Football-the-story

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Allemagne/RFA/RDA


Rudi Völler

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photo: ©STAFF/AFP

 

Rudi Völler

Rudolf "Rudi" Völler

Né le 13 avril 1960 à Hanau (ALL)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, buteur, 1m80

Surnom: Le renard des surfaces, Tante Käthe

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 90 sélections, 47 buts

(Matchs amicaux: 42 sélections, 21 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 15 sélections, 8 buts)

(Qualif Euro: 13 sélections, 8 buts)

(Euro: 8 sélections, 4 buts)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png B: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png espoirs: 19 sélections, 10 buts

 

1ère sélection : le 17 novembre 1982 contre l'Irlande du Nord (0-1)

Dernière sélection : le 10 juillet 1994 contre la Bulgarie (1-2)

 

1977/80 Kickers Offenbach (ALL) 79 matchs, 23 buts

(Championnat d'Allemagne de D2: 73 matchs, 19 buts)

(Coupe d'Allemagne: 6 matchs, 4 buts)

1980/82 TSV Munich 1860 (ALL) 74 matchs, 49 buts

(Championnat d'Allemagne: 70 matchs, 46 buts)

(Coupe d'Allemagne: 4 matchs, 3 buts)

1982/87 Werder Brême (ALL) 160 matchs, 107 buts

(Championnat d'Allemagne: 137 matchs, 97 buts)

(Coupe d'Allemagne: 11 matchs, 5 buts)

(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 5 buts)

1987/92 AS Roma (ITA) 195 matchs, 68 buts

(Championnat d'Allemagne: 142 matchs, 45 buts)

(Coupe d'Allemagne: 30 matchs, 11 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Coupe des Coupes: 4 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 18 matchs, 12 buts)

1992/94 Olympique de Marseille (FRA) 73 matchs, 28 buts

(Championnat de France: 58 matchs, 24 buts)

(Coupe de France: 7 matchs, 2 buts)

(Ligue des Champions: 8 matchs, 2 buts)

1994/96 Bayer Leverkusen (ALL) 71 matchs, 29 buts

(Championnat d'Allemagne: 62 matchs, 26 buts)

(Coupe d'Allemagne: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

 

Attaquant roublard, rusé et d'un réalisme chirurgicale, Rudi Völler est le buteur allemand numéro un des années 80. Véritable terreur pour les gardiens, il était à l'affût de la moindre erreur ou opportunité lui permettant d'aller inscrire un but. Également dribbleur et pourvu d'une frappe précise, il régnait en maître dans les surfaces de réparation.

 

Fils d'ouvrier, il est repéré en 1977 par Hermann Nuber et ne tarde guère de rejoindre le club des Kickers Offenbach. Trois saisons, 79 matchs et 23 buts plus tard, il est recruté par le Munich 1860 avec qui il inscrit la bagatelle de 49 buts en 74 rencontres. Auréolé d'un titre de meilleur buteur de seconde division, Rudi Völler s'envole alors pour un club plus en rapport avec ses ambitions: le Werder de Brême. Dauphin du rival Hambourg à la différence de buts lors du championnat 1982, il obtient tout de même le titre de meilleur buteur de la Bundesliga avec 23 buts inscrits. Il fait logiquement ses débuts en équipe nationale allemande face à l'Irlande du Nord le 17 novembre 1982 et remplace à cette occasion l'intraitable Lothar Matthäus. Il dispute sa première grande compétition à l'occasion de l'Euro 84. En dépit de ses 2 buts, la RFA ne passe pas le premier tour. Appelé à participer à la Coupe du Monde 1986, il inscrit 3 buts malgré son statut de remplaçant, dont un en demi-finale contre la France et un en finale contre l'Argentine (la RFA s'incline cependant).

 

Après avoir fait parlé de lui dans son propre championnat, il est transféré lors de l'été 87 en Italie, à l'AS Roma, suivant ainsi dans ce championnat les traces de son compatriote Karl-Heinz Rummenigge, ancien joueur de l'Inter de Milan de 1984 à 1987. En 1988, il est éliminé en demi-finale de l'Euro par les futurs vainqueurs du tournoi, les Pays-Bas de Marco Van Basten et Ruud Gullit. Il inscrit 2 buts au cours de la compétition. Élément prépondérant de son équipe, il participe au Mondial italien de 1990 au cours duquel il inscrit encore 3 buts. Exclu en huitièmes de finale, contre les Pays-Bas, à la suite d'une altercation avec Frank Rijkaard, il refait surface quelques jours plus tard en finale provoquant le penalty de la victoire. Sacré champion du Monde à Rome dans le stade Olympique où il évolue en club, l'homme qui reste dans les mémoires capillaires et sportives comme le plus beau des mulets est alors à son apogée.


