France
Bernard Diomède
Photo: ©DR
Bernard Diomède
Bernard Nicolas Thierry Diomède
Né le 23 janvier 1974 à Saint-Doulchard (FRA)
Français, Ailier gauche, 1m70
Surnoms: "Dio-Dio", Le petit bonhomme
8 sélections
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Tournoi Hassan II: 1 sélection)
1ère sélection : le 28 janvier 1998 contre l'Espagne (1-0)
Dernière sélection : le 28 juin 1998 contre le Paraguay (1-0)
B: 2 sélections, 1 but
espoirs: 4 sélections, 3 buts
U18: 5 sélections, 4 buts

Vainqueur du Tournoi Hassan II en 1998 (France)
Finaliste du Tournoi de Toulon en 1993 (France)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 2001 (finale non-jouée) (Liverpool)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1997 (AJ Auxerre)
Champion de France en 1996 (AJ Auxerre)
Vainqueur de la Coupe de France en 1994 (finale non-jouée) et 1996 (AJ Auxerre)
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1993 (AJ Auxerre)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1998
Sabri Lamouchi
Photo: ©Tony Marshall/EMPICS
Sabri Lamouchi
Né le 9 novembre 1971 à Lyon (FRA)
Français, Milieu central, 1m75
12 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 11 sélections, 1 but)
(Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 24 janvier 1996 contre le Portugal (3-2)
Dernière sélection : le 24 mars 2001 contre le Japon (5-0)
B: 2 sélections
: seulement convoqué
Excellent milieu de terrain relayeur, très doué techniquement, Sabri Lamouchi a vécu une carrière exceptionnelle, couronnée de 2 titres de champion, un avec Auxerre et un autre avec Monaco.
D’origine tunisienne, le jeune bambin débute le foot dans des clubs de la banlieue lyonnaise (Lyon-Duchère, CASCOL). Les choses sérieuses commencent en 1990 lorsqu'il rejoint Alès, bonne équipe de D2, à l'âge de 17 ans. Il gagne très vite ses galons de titulaire et s'impose aussitôt comme l'un des meilleurs joueurs de l'équipe. Homme à tout faire, c'est Guy Roux qui détecte chez lui sa bonne vision de jeu et son jeu de passe très précis. Il rejoint alors l'AJA en 1994 et franchit un nouveau palier avec une facilité déconcertante. Acteur majeur du doublé coupe-championnat en 1996, le milieu de terrain s’est imposé grâce à son abattage et sa qualité de passe. Des atouts qui le feront participé à l'Euro 1996, une compétition durant laquelle les Bleus avaient atteint les demi-finales, avant de passé tout près de la Coupe du Monde 1998, faisant partie des six joueurs sacrifiés en Mai par Aimé Jacquet avant le Mondial 98 en France. Une désillusion pour celui qui avait tout d'abord était appelé en 1994 avec les Aigles du Carthage sans entrer en jeu, avant d'opter définitivement pour la France.
Photo: ©AS Monaco
Après avoir fait le tour en Bourgogne, il s'engage peu après cette déception avec l'AS Monaco. Si sa première saison n'est pas fameuse, sa seconde est parfaite. Dans un rôle proche du relayeur, Lamouchi va parfaitement soutenir Martin Djetou par un placement intelligent lui permettant d’intercepter un nombre incalculable de ballons. Il remporte le titre de champion lors de cette saison 1999-2000. Alors au sommet de sa gloire, le franco-tunisien est très côté sur le marché des transferts. Il débarque à Parme, solide équipe italienne, pour 80 millions de francs. Il s’impose immédiatement au milieu du terrain, dans un effectif de stars composé de Gianluigi Buffon, Lilian Thuram ou encore Ariel Ortega. Côté Bleu, si il n'a toujours pas digéré son absence de la liste des tricolores retenus pour la Coupe du Monde, que la France a remporté, "Il n'y a rien qui aurait pu me faire plus mal que ça " avait-il confié plus tard, le joueur aux douze capes portera une dernière fois le maillot frappé du coq le 24 mars 2001 à l'occasion d'un spectaculaire France-Japon (5 buts à 0).
