France
David Trezeguet
David Trezeguet
David Sergio Trezeguet
Né le 15 octobre 1977 à Rouen (FRA)
Surnoms: Trezegol, David le terrible
(Matchs amicaux: 39 sélections, 20 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 12 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 11 sélections, 9 buts)
(Euro: 7 sélections, 3 buts)
1ère sélection : le 28 janvier 1998 contre l'Espagne (1-0)
Dernière sélection : le 26 mars 2008 contre l'Angleterre (0-1)
1993/95 CA Platense (ARG) 5 matchs
1995/2000 AS Monaco (FRA) 125 matchs, 62 buts
(Championnat de France: 93 matchs, 52 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 5 matchs)
(Trophée des Champions: 1 match, 1 but)
(Ligue des Champions: 9 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 4 buts)
2000/10 Juventus Turin (ITA) 319 matchs, 171 buts
(Championnat d'Italie: 245 matchs, 138 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 2 buts)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 52 matchs, 28 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
2010/11 Hercules Alicante (ESP) 31 matchs, 12 buts
2011 Bani Yas SC (EAU) 3 matchs
2012/13 River Plate (ARG) 37 matchs, 17 buts
(Championnat d'Argentine: 35 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Argentine: 2 matchs, 1 but)
2013/14 Newell’s Old Boys (ARG) 30 matchs, 10 buts
(Championnat d'Argentine: 24 matchs, 8 buts)
(Copa Libertadores: 6 matchs, 2 buts)
2014 Pune City (IND) 9 matchs, 2 buts
David Trezeguet était le renard des surfaces par excellence. Sens du but hors du commun, l'un des meilleurs buteurs de l'histoire du football français possédait également une excellente coordination et un sens de l’anticipation dans la surface à montrer aux novices.
David Sergio Trezeguet né le 15 octobre 1977, d'un père argentin d'origine française nommé Jorge, footballeur professionnel chez les Diables Rouges, ceux de Normandie, à Rouen. Pourtant, sa jeunesse, il la passera outre-Atlantique, en Argentine. Passionné de ballon rond de la première heure, il débute à l’âge de 8 ans au CA Platense, dans la banlieue de Buenos Aires. Il y reste jusqu’à ses 17 ans, dispute même quelques rencontres en équipe première, avant de choisir l’exil. Il n'a qu'une seule envie, rejoindre la France. C'est chose faite en 1995 lorsqu'il rejoint Paris et effectue un essai infructueux dans la capitale, qui ne pourra que s'en mordre les doigts par la suite. C'est finalement l'AS Monaco qui fait signer le buteur où il rencontrera Thierry Henry, dont il devient rapidement très proche.
Il joue son premier match en championnat le 7 février 1996 contre... le Paris SG. Lors de cette saison, il dispute 4 bouts de rencontres et 5 autres la saison suivante, celle du titre de champion de France. Mais le buteur n’a toujours pas débloqué son compteur. Il le fera face à l'AS Cannes le 5 septembre 1997 à presque 20 ans. Le premier d’une très longue série… Car il faut attendre la saison 1997-98 pour qu'il explose littéralement. Il inscrit 18 buts en 27 matchs de championnat ainsi que 4 buts en Ligue des champions, dont un formidable coup de canon à Old Trafford face à Manchester UTD en quart de finale. Des performances qu'il lui ouvre la porte de la sélection, et de la Coupe du Monde 98. Sous les ordres d'Aimé Jacquet, il remporte la compétition. Et s’il n’a pas été la star de l’épopée, son implication dans le sacre français n’est pas négligeable. Buteur face à l’Arabie Saoudite, c’est lui qui offre une passe décisive d’une remise de la tête à Laurent Blanc en huitièmes face au Paraguay et qui a le courage de frapper son tir au but et de le concrétiser en quart de finale face à l’Italie. De retour dans son club, Trezegol enchaîne les performances de haut niveau et devient rapidement un attaquant incontournable en Europe. Il devient Champion de France en 2000 devenant le grand artisan de cette victoire en marquant 24 buts en championnat.
