Angleterre
Gary Lineker
Photo: ©BBC
Gary Lineker
Gary Winston Lineker
Né le 30 novembre 1960 à Leicester (ANG)
Anglais, avant-centre, 1m80, numéro 9
Surnoms: Garygol, Links, Mister Nice Guy
(Matchs amicaux: 36 sélections, 23 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 5 buts)
(Coupe du Monde: 12 sélections, 10 buts)
(Qualif Euro: 12 sélections, 7 buts)
(Euro: 6 sélections)
(Coupe Rous: 3 sélections, 2 buts)
(Challenge Cup: 1 sélection, 1 but)
1ère sélection : le 26 mai 1984 contre l'Écosse (1-1)
Dernière sélection : le 17 juin 1992 contre la Suède (1-2)
B: 1 sélection
1978/85 Leicester City (ANG) 216 matchs, 103 buts
(Championnat d'Angleterre: 89 matchs, 48 buts)
(Championnat d'Angleterre de D2: 105 matchs, 47 buts)
(Coupe d'Angleterre: 13 matchs, 6 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 9 matchs, 2 buts)
1985/86 Everton (ANG) 52 matchs, 38 buts
(Championnat d'Angleterre: 41 matchs, 30 buts)
(Coupe d'Angleterre: 6 matchs, 5 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 5 matchs, 3 buts)
1986/89 FC Barcelone (ESP) 137 matchs, 52 buts
(Championnat d'Espagne: 103 matchs, 42 buts)
(Coupe d'Espagne: 10 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 16 matchs, 2 buts)
1989/92 Tottenham Hotspur (ANG) 138 matchs, 80 buts
(Championnat d'Angleterre: 105 matchs, 67 buts)
(Coupe d'Angleterre: 9 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 16 matchs, 8 buts)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 2 buts)
1992/94 Nagoya Grampus Eight (JAP) 24 matchs, 8 buts
(Championnat du Japon: 18 matchs, 4 buts)
(Coupe de la ligue japonaise: 6 matchs, 4 buts)
Avec Gary Lineker, l'Angleterre a connu l'un de ses plus élégants artilleurs qui a fait tout le rayonnement des "Lions" lors des Coupes du Monde 1986 et 1990.
Les buts, les coups francs et les mouvements offensifs n'ont eu aucun secret pour lui. Il avait un sens du but très aiguisé, grâce à sa vitesse, son intelligence et sa lecture du jeu. Également réputé pour son fair-play, l'attaquant anglais est l'un des rares joueurs à n'avoir jamais reçu ni de carton jaune, ni de carton rouge au cours de sa carrière. Fils de marchand de légumes, cet amateur de cricket commence sa carrière à Leicester City où il devient déjà un buteur très prolifique aux abords des années 80. Un an avant la Coupe du Monde au Mexique, il signe à Everton et connaît une saison remarquable. Il arrive à la phase finale avec deux distinctions: meilleur buteur du championnat anglais (30 buts avec Everton) et joueur anglais de l'année.
Surnommé "Mister Nice Guy" pour son modèle de loyauté, Gary signe un triplé en une demi-heure face à la Pologne (3 buts à 0) au premier tour suivi d'un doublé en huitième de finale contre le Paraguay (3 buts à 0 également). Le gentleman, éliminé en quart par les argentins dans un match entaché par la plus grosse faute d'arbitrage de l'histoire ("la main de Dieu"), compensera sa déception par le titre de meilleur buteur du tournoi (6 buts en 5 matchs), sa plus grande fierté. Repéré par le grand FC Barcelone, il débarque chez les Catalans dans la foulée du Mondial 86. Il rejoint deux compatriotes: l'entraîneur Terry Venables et le gallois Mark Hugues, joueur qui sera très complémentaire de Lineker. Et comme tout footballeur anglais qui se respecte, Gary désirait absolument jouer une Coupe d'Europe, compétition interdite à l'époque aux clubs anglais. Sa première saison est réussi avec 21 buts en 41 matchs, dont notamment un mémorable hat-trick contre le Real Madrid (victoire 3 buts à 2) qui restera historique. Mais les deux saisons suivantes sont très décevantes pour le buteur anglais qui décide de rentrer au pays, chez les Spurs de Tottenham (malgré l'intérêt de Manchester UTD).