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photo: ©DR

 

Après avoir perdu la finale de la Coupe de l'UEFA en 1991, joué 142 rencontres et marqué la bagatelle de 44 buts avec les Giallorossi en championnat, il s'envole pour Marseille avec qui il est officieusement sacré champion de France (titre retiré par la suite) et vainqueur de la Coupe d'Europe des champions en 1993. "Le renard des surfaces" a réussi à imposer son style sur la Canebière, inscrivant tout de même 28 buts en 74 rencontres disputées et formant avec le croate Alen Boksic l'une des attaques les plus redoutées du continent européen. Malgré un effectif toujours plus pléthorique, l'année suivante restera à jamais comme l'une des plus sombres de l'histoire du club marseillais. L'affaire VA/OM secouant les coulisses de l'équipe, les olympiens terminent second du championnat, sont exclus des Coupes d'Europe et relégués en Division 2 à l'issue de la saison. Rudi Völler claque seulement 6 buts en 25 matchs, se sacrifiant notamment pour son nouveau partenaire d'attaque, le jeune brésilien Sonny Anderson, et quitte un club en dépression, lors de l'été suivant.

 

Il défend une nouvelle fois les couleurs de son pays à l'occasion de la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis mais le duo Riedle/Klinsmann lui est souvent préféré. Il inscrit de nouveau 2 buts lors de l'épreuve. Toujours en 1994, il rejoint le Bayer Leverkusen dont il porte le maillot durant ses deux ultimes saisons en tant que joueur. Dans la foulée, il se reconvertit directeur sportif mais surtout prend la tête de la Mannschaft durant quatre ans. Expérience au terme de laquelle il compte prendre du recul: "J'avais quitté la Mannschaft après l'Euro 2004, et je voulais me reposer un peu, seules deux équipes pouvaient me faire changer d'envie, le Bayer et la Roma. Fin août, Prandelli démissionne pour rester au chevet de sa femme. Totti, entre autres, m'a appelé pour venir, je devais décider rapidement, je ne pouvais pas amener mon assistant allemand et je n'étais pas compétent sur le foot italien, différent de l'époque où j'y jouais." Une victoire contre la Fiorentina pour débuter, puis trois revers (Dynamo Kiev en Ligue des champions, Messine, Bologne) et un nul (Lecce) pour finir: "C'est uniquement de ma faute si ça s'est mal passé. Le club pensait voir débarquer l'Allemand qui fait le dur, mais je n'en étais pas capable. J'étais la mauvaise personne au mauvais endroit et moment", reconnaît-il avec honnêteté. Delneri puis Conti lui succéderont au cours de cette folle saison conclue par un maintien à l'avant-dernière journée. Un retour raté, mais vite pardonné.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1990 (ex-RFA)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1986 (ex-RFA)

Finaliste de l'Euro en 1992 (finale non-jouée) (Allemagne)

Finaliste du Championnat d'Espoirs en 1982 (ex-RFA Espoirs)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 1993 (Olympique de Marseille)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1991 (AS Roma)

Vice-Champion d’Allemagne en 1983, 1985 et 1986 (Werder Brême) 

Vice-champion de France en 1994 (Olympique de Marseille)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1991 (AS Roma)

Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1991 (AS Roma)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur du Championnat d’Europe Espoirs en 1982

Élu footballeur allemand de l’année en 1983

Élu attaquant de l’année par le magazine allemand "Kicker" en 1985 et 1986

Meilleur buteur de la Coupe UEFA en 1991 (10 buts) (AS Roma)

Meilleur buteur du championnat d’Allemagne en 1983 (23 buts) (Werder Breme)

Meilleur buteur du championnat d’Allemagne de D2 en 1982 (37 buts) (TSV Munich 1860)

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1984

Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma en 2014

Citoyen d'honneur de la ville de Hanau en 2002

À reçu la Croix de Chevalier de l'ordre du mérite de la République fédérale d'Allemagne en 2002

À reçu l'Ordre du Mérite de Rhénanie du Nord-Westphalie en 2008

À reçu le prix "Bambi" en 2002

Élu athlète de l'année de la ville de Brême en 1982 et 1986

Homme de l'année du football allemand en 2000

À reçu le "Lion de Bronze" de Leverkusen en 2006

À reçu le prix "Egidius Braun" en 2010

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Völler, le retour de l'allemand Volant - So Foot

↑Auteur: ©

 

VIDÉO

 


09/01/2015
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Gunter Netzer

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photo: ©DR

 

Günter Netzer

Günter Theodor Netzer

Né le 14 septembre 1944 à Monchengladbach (ALL)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, milieu de terrain, 1m80

Surnoms: Le Karajan du football européen, "Jünter"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 37 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 23 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 9 sélections, 2 buts)

(Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le le 9 octobre 1965 contre l'Autriche (4-1)

Dernière sélection : le 11 octobre 1975 contre la Grèce (1-1)

