Football-the-story

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Portugal


Paulo Futre

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Photo: ©DR

 

Paulo Futre


Paulo Jorge Dos Santos Futre

Né le 28 février 1966 à Montijo (POR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png Portugais, Ailier gauche, 1m75

Surnom: PF, El Hijo del Viento (Le Fils du Vent)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png 41 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 9 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 21 septembre 1983 contre la Finlande (5-0)

Dernière sélection : le 3 juin 1995 contre la Lettonie (3-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png espoirs: 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png U18: 24 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png U16: 19 sélections, 6 buts

 

1983/84 Sporting CP (POR) 29 matchs, 3 buts

(Championnat du Portugal: 21 matchs, 3 buts)

(Coupe du Portugal: 5 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

1984/87 FC Porto (POR) 117 matchs, 35 buts

(Championnat du Portugal: 81 matchs, 25 buts)

(Coupe du Portugal: 15 matchs, 4 buts)

(Supercoupe du Portugal: 8 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs, 2 buts)

(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)

1987/92 Atletico Madrid (ESP) 206 matchs, 52 buts

(Championnat d'Espagne: 163 matchs, 38 buts)

(Coupe d'Espagne: 26 matchs, 7 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)

(Coupe des Coupes: 9 matchs, 6 buts)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 1 but)

1993 Benfica Lisbonne (POR) 13 matchs, 5 buts

(Championnat du Portugal: 11 matchs, 3 buts)

(Coupe du Portugal: 2 matchs, 2 buts)

1993 Olympique de Marseille (FRA) 8 matchs, 2 buts

1994/95 Reggiana (ITA) 13 matchs, 5 buts

1995/96 Milan AC (ITA) 1 match

1996/97 West Ham (ANG) 9 matchs

1997/98 Atlético Madrid (ESP) 10 matchs

1998 Yokohama Flügels (JAP) 16 matchs, 3 buts

(Championnat du Japon: 13 matchs, 3 buts)

(Coupe de la ligue japonaise: 3 matchs)

 

Paulo Futre, symbole lusitanien, est considéré comme l’un des meilleurs joueurs portugais de tous les temps.

 

Réputé pour ses feintes et ses dribbles magiques, l'ailier gauche donnait l’impression que le ballon était aimanté à son pied. Véloce et technique, PF aimait se retrouver caché derrière le buteur pour pouvoir semer la zizanie dans les défenses adverses. Un chef d’orchestre qui volait littéralement au dessus du terrain et qui avait cette capacité à changer le cours d’un match. Pur produit du très réputé centre de formation du Sporting Portugal, il évolue huit années dans les équipes de jeunes des verts, avant de signer son premier contrat professionnel à l’âge de 17 ans. Une seule saison avec "Os Leões", avec 21 matches joués pour 3 buts inscrits, et Paulo Futre affole déjà les plus grosses cylindrées lusitaniennes. En toute logique, c’est le FC Porto qui attire dans leur escarcelle la future pépite du football portugais.

 

Dès 1984, il explose littéralement chez les Dragons. Sa technique, sa vitesse, ses inspirations et ses arabesques font de lui un joueur incontournable dans la formation d’Artur Jorge. Son palmarès est alors encore vierge, mais ne va pas tarder à se débloquer. En 1985, les Bleu et Blanc empochent la Liga Sagres. L’année suivante aussi, avec un nouveau renfort de poids sur le front de l'attaque lusitanienne en la personne de Rabah Madjer, le buteur algérien. En 1987, il connaîtra son premier titre européen. Il emmène les Dragons jusqu’en finale de la fameuse Coupe d'Europe des clubs champions après avoir créé la sensation en sortant le grand Dynamo de Kiev de Valery Lobanovski. Outsider face à l’artillerie lourde du Bayern Munich, il remporte tant bien que mal cette première C1 désiré à Vienne en Autriche. Paulo Futre joue son meilleur football, un vrai "magicien" sur le terrain, et une talonnade du fennec qui restera à jamais gravé dans les annales du foot mondial. Cette année là, Futre est en fusion, et n’échoue qu'à la deuxième place du classement du Ballon d’Or quelques semaines après cette finale, derrière le néerlandais Ruud Gullit. Devenu l’attraction du mercato estival, il signe finalement chez les Colchoneros de l’Atlético Madrid, à la surprise de ceux, nombreux, qui voulaient le voir rejoindre le Real Madrid ou le FC Barcelone.