Photo: ©EMPICS
Malgré des difficulté personnelles (son fils est atteint d'une leucémie) on retrouve le Gary Lineker efficace comme jamais. Puis arrive le Mondial 90 en Italie. Un très beau tournoi où il transforme deux penaltys en quart face au Cameroun (3 buts à 2 après prolongations) mais échoue aux portes de la finale face au réalisme allemand. Malgré une égalisation à la 80ème minute après l'ouverture du score allemand par Andreas Brehme à la 60ème minute, les tirs au but sont fatales aux Three Lions (1-1 ap; 3 tab à 4). Après cette douloureuse défaite, Gary Lineker donnera avec humour sa définition du football, restée fameuse: "Football is a simple game: 22 men chase a ball for 90 minutes and at the end, the Germans always win " ("Le football est un sport simple : il se joue à 11 contre 11 pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent toujours"). Malgré ce sentiment d'injustice, Lineker est le premier à reconnaître que l'Angleterre avait déjà eu de la chance d'accéder en demi-finale, après avoir commis l'erreur de sous-estimer le Cameroun au tour précédent. Il avait également admis plus tard qu'il avait été victime d'un "petit accident" au premier tour face à l'Eire (1-1). En plein match, il s'était fait... caca dessus. "Je ne me sentais pas très bien, raconte t-il avec humour. J'ai essayé de tacler un adversaire, mais je me suis tellement détendu en m'élançant que je n'ai pu me retenir. Heureusement que la nuit précédente, il avait plu sur le terrain, j'ai ainsi pu m'arranger." Un fait de jeu difficile à oublier.
Il tire sa révérence lors de l'Euro 1992 en Suède et termine sur une mauvaise note avec un tournoi décevant et une élimination en phase de poules. Avec la sélection anglaise, il inscrit 48 buts (un but derrière le légendaire Bobby Charlton) en 80 sélections. Il raccroche les crampons chez les japonais du Nagoya Grampus Eight et laisse plus de 300 buts dans les clubs qu'il a parcouru. Malgré cela, il n'a jamais joué de match de Coupe d'Europe des Clubs Champions et n’a également jamais remporté de championnat de première division. Après sa carrière de joueur, l'ex-prolifique buteur se tourne vers les médias. À la télévision, le présentateur star n’hésite d’ailleurs pas à s’exprimer sur divers sujets. Mais Gary Lineker ne se contente évidemment pas que de son rôle de journaliste. L'ancien international anglais fait aussi quelques apparitions dans une pièce de théâtre et dans un film, donne son nom à une marque de chips et travaille régulièrement pour des associations de bienfaisance.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1990 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe Stanley Rous en 1986, 1988 et 1989 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe des coupes en 1989 (FC Barcelone)
Vice-champion d’Angleterre en 1986 (Everton)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1988 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1991 (Tottenham Hotspur)
Vainqueur de la Charity Shield en 1985 (Everton)
Champion d’Angleterre de D2 en 1980 (Leicester)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’argent en 1986
Onze de Bronze en 1986
3ème meilleur joueur mondial de l’année FIFA en 1991
Meilleur Buteur de la Coupe du Monde en 1986 (6 buts)
Meilleur buteur du Championnat d’Angleterre en 1985 (24 buts), 1986 (30 buts) (Everton) et 1990 (24 buts) (Tottenham Hotspur)
Meilleur buteur du Championnat d’Angleterre de D2 en 1983 (26 buts) (Leicester)
Élu Footballeur de l’année FWA en Angleterre en 1986 et 1992
Élu joueur de l’année PFA en Angleterre en 1986
Élu joueur de l'année de Tottenham Hotspur en 1992
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1986
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 1986, 1990 et 1992
Nommé au FIFA 100
Nommé parmi les 100 légendes de la Football League
Prix du Fair-Play FIFA en 1990 pour n'avoir reçu ni carton jaune et ni carton rouge durant ses années de football
Prix Hommage FWA en 1997
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2003
Nommé citoyen d'honneur de la ville de Leicester en 1995
VIDÉO
Kevin Keegan, la souris dévastatrice
photo: ©DR
Kevin Keegan
Joseph Kevin Keegan
Né le 14 février 1951 à Armthorpe (ANG)
Surnom: "Mighty Mouse"
(Matchs amicaux: 36 sélections, 8 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 5 buts)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 12 sélections, 8 buts)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 15 novembre 1972 contre le Pays de Galles (1-0)
Dernière sélection : le 5 juillet 1982 contre l'Espagne (0-0)
1968/71 Scunthorpe UTD (ANG) 141 matchs, 22 buts
(Championnat d'Angleterre de D2: 124 matchs, 18 buts)
(Coupe d'Angleterre: 14 matchs, 3 buts)
(Coupe de la Ligue anglaise: 3 matchs, 1 but)
1971/77 Liverpool (ANG) 323 matchs, 93 buts
(Championnat d'Angleterre: 230 matchs, 68 buts)
(Coupe d'Angleterre: 28 matchs, 14 buts)
(Coupe de la Ligue anglaise: 23 matchs, 6 buts)
(Charity Shield: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 12 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 22 matchs, 7 buts)
1977/80 Hambourg SV (ALL) 111 matchs, 40 buts
(Championnat d'Allemagne: 90 matchs, 32 buts)
(Coupe d'Allemagne: 8 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 2 buts)
1980/82 Southampton (ANG) 80 matchs, 42 buts
(Championnat d'Angleterre: 68 matchs, 37 buts)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1982/84 Newcastle UTD (ANG) 85 matchs, 49 buts
(Championnat d'Angleterre de D2: 78 matchs, 48 buts)
(Coupe d'Angleterre: 3 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 4 matchs, 1 but)
1985 Blacktown City (AUS) 2 matchs, 1 but
(NSL: 2 matchs, 1 but)
Kevin Keegan s’est imposé comme le meilleur joueur anglais des années 70. Attaquant classique, chouchou infidèle d’Anfield Road, Kevin Keegan a marqué le football d’outre-Manche d’une efficacité implacable.
