement dans la capitale italienne. Le Brésilien fait partie de la grande équipe Romaine emmené par le maestro Francesco Totti qui réalise le doublé Scudetto-Coupe d’Italie en 2001. Entre 1990 et 2003, il dispute au total 330 matches de Série A pour la Roma. Avec le Brésil, l'international aux 81 sélections remporte la Coupe du Monde 1994 et deux Copa America en 1989 et 1997. Celui qu'on surnommait affectueusement "Pluto" était aussi titulaire lors de la finale de Coupe du Monde 1998 perdue 3 buts à 0 face la France. Après une dernière pige à Genoa puis au Brésil, il met un terme à sa carrière en 2005 et commence à pratiquer durant son temps libre le Beach Soccer. Mais trois ans après avoir tiré sa révérence, une histoire d’amitié avec son ancien coéquipier giallorosso Massimo Agostini pousse Aldair à ressortir ses crampons du placard pour rejoindre une équipe de Saint-Marin, le SS Murata en 2007. Il s'est ensuite fait plus discret et n'apparaît que comme joueur de "futevolei", combinaison de beach-volley et de tennis-ballon, sous les couleurs de l'Italie, lors du Mondial 2012, et de Flamengo.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)

Vainqueur de la Copa America en 1989 et 1997 (Brésil)

Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)

Médaillé de Bronze aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe Stanley-Rous en 1987 (Brésil)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1990 (Benfica Lisbonne)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1991 (AS Roma)

Champion d’Italie en 2001 (AS Roma)

Vice-champion d’Italie en 2002 (AS Roma)

Vice-champion du Portugal en 1989 (Benfica Lisbonne)

Champion de Saint-Marin en 2008 (SS Murata)

Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2001 (AS Roma)

Finaliste de la Coupe d'Italie en 1993 et 2003 (AS Roma)

Vainqueur de la Coupe de Saint-Marin en 2008 (SS Murata)

Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2001 (finale non-jouée) (AS Roma)

Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1991 (AS Roma)

Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1989 (finale non-jouée) (Benfica Lisbonne)

Vainqueur du championnat de Rio en 1986 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1988 et 1989 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe de Rio en 1985 et 1986 (Flamengo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2008

Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma en 2012


08/09/2018
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Kaká

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_7534846_201801112358658.jpg
photo: ©DR

 

Kaká

 

Ricardo Izecson dos Santos Leite

Né le 22 avril 1982 à Gama (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif, 1m86

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 92 sélections, 29 buts

(Matchs amicaux: 40 sélections, 12 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 27 sélections, 10 buts)

(Coupe du Monde: 10 sélections, 1 but)

(Coupe des Confédérations: 10 sélections, 3 buts)

(Gold Cup: 5 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 31 janvier 2002 contre la Bolivie (6-0)

Dernière sélection : le 29 mai 2016 contre le Panama (2-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20: 5 sélections, 1 but

 

2001/03 São Paulo (BRE) 129 matchs, 47 buts
(Championnat du Brésil: 59 matchs, 23 buts)
(Coupe du Brésil: 21 matchs, 7 buts)
(Championat de São Paulo: 18 matchs, 7 buts)
(Tournoi Rio-São Paulo: 21 matchs, 9 buts)
(Copa dos Campeões: 5 matchs, 1 but)
(Copa Mercosur: 5 matchs)
2003/09 Milan AC (ITA) 270 matchs, 95 buts
(Championnat d'Italie: 193 matchs, 70 buts)
(Coupe d'Italie: 10 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 58 matchs, 23 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 1 but)
(Coupe du Monde des Clubs: 2 matchs, 1 but)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
2009/13 Real Madrid (ESP) 120 matchs, 29 buts
(Championnat d'Espagne: 85 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Espagne: 10 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Espagne: 1 match)
(Ligue des Champions: 24 matchs, 5 buts)
2013/14 Milan AC (ITA) 37 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 30 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 6 matchs, 2 buts)
2014 São Paulo (BRE) (Prêt) 24 matchs, 3 buts
(Championnat du Brésil: 19 matchs, 2 buts)
(Copa Sudamericana: 5 matchs, 1 but)
2014/17 Orlando City (USA) 78 matchs, 25 buts
(Championnat des Etats-Unis: 75 matchs, 24 buts)
(Coupe des Etats-Unis: 3 matchs, 1 but)

 

Légende du Milan AC, Kaká a écrit une des plus belles pages de la longue et belle histoire du club lombard.

 

Visage d’enfant, tête de gendre idéal, le brésilien était un joueur de grande classe qu'on a trop souvent réduit à sa vitesse et à ses rushs balle au pied. Pourtant, il avait des qualités intrinsèques de meneur de jeu très au dessus de la moyenne. Il arrivait à allier prédispositions physiques, intelligence tactique et maîtrise technique à un niveau rarement atteint. Sans oublier son élégance et l'empathie qu'il était capable de créer. Le parfait 10 simpliste et complet. Pas de gri-gris, juste jouer en étant dans le bon tempo.

 

Natif de Brasilia, il grandit dans une banlieue aussi classieuse que le sera son jeu. Tout le monde l’appelle Ricardo jusqu’à ce que son petit frère Digão débarque et le baptise Kaká. À seulement 8 ans, il rallie le centre de formation de São Paulo. Sélectionné en équipe espoir de la Seleçao à 17 ans, tous ses entraîneurs sont d’accord pour dire que Ricky deviendra sans nul doute un grand joueur. Doté d’une vision de jeu hors norme, il franchit toutes les étapes et décroche son  premier contrat pro un an plus tard. Mais quelques mois plus tard, il connaît la plus grosse frayeur de sa vie. Dans la piscine de ses grands-parents, il loupe un saut et se brise la sixième vertèbre du cou. Soigné avec une attelle, il rétablit miraculeusement et dédie son entière guérison à Dieu: pour lui, ce miracle est le fruit de sa piété inébranlable. Revenu encore plus fort, il effectue ses débuts en 2001 avec le maillot du São Paulo. Cette saison-là, il plante 12 buts en 27 matchs, dont deux en deux minutes en finale du tournoi Rio-São Paulo, compétition qui regroupait les meilleures équipes des deux villes. De quoi se bâtir un surnom.


