André Abegglen
André Abegglen
Né le 7 mars 1909 à Neuchâtel (SUI)
Décédé le 8 novembre 1944 à Zürich (SUI)
Suisse, Attaquant, 1m68
Surnom: "Trello"
52 sélections, 29 buts
(Matchs amicaux: 29 sélections, 13 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Coupe du Monde: 5 sélections, 4 buts)
(Coupe Internationale: 17 sélections, 12 buts)
1ère sélection : le 6 novembre 1927 contre la Suède (2-2)
Dernière sélection : le 14 juin 1943 contre la Suède (0-1)
Véritable stratège-buteur, le merveilleux André Abegglen, surnommé "Trello", est une sorte de Di Stefano des premiers âges. Avec son crâne chauve et son apparence fragile, il a été un modèle de footballeur d'avant-guerre. Son talent et sa science du foot lui ont permis de briller lors de deux coupes du Monde et d'être entraîneur-joueur du FC Sochaux à seulement 26 ans.
Né en 1909, il effectue ses débuts à Cantonal Neuchâtel, avant de devenir déjà champion de Suisse à l’âge de 18 ans sous les couleurs des Grasshoppers. Cet avant-centre si précoce a de qui tenir: ses frères aînés Jean (3 fois international) et surtout Max (68 fois international) sont déjà des footballeurs de renom. Le titre en poche, il rejoint l'Étoile Carouge et décroche une première sélection en équipe de Suisse alors qu’il n’a pas encore fêté son 19ème anniversaire. Passé par Neuchâtel puis un détour à Saint-Eugène en Algérie, il renoue avec le grand club des bords de la Limmat. En 1931, il ajoute un second titre de champion à son palmarès. Appelé pour jouer la Coupe du Monde 1934, il marque un but lors de la victoire inaugurale de la Nati contre les Pays-Bas.
Photo: ©Keystone
Après le Mondial italien, Trello signe de l’autre côté du Jura, à Sochaux. Les Doubistes trustent sans scrupule le haut du tableau tout au long des années 1930, né à l’instigation des industriels de l’Est du pays, la famille Peugeot en tête. Porté par ses compères d'attaques Roger Courtois et André Maschinot, le "Petit Suisse" frappe très fort: avec 30 buts en 28 matchs, il termine meilleur buteur de première division et contribue grandement au premier sacre national des Lionceaux. Nommé entraîneur-joueur pour sa seconde saison, il se distingue par un septuplé inscrit face à l’US Valenciennes dès la reprise, le 25 août 1935. Une première dans l'histoire du football français. Cela n’empêche toutefois pas les résultats de son club d’être insuffisants. Il est démis de son poste d’entraîneur dès décembre 1935. Victime chronique des blessures, il joue de malchance et s’écroule après avoir marqué en quart de finale de la Coupe de France contre le SC Fives le 26 mars 1936. Nouveauté, l'Helvète devient le tout premier footballeur à se faire opérer du ménisque. Si la suite de l’épopée sochalienne du redoutable avant-centre est gâchée par sa blessure, il remporte tout de même la Coupe de France en 1937. Au total, il plante 51 buts en 61 rencontres sous le maillot jaune et bleu. Il décide ensuite d’accepter une offre du Servette en décembre 1937. Ses coéquipiers deviendront à nouveau champions de France, mais sans lui… (il sera considéré tout de même comme champion avec ses 2 buts en 5 rencontres en début de saison). Malgré les blessures et les coups des adversaires, il plante 63 pions en 103 matchs en tant qu'entraîneur-joueur des Grenat au début de la guerre. Devenu entraîneur-joueur à La Chaux-de-Fonds, il est de nouveau rappelé en équipe nationale au printemps 1943 après trois ans d’absence. Malheureusement, victime d'un accident de train qui transportait son équipe du FCC lors d'un déplacement, il décède un an après à cause d'une blessure mal traitée qui s'est transformée en septicémie. "Abegglen III" n'avait que 35 ans. 52 fois international en plus de quinze ans, auteur de 29 buts pour la Nati, dont 3 réalisations en deux matchs face à la prestigieuse équipe allemande (renforcée d'éléments de la Wunderteam autrichienne suite à l'Anschluss) synonyme de qualification lors de la Coupe du Monde 1938, André Abegglen est assurément un des meilleurs attaquants suisse de l'histoire.