Pourtant son nom n'est presque jamais mentionné lorsqu'on dresse le meilleur onze anglais de l'histoire, la faute n'en revient pas seulement à ce que les Three Lions de son époque semblaient incapables de se qualifier à un tournoi. C'est plutôt qu'on ne sait pas trop penser de ce joueur dont les qualités étaient le courage plutôt que le talent pur. Du haut de son mètre soixante-huit, "Mighty Mouse", du nom d'un dessin-animé américain populaire dans les années 50, que les Français d'un certain âge ont connu sous le titre de "Super-Souris", n’a jamais craint les rudes batailles du championnat anglais. Doté d’une vitesse de course et d’une technique balle au pied supérieure à la moyenne, on l’a toujours taxé de "joueur latin", sous prétexte que le dribble et la fantaisie n’ont pas de gène anglo-saxon.
Né en 1951, le natif du South Yorkshire effectue ses débuts professionnels en 1968 avec Scunthorpe United, en quatrième division. Les plus grands clubs s’intéressent à l’attaquant de poche des "Iron", mais c’est Liverpool et son célèbre entraîneur Bill Shankly qui décrochent l’affaire pour une bouchée de pain. Il débute en première division à Anfield le 14 août 1971 contre Nottingham Forest, et se signale en inscrivant déjà son premier but après seulement 12 minutes de jeu. Dans l'antre des Reds, Keegan est associé à John Toshack, un gallois chargé du trafic aérien à l’attaque du Liverpool FC. La technique de l’un et les qualités physiques de l’autre s’associent merveilleusement. Les Reds reviennent alors au sommet du football anglais, remportant trois titres de champion (1973, 1976 et 1977) et une FA Cup (1974). Kevin Keegan est consacré par le Kop comme en étant le King. "King Kevin" est né. Sur la scène européenne, Liverpool remporte deux Coupes de l'UEFA (1973 et 1976) avant de réaliser son chef-d’œuvre, le 25 mai 1977 à Rome, avec une éclatante victoire (3 buts à 1) devant Mönchengladbach en finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions, le premier de leurs six titres européens. Ce soir-là, Hannes Weisweiler, l’entraîneur du club allemand, avait décidé, selon l’expression consacrée, que Keegan "ne marcherait jamais seul ". Il lui avait collé aux basques le marquage de Berti Vogts. Grave erreur qu’expliquera plus tard KK: "Le marquage individuel, ça me stimule...". Berti Vogts, qui avait pourtant su annihiler Johan Cruyff trois ans plus tôt en finale de Coupe du Monde, n’a toujours pas compris.
photo: ©Colorsport
Au lendemain du triomphe romain, coup de théâtre, il change d'air et signe dans le club allemand d'Hambourg. Sans grandes surprises après tout. KK avait annoncé qu’il quitterait Liverpool en début de saison. Sans doute avait-il estimé avoir fait le tour du championnat anglais. Pourtant la première saison est pourrie: les leaders de l’équipe snobent Keegan, Hambourg termine à la dixième place du championnat et, pour faire bonne mesure, se prend un sévère 6 buts à 0 en match retour de la Supercoupe de l'UEFA à Anfield. En fin de saison, il est sur le point de retourner chez lui, mais le nouveau manager Gunter Netzer vient mettre de l’ordre dans la maison. Il évacue les fortes têtes hostiles à Keegan, et recrute un joueur au "profil Toshack", un certain Horst Hrubesch. Moins buteur mais plus organisateur, il remporte la Bundesliga en 1979 et y sera couronné de deux Ballons d'Or en 1978 et 1979, deuxième joueur de l’histoire à réaliser le doublé du trophée du meilleur joueur européen après Johan Cruyff. Comme à Liverpool, Keegan redevient au Volksparkstadion le King qu’il était. À la fin de la saison 1979-80, il est respecté non seulement pour ses qualités de footballeur mais aussi pour sa bonne maîtrise de la langue allemande.