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Photo: ©DR

 

L’international portugais aux 41 sélections multiplie les prestations de haute volées durant cinq années pour son premier passage à Madrid, dégageant un parfum de symbiose avec le Vicente-Calderón. Lancé dans une guerre bouillante avec les merengues, "El Bombón" était pour le public un joueur charismatique, lutteur dans l’âme contre l’ennemi vêtu de blanc. En effet, grâce à ses 38 buts en 163 matchs de Liga, il devient le joyau de l'équipe de Jésus Gil y Gil. Ne permettant pas à son équipe de s'offrir le championnat, les Colchoneros s'octroient tout de même deux Copa Del Rey en 1991 et 1992, dont l'une face au Real Madrid au Santiago Bernabeu, dans l’enceinte de son ennemi de toujours. Le souvenir de cette victoire reste très présent auprès des supporters des "Matelassiers" (plus que celui du doublé de 1996), offrant à Paulo Futre un statut comparable à celui de Diego Maradona à Naples ou de Ryan Giggs à Manchester UTD.

 

Il décide de rentrer au pays à l’été 1992, alors qu’il n’a que 27 ans, rejoignant le Benfica Lisbonne. Le début de la fin. Il n’y joue qu’une seule saison pour 3 buts en 11 matches. Âgé de 30 ans, l’homme est en perte de vitesse, il s'installe en 1993 sur la Canebière afin de faire oublier Abedi Pelé parti à Lyon, mais l'Olympique de Marseille ne convient pas au dribbleur hors-pair. Auteur d’un bon début de saison, elle est finalement une catastrophe, ne s’adaptant pas à l’équipe phocéenne. Désormais, le talentueux portugais n'est plus que l'ombre de lui-même. Sa fin de carrière n’est qu’une succession de passades dans des clubs où il ne joue pas, ou peu, en raison notamment de blessures à répétition. Il poursuivra au Milan AC, à Reggiana mais aussi en Premier League à West Ham. On le revoit même refaire une pige à l'Atlético, le temps de disputer une dizaine de rencontres. Il finit sa carrière au pays du soleil levant, où il effectue une dernière pige au Yokohama Flügels, avant de raccrocher les crampons définitivement à l'âge de 33 ans. Seul regret, les Colchoneros réussissent sans lui le doublé Liga-Coupe du Roi en 1996. Comme l'a si bien dit Raúl Jimeno Menottinto dans son livre "Atleti. Vivir en rojo y blanco": "Cet objectif était un rêve de Paulo."

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1987 (FC Porto)

Champion du Portugal en 1985 et 1986 (FC Porto)

Vice-champion du Portugal en 1987 (FC Porto) et 1993 (Benfica Lisbonne)

Champion d’Italie en 1996 (Milan AC)

Vice-champion d’Espagne en 1991 (Atlético Madrid)

Vice-champion de France en 1994 (Marseille)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1991 et 1992 (Atletico Madrid)

Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1993 (Benfica)

Finaliste de la Supercoupe d'Espagne en 1991 (finale non-jouée) et 1992 (Atlético Madrid)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’argent en 1987

Élu meilleur footballeur portugais de l’année en 1986 et 1987

 

VIDÉO

 


08/01/2015
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Luis Figo

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Photo: ©Todocoleccion

 

Luis Figo

Luis Filipe Madeira Caeiro Figo

Né le 4 novembre 1972 à Almada (POR)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png Portugais, Milieu/Ailier droit, 1m80, numéro 10

Surnom: Paso Doble

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png 127 sélections, 32 buts

(Matchs amicaux: 51 sélections, 15 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 29 sélections, 9 buts)

(Coupe du Monde: 10 sélections)

(Qualif Euro: 20 sélections, 6 buts)

(Euro: 14 sélections, 2 buts)

(US Cup: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 12 octobre 1991 contre le Luxembourg (1-1)

Dernière sélection : le 8 juillet 2006 contre l'Allemagne (1-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png espoirs: 7 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png U20: 12 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png U18: 21 sélections, 8 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png U17: 6 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png U16: 15 sélections, 8 buts

 

1989/95 Sporting CP (POR) 161 matchs, 20 buts

(Championnat du Portugal: 129 matchs, 16 buts)

(Coupe du Portugal: 23 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 9 matchs)

1995/2000 FC Barcelone (ESP) 249 matchs, 45 buts

(Championnat d'Espagne: 172 matchs, 30 buts)