 

1963/73 Borussia Mönchengladbach (ALL) 346 matchs, 126 buts

(Championnat d'Allemagne: 230 matchs, 82 buts)

(Championnat d'Allemagne de D2: 67 matchs, 26 buts)

(Regionalliga Aufstiegsrunde: 6 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Allemagne: 25 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 9 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 2 buts)

1973/76 Real Madrid (ESP) 100 matchs, 10 buts

(Championnat d'Espagne: 85 matchs, 9 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe UEFA: 1 match)

1976/78 Grasshopper Zurich (SUI) 28 matchs, 3 buts

(Championnat de Suisse: 26 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

 

Gunter Netzer est considéré comme l'un des meilleurs meneurs de jeu allemands toutes époques confondues. Il a été un véritable maestro, pour le plus grand bonheur de la sélection de la RFA, du Borussia Mönchengladbach et du Real Madrid.

 

Durant exactement dix ans, de 1963 à 1973, ce meneur de jeu aux pieds démesurés (il chausse du 47) restera attaché au club phare de Mönchengladbach, sa ville natale. Devenu professionnel en 1965, il est devenu vite le patron des "Folhen", pour lequel il a joué 346 matches et a inscrit 126 buts, remportant au passage deux Championnats et une Coupe de RFA. Numéro dix talentueux, il éclabousse le football local de sa classe. À Mönchengladbach, personne n'a oublié la finale de la Coupe d'Allemagne 1973, contre Cologne. Laissé sur le banc des remplaçants se sentant pas très bien - sa mère venait de disparaître - Netzer demande à son entraîneur de l’époque, Hennes Weisweiler, qu'il souhaite entrer en jeu pendant la prolongation. Sur son deuxième ballon, il donne à son équipe le but de la victoire (2 buts à 1), trois minutes après son entrée en jeu. Son dernier avec le Borussia. Günter Netzer est alors à l'apogée de son talent en Allemagne. Il est nommé footballeur allemand de l'année en 1972 et 1973.


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photo: ©Kicker

 

Joueur athlétique, Netzer aime partir de loin, parfois de son propre camp, pour se lancer dans de longs raids qui perforent les défenses adverses. Il a une autre spécialité : les coups de pied arrêtés. L'occasion pour lui de donner au ballon les trajectoires les plus imprévisibles. Sa précision diabolique et sa vision du jeu font aussi de lui le roi de la passe de 30 ou 40 mètres. Homme au caractère bien trempé, il est un précurseur, obtenant de ses entraîneurs qu'ils tiennent compte de son avis. Amoureux du ballon, Netzer joue un rôle prépondérant dans la conquête de l'Euro par la RFA en 1972. Il est un des joyaux de cette "dream team" au même titre que Sepp Maier, Franz BeckenbauerPaul Breitner et Gerd Müller. Membre de l'équipe victorieuse de la Coupe du Monde 1974, même s'il n'a joué que 21 minutes (lors du match RFA - RDA), le grand blond aurait mérité une carrière internationale plus étoffée, mais il a été peu à peu écarté de l'équipe au profit de joueurs comme Wolfgang Overath ou Rainer Bonhof. Les raisons qui expliquent ces choix sont multiples. On lui reproche sa lenteur ou même son âge. On pense également à un clash entre les joueurs issus du Borussia et ceux du Bayern. Il semblerait cependant que le caractère de compétiteur d'Overath, peut-être moins bon mais plus accrocheur, soit privilégié.

 

Après trois saisons au Real Madrid où il remporte deux Ligas et deux Coupes du Roi, il prend le chemin de la Suisse et des Grasshopper de Zurich où il met un terme à sa carrière en 1977.  Par la suite, il devient entraîneur du Hambourg SV en 1979 pendant près de huit ans remportant trois championnats ainsi qu’une Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1983. Cela sera sa seule expérience d’entraîneur. En Allemagne, il reste un précurseur. Il est le premier joueur allemand à exiger de son entraîneur qu'il tienne compte de son avis. Plus aucun entraîneur ne peut se permettre de jouer les sphinx. Le dialogue avec les joueurs est devenu naturel, sinon indispensable. Le football allemand tout entier y a gagné. C'est pourquoi Günter Netzer y conservera encore longtemps une place à part.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1974 (RFA)

Vainqueur de l'Euro en 1972 (RFA)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1973 (Borussia Mönchengladbach)

Champion d’Allemagne 1970 et 1971 (Borussia Mönchengladbach)

Champion d’Espagne 1975 et 1976 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe d’Allemagne 1973 (Borussia Mönchengladbach)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne 1974 et 1975 (Real Madrid)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’argent en 1972

Élu meilleur joueur allemand de l’année en 1972 et 1973

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1972

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2021

 

DIVERS

 

- Homme aux multiples talents, Netzer a aussi été un commentateur avisé et incisif pour la télévision, mais il a aussi créé une agence de publicité et géré une société de droits de télévision.