Au bout de trois saisons, l'international anglais surprend de nouveau le monde de football en signant à Southampton, qui est à l'époque un club médiocre du championnat anglais. Il a pour objectif sa disponibilité avec les Three Lions et l’espoir d’aller décrocher la Coupe du Monde en Espagne. Malgré sa soixantaine de sélections, Kevin Keegan n’a jamais pu montrer l’étendue de ses qualités dans l’épreuve majeure. En 1974, puis en 1978, l'Angleterre ne parvient pas à se qualifier pour les phases finales de Coupe du Monde, ratant également la qualification pour l'Euro en 1976. En 1982, les hommes de Ron Greenwood sont présents en Espagne, mais une blessure contractée... en jouant au golf prive Keegan des premières rencontres. Il ne fera qu’une brève apparition dans la dernière demi-heure du dernier match contre l’Espagne (0-0). Sa dernière sélection.
L’échec espagnol oublié, il s'engage avec Newcastle United en deuxième division anglaise. Keegan permet aux Magpies d'accéder à l'échelon supérieur en 1984, aux cotés de nouveaux talents comme Chris Waddle ou Paul Gascoigne. Il raccroche les crampons à la fin de cette saison avec le sentiment du devoir accompli. Devenu entraîneur, sa carrière sur les bancs est loin d’être aussi brillante. Les différents clubs qu’il fréquente (Newcastle, Fulham, Manchester City) lui reprochent des résultats inversement proportionnels aux onéreuses dépenses en transfert. Son passage à la tête de la sélection nationale se soldera par un médiocre Euro 2000 et une démission expressément acceptée par la FA après un début délicat en éliminatoires de la Coupe du Monde 2002.
PALMARÈS
Vainqueur du British Home Championship en 1973, 1975, 1978, 1979 et 1982 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des Club Champions en 1977 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1980 (Hambourg SV)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1973 et 1976 (Liverpool)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1977 (Hambourg SV)
Champion d’Angleterre en 1973, 1976 et 1977 (Liverpool)
Vice-Champion d’Angleterre en 1974 et 1975 (Liverpool)
Champion d’Allemagne en 1979 (Hambourg SV)
Vice-Champion d’Allemagne en 1980 (Hambourg SV)
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1974 (Liverpool)
Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1977 (Liverpool)
Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 1979 (Hambourg SV)
Vainqueur de la Charity Shield en 1974 et 1976 (Liverpool)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or en 1978 et 1979
Onze d’or en 1977 et 1979
Onze d’argent en 1976 et 1980
Élu footballeur de l’année de la FWA du championnat d'Angleterre en 1976
Élu Joueur de l’année PFA du championnat d'Angleterre en 1982
Meilleur buteur du championnat d’Angleterre en 1982 (26 buts) ( Southampton)
Nommé dans l'équipe type de l'année PFA du championnat d'Angleterre en 1976, 1977, 1982, 1983 et 1984
Élu attaquant de l’année par le magazine allemand "Kicker" en 1978
Élu joueur de la saison de Southampton FC en 1982
Intronisé à Hall of Fame du football anglais en 2002
Nommé au FIFA 100
Nommé Officier de l'empire Britannique en 1982
DIVERS
- Au cours de sa carrière de footballeur, Kevin Keegan a chanté une chanson à succès. "Head over heels in love " enregistré en 1979, se classe 31ème de l'UK Singles Chart. Il a publié un second single, "l'Angleterre ", pour son retour d'Allemagne dans son pays natale, mais son titre sera un flop.
