Football-the-story

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André Abegglen

Andre Abegglen.jpg
Photo: ©Alchetron

 

André Abegglen

 

Né le 7 mars 1909 à Neuchâtel (SUI)

Décédé le 8 novembre 1944 à Zürich (SUI)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338114_201512090350163.png Suisse, Attaquant, 1m68

Surnom: "Trello"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338114_201512090350163.png 52 sélections, 29 buts

(Matchs amicaux: 29 sélections, 13 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 4 buts)

(Coupe Internationale: 17 sélections, 12 buts)

 

1ère sélection : le 6 novembre 1927 contre la Suède (2-2)

Dernière sélection : le 14 juin 1943 contre la Suède (0-1)

 

1924/26 Cantonal Neuchâtel (SUI)
1926/27 Grasshopper Zürich (SUI) 10 matchs, 4 buts
1927/28 Étoile Carouge (SUI) 13 matchs, 6 buts
1928/29 Cantonal Neuchâtel (SUI)  17 matchs, 9 buts
(Championnat de Suisse: 14 matchs, 8 buts)
(Coupe de Suisse: 3 matchs, 1 but)
1929/30 AS Saint-Eugène (ALG)
1930/34 Grasshopper Zürich (SUI) 104 matchs, 110 buts
(Championnat de Suisse: 82 matchs, 83 buts)
(Coupe de Suisse: 22 matchs, 27 buts)
1934/sep 37 FC Sochaux (FRA)  77 matchs, 66 buts
(Championnat de France: 61 matchs, 51 buts)
(Coupe de France: 16 matchs, 15 buts)
oct 1937/42 Servette FC (SUI) 120 matchs, 72 buts
(Championnat de Suisse: 103 matchs, 63 buts)
(Coupe de Suisse: 17 matchs, 9 buts)
1942/44 FC La Chaux-de-Fonds (SUI) 44 matchs, 32 buts
(Championnat de Suisse: 20 matchs, 19 buts)
(Championnat de Suisse de D2: 17 matchs, 6 buts)
(Coupe de Suisse: 7 matchs, 7 buts)

 

Véritable stratège-buteur, le merveilleux André Abegglen, surnommé "Trello", est une sorte de Di Stefano des premiers âges. Avec son crâne chauve et son apparence fragile, il a été un modèle de footballeur d'avant-guerre. Son talent et sa science du foot lui ont permis de briller lors de deux coupes du Monde et d'être entraîneur-joueur du FC Sochaux à seulement 26 ans.

 

Né en 1909, il effectue ses débuts à Cantonal Neuchâtel, avant de devenir déjà champion de Suisse à l’âge de 18 ans sous les couleurs des Grasshoppers. Cet avant-centre si précoce a de qui tenir: ses frères aînés Jean (3 fois international) et surtout Max (68 fois international) sont déjà des footballeurs de renom. Le titre en poche, il rejoint l'Étoile Carouge et décroche une première sélection en équipe de Suisse alors qu’il n’a pas encore fêté son 19ème anniversaire. Passé par Neuchâtel puis un détour à Saint-Eugène en Algérie, il renoue avec le grand club des bords de la Limmat. En 1931, il ajoute un second titre de champion à son palmarès. Appelé pour jouer la Coupe du Monde 1934, il marque un but lors de la victoire inaugurale de la Nati contre les Pays-Bas.

 

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Photo: ©Keystone

 

