Football-the-story

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France


Ulrich Ramé

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Photo: ©Pierre Andrieu/AFP

 

Ulrich Ramé

 

Né le 19 septembre 1972 à Nantes (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m87

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 12 sélections

(Matchs amicaux: 8 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

(Coupe des Confédérations: 3 matchs)

 

1ère sélection : le 9 juin 1999 contre l'Andorre (1-0)

Dernière sélection : le 12 février 2003 contre le Rep. Tchèque (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 3 sélections

 

1991/97 Angers (FRA) 49 matchs
(Championnat de France: 2 matchs)
(Finale D2: 2 matchs)
(Championnat de France de D2: 39 matchs)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe de la ligue: 1 match)
1997/2011 Bordeaux (FRA) 525 matchs
(Championnat de France: 405 matchs)
(Coupe de France: 27 matchs)
(Coupe de la ligue: 21 matchs)
(Trophée des Champions: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 22 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 48 matchs)
2011/13 CS Sedan-Ardennes (FRA) 51 matchs
(Championnat de France de D2: 46 matchs)
(Coupe de France: 3 matchs)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)
 
Arrivé en 1997 au Haillan, après huit années passées au SCO Angers, son club formateur, Ulrich Ramé deviendra une figure emblématique des Girondins de Bordeaux.
 
Recruté pour être la doublure du gardien néerlandais, Stanley Menzo, le Vendéen devient rapidement titulaire à cause des mauvaises performances de ce dernier. Durant dix saisons, il étoffe son palmarès. D’abord sur le plan personnel avec le trophée UNFP de Meilleur gardien de Ligue 1 qui lui est décerné en 2002. Puis sur le plan collectif avec notamment des titres de champion de France obtenus en 1999 et 2009, trois coupes de la Ligue et deux trophées des champions. En équipe de France, il étrenne sa première cape contre l'Andorre en juin 1999, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2000. Compétition pour laquelle il sera par la suite sélectionné en tant que 3ème gardien et qu’il remportera grâce notamment à un but de son coéquipier d’alors, Sylvain Wiltord. Un an plus tard, en 2001, il glane la coupe des Confédérations en tant que titulaire et figure parmi les 23, en 2002 pour le Mondial. Capitaine pour le dernier titre de champion obtenu par le FCGB en 2009, il perd sa place de titulaire la saison suivante avec l’arrivée de Cédric Carrasso. Il prend part à la dernière de ses 525 rencontres sous le maillot girondin le 29 mai 2011 face à Montpellier avec une ovation du stade Chaban-Delmas au moment de sa sortie quelques minutes avant la fin du match. À l'âge de 37 ans, il se sent toujours de jouer et s'engage à Sedan pour deux saisons, avant de ranger définitivement les gants en 2013. Il est également important de préciser qu’Ulrich Ramé a été élu "Gardien du siècle de Bordeaux" par les supporters girondins. Il devance notamment Dominique Dropsy!
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro 2000 (France)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2001 (France)
Champion de France en 1999 et 2009 (Bordeaux)
Vice-champion de France en 2006 et 2008 (Bordeaux)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2002 (finale non-jouée), 2007 et 2009 (finale non-jouée) (Bordeaux)
Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1998 et 2010 (Bordeaux)
Vainqueur du Trophée des champions en 2008 (Bordeaux) et 2009 (finale non-jouée) (Bordeaux)
Finaliste du Trophée des champions en 1999 (Bordeaux)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 

27/04/2020
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Jean-Luc Sassus

Jean-Luc Sassus.jpg
Photo: ©Panoramic

 

Jean-Luc Sassus

 

Né le 4 octobre 1962 à Tarbes (FRA)

Décédé le 22 mai 2015 à Lavaur (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur droit, 1m83

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 14 octobre 1992 contre l'Autriche (2-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 2 sélection

 

1979/86 Toulouse (FRA) 109 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 74 matchs, 6 buts)
(Barrages: 1 match, 1 but)
(Championnat de France de D2: 23 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 1 but)
1986/92 AS Cannes (FRA) 190 matchs, 13 buts
(Championnat de France: 149 matchs, 7 buts)
(Barrages: 5 matchs)
(Championnat de France de D2: 18 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 14 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
1992/94 Paris SG (FRA) 76 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 57 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
1994/97 Olympique Lyonnais (FRA) 104 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 88 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 3 matchs)
(Coupe de la ligue: 8 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs, 1 but)
1997/98 Saint-Étienne (FRA) (Prêt) 17 matchs, 2 buts
1998/2000 Club Labège-Escalquens (FRA)
 
Formé dans les clubs régionaux des Midi-Pyrénées, puis à la section sport-étude de Toulouse, Jean-Luc Sassus était une preuve que les footballeurs pouvaient réaliser des études supérieures tout en vivant une carrière pro.
 