Photo: ©EPA
Avec l’équipe de France, sa belle histoire continue puisque c'est lui qui offre l'Euro 2000 sur un plateau avec le but en or d'une incroyable volée qui crucifie l’Italie à Rotterdam (2 buts à 1). Ironie de l'histoire, il rejoint dans la foulée la Juventus Turin et réalise une belle entrée chez l’une des meilleures équipes européennes aux côtés de Zinedine Zidane. Il explose littéralement lors de la saison 2001-2002 après le départ de Pippo Inzaghi. Il réalise alors la meilleure saison de sa carrière en finissant meilleur buteur de Série A et 2ème meilleur buteur de la C1 derrière Ruud Van Nistelrooy. Il devient un monument chez les bianconeri, où il a passé 10 de ses 21 années de carrière professionnelle. Il inscrit 171 buts en 320 matchs, remporte en 2002 et en 2003 la Série A ainsi que la Supercoupe d’Italie et dispute la même année la finale de la Ligue des Champions perdue face au grand rival du Milan AC. En 2006, la Juventus redescend en Série B. Avec Nedved et ses coéquipiers italiens Buffon et Del Piero, Trezeguet décide de rester. Il en garde d’ailleurs un souvenir tout particulier, qu’il dévoile dans une interview donnée à la Gazzetta dello Sport en 2010: "La remontée en Série A, c’est ma plus belle victoire lors de mes dix ans sous le maillot bianconero. C’était une expérience de vie incroyable. Les tifosi nous ont considérés comme des héros parce que nous sommes restés." Il devient le meilleur buteur étranger du club, devançant un certain Michel Platini.
La suite avec les Bleus est moins rose, avec un Mondial 2002 raté, un Euro 2004 moins brillant, et une Coupe du Monde 2006 très difficile. Mis à l’écart tout au long de la compétition par Domenech, Trezeguet peut tenir son moment de gloire lors de la séance de tirs au but de la Finale. Mais non, alors que six ans plus tôt tout un peuple voyait en Trezeguet un héros national, le voici voué aux gémonies pour une frappe mal appuyée… Une finale qui sonnera comme la fin de sa carrière en équipe de France malgré les quelques matchs disputés dans les mois qui suivent cet échec. Trezeguet quitte le maillot tricolore par la petite porte. Non retenu pour l’Euro 2008, il annonce alors sa retraite internationale et termine avec 34 pions en 71 sélections. Entre 2010 et 2014, Trezeguet multiplie les clubs: en Espagne au Hercules Alicante, à Bani Yas SC aux Émirats, avant un retour au bercail d'abord à River Plate puis une saison sous les couleurs du Newell’s Old Boys. Après une dernière pige lucrative en Inde, il tire sa révérence le 21 janvier 2015 à l'âge de 37 ans. Trezegol nous aura apporté plus de bons que de mauvais souvenirs, et reste, jusqu’à aujourd’hui encore, l’un des plus grands attaquants de l’histoire des Bleus, de la Juventus et même de la Série A.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1998 (France)
Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)
Vainqueur de l'Euro 2000 (France)
Vainqueur du Championnat d’Europe des moins de 18 ans en 1996 (France)
Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1997 (France)
Finaliste de la Ligue des Champions en 2003 (Juventus Turin)
Champion d’Italie en 2002 et 2003 (Juventus Turin)
Vice-champion d’Italie en 2001 et 2009 (Juventus Turin)
Champion de France en 1997 et 2000 (AS Monaco)
Vice-champion d’Argentine en 2013 (River Plate)
Champion d’Italie de D2 en 2007 (Juventus Turin)
Champion d'Argentine de D2 en 2012 (River Plate)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2002 et 2004 (Juventus Turin)
Vainqueur du Trophée des champions en 1997 (AS Monaco)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2002 et 2003 (Juventus Turin)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 2005 (Juventus Turin)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du Championnat d’Italie en 2002 (24 buts) (Juventus Turin)
2ème meilleur buteur de la Coupe du Monde des 20 ans en 1997 (5 buts)
Élu meilleur joueur du championnat d’Italie en 2002
Élu meilleur joueur étranger du championnat d’Italie en 2002
Trophée UNFP du meilleur espoir du championnat de France en 1998
Révélation française de l’année en 1997
Nommé dans l'équipe type de l'année UEFA en 2001
Nommé au FIFA 100
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2015
À reçu la Légion d'Honneur en 1998