Après le Mondial italien, Trello signe de l’autre côté du Jura, à Sochaux. Les Doubistes trustent sans scrupule le haut du tableau tout au long des années 1930, né à l’instigation des industriels de l’Est du pays, la famille Peugeot en tête. Porté par ses compères d'attaques Roger Courtois et André Maschinot, le "Petit Suisse" frappe très fort: avec 30 buts en 28 matchs, il termine meilleur buteur de première division et contribue grandement au premier sacre national des Lionceaux. Nommé entraîneur-joueur pour sa seconde saison, il se distingue par un septuplé inscrit face à l’US Valenciennes dès la reprise, le 25 août 1935. Une première dans l'histoire du football français. Cela n’empêche toutefois pas les résultats de son club d’être insuffisants. Il est démis de son poste d’entraîneur dès décembre 1935. Victime chronique des blessures, il joue de malchance et s’écroule après avoir marqué en quart de finale de la Coupe de France contre le SC Fives le 26 mars 1936. Nouveauté, l'Helvète devient le tout premier footballeur à se faire opérer du ménisque. Si la suite de l’épopée sochalienne du redoutable avant-centre est gâchée par sa blessure, il remporte tout de même la Coupe de France en 1937. Au total, il plante 51 buts en 61 rencontres sous le maillot jaune et bleu. Il décide ensuite d’accepter une offre du Servette en décembre 1937. Ses coéquipiers deviendront à nouveau champions de France, mais sans lui… (il sera considéré tout de même comme champion avec ses 2 buts en 5 rencontres en début de saison). Malgré les blessures et les coups des adversaires, il plante 63 pions en 103 matchs en tant qu'entraîneur-joueur des Grenat au début de la guerre. Devenu entraîneur-joueur à La Chaux-de-Fonds, il est de nouveau rappelé en équipe nationale au printemps 1943 après trois ans d’absence. Malheureusement, victime d'un accident de train qui transportait son équipe du FCC lors d'un déplacement, il décède un an après à cause d'une blessure mal traitée qui s'est transformée en septicémie. "Abegglen III" n'avait que 35 ans. 52 fois international en plus de quinze ans, auteur de 29 buts pour la Nati, dont 3 réalisations en deux matchs face à la prestigieuse équipe allemande (renforcée d'éléments de la Wunderteam autrichienne suite à l'Anschluss) synonyme de qualification lors de la Coupe du Monde 1938, André Abegglen est assurément un des meilleurs attaquants suisse de l'histoire.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1935 et 1938 (FC Sochaux)

Vice-champion de France en 1937 (FC Sochaux)

Coupe de Suisse en 1927, 1932, 1934 (Grasshopper Zürich)

Champion de Suisse en 1927, 1931 (Grasshopper Zürich) et 1940 (Servette FC)

Vice-champion de Suisse en 1933 et 1934 (Grasshopper Zürich)

Vainqueur de la Coupe de France en 1937 (FC Sochaux)

Vainqueur de la Coupe de Suisse en 1927, 1932, 1934 (Grasshopper Zürich)

Finaliste de la Coupe de Suisse en 1931 (finale non-jouée), 1933 (Grasshopper Zürich), 1938 et 1941 (Servette FC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1935 (30 buts) (FC Sochaux)


07/11/2021
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Volodymyr Veremeyev

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Photo: ©Gerard Bedeau/Getty images

 

Volodymyr Veremeyev

 

Vladimir Grigoryevich Veremeev

Né le 8 novembre 1948 à Spassk-Dalni (URSS)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4928983_201506213924286.png Ukrainien, Milieu de terrain, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png 26 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections)

(Qualif Euro: 9 sélections, 1 but)

(Jeux Olympiques: 4 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 28 mars 1973 contre la Bulgarie (0-1)

Dernière sélection : le 31 octobre 1979 contre la Finlande (2-2)

 

1966/67 FC Zirka Kirovohrad (URSS) 24 matchs, 5 buts
1968/82 Dynamo Kiev (URSS) 399 matchs, 38 buts
(Championnat d'URSS: 310 matchs, 33 buts)
(Coupe d'URSS: 45 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 22 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 7 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 14 matchs, 2 but)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
 
Souvent appelé "l'ombre de Blokhine", Vladimir Veremeyev était pourtant bien plus.
 
