Argentine
Javier Saviola
Photo: ©442
Javier Saviola
Javier Pedro Saviola Fernández
Né le 11 décembre 1981 à Buenos Aires (ARG)
Surnoms: El Conejo, El Pibito
40 sélections, 11 buts
(Matchs amicaux: 19 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)
(Copa America: 3 sélections, 3 buts)
(Copa America: 3 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 16 août 2000 contre le Paraguay (1-1)
Dernière sélection : le 13 octobre 2007 contre le Chili (2-0)
olympique: 3 sélections, 1 but
U20: 7 sélections, 11 buts

Miguel Brindisi
Photo: ©eyapteam
Miguel Brindisi
Miguel Ángel Brindisi de Marco
Né le 8 octobre 1950 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Milieu offensif, 1m75
Surnom: "Miguelito"
(Matchs amicaux: 20 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections)
(Copa Lipton: 2 sélections, 1 but)
(Copa Newton: 1 sélection)
(Coupe de l'Independance: 4 sélections, 3 buts)
(Copa Carlos Dittborn: 7 sélections, 4 buts)
(Copa Julio Roca: 2 sélections)
1ère sélection : le 12 juin 1969 contre le Chili (2-1)
Dernière sélection : le 12 octobre 1974 contre l'Espagne (1-1)
Miguel Brindisi est un milieu emblématique du grand Huracan de Menotti, champion d'Argentine 1973 (année où Brindisi a été élu deuxième meilleur footballeur sud-américain derrière Pelé), qui a émerveillé le pays par son jeu vif, technique et tourné vers l'attaque - l'une des plus belles équipes argentines de ces dernières décennies.
"Miguelito", sorte de "box-to-box" avant l'heure, aussi à l'aise dans l'axe que sur le côté droit, à la fois récupérateur, relayeur et créateur, était le cerveau de cette équipe, grâce à sa vision du jeu hors-normes, ses passes chirurgicales et sa technique soyeuse. Il formait un trio magique et hyper complémentaire avec Carlos Babington et René Houseman. Un footballeur d'une élégance rare mais également très efficace. Malgré sa position reculée, sa qualité de frappe et son adresse devant le but faisaient en effet de Brindisi un goleador redoutable, en témoigne sa dixième place au classement des meilleurs buteurs de l'histoire du championnat argentin. Véritable icône d'El Globo, il a aussi été l'un des artisans du titre de Boca Juniors en 1981, aux côtés du tout jeune Diego Maradona. Des Xeneizes qu'il avait rejoint après une pige remarquée de deux saisons à Las Palmas où il est rapidement devenu l'idole des supporters, menant le modeste club canarien jusqu'en finale de la Copa del Reyv en 1978. Appelé pour la première fois en sélection en 1969, à seulement 19 ans, le milieu argentin vit son rêve de disputer un premier Mondial s'envoler après la piteuse élimination argentine face au Pérou, en éliminatoires. Il est toutefois sélectionné pour la Coupe du monde 1974, inscrivant un but face au Brésil. Malheureusement pour lui, il a manqué l'occasion d'être sacré champion du Monde en 1978, victime d'un règlement absurde : la junte militaire au pouvoir refusait de faire appel aux joueurs argentins évoluant à l'étranger, ce qui était le cas de Brindisi, alors en Espagne – Mario Kempes a été la seule exception tolérée, sur insistance de Menotti. Un crève-cœur pour ceux qui rêvaient de voir reconstitué en sélection son duo au milieu avec Osvaldo Ardiles, entr'aperçu l'espace d'une saison à Huracan. Élu en 2000 dans le onze argentin idéal du 20ème siècle, Miguel Angel Brindisi est considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain de l'histoire du football argentin.
PALMARÈS
Champion d’Argentine en 1973 (Met.) (Huracan) et 1981 (Met.) (Boca Juniors)
Vice-champion d’Argentine en 1975 (Met.) et 1976 (Met.) (Huracan)
Champion d’Uruguay en 1983 (Nacional)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Footballeur de l'année d'Argentine en 1973
Meilleur buteur du championnat d’Argentine en 1972 (Met.) (21 buts) (Huracan)
Nommé dans l'équipe type de tous les temps de la sélection argentine par l'AFA en 2015
Fernando Redondo
photo: ©DR
Fernando Redondo
Joueur à la classe sans commune mesure, Fernando Redondo a marqué de son empreinte sa génération, grâce à une élégance évidente.