VIDÉO
Roger Scotti
Photo: ©Gentside Sport
Roger Scotti
Né le 29 juillet 1925 à Marseille (FRA)
Français, milieu offensif, 1m73
(Matchs amicaux: 2 sélections)
1ère sélection : le 1er novembre 1950 contre la Belgique (3-3)
Dernière sélection : le 7 octobre 1956 contre la Hongrie (1-2)
1942/58 Olympique de Marseille (FRA) 449 matchs, 67 buts
(Championnat de France: 401 matchs, 61 buts)
(Barrages: 2 matchs)
(Coupe de France: 37 matchs, 4 buts)
(Coupe Charles Drago: 9 matchs, 2 buts)
Roger Marche
Photo: ©Getty images
Roger Marche
Né le 5 mars 1924 à Villers-Semeuse (FRA)
Décédé le 1er novembre 1997 à Charleville-Mezières (FRA)
Français, Défenseur gauche/central, 1m72
Surnom: le sanglier des Ardennes
(Matchs amicaux: 51 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 23 mars 1947 contre le Portugal (1-0)
Dernière sélection : le 17 décembre 1959 contre l'Espagne (4-3)
1944/54 Stade de Reims (FRA) 336 matchs, 1 but
(Championnat de France: 301 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 28 matchs)
(Coupe Charles Drago: 7 matchs)
1954/62 RC Paris (FRA) 271 matchs
(Championnat de France: 242 matchs)
(Coupe de France: 18 matchs)
(Coupe Charles Drago: 11 matchs)
1962 FCO Charleville (FRA)
1962/65 AS Mohon (FRA) (entraîneur-joueur)
Joueur emblématique des années 50, Roger Marche représente sans conteste l’une des figures marquantes de l’histoire du Stade de Reims et du football français.
Surnommé "le sanglier des Ardennes" en raison de sa férocité et de son gout pour la solitude, il a longtemps été le plus capé des internationaux français, avec 63 sélections entre 1947 et 1959. Il faut dire qu’avant de se consacrer au ballon, Roger avait brillé en athlétisme sur 400 mètres et au lancer de poids où il devient champion des Ardennes. Repéré à Mohon, dans la banlieue de Charleville, il se dirige vers le Stade de Reims tout en restant attaché à sa région natale. En effet, ses parents ont obtenu qu'il puisse s'entraîner seul sur ses terres, la semaine et qu'il ne retrouve ses coéquipiers que pour les matches. Toute sa carrière se déroule ainsi que ce soit à Reims ou à Paris. Ainsi, Roger Marche demeure ainsi fidèle à ses chères Ardennes, à ses collines boisées, à sa vallée de la Meuse, et tout compte fait, il s’en porte fort bien. Athlète au physique imposant et à la puissante frappe de balle, Roger Marche était un défenseur dur au marquage. Il faut dire que sa condition physique était la clef de son football. Il s’entraînait plus dans la forêt ardennaise que ses coéquipiers au stade de Colombes. Chaque matin, il parcourt la campagne à petites foulées, respire à pleins poumons le bon air frais vivifiant. Son irréprochable hygiène de vie contribuait à en faire l’un des plus solides arrières de D1.
Photo: ©DR
Il gagne la plupart des trophées avec les Rémois, remportant deux titres de champion de France (1949 et 1953), la Coupe de France (1950) et la Coupe Latine (1953) aux dépens du Milan AC. Avec Robert Jonquet à ses côtés en charnière centrale, il illumine l’Europe avec le Stade, une équipe qui comptait dans ses rangs d’autres noms devenus légendes, parmi lesquels Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa. En équipe de France, il débute le 23 mars 1947 contre le Portugal (victoire 1 but à 0) et dispute toute la rencontre. Même si sa bravoure est parfois dépassée par sa nervosité légitime, ses premier pas en Bleu sont fort louable. Malheureusement pour lui, l'heure de gloire des Bleus arrive sur la fin de sa carrière. Après un premier Mondial en Suisse en 1954, il participe à l'épopée suédoise en 1958, quand l'équipe de France termine troisième de la Coupe du Monde, mais perd sa place de titulaire au profit d'André Lerond. Il inscrit son unique but avec les Bleus lors de sa dernière sélection contre l'Espagne le 17 décembre 1959 sur un centre-tir face au gardien Antoni Ramallets, l'un des meilleurs portiers de l'époque, à 35 ans, 9 mois et 12 jours. Le public du Parc fête cette réalisation en lui faisant un triomphe. Après cette dernière rencontre, Roger Marche sera durant 27 ans le plus capé des internationaux français, avec 63 sélections au compteur entre 1947 et 1959 dépassé en 1983 par Marius Trésor. De plus, il porte 42 fois le brassard de capitaine du maillot frappé du coq.