(Coupe d'Espagne: 26 matchs, 4 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 5 matchs)

(Ligue des Champions: 26 matchs, 7 buts)

(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 3 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

2000/05 Real Madrid (ESP) 246 matchs, 58 buts

(Championnat d'Espagne: 165 matchs, 38 buts)

(Coupe d'Espagne: 13 matchs, 3 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 4 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 60 matchs, 16 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

(Coupe Intercontinentale: 2 matchs)

2005/09 Inter Milan (ITA) 140 matchs, 11 buts

(Championnat d'Italie: 105 matchs, 9 buts)

(Coupe d'Italie: 11 matchs)

(Supercoupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 21 matchs, 1 but)

 

Légende du football portugais, son élégance balle au pied et sa rage de vaincre font que Luis Figo restera pour toujours l'un des meilleurs milieux offensifs de sa génération au même titre que David BeckhamZinedine Zidane ou encore Rivaldo.

 

Comme beaucoup de grands milieux offensifs, le portugais s'appuie sur une technique exceptionnel ainsi qu'un physique intéressant. Mais c'est son sens du dribble qui lui a permis de se mettre en valeur. Contrairement aux autres dribbleurs, Luis commence son passement relativement loin du défenseur, ce qui généralement lui permet de l'arrêter ou de partir dans un autre sens si l'arrière ne bouge pas. Autre caractéristique, il savait aussi analyser le jeu de l'adversaire, par exemple lorsqu'il jouait sur les cotés, il essayait de rester le plus prés de la ligne de touche, même s'il n'avait pas le ballon, pour étirer au maximum la défense et laisser plus d'espace à ses attaquants.

 

Né le 4 novembre 1972 à Almada, dans la banlieue de Lisbonne, le jeune Luis fait ses premiers pas dans le modeste club de l'Union Futbol Club OS Pastilhas, avant d'être détecté, à 12 ans, par le Sporting du Portugal. De 1990 à 1995, il en devient l’un des cadres et remporte avec les Leões la Coupe du Portugal en 1995. Cet été là, il est sollicité par de nombreuses écuries européennes. Il donne sa préférence à Parme, alors cador en Série A. Ses dirigeants refusent et retiennent une offre plus alléchante de la Juventus de Turin. Luis Figo n’a pas l’intention de se laisser mener par le bout du nez. La FIFA se saisit de l’affaire et lui interdit d’évoluer en Italie pendant deux saisons. C'est à la suite de cet imbroglio que le FC Barcelone l'engage réalisant au passage une superbe affaire financière et sportive (moins de 3 millions d'euros!). Le mythique coach Johan Cruyff qui honore sa dernière saison sur le banc le place sur le coté droit aux côtés notamment de Josep Guardiola ou encore du roumain Gheorghe Hagi, il éblouit le Camp Nou dès ses premières apparitions au point de devenir l'un des chouchous des Aficionados. Il forme une paire impitoyable avec son compère Rivaldo, ce qui permet au Barça de remporter deux Ligas consécutifs en 1998 et en 1999, ainsi que la coupe du Roi et la Supercoupe de l'UEFA en 1998. L'homme aux 249 apparitions sous le maillot catalan avait également remporté, avant l'arrivée du brésilien une autre coupe d'Espagne, ainsi que la défunte Coupe des coupes en 1997. Ses talents de technicien capable de renverser toutes les défenses, sa pugnacité et son implication au sein de l'équipe lui font atteindre des sommets de popularité.


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Photo: ©imortaisdofutebol

 

C'est donc avec stupeur que les socios apprennent son départ le 24 juillet 2000 pour l'ennemi juré... le Real Madrid, contre 65 millions d'euros, un record mondial à cette époque, provoquant un séisme parmi les amoureux du club blaugrana. Une trahison qui avait fait couler beaucoup d’encre, en témoigne son retour très houleux au Camp Nou. Des banderoles anti-Figo avaient été déployées et une tête de cochon lancée à son égard lorsque ce dernier s’apprêtait à tirer un corner. Depuis, plus aucune transaction ne s'est faite entre les deux clubs. Mais ce transfert marquera tout de même l’entrée du Real Madrid dans l'ère des "Galactiques" sous l'égide de Florentino Perez. Grâce à ses qualités de combattant, Figo ne déçoit pas et impose sa patte sur l'équipe Merengue. Autre surprise l'année de son arrivée, il reçoit le mythique Ballon d'Or, trente-cinq ans après Eusébio, alors que la distinction semblait promise à Zinédine Zidane. Mais son coup de tête (déjà!) lors du match de Ligue des champions n'a pas manquait de le desservir. Pour le portugais, tout lui réussit. Il marque entre 10 et 12 buts par saison, devient l'un des meilleurs passeurs du club et participe activement à la conquête de la ligue des champions en 2002, de deux titres de champion et de deux coupes d'Espagne. Aux côtés de Roberto CarlosRaul et Ronaldo, il continue à provoquer les défenseurs et délivrer des caviars, tout en élégance.