Stanley Matthews, le tout premier Ballon d'Or
Photo: ©London Weekend mail
Stanley Matthews
Né le 1er février 1915 à Hanley (ANG)
Décédé le 23 février 2000 à Stoke-on-Trent (ANG)
Surnoms: The Wizard Of the Dribble, The Magician
(Matchs amicaux: 24 sélections, 6 buts)
(British Home Championship: 23 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
1ère sélection : le 29 septembre 1934 contre le Pays de Galles (4-0)
Dernière sélection : le 15 mai 1957 contre le Danemark (4-1)
Sélection anglaise durant la guerre: 29 sélections, 2 buts
Football League XI: 13 sélections, 2 buts
England Schoolboys: 1 sélection
1932/47 Stoke City (ANG) 289 matchs, 57 buts
(Championnat d'Angleterre: 242 matchs, 50 buts)
(Championnat d'Angleterre de D2: 17 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 30 matchs, 6 buts)
1947/61 Blackpool (ANG) 428 matchs, 18 buts
(Championnat d'Angleterre: 379 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Angleterre: 49 matchs, 1 but)
1961/65 Stoke City (ANG) 66 matchs, 5 buts
(Championnat d'Angleterre: 10 matchs)
(Championnat d'Angleterre de D2: 49 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Angleterre: 7 matchs, 2 buts)
Meilleur joueur de l'après-Seconde Guerre mondiale, le talent de Stanley Matthews, balle au pied se résume aux surnoms qu'il s'est vu attribués: "Le sorcier du dribble" et "le magicien". Réputé pour sa technique et sa faculté à éliminer en un-contre-un, cet ailier droit a été la terreur des défenses britanniques pendant plus de trois décennies.
Modèle hors des terrains, il était, de son propre aveu, végétarien et ne buvait pas une goutte d'alcool. Il se levait tous les jours à 6 heures du matin, buvait du jus de carotte en guise de déjeuner, ne mangeait que la croûte du pain et jeûnait tous les lundis pour mettre son organisme au repos. Premier Ballon d'or de l'histoire en 1956, il disposait à l'époque des Trente Glorieuses en Angleterre d'une aura exceptionnelle même s’il n’a disputé que trois matches de phase finale de Coupe du Monde en 54 sélections. Ceux qui ne découvrent sa légende qu’aujourd’hui constatent qu'il subsiste très peu d’images nettes des dribbles du Magicien. Un gentleman des terrains qui ne figure qu'en tout petit dans les manuels de football. Pas grave, Stanley Matthews a conquis la planète football à l'époque grâce à son talent, son humilité et sa longévité.
Né en 1915 dans une fratrie de quatre garçons à Hanley, dans le Staffordshire, l’Anglais est surtout éduqué par son père, Jack, barbier et ex-boxeur local. De lui, il apprend les valeurs d’effort, de combat et de dépassement de soi. Un enseignement que le petit Stan retient au moment de débuter dans le foot. Et déjà, l’enfant impressionne par sa rapidité d’exécution et ses qualités de dribbleur. Le jeune joueur débute d'abord avec l'équipe réserve de Stoke avant de disputer son tout premier match professionnel le 19 mars 1932 contre Enterrez au Gigg Lane; les "Potters" l'emportant sur le score de 1 but à 0. Il affirme son statut de jeune prodige et devient rapidement un élément moteur – et buteur – de son équipe, au fil des rencontres. Lors de la saison 1935-1936, pendant laquelle il joue 45 matchs, il porte Stoke jusqu'à une quatrième place inespérée au classement. La meilleure de l’histoire du club. Au total, entre 1932 et 1947, Matthews foule près de 260 fois les pelouses du Royaume, et plante déjà une cinquantaine de buts.
Photo: ©Central Press
Consécration, à 19 ans, il est sélectionné pour la première fois en équipe d'Angleterre. Cependant, s’il ne remporte pas de grandes compétitions internationales avec les Three Lions, mis à part neuf British Home Championships, le magicien repart avec des souvenirs mémorables au moment de prendre sa retraite internationale. Après 54 sélections réparties sur 23 années de bons et loyaux services. En club, il rejoint ensuite Blackpool à 32 ans pour la modique somme de 11 500 livres et y remporte son seul trophée majeur: la FA Cup conquise en 1963. En finale, alors que Bolton mène 3 buts à 1 et fonce tout droit vers un quatrième sacre en coupe d'Angleterre, il rentre dans l'histoire. Sous les yeux des 100 000 spectateurs de Wembley abasourdis, l'ailier alors âgé de 38 ans fait exploser la rencontre, donne quelques passes décisives, et une demi-heure plus tard, Blackpool s'impose 4 buts à 3. Une partie qui reste gravée, encore aujourd’hui, dans le cœur des fans, et connue sous le nom de "The Matthews final ". Autre fait d'armes: à l’issue de la saison 1955-56, les Seasiders termineront tout de même second du championnat, en grande partie grâce à Matthews. Cette année-là, il est désigné pour la première édition du trophée Ballon d'Or comme le meilleur joueur européen devant Alfredo Di Stefano et Raymond Kopa. Le premier ayant battu le second en finale de Ligue des Champions pour le premier titre européen du Real Madrid. Rien que ça. Il est aussi le premier footballeur de l'histoire anobli par la reine Elizabeth II alors qu'il était encore en activité.