Fan des Mathématiques, il avait fait Maths Sup et Maths Spé avant d'intégrer une école d'ingénieur en chimie à Toulouse. Il avait bien compris avant tout le monde que la reconversion des footballeurs professionnels était aléatoire et qu'il valait mieux y songer avant même de fouler une pelouse. Natif de Tarbes, son parcours débute au Toulouse FC en 1979 après avoir longtemps repoussé les avances des Violets. Il va connaître la remontée en D1 et les grandes heures de Beto Márcico, Yannick Stopyra et Alberto Tarantini. Ailier élancé courant le 100 mètres en moins de 11 secondes, il était l'un des joueurs les plus rapides du championnat de France. Ce genre de détail, son entraîneur Daniel Jeandupeux n'en a que faire: un ailier qui ne marque pas est un arrière latéral. Sassus change de poste à 23 ans, sa carrière va démarrer. Après un détour par l'AS Cannes où il côtoie un petit jeune nommé Zinedine Zidane, il quitte le Sud-Est de la France et répond aux sirènes de la capitale, dans une équipe du PSG taillée pour les titres. Il remporte la coupe de France en 1993, le championnat en 1994 et connaît sa seule et unique sélection en équipe de France en 1992, face à l'Autriche (2 buts à 0). Il participe également au fameux PSG-Real Madrid, le 18 mars 1993 avec le but de la qualif d’Antoine Kombouaré à la 96ème minutes du match retour au parc des Princes. L’histoire d’amour avec le Parc des Princes ne durera que deux ans. Il rejoint ensuite l’Olympique Lyonnais puis Saint-Etienne pour sa dernière saison professionnelle, en 1997-98. Son altercation avec le gardien Pascal Olmeta, son coéquipier à l'OL, le 20 décembre 1996 avait fait beaucoup de bruit. Le défenseur avait eu le nez fracturé et un traumatisme crânien après avoir été frappé par Olmeta dans le tunnel des vestiaires du stade de Gerland après un match de championnat. Olmeta avait été ensuite licencié de l'OL par Jean-Michel Aulas qui, pour le remplacer, offre Jean-Luc Sassus en prêt à l’ASSE ainsi qu’un peu d’argent, pour enrôler…Grégory Coupet. Comme quoi, une carrière ne tient qu’à un fil, ou à un coup de poing. Les deux compères s’excuseront mutuellement lors d’une rencontre accusée, pas forcément à tort, de coup médiatique. Il raccroche donc les crampons chez les Verts, cette équipe qui lui a donné la passion du football lorsqu'il était plus jeune. Un temps entraîneur, il était devenu ensuite agent de joueurs. Il avait géré notamment la carrière de Ricardo mais aussi de Jean-Alain Boumsong. Homme de cœur, il s’est aussi investi dans l’association "Un Casque, un Ballon et du Cœur" qui aide les enfants de pompiers, devenus orphelins. Le 22 mai 2015, Jean-Luc Sassus a succombé des suites d'une crise cardiaque à l'âge de 52 ans aux urgences du centre hospitalier de Lavaur dans le Tarn. Domicilié à Saint-Sulpice-la-Pointe (81), il avait été hospitalisé quelques heures auparavant pour un léger malaise et des douleurs thoraciques.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1994 (Paris SG)

Vice-champion de France en 1993 (Paris SG) et 1995 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur de la Coupe de France en 1993 (finale non-jouée) (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1996 (Olympique Lyonnais)

Championnat de France de D2 en 1982 (Toulouse FC)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

Jean-Luc Sassus, le footballeur ingénieur - Canal Supporters

↑ Auteur: 

- Jean-Luc Sassus: la tête et les grandes jambes - So Foot

↑ Auteur: 


25/04/2020
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Daniel Bernard

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 Photo: ©DR

 

Daniel Bernard

 

Né le 29 septembre 1949 à Paris (FRA)