 

Côté sélection, il restera comme l'un des emblèmes de la "génération dorée" portugaise des Rui CostaPaulo Sousa et Joao Pinto vainqueur de la coupe du Monde des moins de 20 ans en 1991 organisée au Portugal (compétition que les lusitanos avait déjà gagnée en 1989). Arrivée en équipe A cette même année, Luis Figo est l'âme de la formation portugaise demi-finaliste de l'Euro 2000. Lors de la Coupe du Monde 2002, hors de forme, il sombre avec l'équipe du Portugal, éliminée sans gloire dès le premier tour par la Corée du Sud et les États-Unis. En 2004, il est l'un des meilleurs joueurs portugais lors de cet Euro à domicile. Mais, en finale, la "Seleção das Quinas" s'incline malheureusement face à une surprenante équipe de Grèce (défaite 1 but à 0). Après cette désillusion, Luis Figo annonce sa retraite internationale. Il se ravisera en 2005, année où il rejoint l'Inter Milan, où il réalise ainsi son vieux rêve de jouer en Italie. Même si son passage à Milan est marqué par les blessures, il remporte quatre Scudetti. Accompagné de CrespoIbrahimovic et Adriano, il reste toujours aussi performant jusqu'à la fin de sa carrière en 2009. Lors de son retour avec la Selecção, le capitaine reprend les commandes du navire pour le Mondial 2006 en Allemagne. Le parcours s'avère rempli d'émotions, mais il ne peut empêcher la défaite des siens en demi-finale, face à la France (1 but à 0). À l'issue du tournoi, il met un terme définitive à sa carrière internationale et devient un temps le recordman de sélections avec l'équipe du Portugal, dépassé depuis par un certain Cristiano Ronaldo. La sélection portugaise reste l'œuvre inachevée de cet artiste. Jouer au football c'est de l'art, jouer avec passion, du grand art. Luis Figo lui, était immense à ce jeu là. Depuis, il reste un fervent supporter de l'Inter dont il est l'ambassadeur à travers le monde. Il est également ambassadeur et conseiller de l'UEFA.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 2006 (Portugal)

Finaliste de l'Euro en 2004 (Portugal)

Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1991 (Portugal)

Vainqueur du Championnat d’Europe des moins de 17 ans en 1989 (Portugal)

Finaliste du championnat d’Europe espoirs en 1994 (Portugal)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2002 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 2002 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 2000 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1997 (FC Barcelone)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1997 (FC Barcelone) et 2002 (Real Madrid)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 2000 (Real Madrid)

Champion d’Espagne en 1998, 1999 (FC Barcelone), 2001 et 2003 (Real Madrid)

Vice-champion d’Espagne en 1997 (FC Barcelone), 2000 et 2005 (Real Madrid)

Champion d’Italie en 2006, 2007, 2008 et 2009 (Inter Milan)

Vice-champion du Portugal en 1995 (Sporting CP)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1997 et 1998 (FC Barcelone)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1996 (FC Barcelone), 2002 et 2004 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2006 (Inter Milan)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 2007 et 2008 (Inter Milan)

Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1995 (Sporting CP)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 1996 (FC Barcelone), 2001 et 2003 (Real Madrid)

Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 1997, 1998 et 1999 (FC Barcelone)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2006 et 2008 (Inter Milan)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 2007 (Inter Milan)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 2000

Onze d’argent en 2000

Élu meilleur footballeur de l’année FIFA en 2001

2ème meilleur footballeur de l’année FIFA en 2000

Élu meilleur joueur étranger d’Espagne (Prix Don Balon) en 1999, 2000 et 2001

Élu meilleur footballeur portugais de l’année en 1995, 1996, 1997, 1998, 1999 et 2000