Véritable idole, l'homme qui n'a jamais reçu le moindre avertissement et n'a jamais été exclu revient à Stoke en 1963, qui évolue alors en seconde division, pour une dernière aventure footballistique, qui durera cinq ans. Stanley joue son dernier match le 6 Février 1965 contre Fulham, deux semaines après avoir fêté son 50ème anniversaire. 35 ans de carrière, il aura surtout connu la Seconde Guerre Mondiale, qui a absorbé six de ses plus beaux printemps (de 24 à 30 ans), six années au cours desquelles le caporal Matthews sévit dans la Royal Air Force. Étonnant footballeur, l'attaquant anglais n'avait pas son pareil pour captiver les foules. Blackpool FC, où il a porté les couleurs pendant quatorze ans, reste ainsi le seul club de l'histoire du championnat anglais à avoir attiré plus d'un million de spectateurs en déplacement sur une saison, c'était en 1950-1951! Stanley Matthews était un footballeur en noir et blanc. Un héros des temps où le football vivait sans caméras, où les légendes étaient façonnées à l’écrit. Les louanges des plus grands disaient de lui qu'il était le plus grand, et lui faisait tout pour le rester. Son jubilé, le 28 avril 1965, compte parmi les plus célèbres du genre, avec des grands noms du football comme Ferenc Puskas, Eusébio, Lev Yachine ou encore Alfredo Di Stefano. Mais en réalité, ce jubilé n'en était pas un, car Matthews n'en avait pas fini avec le football.
Chaque été entre 1953 et 1978, il s'est rendu en Afrique du Sud, alors en situation d'Apartheid, pour partager son savoir avec des enfants. En 1975, il crée une équipe de jeunes écoliers, appelés les "Stan's Men" ("les hommes de Stan"), originaires de Soweto, banlieue extrêmement pauvre de Johannesburg. Il les emmène même en tournée au Brésil, où ils ont le privilège de rencontrer le légendaire Zico. Il dispute son dernier match en 1985, à l'âge de 70 ans. Il s'agissait des Vétérans brésiliens contre les Vétérans anglais. Amarildo, Tostao, et autres Jairzinho ont offert une victoire 6 buts à 1 à la vieille Seleção. À cette occasion, Matthews se blesse au cartilage. Avec son humour habituel, il commentera l'événement dans son autobiographie en disant que ce jour-là, "une carrière prometteuse a brutalement pris fin." Il décède à l'âge de 85 ans à Stoke-on-trent où environ 100 000 personnes accompagne le cortège funèbre jusqu'à sa dernière demeure. Ses cendres sont enterrées dans le rond central du stade de Stoke, le Britannia Stadium, qu'il avait lui-même inauguré en 1997. Sa famille a reçu des lettres de condoléances de la Reine et du Premier ministre Tony Blair. Tout cela l'aurait certainement rendu à la fois fier… et gêné. "Le football m'a bien traité. Un ballon pour taper dedans et une tasse de thé de temps en temps. Je ne demande rien d'autre à la vie", disait Matthews. Quelque temps après, une statue à son effigie est dressée au cœur de sa cité natale.
PALMARÈS
Vainqueur du British Home Championship en 1935, 1938, 1939, 1947, 1948, 1950, 1952, 1954 et 1955 (Angleterre)
Vice-Champion d’Angleterre en 1956 (Blackpool)
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1953 (Blackpool)
Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1948 et 1951 (Blackpool)
Champion d’Angleterre de D2 en 1933 et 1963 (Stoke City)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’Or en 1956
Élu footballeur de l’année FWA en Angleterre en 1948 et 1963
Nommé parmi les 100 légendes de la Football League
À reçu le Prix du Mérite PFA en 1987
Prix Hommage FWA en 1995
Ordre du mérite de la FIFA en 1992
Nommé Commandeur de l'Ordre de l'empire britannique en 1957
À reçu l'insigne de Knight Bachelor en 1965
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2002
Intronisé au Hall of Fame de Blackpool FC en 2006
DIVERS
- Il est enrôlé dans les rangs de la Royal Air force, du côté de Blackpool, où les forces aériennes britanniques en font malgré tout un "préparateur physique", avec grade de caporal. Il continuera ainsi à jouer aussi bien pour son ancien club que pour Blackpool, où il est basé. Il joue même pour le compte d'Arsenal (à l'effectif également diminué par les obligations du devoir patriotique), notamment lors d'un match amical contre le Dynamo de Moscou en 1945.