Depuis son poste, son pied gauche faisait fonctionner le reste de l'équipe avec ordre et classe. Son apport, tant défensif qu'offensif, était très en vue, que ce soit grâce à ses récupérations ou ses passes décisives. Le natif d’Adrogué débute sa carrière dans son pays natale, plus précisément du côté d’Argentinos Juniors, comme Riquelme et Maradona. Cinq saisons durant, le prodige milieu de terrain se fait un nom, faisant étalage de toutes ses qualités, à défaut de s’avérer être une machine à marquer (il n’inscrit qu’un but). Qu’à cela ne tienne, cela n’empêche pas l’Europe de lui tendre les bras. Et c’est ainsi que l’international albiceleste prend la direction de Tenerife. La barrière de la langue n’étant pas de mise, Redondo en profite pour s’adapter en toute tranquillité, et régale dans le championnat espagnol. Quatre exercices durant, le milieu de terrain se montre étincelant, et se voit offrir alors une proposition difficile à refuser. En effet, le Real Madrid lui tend la main, et le joueur débarque donc chez les Merengues.
Le début d’une belle histoire pour lui, qui va faire parler toute sa classe dans la cité madrilène. Progressant au contact de Michael Laudrup transfuge du Barça, il a séduit le public pas son comportement irréprochable, son aisance technique et sa vision du jeu. Un joueur élégant sur le terrain et un vrai leader, doté d’un bon sens tactique. Il devient un incontournable sous les ordres de Capello, puis capitaine sous les ordres de Jupp Heynckes. Double vainqueur de la Ligue des Champions avec la Casa Blanca (1998, 2000, et une troisième au Milan), le maître à jouer est au sommet. C’est lui, d’ailleurs, qui porte le brassard le soir de la finale de C1 au Stade de France, en 2000. Mais l’arrivée des Galactiques le pousse à prendre la poudre d’escampette.
photo: ©Popperfoto
Le joueur quitte donc la Liga et découvre l’Italie avec le Milan AC. Les dirigeants lombards espéraient alors pouvoir tirer profit de la science du jeu de ce milieu défensif, mais le sort en a voulu autrement. Du côté de San Siro, l’international albiceleste a enchaîné les blessures et qui, dans un geste qui prouve toute son élégance, refuse d’être payé tant qu’il n’est pas remis de ses pépins physiques. En quatre ans passés en Italie, il n’a pu disputer que 16 petites rencontres de Série A. Il raccroche finalement les crampons en 2004, à 34 ans.
Son seul souci a été la sélection argentine. 29 petites capes, une aberration. À 19 ans, il a préféré passer un examen de sciences économiques que de jouer une Coupe du Monde. En 1993, il était du naufrage face à la Colombie (perdu 5 buts à 0) et n'avait pas spécialement brillé lors du Mondial 1994. Quand Passarella alors sélectionneur a obligé ses joueurs à se couper les cheveux, Fernando a refusé de s’exécuter et ne sera plus sélectionné. Redondo et l'Albiceleste se sont désirés, mais ne se sont jamais vraiment trouvés. Désormais retraité, il reste encore l’un des chouchous des supporters du Real Madrid. Pour preuve, le joueur a été élu dans l’équipe type des 110 ans des Merengues, aux côtés de Zidane, Raul et consorts. Une belle récompense pour ce cinq, le numéro donné aux milieux défensifs en Argentine, avec une technique de dix. Un récupérateur-créateur, grand gestionnaire du tempo de ses équipes. Un joueur qui n'a pas été prophète en son pays, mais classé par beaucoup au panthéon du football.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa America en 1993 (Argentine)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1992 (Argentine)
Vainqueur du Championnat Sud-Américain des moins de 17 ans en 1985 (Argentine)
Vainqueur de la Ligue des champions en 1998, 2000 (Real Madrid) et 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1998 (Real Madrid)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1998 (Real Madrid)
Champion d’Espagne en 1995 et 1997 (Real Madrid)
Vice-champion d’Espagne en 1999 (Real Madrid)
Champion d’Italie en 2004 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2003 (Milan AC)
Finaliste de la Supercoupe d'Espagne en 1995 (Real Madrid)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleu joueur de l’année UEFA en 2000
Élu meilleur joueur de la Coupe des Confédérations en 1992
Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 1998
Nommé dans l'équipe type de tous les temps de la sélection argentine par l'AFA en 2015
À reçu le diplôme du mérite par la fondation argentine "Konex" en 2000
Silvio Marzolini
Photo: ©Boca Juniors
Silvio Marzolini
Né le 4 octobre 1940 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Défenseur gauche, 1m82
(Matchs amicaux: 10 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections)
(Copa America: 5 sélections)
(Championnat Panaméricain: 2 sélections)
(Copa Lipton: 1 sélection)
1ère sélection : le 17 mars 1960 contre le Mexique (2-0)
Dernière sélection : le 31 août 1969 contre le Pérou (2-2)
1959 Ferro Carril Oeste (ARG) 23 matchs
1960/72 Boca Juniors (ARG) 388 matchs, 9 buts
Légende de Boca et de l'Albiceleste dans les années 60, Silvio Marzolini est reconnu quasi unanimement comme le meilleur latéral gauche de l'histoire du foot argentin, élu dans l'équipe-type de la Coupe du monde 1966...