Décédé le 9 avril 2020 à Brest (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m77

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Aucune sélection (seulement convoqué)

 

1967/68 Saint-Etienne B (FRA)
1968/69 Paris-Neuilly (FRA) 25 matchs
1969/77 Stade Rennais (FRA) 166 matchs
(Championnat de France: 122 matchs)
(Championnat de France de D2: 30 matchs)
(Coupe de France: 14 matchs)
1977/78 Paris SG (FRA) 32 matchs
(Championnat de France: 29 matchs)
(Coupe de France: 3 matchs)
1978/84 Stade Brestois (FRA) 199 matchs
(Championnat de France: 117 matchs)
(Championnat de France de D2: 71 matchs)
(Coupe de France: 11 matchs)
1984/85 AS Monaco (FRA) 13 matchs
 
Gardien de D1 très respecté dans les années 70 et 80, Daniel Bernard a été l'un des meilleurs gardiens de but de l'histoire du Stade Brestois, où il a évolué durant six ans, en tant que gardien et capitaine.
 
Spectaculaire et très actif, le portier à la moustache était très consciencieux. Avec son physique musclé, il compensait sa petite taille par sa vista et sa vivacité. Natif de Paris, il débute pourtant le football chez les jeunes du Stade laurentin, avant de rejoindre le Cavigal Nice, réputé pour son école des gardiens. Dès la fin des années 60, il n'hésite pas à quitter la Côte d'Azur pour rejoindre le grand Saint-Etienne chez les juniors. Mais c'est à Rennes qu'il signera professionnel. Remplaçant durant la finale de la Coupe de France en 1971, il est d'abord la doublure de l'international Marcel Aubour, avant de gagner ses galons de titulaires lors du départ de celui-ci pour Reims. Il dispute plus de 150 matchs de championnat avec les Bretons en huit saisons. Considéré comme l'un des meilleurs portiers français, il porte le maillot tricolore en catégorie junior, militaires et espoirs. Il est même convoqué en A le 25 mai 1975 pour un match de qualif pour l'Euro 1976, Islande-France, sans entrer en jeu toutefois. Après deux relégations avec le Stade Rennais en trois saisons, les Bleus s'éloigne. Pour relancer sa carrière, il signe au Paris SG en 1977, mais perd rapidement sa place au profit de Michel Bensoussan. Il quitte la capitale au bout d'un an, car Dominique Baratelli vient d'y signer, pour rejoindre Brest où il s'imposera comme capitaine pendant six saisons, de 1978 à 1984. Des années durant lesquelles il passe par toutes ses émotions en participant à deux montées en première division en 1979 et 1981, mais aussi une relégation en 1980. Il termine sa carrière sur le Rocher à Monaco comme doublure de Jean-Luc Ettori lors de la saison 1984-1985. Il s'installe ensuite dans le Finistère et travaille comme commercial, imprimeur et chauffeur de taxi. En 1980, il est le premier à recevoir l’Hermine rouge. Une distinction décernée par les supporters brestois à celui qu’ils considèrent comme leur meilleur joueur. Malheureusement, Daniel Bernard est décédé le 9 avril 2020 des suites d'une longue maladie à l'hôpital de Brest. Il était âgé de 70 ans.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe de France en 1971 (Stade Rennais)
Champion de France de D2 en 1981 (Stade Brestois)
Vice-champion de France de D2 en 1976 (Stade Rennais) et 1979 (Stade Brestois)

24/04/2020
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Jacky Simon

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Photo: ©Actu.fr

 

Jacky Simon

 

Jacques Simon

Né le 25 mars 1941 à Omonville-la-Rogue (FRA)

Décédé le 5 décembre 2017 à Valognes (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier droit, 1m74

Surnoms: "Jacky", "Jacquot"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 15 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 9 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 24 mars 1965 contre l'Autriche (1-2)

Dernière sélection : le 12 mars 1969 contre l'Angleterre (0-5)

 

1957/59 UST Equeurdreville (FRA)
1959/63 AS Cherbourg (FRA) 75 matchs, 17 buts
(Championnat de France de D2: 65 matchs, 16 buts)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 1 but)
1963/68 FC Nantes (FRA) 183 matchs, 96 buts
(Championnat de France: 156 matchs, 73 buts)
(Coupe de France: 21 matchs, 21 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs, 2 buts)
1968/70 Bordeaux (FRA) 73 matchs, 19 buts
(Championnat de France: 60 matchs, 18 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 2 matchs)
1970/73 Red Star (FRA) 98 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 86 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 12 matchs, 3 buts)
 
Normand d'origine, Jacky Simon a été l'homme fort du FC Nantes des années 1960, champion de France en 1965 et 1966.
 