SOURCES/RESSOURCES
- FIFA/UEFA
VIDÉO
Bobby Charlton, la légende anglaise
Bobby Charlton
Né le 11 octobre 1937 à Ashington (ANG)
Décédé le 21 octobre 2023 à Macclesfield (ANG)
Anglais, meneur de jeu, numéro 10
Surnom: Sir Bobby
(Matchs amicaux: 50 sélections, 23 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 5 buts)
(Coupe du Monde: 14 sélections, 3 buts)
(Qualif Euro: 4 sélections, 4 buts)
(Euro: 2 sélections, 1 but)
(British Home Championship: 25 sélections, 13 buts)
(Coupe des Nations: 2 sélections)
1ère sélection : le 19 avril 1958 contre l'Écosse (4-0)
Dernière sélection : le 14 juin 1970 contre la RFA (2-3)
Sélection des écoles anglaises: 4 sélections, 5 buts
1957/73 Manchester UTD (ANG) 758 matchs, 249 buts
(Championnat d'Angleterre: 606 matchs, 199 buts)
(Coupe d'Angleterre: 78 matchs, 19 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 24 matchs, 7 buts)
(Charity Shield: 3 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 45 matchs, 22 buts)
(Coupe Intercontinentale: 2 matchs)
1973/75 Preston North End (ANG) 45 matchs, 10 buts
(Championnat d'Angleterre de D3: 38 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Angleterre: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 1 but)
1976 Waterford UTD (IRL) 4 matchs, 1 but
(Championnat d'Irlande: 3 matchs, 1 but)
(Coupe d'Irlande: 1 match)
Bobby Charlton est surement le plus grand joueur de l’histoire du football britannique et l'une des plus belles légendes de Manchester United. Il était, est restera le joueur qui a reconstruit les Reds par son seul talent, fidèle à ce club de 1958 à 1973, soit quinze années glorieuses pour le club.
S’il n’avait été si modeste, Bobby aurait pu prétendre, à la fin des années 60 être l’Anglais le plus célèbre au Monde. Champion d’Angleterre, d’Europe, du Monde, Charlton a tout gagné et a été un des joueurs les plus respectés de son époque. Tous ceux qui s’intéressaient au football se rappellent de lui, de ses chevauchées souvent irrésistibles avec sa mèche de cheveux, censée masquer une calvitie déjà très prononcée, partant dans tous les sens. Il est devenu un modèle pour de nombreux jeunes, une légende vivante, survivant miraculeux du crash de Munich, il est aussi l'un des grands artisans de la victoire de la sélection anglaise en Coupe du Monde en 1966. Joueur complet aux frappes de mules, il obtiendra seulement un seul carton jaune dans toute sa carrière, qu'il ne méritait pas d'ailleurs. Il ne contestait d'ailleurs jamais de décision arbitrale, se montrant toujours respectueux des adversaires. Un mec qui aura donné un sens au mot fair-play.
Fils de mineur, quatre de ses frères sont devenu joueurs professionnels. L’un d’entre eux n’est autre que Jackie Milburn, l’attaquant légendaire des Geordies. Il entretient également une très grande complicité avec son autre grand frère, Jack. Déjà brillant footballeur durant sa jeunesse, c'est le recruteur de Manchester United, Joe Armstrong, qui le remarque en 1953. Passé pro à l'automne 1954, il débute aussitôt en championnat et devient l'un des membres principaux des Busty Babes, la troupe de talents recrutés par le mythique Matt Busby. Champion pour la première fois en 1957, il apporte déjà une dizaine de passes décisives. L'année suivante, il inscrit les deux buts décisifs lors de la demi-finale de C1 contre le Partizan Belgrade en février 1958. On connaît la suite. L'avion de la British Airways qui ramène l'équipe vers la Grande-Bretagne, s'écrase sur la piste de décollage de Munich. Le bilan est lourd: 21 personnes périssent dans l'accident dont sept joueurs de Manchester UTD. Un huitième joueur décédera deux semaines plus tard: le grand espoir Duncan Edwards. Miraculé (il a été sauvé par Harry Gregg, gardien de l'équipe à l'époque), il participe activement à sa reconstruction et devient la figure emblématique du club. Il marque notamment 29 buts lors de la saison 1958-1959. En janvier 1962, il s'offre son 100ème but contre Tottenham. La saison 1963-1964 est mémorable pour deux raisons. Tout d’abord, contre West Bromwich, le futur trident de feu Law-Charlton-Best débute pour la première fois ensemble. La Sainte Trinité, celle qui s’affiche aujourd’hui sur le parvis d’Old Trafford, est enfin formé. C’est également l’occasion de revoir United en Europe. Cette saison-là, ils finissent deuxième derrière Liverpool.