Après trois belles saisons dans la région d'Émilie-Romagne, où il remporte une coupe d'Italie, il rejoint l'Inter Milan en 2003. Souvent blessé, il ne joue malheureusement pas énormément avec les Nerazzurri. Il passe une dernière saison de l'autre côté des Alpes, à Genoa, avant de fait son grand retour en France en 2005 à Marseille. Une seule année chez les Phocéens durant laquelle le milieu de terrain a joué une finale de Coupe de France, perdue face au PSG. Mais en septembre 2006, Sabri décide de quitter l'OM, à la surprise générale. Certains ont justifié ce choix par la trop forte concurrence régnant à Marseille, d'autres à la non-récupération du brassard de capitaine… En tout cas, il va finir sa carrière tranquillement au Qatar, tout d’abord à Al Rayyan, puis à Umm Salal, sous les ordres de Laurent Banide, avant une dernière pige du côté de Al Kharitiyath SC… Il entame ensuite une carrière d'entraîneur. Une première expérience qui l'emmène sur le banc de la Côte d'Ivoire en 2012. Il mène les Éléphants à la Coupe du Monde 2014 mais passe à la trappe dès le premier tour. Dans la foulée, Lamouchi présente sa démission. Cette expérience a été un échec. Plusieurs joueurs l'ont critiqué dont Didier Drogba qui avait confié à son sujet: "La CAN 2015 devrait être ma dernière CAN. Mais j’ai dû arrêter à cause de Lamouchi et la Fédération ivoirienne. Beaucoup de choses se sont passées à la Coupe du monde au Brésil et je n’ai pas aimé."
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1997 (AJ Auxerre) et 2005 (Marseille)
Alain Goma
Photo: ©Pascal George/AFP
Alain Goma
Né le 5 octobre 1972 à Sault (FRA)
Français, Défenseur droit, 1m83
2 sélections
(Matchs amicaux: 2 sélections)
1ère sélection : le 9 octobre 1996 contre la Turquie (4-0)
Dernière sélection : le 19 août 1998 contre l'Autriche (2-2)
B: 1 sélection
espoirs: 11 sélections
U18: 1 sélection
Arrière central, latéral droit, voire gauche, Alain Goma a rendu tous les services possibles à l’AJA dans les années 1990.
C’est en tout cas à droite qu’il a participé aux épopées européennes du club, de la demi-finale de Coupe de l'UEFA contre le Borussia Dortmund en 1993 au quart de finale de Coupe des coupes face à Arsenal en 1995. Originaire du Vaucluse, Alain Goma passe son enfance en région parisienne à Sèvres de 1982 à 1988, puis Versailles où il opère ses premiers tacles et sauvetages. On est en 1990 et le joueur a 17 ans lorsque Guy Roux le repère et le fait venir à Auxerre. Il lui faudra attendre 1992 pour s'imposer définitivement chez les Bourguignons. Avec son physique de déménageur, le solide défenseur dispute au total 227 rencontres sous le maillot auxerrois de 1990 à 1998 et remporte un improbable doublé coupe championnat en 1996 au nez et à la barbe des cadors de l’époque, Paris et Monaco en tête. Il connaît même une première sélection en équipe de France cette même année, pour une victoire facile contre la Turquie (4 buts à 0). International à seulement deux reprises, Alain n’aura jamais vraiment sa chance en Bleu barré par un Lilian Thuram inamovible sur son côté. Après huit saisons dans l'Yonne, il profite de la fin de son contrat pour accepter le challenge du PSG. Il est tout de suite parachuté titulaire et doit former avec l’allemand Christian Wörns la charnière centrale du club de la capitale. Vainqueur du Trophée des champions, Paris boit la tasse à Bordeaux malgré un but monstrueux du nigérian Jay-Jay Okocha… et puis vient le match de Coupe d’Europe contre le Maccabi Haifa. Tenu en échec sur sa pelouse (1-1), Paris perd en Israël et se fait sortir par la petite porte lors de la dernière édition de la C2. Alain sera d’ailleurs l’auteur du CSC qui élimine son équipe. Il vivra comme les autres cette galère, d’une saison calamiteuse qui se soldera par une bien triste 9ème place. Il s'envole alors pour le championnat de ses rêves, la Premier League, et Newcastle pour 40 millions de francs. Il reste deux ans chez les Magpies, où son jeu physique semble parfaitement adapté. En avril 2000, l'ex international tricolore signe à Fulham alors en deuxième division. Le club coaché par Jean Tigana monte immédiatement en Premier League. Il y passera cinq saisons dans le ventre mou, à flirter chaque année avec la zone rouge. Sa meilleure place, 9ème, lors de la saison 2003-2004. D’ailleurs, après ça, Alain jouera moins. À la fin de son contrat avec le club situé dans le sud-ouest de Londres, en 2006, il part finir sa carrière au Qatar dans le modeste club d’Al-Wakrah, où il tire définitivement sa révérence quatre mois après son arrivée, à l’âge de 34 ans, à la suite d’une blessure au genou.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1997 (AJ Auxerre) et 2002 (Fulham)