Travailleur acharné, un grand meneur de jeu, il était célèbre pour son art de la passe, sa vision du jeu et surtout ses fameux coups francs et corners. Avec le grand Dynamo Kiev des années 70, il a remporté sept titres de champion, trois Coupe d'URSS, la Coupe des Coupes et la Supercoupe de l'UEFA en 1975, et a obtenu aussi une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Montréal en 1976 avec l'équipe nationale d'Union Soviétique.
 
PALMARÈS
 
Médaille de Bronze aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976 (URSS)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1975 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1975 (Dynamo Kiev)
Champion d'URSS en 1968, 1971, 1974, 1975, 1977, 1980 et 1981 (Dynamo Kiev)
Vice-champion d'URSS en 1969, 1972, 1973, 1978 et 1982 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Coupe d'URSS en 1974, 1978 et 1982 (Dynamo Kiev)
Finaliste de la Coupe d'URSS en 1973 (Dynamo Kiev)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu 2ème meilleur joueur soviétique de l’année en 1974 et 1975
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'URSS en 1974, 1975, 1976 et 1977
Nommé dans la seconde équipe type de l'année du championnat d'URSS en 1980 et 1981
Nommé dans la troisième équipe type de l'année du championnat d'URSS en 1971, 1972, 1973 et 1979
Maître des sports émérite de l'URSS en 1975
À reçu l'Ordre du mérite ukrainien 3ème classe en 2004, 2ème classe en 2006 et 1ère classe en 2015
À reçu l'Ordre du Prince Iaroslav le Sage 5ème classe en 2020

07/11/2021
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Nelinho

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Photo: ©Acervo/Gazeta Press

 

Nelinho

 

Manoel Rezende de Mattos Cabral

Né le 26 juillet 1950 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Défenseur droit, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 21 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections

(Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)

(Copa America: 6 sélections,3 buts)

(Copa Del Atlantico: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 28 avril 1974 contre la Grèce (0-0)

Dernière sélection : le 29 juin 1980 contre la Pologne (1-1)

 

1969/70 América (RJ) (BRE)
1970/71 Barreirense (POR) 6 matchs
1971 Anzoátegui (VEN)
1972 Bonsucesso (BRE)
1972 Remo Belém (BRE) 10 matchs
1973/80 Cruzeiro (BRE) 410 matchs, 43 buts
1980/81 Grêmio (BRE)
1981/82 Cruzeiro (BRE) 17 matchs, 4 buts
1982/87 Atlético Mineiro (BRE) 274 matchs, 52 buts

 

Latéral droit de la Seleçao lors des Mondiaux 1974 et 1978, Nelinho a été l'un des meilleurs spécialistes sud-américains à ce poste dans les années 70. Un grand joueur un peu oublié, éclipsé par l'émergence de Leandro au début des années 80.

 

Joueur très élégant, doté d'une superbe qualité technique et excellent dans ses projections offensives, il était également réputé pour son extraordinaire frappe de balle, aussi bien dans le jeu que sur coup franc. Son sublime extérieur du pied droit dans un angle impossible lors du match pour la troisième place du Mondial 1978 entre le Brésil et l'Italie, qui trouve le petit filet d'un Dino Zoff impuissant, reste encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus beaux buts de l'histoire des Coupes du Monde! Avec une trajectoire aussi folle que celle d'un certain Roberto Carlos deux décennies plus tard... En club, si Nelinho a également porté le maillot du grand rival de Belo Horizonte, l'Atlético Mineiro, dans les années 80, il a surtout été le joueur emblématique du grand Cruzeiro du milieu des seventies. Dix ans après la fameuse équipe des Tostão, Dirceu Lopes et Piazza, championne du Brésil face à Santos, Cruzeiro va de nouveau écrire l'une des plus belles pages de son histoire en remportant sa première Copa Libertadores contre les argentins de River Plate en 1976. Avec l’avant-centre Palhinha et l’ailier gauche Joãozinho, Nelinho est l'un des grands hommes de cette triple confrontation face au Millonarios en inscrivant deux buts. La Raposa manquera de très peu la passe de deux l’année suivante, ne s'inclinant qu'aux tirs aux buts face à Boca Juniors, en match d'appui de la finale de Libertadores 1977, avec encore un but de Nelinho lors de la finale retour. Pas étonnant que ce dernier ait glané quatre ''Bolas de Prata'' (récompensant le meilleur joueur brésilien de la saison à chaque poste) entre 1975 et 1983... Et encore moins qu'il soit aujourd'hui considéré comme le meilleur latéral de l'histoire à la fois de Cruzeiro et de l'Atlético Mineiro, réussissant la prouesse plutôt rare de réunir les deux grands rivaux du Minas Gerais.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)