photo: ©keeptheball
La saison suivante, en 1966, est l'apogée de sa carrière. Aussi bien en championnat qu’en Coupe du Monde. Il participe au Mondial qui se déroule sur ses terres en Angleterre. Il montre de quoi il est capable chez lui. Dès le deuxième match, le milieu de terrain montre la voie face au Mexique lors de la victoire 2 buts à 0. Muet jusqu'en demi-finale, il offre la finale à tout un peuple en marquant un doublé contre le Portugal d'Eusébio. Le 30 juillet, le capitaine anglais soulève le prestigieux trophée devant des millions de téléspectateurs. L’Angleterre remporte donc la première Coupe du monde de son histoire, en venant à bout de la RFA (4 buts à 2). Si Geoff Hurst inscrit un triplé en finale, c’est surtout grâce à Bobby Charlton qui lui a procuré de véritables caviars. Car non seulement d’être un bon distilleur de ballons, Charlton était un buteur d’une finesse incomparable, d'une frappe lourde et rasante, et un maître du petit ballon piqué. C’est d’ailleurs lui qui l'a popularisé réellement. Il remporte un Ballon d’Or bien mérité en fin d'année pour l’ensemble de son oeuvre. Bien entendu, d’autres titres vont suivre.. jusqu’au sacre continental de 1968.
Dix ans après Munich, Busby réalise son rêve, bien aidé par Charlton, double-buteur ce soir là: remporter la Coupe d'Europe des clubs Champions. Une victoire en prolongation 4 buts à 1 contre Benfica à Wembley. Pour lui, cette victoire venait couronner la reconstruction post-Munich. Le natif d'Ashington continuera par la suite à faire le bonheur de United au sein du trident offensif doré avant de prendre sa retraite en 1973. Côté sélection, il inscrit au total 49 buts en 106 capes internationales. Et bien que n'étant pas un buteur a proprement-dit, Bobby Charlton a détenu le record de buts avec les Three Lions durant près d'un demi-siècle battu en 2015 par Wayne Rooney. Sa carrière d'international s'est terminée au Mexique, en quart de finale de la Coupe du Monde. Il raccroche les crampons en 1973 pour devenir entraîneur de Preston North End. Devenu Sir en 1974, Bobby Charlton sera ambassadeur pour le club mancunien durant 39 ans. Passant pour de bon dans la case des éternels du jeu.
Malheureusement, Sir Bobby est décédé le 21 octobre 2023 à l'âge de 86 ans, trois ans après son frère, Jack. Les dernières nouvelles du champion du monde dataient de 2020. Et elles n'étaient pas très bonnes. Comme six de ses coéquipiers de 1966, il annonçait être atteint de démence sénile. La fin a été dure, même s'il est resté toujours entouré de ses proches. Il laissera derrière lui une vie de héros en aidant Manchester UTD à se reconstruire jusqu’aux sommets, le tout après avoir vu plusieurs amis mourir sous ses yeux.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1966 (Angleterre)
3ème de l'Euro 1968 (Angleterre)
Vainqueur du British Home Championship en 1958, 1959, 1960, 1961, 1964, 1965, 1966, 1968, 1969 et 1970 (Angleterre)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1968 (Manchester UTD)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1968 (Manchester UTD)
Champion d’Angleterre en 1957, 1965 et 1967 (Manchester UTD)
Vice-champion d’Angleterre en 1964 et 1968 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1963 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Charity Shield en 1956, 1957, 1965 et 1967 (Manchester UTD)
Vainqueur de la FA Youth Cup en 1954, 1955 et 1956 (Manchester UTD)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or en 1966
Ballon d’argent en 1967 et 1968
Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1966
Élu footballeur de l’année de la FWA en Angleterre en 1966
Inclus parmi les 100 légendes de la Football League
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1966 et 1970
Nommé au FIFA 100
Nommé dans l’équipe type de tous les temps de la Coupe du Monde en 1994
Prix hommage FWA en 1989
Prix du mérite PFA en 1974
Prix du président de l'UEFA en 2008
Ordre du mérite de la FIFA en 1984
Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2002
À reçu l'insigne de "Knight Bachelor" en 1994
Nommé Officier de l'ordre de l'Empire Britannique en 1969
Nommé Commandeur de l'Ordre de l'Empire Britannique en 1974
À reçu la médaille quatrième classe de l'Ordre du Soleil Levant en 2012
Obtient le Lifetime Achievement Award par BBC Sports en 2012 pour sa carrière professionnelle
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