Ballon d’or portugais en 1994

Élu meilleur joueur du Championnat d’Europe espoirs en 1994

Élu meilleur joueur mondial de l’année par "World Soccer" en 2000

Élu joueur de l'année de l'Inter Milan en 2006

Élu joueur de l'année du Sporting CP en 1994

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 2006

Nommé dans l'équipe type de l'Euro 2000 et 2004

Nommé dans l'équipe type de l'année UEFA en 2003

Nommé dans l'équipe type de l'année par l'association ESM en 1998 et 2000

Nommé dans l'équipe type de la décennie 2000-10 par le journal britannique "The Sun"

Nommé au FIFA 100

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2011

Personnalité portugaise de l'année en 2000

Officier de l'Ordre de l'Infant Dom Henri en 2004

Médaille d'or du mérite par l'Ordre de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa en 2006

 

VIDÉO

 


02/01/2015
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Eusébio, la Panthère noire

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Eusébio

 

Eusébio Da Silva Ferreira

Né le 25 janvier 1942 à Lourenço-Marquès (MOZ)

Décédé le 5 janvier 2014 à Lisbonne (POR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png Portugais, Attaquant, 1m75

Surnoms: La panthère noire, La perle noire

 

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4968680_201507054500403.png 64 sélections, 41 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 11 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 18 sélections, 12 buts)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 9 buts)

(Qualif Euro: 14 sélections, 5 buts)

(Coupe de l'indépendance: 8 sélections, 4 buts)

 

1957/60 SC Lourenço Marques (MOZ) 42 matchs, 77 buts

(Championnat provincial du Mozambique: 42 matchs, 77 buts)

1960/75 SL Benfica (POR) 440 matchs, 473 buts

(Championnat du Portugal: 301 matchs, 317 buts)

(Coupe du Portugal: 61 matchs, 97 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 64 matchs, 46 buts)

(Coupe des Coupes: 7 matchs, 7 buts)

(Coupe des villes de foire: 4 matchs, 4 buts)

(Coupe Intercontinentale: 3 matchs, 2 buts)

1975 Boston Minutemen (USA) 7 matchs, 2 buts

(NASL: 7 matchs, 2 buts)

1975/76 CF Monterrey (MEX) 10 matchs, 1 but

(Championnat du Mexique: 10 matchs, 1 but)

1976 Toronto Croatia (CAN) 25 matchs, 18 buts

(NASL: 21 matchs, 16 buts)

(Play-offs: 4 matchs, 2 buts)

1976/77 Beira Mar Aveiro (POR) 12 matchs, 3 buts

(Championnat du Portugal: 12 matchs, 3 buts)

1977 Las Vegas Quicksilver (USA) 17 matchs, 2 buts

(NASL: 17 matchs, 2 buts)

1977/78 Uniao de Tomar (POR) 12 matchs, 3 buts

(Championnat du Portugal de D2: 12 matchs, 3 buts)

1978 New Jersey Americans (USA) 9 matchs, 2 buts

(ASL: 9 matchs, 2 buts)

1979/80 Buffalo Stallions (USA) (indoor) 5 matchs, 1 but

(MISL: 5 matchs, 1 but)

 

Légende vivante du football lusitanien, Eusébio restera sans doute encore pour longtemps comme le plus grand sportif portugais de tous les temps.

 

Mais c’est avant tout un symbole: celui des liens étroits entre le Portugal et ses anciennes colonies. Né le 25 janvier 1942 d’un Angolais blanc, ouvrier du chemin de fer, et d’une Mozambicaine à Maputo, la capitale, Eusebio da Silva Ferreira grandit dans le quartier historique de Mafalala, haut lieu de la lutte pour l'indépendance. Ce métisse débute sous les couleurs locales du SC Lourenço Marques avec lequel il inscrit la bagatelle de 77 buts en 43 rencontres, remportant en 1960 son premier titre, le championnat provincial de la colonie. Une performance qui ne tarde pas à faire écho aux oreilles de l’empire colonial portugais. Le Benfica lui fait les yeux doux pour ses exceptionnelles qualités techniques et physiques et parvient à recruter le phénomène de 19 ans. Cette arrivée permet de placer enfin le Portugal et plus particulièrement le Benfica Lisbonne sur l’échiquier footballistique, lorsque le pays n’était qu’une enclave rongée par la pauvreté. En effet, lorsque le Mozambique était encore sous domination lusitanienne, il a été le joueur qui a redonné la joie de vivre à un peuple sous l’emprise du régime autoritaire de Salazar. Ce dernier a d’ailleurs sauté sur l’occasion pour faire de ce footballeur de couleur le porte-étendard du rapprochement colonial à un moment ou la contestation grandissait dans le pays. Et ce, même si l’intéressé déclarait qu’il ne répond qu’à une seule politique. "Ma politique, c’est un ballon."