Christophe Cocard
Photo: ©UNFP
Christophe Cocard
Christophe Bruno Tony Cocard
Né le 23 novembre 1967 à Bernay (FRA)
Français, Ailier droit, 1m80
Surnom: "Coc"
9 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Qualif Coupe du monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 3 sélections, 1 but)
(Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 29 avril 1989 contre la Yougoslavie (0-0)
Dernière sélection : le 6 septembre 1995 contre l'Azerbaïdjan (10-0)
B: 2 sélections
espoirs: 3 sélections
Alain Moizan
Photo: ©Le Progrès
Alain Moizan
Né le 18 novembre 1953 à Saint-Louis (AOF)
Français, Milieu défensif, 1m81
7 sélections
(Matchs amicaux: 3 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 5 septembre 1979 contre la Suède (3-1)
Dernière sélection : le 9 septembre 1981 contre la Belgique (0-2)
B: 1 sélection
Milieu talentueux dans les années 80, Alain Moizan a mené une belle carrière sur les terrains.
Né en Afrique-Occidentale française d'un père breton et d'une mère sénégalaise, il débarque à l'âge de 12 ans en France sur les côtes bretonnes. Formé à Aix-en-Provence, le natif de Saint-Louis signe son premier contrat stagiaire à Angoulême à l'âge de 22 ans. Avec des fins de mois difficiles, cet ancien enfant de troupe se forge un caractère. Et c'est dans ce modeste club qui végète dans le milieu de tableau de D2 que Moizan attire l’attention de Lucien Leduc, désireux de se renforcer défensivement afin de maintenir un Monaco promu en division 1. Alors qu’il n’avait pas vocation à être titulaire, il atteint un niveau de jeu inespéré et s’impose dans l’entrejeu monégasque. Dans une équipe résolument tournée vers l’offensive, le milieu apporte un rééquilibrage à vocation défensive, d’autant plus qu’il se révèle habile techniquement, ce qui s’accorde parfaitement avec le jeu de l’équipe. Si bien qu’il sera le joueur le plus utilisé lors de la saison du titre surprise de champion de France en 1978 au terme de laquelle il deviendra international français, sans vraiment s'y attendre. "Un dimanche matin, j'ai reçu un coup de fil chez moi du directeur général de la Fédération Française de Football. Il me disait qu'il me fallait venir tout de suite au Touquet, où était rassemblée l'équipe de France. Michel Hidalgo, le sélectionneur de l'époque, voulait que je remplace Jean-François Larios, blessé. La FFF m'a réservé un vol Nice-Paris, puis un taxi pour rejoindre Le Touquet, et j'ai débarqué là-bas, pour partir dès le lendemain en Suède. Et là encore, le destin m'a été favorable. Je devais être remplaçant, mais Henri Michel s'est blessé à l'échauffement, et j'ai donc débuté, et en plus on a gagné" explique-t-il. Infatigable numéro 8, cette réussite inattendu lui permet de rester trois saisons un titulaire indéboulonnable sur le Rocher, étoffant son registre en sachant avec efficacité tenir un rôle de défenseur central pour soulager un vieillissant Rolland Courbis. Un poste qu’il occupera par ailleurs lors de la finale de la Coupe de France 1980 remporté face à Orléans. Après cette victoire, l'homme aux 7 sélections rejoint l'Olympique Lyonnais. Il réalise une excellente première saison aux côtés de Jean Tigana et Serge Chiesa, terminant à la sixième place du championnat. Sa deuxième saison chez les Gones sera moins réussie, avec une équipe lyonnaise plus en difficulté dans son championnat. Transféré en 1982 à l'ASSE qui est embourbé dans l’affaire de la caisse noire, c’est l’inéluctable descente en D2 qui arrive à la fin de la saison 1983-84. Il plie bagage pour l'île de Beauté au SC Bastia, où il connaîtra fortune diverse. Il finit sa carrière à Cannes avec qui il participera à la montée en D1 de 1987.
PALMARÈS
Champion de France en 1978 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe de France en 1980 (AS Monaco)
Vice-champion de France de D2 (groupe B) en 1985 (Saint-Etienne)