Le "Zanetti des années 60" mais côté gauche: mêmes classe et élégance, même solidité défensive, même talent de contre-attaquant, même finesse technique, même vision du jeu, même charisme, même professionnalisme, même fidélité à un club... Un vrai "señor", jusque dans son allure et sa façon de jouer la tête haute, toujours impeccablement coiffé (encore un point commun avec l'ancien capitaine intériste)! Du Milan au Real en passant par la Fiorentina et la Lazio, plusieurs grands clubs européens ont tenté de recruter celui qui passait pour l'un des meilleurs latéraux gauches de la décennie. Sa réponse est à chaque fois identique: il n'était fait que pour un seul club (bien que formé à Ferro Carril Oeste), Boca Juniors, avec qui il a remporté en douze saisons cinq titres de champion d'Argentine et une coupe nationale. Marzolini fait également partie de la fameuse génération boquense finaliste de la Copa Libertadores en 1963, perdue face au Santos du roi Pelé. Preuve de sa fidélité et longévité, il est le joueur de Boca ayant participé au plus grand nombre de Superclásicos, avec 29 rencontres face à River Plate. Il a été malheureusement moins heureux avec l'Albiceleste, malgré des performances toujours irréprochables et deux Coupes du monde disputées, en 1962 et 1966 – il a vécu également le traumatisme national de la défaite face au Pérou, lors des éliminatoires du Mondial 1970. Adulé par les hinchas argentins de tous bords, Silvio Marzolini fait aujourd'hui partie des huit idoles xeneizes (avec Maradona, Riquelme, Bianchi, Palermo, Rojitas, Rattin et Schelotto) à avoir une statue à leur effigie au musée de Boca Juniors.
PALMARÈS
Finaliste de la Copa America en 1967 (Argentine)
Vainqueur du championnat Panaméricain en 1960 (Argentine)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1963 (Boca Juniors)
Champion d’Argentine en 1962, 1964, 1965, 1969 (Nac.) et 1970 (Nac.) (Boca Juniors)
Vice-champion d’Argentine en 1963 (Boca Juniors)
Vainqueur de la Coupe d’Argentine en 1969 (Boca Juniors)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1966
DIVERS
- Le 12 mars 1972, un arbitre a expulsé Silvio Marzolini, le capitaine de Boca, parce que, à son goût, ses coéquipiers célébraient trop leurs buts et chambraient trop les supporters du Monumental.
Antonio Roma
Antonio Roma
Antonio Roma
Né le 13 juillet 1932 à Buenos Aires (ARG)
Décédé le 20 février 2013 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Gardien de but, 1m79
Surnoms: Tarzan, El Tano, La Chancha Voladora
(Matchs amicaux: 18 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections)
(Copa America: 6 sélections)
(Coupe de l'Atlantique: 3 sélections)
(Copa Newton: 1 sélection)
(Copa Carlos Dittborn: 2 sélections)
1ère sélection : le 10 octobre 1956 contre l'Uruguay (2-1)
Dernière sélection : le 2 février 1967 contre l'Uruguay (0-1)