 

Sur le plan footballistique, il gagne ses galons de titulaire dès sa première saison et réussit d'entrée un triplé qui éclipsera la défaite 6 buts à 3 contre le Santos FC de Pelé lors d’un match amical. De quoi interloquer le Brésilien qui demandera alors à Mario Coluna: "Qui est ce garçon?" La suite, tout le monde l'a connait. C'est bien en 1962 que le félin se fait les griffes grâce à la Coupe d'Europe des clubs champions, et de quelle manière. Eusébio est à l'origine du second sacre continental du SL Benfica grâce à deux des cinq buts de l'équipe benfiquiste sur le grand Real Madrid de Di Stefano et Puskas qui mené 3 buts à 2 à la mi-temps. Les deux pions inscrits en trois minutes pour une victoire 5 buts à 3 ainsi que l’exhibition de luxe qu’il offre aux spectateurs lui feront sa célébrité. Le félin a trouvé ses marques et se transforme en panthère noire. "O Pantera Negra" est né. Eusébio n'a pas encore 20 ans, mais ce doublé inscrit en finale donne déjà une idée de son formidable potentiel. Il avait une vitesse phénoménale ainsi qu’un "Shoot" inhumain. Sa conduite de balle exceptionnelle lui permettait de se jouer de ses adversaires et de délivrer des passes précises dans des postures très compliquées. Doté d’une grande endurance de fond, il pouvait multiplier les accélérations tout en restant lucide, précis et réaliste jusqu’au bout des 90 minutes réglementaires. Terreur des défenses européennes, il brillera près d’une décennie durant dans la compétition-reine des clubs. C'est ainsi que surgissent les cadors comme la Juventus de Turin et l'Inter Milan qui frappent à la porte du magicien. Mais le pays tout entier se mobilise ainsi que le gouvernement afin d’éviter l’exil du plus beau joyau de la couronne Portugaise. Pour cela Eusébio est envoyé au... service militaire afin de calmer les ardeurs des grands clubs européens.


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Photo: ©DR

 

L’apogée de son talent arrive lors du Mondial anglais de 1966, d'abord lors des éliminatoires avec six des neufs buts inscrits pour la première participation du Portugal au grand rendez-vous planétaire, puis au premier tour lorsqu'il terrasse à lui seul le Brésil du Roi Pelé 3 buts à 1, vainqueur des deux éditions précédentes. Au final, il emmène le Portugal jusqu’en demi-finales s'inclinant face au pays hôte l'Angleterre. La défaite 2 buts à 1 à Wembley sera surnommée au Portugal "Jaga das Lagrimas" ("le match des larmes") en référence à la détresse qu'Eusébio ne peut contenir au coup de sifflet final. Meilleur buteur de la compétition avec neuf réalisations, auteur d’un quadruplé en quart de finale face à la surprenante Corée du Nord, il parvient à hisser son pays sur la troisième marche du podium après une ultime victoire contre l'URSS. De quoi faire de lui un héros national. Après le Mondial, les clubs italiens reviennent à la charge avec des arguments encore plus persuasifs que précédemment cette fois même le gouvernement n’y pourra rien... Aubaine! La nouvelle que les clubs italiens ne peuvent plus signer de joueurs étrangers tombe.. et la Panthère Noire reste donc à Benfica. Il continue de porter son club au sommet, enrichissant son palmarès mais ne parvenant pas à remporter de nouveau la C1. Il remporte également, pour la saison 1967-1968, le premier Soulier d'or européen, récompensant le meilleur buteur d'un championnat national, et à nouveau en 1972-1973. Côté sélection, Il en restera le meilleur buteur avec 41 réalisations jusqu'en 2005, alors détrôné par Pedro Miguel Pauleta.