Après son aventure rémoise, il rejoint le Racing Club Paris après un transfert réglé contre sa volonté en 1954 pour huit saisons sans aucun titre. Son dernier match a lieu le 22 octobre 1961 à Nîmes. Son bilan professionnel est cependant édifiant. En 16 ans, il n’a manqué que 10 matchs officiels dont 3 au Racing, faisant preuve d’une assiduité et d’une fidélité qui méritent le respect. Il quitte très discrètement la scène "pro" en ayant donné le meilleur de lui-même. Au Parc des Princes, cependant, un hommage public lui est rendu, réunissant les équipes de Reims et du Racing. Ce jubilé est partagé avec "Bob" Jonquet, avec qui il est inséparable. Retourné à Mohon, le club qui l'a vu naître, il devient entraîneur-joueur, ouvre un bar puis devient chauffeur routier en toute simplicité à l'image de sa carrière. Celui qui demeure à jamais l’une des figures les plus attachantes du football s’éteint le 1er novembre 1997 à Charleville-Mézières à l’âge de 72 ans. Son caractère entier, sa simplicité, sa sensibilité et surtout sa fidélité marqueront à tout jamais le football français.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1958 (France)
Vainqueur de la Coupe Latine en 1953 (Stade de Reims)
Champion de France en 1949 et 1953 (Stade de Reims)
Vice-champion de France en 1947, 1954 (Stade de Reims), 1961 et 1962 (RC Paris)
Vainqueur de la Coupe de France en 1950 (Stade de Reims)
Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1954 (Stade de Reims)
Vainqueur du Trophée des champions en 1949 (Stade de Reims)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé Chevalier dans l'Ordre National du Mérite en 1965
SOURCES/RESSOURCES
Hommage à Roger Marche - la ville de Villers-Semeuse
Jean Boyer
Photo: ©Le Sportsman
Jean Boyer
Jean Gaston Boyer
Né le 2 février 1901 à Vitry-Sur-Seine (FRA)
Décédé le 24 novembre 1981 à Paris (FRA)
(Matchs amicaux: 11 sélections, 3 buts)
(Jeux Olympiques: 4 sélections, 4 buts)
1ère sélection : le 29 août 1920 contre l'Italie (3-1)
Dernière sélection : le 26 mai 1929 contre la Belgique (1-4)
1918/21 CA Sport Généraux (FRA) 9 matchs, 12 buts
(Coupe de France: 9 matchs, 12 buts)
1921/22 VGA Medoc (FRA) 2 matchs, 2 buts
(Coupe de France: 2 matchs, 2 buts)
1922/23 CA Sport Généraux (FRA) 7 matchs, 6 buts
(Coupe de France: 7 matchs, 6 buts)
1923 SC Choisy-le-Roi (FRA)
1923/35 Olympique de Marseille (FRA) ~121 matchs, ~170 buts
(Championnat de France: 38 matchs, 18 buts)
(Coupe de France: 52 matchs, 69 buts)
(Championnat de France amateur: ~31 matchs, ~26 buts)
(Autres: ? matchs, 57 buts)
Ce nom ne dit peut-être rien aux supporters marseillais mais Jean Boyer a véritablement marqué l’histoire de l’Olympique de Marseille dans les années 20 et 30.