PALMARÈS
Champion de France en 1935 et 1938 (FC Sochaux)
Vice-champion de France en 1937 (FC Sochaux)
Coupe de Suisse en 1927, 1932, 1934 (Grasshopper Zürich)
Champion de Suisse en 1927, 1931 (Grasshopper Zürich) et 1940 (Servette FC)
Vice-champion de Suisse en 1933 et 1934 (Grasshopper Zürich)
Vainqueur de la Coupe de France en 1937 (FC Sochaux)
Vainqueur de la Coupe de Suisse en 1927, 1932, 1934 (Grasshopper Zürich)
Finaliste de la Coupe de Suisse en 1931 (finale non-jouée), 1933 (Grasshopper Zürich), 1938 et 1941 (Servette FC)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat de France en 1935 (30 buts) (FC Sochaux)
Volodymyr Veremeyev
Photo: ©Gerard Bedeau/Getty images
Volodymyr Veremeyev
Vladimir Grigoryevich Veremeev
Né le 8 novembre 1948 à Spassk-Dalni (URSS)
Ukrainien, Milieu de terrain, 1m78
26 sélections, 2 buts
(Matchs amicaux: 13 sélections)
(Qualif Euro: 9 sélections, 1 but)
(Jeux Olympiques: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 28 mars 1973 contre la Bulgarie (0-1)
Dernière sélection : le 31 octobre 1979 contre la Finlande (2-2)
Nelinho
Photo: ©Acervo/Gazeta Press
Nelinho
Manoel Rezende de Mattos Cabral
Né le 26 juillet 1950 à Rio de Janeiro (BRE)
Brésilien, Défenseur droit, 1m80
21 sélections, 6 buts
(Matchs amicaux: 6 sélections
(Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)
(Copa America: 6 sélections,3 buts)
(Copa Del Atlantico: 2 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 28 avril 1974 contre la Grèce (0-0)
Dernière sélection : le 29 juin 1980 contre la Pologne (1-1)
Latéral droit de la Seleçao lors des Mondiaux 1974 et 1978, Nelinho a été l'un des meilleurs spécialistes sud-américains à ce poste dans les années 70. Un grand joueur un peu oublié, éclipsé par l'émergence de Leandro au début des années 80.
Joueur très élégant, doté d'une superbe qualité technique et excellent dans ses projections offensives, il était également réputé pour son extraordinaire frappe de balle, aussi bien dans le jeu que sur coup franc. Son sublime extérieur du pied droit dans un angle impossible lors du match pour la troisième place du Mondial 1978 entre le Brésil et l'Italie, qui trouve le petit filet d'un Dino Zoff impuissant, reste encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus beaux buts de l'histoire des Coupes du Monde! Avec une trajectoire aussi folle que celle d'un certain Roberto Carlos deux décennies plus tard... En club, si Nelinho a également porté le maillot du grand rival de Belo Horizonte, l'Atlético Mineiro, dans les années 80, il a surtout été le joueur emblématique du grand Cruzeiro du milieu des seventies. Dix ans après la fameuse équipe des Tostão, Dirceu Lopes et Piazza, championne du Brésil face à Santos, Cruzeiro va de nouveau écrire l'une des plus belles pages de son histoire en remportant sa première Copa Libertadores contre les argentins de River Plate en 1976. Avec l’avant-centre Palhinha et l’ailier gauche Joãozinho, Nelinho est l'un des grands hommes de cette triple confrontation face au Millonarios en inscrivant deux buts. La Raposa manquera de très peu la passe de deux l’année suivante, ne s'inclinant qu'aux tirs aux buts face à Boca Juniors, en match d'appui de la finale de Libertadores 1977, avec encore un but de Nelinho lors de la finale retour. Pas étonnant que ce dernier ait glané quatre ''Bolas de Prata'' (récompensant le meilleur joueur brésilien de la saison à chaque poste) entre 1975 et 1983... Et encore moins qu'il soit aujourd'hui considéré comme le meilleur latéral de l'histoire à la fois de Cruzeiro et de l'Atlético Mineiro, réussissant la prouesse plutôt rare de réunir les deux grands rivaux du Minas Gerais.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)
4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)
Vainqueur de la Copa del Atlántico en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1976 (Cruzeiro)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1977 (Cruzeiro)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1976 (Cruzeiro)
Vice-champion du Brésil en 1974 et 1975 (Cruzeiro)
Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1973, 1974, 1975, 1977 (Cruzeiro), 1982, 1983, 1985 et 1986 (Atlético Mineiro)
Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1980 (Grêmio)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola de Prata en 1975, 1979, 1980 et 1983
Gérard Buscher
Photo: ©Onze Mondial
Gérard Buscher
Né le 5 novembre 1960 à Alger (ALG)
Français, Attaquant, 1m82
2 sélections
(Matchs amicaux: 2 sélections)
1ère sélection : le 19 août 1986 contre la Suisse (0-2)
Dernière sélection : le 12 août 1987 contre la RFA (1-2)
olympique: 3 sélections, 1 but
espoirs: 11 sélections, 5 buts
U18: 1 sélection, 3 buts
Grand espoir de l'OGC Nice, Gérard Buscher va trainer ses talents de buteur à travers la France, de Nantes à Brest en passant par le Matra, Montpellier ou Valenciennes. Avant-centre puissant et adroit, ce dévoreur d'espaces sera même appelé à deux reprises chez les Bleus.

Phil Neville
Phil Neville
Philip John Neville
Né le 21 janvier 1977 à Bury (ANG)
Anglais, Défenseur gauche/Milieu défensif, 1m80
59 sélections
(Matchs amicaux: 30 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Qualif Euro: 17 sélections)
(Euro: 5 sélections)
(Tournoi de France: 3 sélections)
1ère sélection : le 23 mai 1996 contre la Chine (3-0)
Dernière sélection : le 13 octobre 2007 contre l'Estonie (3-0)
B: 1 sélection
espoirs: 7 sélections
U18: 6 sélections
U16: 10 sélections