 

Malheureusement, la carrière d’Eusébio reste marquée par de nombreuses blessures et opérations. Six au genou droit et une au genou gauche. Pour autant il ne s’est jamais arrêté de jouer. L’amour du maillot était tel qu'il a joué plusieurs fois blessés, dans la douleur, trop conscient que l’équipe et les Benfiquistas avaient besoin de lui. Icône lusitanienne, symbole de fidélité, Eusébio restera finalement près de quinze ans au Benfica Lisbonne, avec lequel il remporte onze titres de champion du Portugal avant de s'offrir une préretraite dorée sur le continent américain, un détour au Mexique, à Monterrey, et de se blesser grièvement au genou lors de ses allers-retours au Portugal, à Beira Mar puis à l'Uniao de Tomar, en seconde division. Et dire qu’il aurait dû jouer pour l’autre club de la ville, le Sporting… En effet, le club de ses débuts à Maputo (appelée Lourenço Marques à l’époque) était alors parrainé par les Sportinguistas, mais ce sont bien les rouges et blancs qui ont mis le grappin dessus. La légende raconte même que les dirigeants benfiquistes auraient kidnappé le prodige à l’aéroport afin qu’il signe pour eux plutôt que chez l’ennemi. Si Eusébio a toujours réfuté cette rumeur, elle prouve que, comme pour tous les grands destins, ce joueur hors-normes faisait l’objet de fantasmes.

 

"Éternel" pour Cristiano Ronaldo, "immortel" selon José Mourinho, il reste un personnage admiré au Portugal, non seulement sur le plan sportif mais aussi humain, où il a apporté ce que les portugais de l’époque espéraient tous. Avec ses origines, Eusébio est devenu le premier grand attaquant issu du continent africain et le premier Ballon d'or de couleur. Malheureusement, il décède le 5 janvier 2014, victime d'un arrêt cardio-respiratoire, à l'âge de 71 ans, qui rendra inconsolables les supporters benfiquistas, ainsi que tout le pays. Après l’annonce de sa disparition, le président portugais Cavaco Silva a décrété trois jours de deuil national, avant de transférer la dépouille du "Rei" au Panthéon le 3 juillet 2015. Car ce n’est pas le foot portugais qui a perdu une simple tête d’affiche, mais bien le Portugal qui pleure une icône à la renommée mondiale.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1966 (Portugal)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1962 (Benfica)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1963, 1965 et 1968 (Benfica)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1961 et 1962 (Benfica)

Champion du Portugal en 1961, 1963, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969, 1971, 1972, 1973 et 1975 (Benfica)

Vice-champion du Portugal en 1966, 1970 et 1974 (Benfica)

Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1962, 1964, 1969, 1970 et 1972 (Benfica)

Finaliste de la Coupe du Portugal en 1965, 1971, 1974 et 1975 (Benfica)

Vainqueur de la Coupe Ribeiro dos Reis en 1964, 1966 et 1971 (Benfica)

Champion des Etats-Unis en 1976 (Toronto Croatia)

Champion du Mexique en 1976 (Monterrey)

Champion de Mozambique en 1960 (SC Lourenço Marques)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 1965

Ballon d’argent en 1962 et 1966

3ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1966

Meilleur buteur de la coupe du Monde en 1966 (9 buts)

Soulier d’or européen en 1968 (42 buts) et 1973 (40 buts) (Benfica)

Meilleur buteur de la Ligue des Champions en 1965 (9 buts), 1966 (7 buts) et 1968 (6 buts) (Benfica)

Meilleur buteur du championnat du Portugal en 1964 (28 buts), 1965 (28 buts), 1966 (26 buts), 1967 (31 buts), 1968 (42 buts), 1970 (20 buts) et 1973 (40 buts) (Benfica)

Nommé dans l'équipe du tournoi de la Coupe du Monde 1966

Nommé au FIFA 100

Ballon d’or portugais pour l'ensemble de sa carrière en 1991

Élu "joueur en or" de ces 50 dernières années du Portugal par l'UEFA en 2004

Élu sportif internationale de l'année par BBC Sport en 1966

Élu footballeur de l’année au Portugal en 1970 et 1973

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2003

Prix du mérite PFA du championnat d’Angleterre en 1993

Prix du président de l'UEFA en 2008

Prix du Mérite de la FIFA en 1994

À reçu la Grande-Croix de l'Ordre du Mérite portugais en 2004

À reçu la Médaille d'argent de l'Ordre de l'Infant Dom Henri en 1966

À reçu la Grande-Croix de l'Ordre de l'Infant Dom Henri en 1992

 

DIVERS

 

- A l'entrée du Stade de Luz, il y a une statue de bronze à son effigie où il est immortalisé au moment de frapper un ballon.


21/12/2014
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