Natif de Omonville-la-Rogue, Jacques, de son vrai prénom, débute le football chez les amateurs de l’UST Equeurdreville avant de migrer chez le voisin de l'AS Cherbourg en 1959. Quatre saisons et un service militaire plus tard, il se fait remarquer par le FC Nantes. Le début d'une longue histoire d'amour. Joueur vif et technique au caractère fort, doté d’une élégante conduite de balle et redoutable devant le but, il devient le maître à jouer de la Maison Jaune. D'entrée, l'attaquant se met le stade Marcel-Saupin dans la poche en devenant le premier buteur de l'histoire du club, alors promu, en Division 1, face à Sedan. Et toutes les premières fois des Canaris s'enchaînent. Premier international français du club avec en prime une participation à la Coupe du Monde anglaise en 1966, premier titre de meilleur buteur du championnat en 1965 avec 24 buts inscrits, année du premier titre de champion de l'histoire du club, meilleur joueur français la même année. Jacky Simon entre dans une autre dimension qui le mènera directement vers une carrière exceptionnelle. Il devient également le premier nantais à signer chez le rival de la façade atlantique, Bordeaux. Autre équipe, autre jeu, plus fermé et moins offensif. Il participe à une finale de Coupe de France en 1969, perdue face à Marseille (2 buts à 0). Il termine son périple par trois saisons en région parisienne au Red Star. De retour dans la Manche à l’issue de sa carrière professionnelle, le Cotentinois devient entraîneur du CS Carentan et d’Omonville-la-Rogue. Il décède le 5 décembre 2017, à l'âge de 76 ans, à l'hôpital de Valognes. Pour beaucoup d’observateurs, Jacky Simon est considéré comme le plus grand footballeur de la Manche. Il est, en tout cas, celui qui possède le plus beau palmarès.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1965 et 1966 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1967 (FC Nantes) et 1969 (Bordeaux)

Finaliste de la Coupe de France en 1966 (FC Nantes) et 1969 (Bordeaux)

Finaliste du Challenge des champions en 1966 et 1968 (FC Nantes)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1965 (24 buts) (FC Nantes)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Jacky Simon, gravé dans l'histoire - Ouest France

↑Auteur: 

- Interview de Jacky Simon - sur le site du FC Equeurdreville-Hainneville


23/04/2020
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Yvon Le Roux

Yvon Le Roux.jpg
photo: ©

 

Yvon Le Roux

 

Né le 19 avril 1960 à Plouvorn (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m89

Surnom: Le Colosse de Plouvorn, Le Menhir de Plouvorn

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 28 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 16 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 2 sélections)

(Euro: 3 sélections)

(Coupe intercontinentale des nations: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 23 avril 1983 contre la Yougoslavie (4-0)

Dernière sélection : le 11 octobre 1989 contre l'Écosse (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 5 sélections, 1 but

 

1977/78 Stade Brestois B (FRA) 18 matchs, 2 buts 
1977/83 Stade Brestois (FRA) 184 matchs, 26 buts
(Championnat de France: 94 matchs, 12 buts)
(Barrages D2: 2 matchs)
(Championnat de France de D2: 72 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 16 matchs, 3 buts)
1983/85 AS Monaco (FRA) 103 matchs, 17 buts
(Championnat de France: 86 matchs, 12 buts)
(Coupe de France: 16 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 1 match) 
1985/87 FC Nantes (FRA) 82 matchs, 11 buts
(Championnat de France: 71 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 1 but)
1987/89 Olympique de Marseille (FRA) 78 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 63 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe des Coupes: 7 matchs)
1989/90 Paris SG (FRA) 15 matchs, 1 but
(Championnat de France: 13 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 2 matchs)
 
Premier joueur évoluant au Stade Brestois à avoir été sélectionné en équipe de France A, Yvon Le Roux est une légende du club.
 