4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)

Vainqueur de la Copa del Atlántico en 1976 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1976 (Cruzeiro)

Finaliste de la Copa Libertadores en 1977 (Cruzeiro)

Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1976 (Cruzeiro)

Vice-champion du Brésil en 1974 et 1975 (Cruzeiro)

Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1973, 1974, 1975, 1977 (Cruzeiro), 1982, 1983, 1985 et 1986 (Atlético Mineiro)

Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1980 (Grêmio)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Prata en 1975, 1979, 1980 et 1983


06/11/2021
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Gérard Buscher

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Photo: ©Onze Mondial

 

Gérard Buscher

 

Né le 5 novembre 1960 à Alger (ALG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 19 août 1986 contre la Suisse (0-2)

Dernière sélection : le 12 août 1987 contre la RFA (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png olympique: 3 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 11 sélections, 5 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 1 sélection, 3 buts

 

1976/78 OGC Nice B (FRA) 17 matchs, 8 buts
1977/83 OGC Nice (FRA) 152 matchs, 38 buts
(Championnat de France: 112 matchs, 19 buts)
(Championnat de France de D2: 27 matchs, 16 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 3 buts)
1983/84 FC Nantes (FRA) 24 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 16 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
1984/87 Brest Armorique (FRA) 118 matchs, 53 buts
(Championnat de France: 106 matchs, 47 buts)
(Coupe de France: 12 matchs, 6 buts)
1987/88 Matra Racing (FRA) 46 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 43 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 3 matchs)
1988/89 Montpellier (FRA) 19 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 17 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1989/90 Brest Armorique (FRA) 29 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 28 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1990/92 Valenciennes (FRA) 41 matchs, 4 buts
(Championnat de France de D2: 36 matchs, 4 buts)
(Barrges: 1 match)
(Coupe de France: 4 matchs)
1992/94 OGC Nice (FRA) 16 matchs, 1 but
(Championnat de France: 15 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)

 

Grand espoir de l'OGC Nice, Gérard Buscher va trainer ses talents de buteur à travers la France, de Nantes à Brest en passant par le Matra, Montpellier ou Valenciennes. Avant-centre puissant et adroit, ce dévoreur d'espaces sera même appelé à deux reprises chez les Bleus.

 

Ce natif d’Alger fait ses débuts avec l’OGC Nice à la fin des années 70, à tout juste 17 ans. Il fait son apprentissage au côté d'une légende du Gym, Nenad Bjekovic. À la fin de sa première saison, l’équipe perd ses meilleurs éléments et il se voit propulser titulaire. Sa puissance et son sens du but font merveille et permettent à son équipe de se maintenir relativement sereinement. Son association avec René Bocchi fonctionne assez bien mais c’est surtout défensivement que l’équipe a du mal. Ce phénomène s’accentue avec le départ de Jean-Marc Guillou en 1979. Gégé est donc le phare offensif de Nice et contribue à maintenir l’équipe à lui tout seul. L’inéluctable se produit en 1983 avec une 19ème place synonyme de descente. Sollicité par plusieurs clubs de l'élite, il va cependant rester une saison en D2.
 