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photo: ©Tobias Schwarz/Reuters

 

En effet, sélectionné pour la première fois en équipe du Brésil le 31 janvier 2002 face à la Bolivie (6 buts à 0), Kaká parvient à s’immiscer dans la liste des 23 de Luiz Felipe Scolari pour la Coupe du Monde en Corée du Sud et au Japon. Pas favorite, la Seleção déjoue les pronostics et s’appuie sur un merveilleux Ronaldo pour ajouter sa cinquième étoile sur le maillot. L’espoir de São Paulo ne joue que 19 minutes durant la compétition, mais écrit tout de même une des plus belles lignes de son CV. En 2003, c'est le Milan AC qui récupère le joyau pour 8,5 millions d’euros. Le prodige s'acclimate très vite aux côtés de GattusoPirlo ou encore Seedorf et étale son talent en Europe. Passeur hors pair, il se met au service de ses coéquipiers et acquiert le statut d’indispensable. Condensé d’élégance et d’explosivité, Kaká retourne la Série A, puis guide le Milan vers sa septième Ligue des champions en 2007 face à Liverpool, son apogée. Le club lombard remercie comme il se doit son numéro 22: il sauve son équipe en prolongation en huitièmes, marque de nouveau en quarts, puis deux fois en demies avant de provoquer le coup franc à l’origine du premier but en finale, et de délivrer une passe décisive à Pippo Inzaghi sur le second. Cette année-là, pour la première édition "mondialisée" du Ballon d’Or, Kaká convainc toutes les confédérations, devançant Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. La nouvelle vague du football mondial déferle, balayant Thierry Henry et Ronaldinho, sans se douter que son Kaká rejoindra la plage plus vite que prévu. Qu'importe, il est le dernier lauréat pré-CR7/la Pulga.

 

Annoncé un peu partout après son Ballon d’or, Kaká rejoint finalement le Real Madrid à l’été 2009 en même temps que Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, pour 67 millions d’euros. Le début de la fin: il passe son temps à gérer une pubalgie chronique, une douleur au genou, l'arrivée de Mourinho, l’éclosion de Mezut Özil, les critiques des socios et la pression de Florentino Perez qui veut un retour sur investissement. Ricardo Izecson dos Santos Leite de son nom complet dispute seulement 85 matchs en quatre saisons et repart de Madrid par la petite porte. Revenu gratuitement chez les Rossoneri, il part une saison plus tard en MLS après un interlude à São Paulo. Il rejoint David Beckham et Thierry Henry dans le club des ambassadeurs de la ligue nord-américaine. Moins explosif et réactif, il raccroche les crampons après trois ans sous le soleil Floridien.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2005 et 2009 (Brésil)

Finaliste de la Gold Cup en 2003 (Brésil)

Vainqueur de la Ligue des champions en 2007 (Milan AC)

Finaliste de la Ligue des champions en 2005 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2007 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2007 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe intercontinentale en 2003 (Milan AC)

Champion d'Italie en 2004 (Milan AC)

Vice-champion d'Italie en 2005 (Milan AC)

Champion d’Espagne en 2012 (Real Madrid)

Vice-champion d’Espagne en 2010, 2011 et 2013 (Real Madrid)

Vice-champion du Brésil en 2014 (São Paulo)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2011 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 2013 (Real Madrid)

Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2004 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2012 (finale non-jouée) (Real Madrid)

Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 2011 (Real Madrid)

Finaliste du Championnat de São Paulo en 2002 (São Paulo)

Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 2001 (São Paulo)

Finaliste du Tournoi Rio-São Paulo en 2002 (São Paulo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 2007

Onze d’or en 2007

Élu meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 2007

Élu meilleur joueur mondial FIFPro de l'année en 2007

Élu joueur de l'année par World Soccer en 2007

Élu meilleur meneur de jeu Mondial de l'année par IFFHS en 2007

Élu meilleur footballeur de l’année UEFA en 2007

Élu meilleur milieu de terrain de l’année UEFA en 2005

Élu meilleur attaquant de l’année UEFA en 2007

Élu meilleur joueur de la Coupe des Confédérations en 2009

Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde des clubs en 2007

Élu meilleur joueur de l'année de Série A en 2004 et 2007

Élu meilleur joueur étranger de l'année de Série A en 2004, 2006 et 2007

Ballon d’or brésilien en 2002

Ballon d'argent brésilien en 2002

Ballon d'argent italien en 2007

Meilleur buteur de la Ligue des champions en 2007 (10 buts) (Milan AC)

Meilleur passeur de la Ligue des Champions en 2012 (5 passes décisives) (Milan AC)

Nommé dans l'équipe type FIFA/FIFPro World XI de l'année en 2006, 2007 et 2008

Nommé dans l'équipe type UEFA de l'année en 2006, 2007 et 2009

Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 2002

Nommé dans l'équipe type de la Gold Cup en 2003

Samba d'Or en 2008

Élu légende sportif du journal espagnol Marca en 2009

Intronisé au Hall of Fame du Milan AC en 2010


08/09/2018
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