Solide défenseur, le "colosse de Plouvorn", comme on le surnommait, était une armoire à glace, taillée à coup de serpe dans le granit. Du solide, du costaud. Autant dire que, lorsqu'il se lance dans un tacle, ça décoiffe... Yvon Le Roux reconnaît: "Je sais que je fais peur. Mon gabarit inquiète. C'est d'abord un avantage vis-à vis de l'adversaire..." Mais il n'incarnait pas seulement la force physique. Sa frappe lourde et son excellent jeu de tête apportaient un plus offensif à une équipe. Formé à Brest, il participe à la première montée en première division du club finistérien. Au fil des saisons, et malgré les allers-retours de l’équipe entre la D1 et la D2, Le Roux s’affirme comme un maillon essentiel de la défense brestoise.
 
C'est là que son histoire avec les Bleus débute. Il connaît sa première sélection en 1983 face à la Yougoslavie. Un match dans lequel il avait même inscrit un but de la tête sur un centre de Bruno Bellone. Un an plus tard, voilà le solide défenseur breton dans la liste de Michel Hidalgo pour l'Euro qui se déroule en France. Mais l'aventure débute mal. Au parc des Princes lors du premier match face au Danemark, Le Roux se blesse dans un contact rugueux avec Allan Simonsen. Et va devoir désormais patienter sur le banc remplacé par Jean-François Domergue. Pourtant, si le onze de Michel Hidalgo tourne bien, le sélectionneur français rappelle son stoppeur pour les matchs les plus compliqués du tournoi. La demi-finale face au Portugal. Et la finale face à l'Espagne. Une rencontre à la saveur particulière pour le finistérien, expulsé à la 85ème minute après un deuxième carton jaune. Qu'importe, vainqueur 2 buts à 0 de la Roja, Yvon Le Roux et le reste de la bande à Platini sont champions d'Europe. C'est le premier titre de l'histoire des Bleus. Le Roux achèvera sa carrière internationale en 1989 après avoir porté 28 fois le maillot tricolore.

Yvon Le Roux.jpg
 
En club, il cède logiquement aux sirènes des grosses cylindrées du championnat. Il rejoint l'AS Monaco pour passer un palier supplémentaire. Si sa première saison est un franc succès, la seconde est moins glorieuse. Malgré le titre de champion d’Europe, son statut d'international ne le protège pas et ses relations avec l’entraîneur de l'époque Lucien Muller deviennent de plus en plus houleuses humainement que professionnellement. Baladé entre la défense et le milieu de terrain pour finir par perdre sa place de titulaire, il quitte le Rocher à la fin de sa seconde saison et rejoint Nantes, où il revit. Successeur de Maxime Bossis en charnière centrale, il est vice-champion de France en 1986 et participe à huit matchs de Coupe d’Europe. Après une dernière saison sur les bords de l'Erdre, le destin frappe à sa porte.
 
En 1987, il rejoint l'OM alors en pleine ascension. Dans le bouillonnant Stade Vélodrome, le Breton est au sommet de son art. Il prend part au doublé coupe-championnat de 1989. Mais concurrencé par la jeune génération, Carlos Mozer et Basile Boli, il quitte le sud pour rejoindre la capitale. Néanmoins la faute à des genoux contrariants, il met un terme à sa carrière dès la fin de sa première saison au PSG. Après avoir raccroché les crampons, il prend les commandes du Brest Armorique après la liquidation en 1991. Après avoir vécu un an dans le sud, il revient s'occuper des jeunes du Stade Quimpérois, avant de migrer à Concarneau, en tant qu’entraîneur puis directeur sportif. Au bout du compte, Yvon Le Roux fait partie de ces footballeurs de l’ombre: indispensables à l’équipe, sans jamais accéder au rang de star du ballon rond, malgré une carrière couronnée de titres.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro 1984 (France)
3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale des nations en 1985 (France)
Champion de France en 1989 (Olympique de Marseille)

Vice-champion de France en 1984 (AS Monaco) et 1986 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe de France en 1985 (finale non-jouée) et 1989 (Olympique de Marseille)

Finaliste de la Coupe de France en 1984 (AS Monaco)

Champion de France de D2 en 1981 (Stade Brestois)

Vice-champion de France de D2 en 1979 (Stade Brestois)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Yvon Le Roux - Old School Panini

- Yvon Le Roux, le breton de la "Bande à Platini" - En Envor

↑Auteur: 


22/04/2020
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