Ce grand attaquant rapide et adroit de la tête débute sa carrière en 1918 dans la capitale en défendant d'abord les couleurs du CASG Paris avec qui il remporte la Coupe de France en 1919 à toute juste 18 ans. International dès 1920, il joue ensuite pour le club bordelais du VGA Medoc avant de revenir dans le club parisien de ses débuts en 1922 pour une saison. Après un passage éclair à Choisy-le-Roi, il traverse la France et débarque dans le sud du pays à l'Olympique de Marseille en compagnie de ses collègues parisiens Eduard Crut et Jules Devaquez avec qui ils forment un trio d'attaquant célèbre dans les années 20. Avec le club olympien, il remporte trois Coupes nationales et un titre de champion de France amateur en 1929. Capitaine malheureux de l'équipe marseillaise finaliste de la Coupe de France en 1934, il aurait pu être recordman de victoire aux côtés de Marceau Somerlynck, Dominique Bathenay, Alain Roche et Thiago Silva qui remporteront plus tard cinq coupes en tant que titulaire. Premier international français à porter les couleurs de l'OM, il passe douze saisons sur la Canebière (1923-1935), devenant ainsi l'un des joueurs les plus emblématiques du club phocéen de l'entre-deux-guerres. Il devient tout de même professionnel à la fin de sa carrière à 32 ans lors de la création du premier championnat de France en 1932. Lors de la saison 1933/34, il inscrit 15 buts en 26 rencontres à 33 ans. Ce grand chasseur de buts réputé pour son mauvais caractère met un terme à sa carrière l'année suivante en 1935. Avec l'équipe de France, il participe aux Jeux Olympiques d'Anvers en 1920 et de Paris en 1924. Il a notamment participé et inscrit un but lors de la victoire historique de l’Équipe de France face à l’Angleterre le 5 mai 1921 devant 30000 spectateurs à Paris (2 buts à 1). Il dispute sa dernière sélection le 26 mai 1929 face à la Belgique (défaite 4 buts à 1) à seulement 28 ans, écarté surement pour des différents culturels et politiques entre parisiens et marseillais. Il décède le 24 novembre 1981 à l'âge de 80 ans. Son passage dans le sud de la France laissera des traces indélébiles.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe de France en 1919 (CA Sport Généraux), 1924, 1926 et 1927 (Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1934 (Marseille)
Champion de France amateur en 1929 (Marseille)
SOURCES/RESSOURCES
- OM.fr
Thierry Henry
Thierry Henry
Thierry Daniel Henry
Né le 17 août 1977 aux Ulis (FRA)
Surnoms: Titi, King Henry, Anaconda
(Matchs amicaux: 53 sélections, 16 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 17 sélections, 6 buts)
(Coupe du Monde: 17 sélections, 6 buts)
(Qualif Euro: 16 sélections, 12 buts)
(Euro: 11 sélections, 6 buts)
(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 4 buts)
(Trophée Hassan II: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 11 octobre 1997 contre l'Afrique du Sud (2-1)
Dernière sélection : le 22 juin 2010 contre l'Afrique du Sud (1-2)
1994/99 AS Monaco (FRA) 141 matchs, 28 buts
(Championnat de France: 105 matchs, 20 buts)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe de la ligue: 7 matchs)
(Ligue des Champions: 9 matchs, 7 buts)
(Coupe de l'UEFA: 15 matchs, 1 but)
1999 Juventus Turin (ITA) 20 matchs, 3 buts
(Championnat d'Italie: 16 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Barrages pour l'Europe: 2 match)
(Coupe Intertoto: 1 match)
1999/2007 Arsenal (ANG) 370 matchs, 226 buts
(Championnat d'Italie: 254 matchs, 174 buts)
(Coupe d'Italie: 24 matchs, 7 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs, 2 buts)
(Charity Shield/Community Shield: 4 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 77 matchs, 35 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 7 buts)
2007/10 FC Barcelone (ESP) 121 matchs, 49 buts
(Championnat d'Espagne: 80 matchs, 35 buts)
(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 5 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 28 matchs, 9 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 1 match)
2010/14 New-York Red Bulls (USA) 135 matchs, 52 buts
(Championnat des Etats-Unis: 122 matchs, 51 buts)
(Play-offs: 13 matchs, 1 but)
2012 Arsenal (ANG) (Prêt) 7 matchs, 2 buts
(Championnat d'Angleterre: 4 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 1 match)