C'est en 1983 qu'il plie bagage et rejoint les champions en titre, le FC Nantes. L’attaquant numéro 1 Vahid Halilhodzic est suspendu en coupe d’Europe et l’entraineur a besoin d’un bon 9 pour jouer les intérimaires. Malheureusement, Coco Suaudeau privilégie son trio offensif habituel: Amisse à gauche, le yougoslave dans l’axe et Baronchelli à droite. Le pauvre Gérard ronge son frein sur le banc. "J'ai vraiment cru qu'à Nantes, je pouvais espérer quelque chose. J'arrivais de D2 dans un club de grande réputation. C'était la joie. Je pense avoir réussi de bons matchs et d'ailleurs, j'avais toutes les faveurs du public. Tu sais, en définitive, le seul juge c'est le public. J'ai pris conscience que j'étais en train de gâcher ma carrière en regardant travailler trois joueurs: Bertrand-DemanesRio et Bossis. A leur insu, ils m'ont remis en selle: ce sont des dingues de travail et de conscience professionnelle... Alors, moi aussi, j'ai serré les dents et j'ai travaillé comme un fou..." racontait-il en 1984. En fin de saison, il demande à quitter le club. Il part alors encore un peu plus à l’ouest, au Brest Armorique.
 
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Photo: ©OGC Nice
 
En Bretagne, en bon sérial-buteur, il commence une grande histoire d’amour. Devenu rapidement le chouchou du public, son passage coïncide avec les plus belles heures du club, avant la folie des grandeurs. Associé à Pascal Mariini, il enchaine but sur but, tutoyant les meilleurs buteurs du championnat (Bernard Lacombe, Jules Bocandé, etc..). Membre permanent de l’équipe de France espoirs, il effectue ses débuts en équipe A en 1986, après le Mondial mexicain, pour un France-Suisse an amical au mois d’août.  Il est remplacé en deuxième mi-temps par Bruno Bellone. On le retrouvera encore une fois la saison suivante face à la RFA. Mais Henri Michel privilégiera Jean-Pierre Papin en attaque. Après avoir planté 75 buts en quatre saisons, la première idylle brestoise s’interrompt pour une aventure de passage. Les sirènes pécuniaires du Matra attirent le bon Gérard en 1987. Il va y croiser quelques stars sur le déclin (Pierre Littbarski, Enzo Francescoli...) pour le plus grand Fiasco des années 80. Une petite saison et puis s’en va… vers le sud et la chaleur de Montpellier. L’équipe a terminé 3ème à la surprise générale la saison précédente et s’appuie sur une génération en or (Carlos Valderrama, Laurent Blanc..) mais Gégé commence à décliner. Avec l’arrivée du duo PailleCantona, il repart pour Brest.
 
La seconde idylle est celle de l’âge de raison. L’atmosphère pluvieuse du Finistère convenait décidément bien à ce méridional. "Je suis venu pour m’éclater " déclare-t-il à la presse. Mais ça commence à sentir la fin pour ce prolifique buteur du championnat. Il fait équipe avec Roberto Cabañas et apporte toute son expérience à la jeune génération, celle des Corentin Martins, Paul Le Guen… En fin de saison, le club est en proie à d’énormes difficultés financières et c’est à nouveau l’exode. Il se pose à Valenciennes en D2. Il va conduire le club à la remontée en 1992 avant de rentrer dans le club de ses débuts, à Nice. Sur la Côte d'Azur, il achève sa brillante carrière professionnelle en 1994, et pas n'importe comment puisque c'est auréolé d'un titre de champion de D2, le seul de sa carrière, qu'il tire sa révérence de la plus belle des façons. Après avoir entraîné Nice puis de nombreux clubs tunisiens, dont l’Espérance et Bizerte, il est devenu directeur technique national de la Mauritanie.
 
PALMARÈS
 
Finaliste du Tournoi de Toulon en 1980 (France)
Finaliste de la Coupe de France en 1978 (finale non-jouée) (OGC Nice)
Champion de France de D2 en 1994 (OGC Nice)
Vice-champion de France de D2 en 1992 (Valenciennes)

05/11/2021
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Phil Neville

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Photo: ©Press association

 

Phil Neville

 

Philip John Neville

Né le 21 janvier 1977 à Bury (ANG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png Anglais, Défenseur gauche/Milieu défensif, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png 59 sélections

(Matchs amicaux: 30 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Qualif Euro: 17 sélections)

(Euro: 5 sélections)

(Tournoi de France: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 23 mai 1996 contre la Chine (3-0)

Dernière sélection : le 13 octobre 2007 contre l'Estonie (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png B: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png espoirs: 7 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png U18: 6 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png U16: 10 sélections

 

1994/2005 Manchester UTD (ANG) 386 matchs, 8 buts)
(Championnat d'Angleterre: 263 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Angleterre: 31 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 17 matchs)
(Charity Shield: 6 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 64 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
2005/13 Everton (ANG) 303 matchs, 5 buts
(Championnat d'Angleterre: 242 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Angleterre: 28 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 15 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 16 matchs)
 
Petit frère de Gary, Phil Neville impressionnait tant par sa polyvalence que par sa longévité. Loin d’être le plus médiatique d'Outre-Manche, le latéral anglais a tout de même foulé les pelouses de Premier League durant près de 20 ans.
 
Issu des "Fergie's Fledglings" (des jeunes joueurs recrutés par Ferguson et entraînés par Brian Kidd and Eric Harrison), le cadet des Neville intègrent l'équipe première de Manchester UTD en 1995. Alors que Gary devient rapidement indéboulonnable à droite, Phil, pourtant considéré comme le plus talentueux des deux, peine sur le côté gauche, l'irlandais Denis Irwin lui étant préféré. Il faut attendre le début des années 2000 pour le voir s'imposer sur son côté. Parfois positionné dans l'entrejeu à la place de Roy Keane ou de Juan Sebastian Veron, il doit cependant faire face à une concurrence de plus en plus forte. Titulaire à seulement douze reprises en championnat lors de la saison 2004-2005, il décide de plier bagages alors que peu de temps auparavant il déclarait vouloir faire toute sa carrière à Man U. Le natif de Bury rejoint alors le voisin de l'ennemi Liverpool: Everton. Pas de chance, les Toffees, qui venaient de terminer quatrièmes de Premier League la saison avant son arrivée, se font sortir en tour préliminaire de Ligue des Champions par Villarreal. Malgré une onzième place cette saison 2005-2006 et des problèmes financiers, Everton ne fait par la suite jamais moins bien que 8ème lors des sept derniers exercices de Phil. Un joueur prêt à avoir du temps de jeu à n'importe quel poste pour le bien de l'équipe. Malgré son manque de technique, il a su avoir tout au long de son parcours un état d'esprit irréprochable. Il est même nommé capitaine des Toffees en 2007. Le joueur raccroche les crampons en 2013 à l'âge de 36 ans et se tourne vers une carrière d'entraîneur.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur du Tournoi de France en 1997 (Angleterre)
Vainqueur de la Ligue des champions en 1999 (Manchester UTD)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1999 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1999 (finale non-jouée) (Manchester UTD)
Champion d’Angleterre en 1996, 1997, 1999, 2000, 2001 et 2003 (Manchester UTD)
Vice-champion d’Angleterre en 1995 et 1998 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1996, 1999 et 2004 (Manchester UTD)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1995, 2005 (Manchester UTD) et 2009 (Everton)
Vainqueur de la Coupe de la ligue anglaise en 2006, 2009 et 2010 (Manchester UTD)
Finaliste de la Coupe de la ligue anglaise en 2003 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Charity Shield/Community Shield en 1996, 1997 et 2003 (Manchester UTD)
Finaliste de la Charity Shield/Community Shield 1998, 1999, 2000, 2001 et 2004 (Manchester UTD)
Vainqueur de la FA Youth Cup en 1995 (Manchester UTD)
Finaliste de la FA Youth Cup en 1993 (Manchester UTD)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 

04/11/2021
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