 

VIDÉO

 


04/01/2015
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Uwe Seeler

Uwe Seeler.jpgPhoto: ©Weltfussball

 

Uwe Seeler

 

Né le 5 novembre 1936 à Hambourg (ALL)

Décédé le 21 juillet 2022 à Norderstedt (ALL)

  https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, avant-centre, 1m69

Surnom: Uns' Uwe (Notre Uwe)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 72 sélections, 43 buts

(Match amicaux: 43 sélections, 29 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 4 buts)

(Coupe du Monde: 21 sélections, 9 buts)

(Qualif Euro: 1 sélection, 1 but)

 

1ère sélection : le le 16 octobre 1954 contre la France (1-3)

Dernière sélection : le 9 septembre 1970 contre la Hongrie (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png B: 3 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png espoirs: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png U18: 10 sélections, 15 buts

 

1953/72 Hambourg SV (ALL) 548 matchs, 515 buts

(Championnat d'Allemagne: 239 matchs, 137 buts)

(Oberliga Nord: 237 matchs, 267 buts)

(Play-offs du championnat allemand: 43 matchs, 40 buts)

(Championnat juniors: ?, 26 buts)

(Coupe d'Allemagne: 32 matchs, 24 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs, 5 buts)

(Coupe des Coupes: 15 matchs, 13 buts)

(Coupe des villes de foire/Coupe UEFA: 7 matchs, 3 buts)

1977/78 Cork Celtic (IRL) 1 match, 2 buts

(Championnat d'Irlande: 1 match, 2 buts)

 

Buteur lors de quatre Coupes du monde différentes, Uwe Seeler, capitaine emblématique de la Mannschaft entre 1962 et 1970 et légende du Hambourg SV fait partie des plus grands footballeurs allemands de tous les temps. Ce caractère optimiste, cette capacité à prendre la vie et le sport du bon côté, sont autant d'atouts qui ont contribué à sa réussite.

 

Légende vivante au sein du club d'Hambourg, Uwe Seeler a toujours véhiculé l'image d'un grand guerrier, brillant, fidèle et humble. Né à l’automne 1936 à Hambourg, sur les bords de l’Alster, dans le quartier d’Eppendorf, le futur international allemand qui marche sur les traces de son père Erwin et de son frère Dieter rejoint dès l'âge de neuf ans le Hambourg SV, qui restera à jamais son club de cœur. Il joue son premier match (amical) pour l'équipe fanion du HSV en 1953 face à Göttingen 05 alors qu'il vient d'avoir 16 ans. De fait, la carrière du jeune attaquant va rapidement décoller et sa notoriété va très vite traverser la Hanse. Il inscrit son premier but le 29 août 1954 contre le VfB Oldenburg. Très performant, il est appelé chez les jeunes pour disputer un tournoi international de l'UEFA où il plante treize buts parmi les vingt de l'Allemagne.

 

Toujours en 1954, Sepp Herberger, le sélectionneur de l'époque, le convoque en A après la victoire en Coupe du Monde remportée à Berne et le lance face à la France à Hanovre (défaite 3 buts à 1), il entre en jeu à la 22ème minute à la place de Bernhard Termath pour sa première sélection. Il la quittera définitivement en septembre 1970, soit plus de quinze ans de présence en sélection. Au total, Uwe Seeler a participé à quatre Coupes du Monde, c'est autant que des joueurs du calibre de PeléRonaldo ou encore Oliver Kahn. Mieux, l’attaquant allemand a marqué au moins un but lors de chacune de ces compétitions. Il est le seul avec PeléMiroslav Klose et Cristiano Ronaldo à pouvoir se vanter d’une telle performance. Malheureusement, la RFA ne remporte aucun titre au cours de cette période. Il termine ainsi deuxième en 1966 et troisième en 1970. D'ailleurs, il n'oubliera jamais les deux matchs légendaires disputés lors de ces deux Coupes du Monde: la finale perdue de 66 contre l'Angleterre (défaite 4 buts à 2 ap) à une époque où la Goal Line Technology n'existait pas et la demi-finale du Mondial 70 contre l'Italie (défaite 4 buts à 3 ap), considéré par beaucoup comme le match du siècle. Trop jeune pour le miracle de Berne en 1954, Trop vieux pour le titre de 1974, le petit attaquant n'est pas rancunier, puisqu'il place deux défaites de la Mannschaft parmi ses références. "J'ai vécu mon plus beau Mondial en 1970. J'avais presque 35 ans à l'époque et plusieurs personnes se demandaient ce qu'un petit vieux allait donner sous un soleil mexicain. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que je m'étais préparé spécialement pour ce tournoi."


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Photo: ©Picture alliance

 

Une telle attitude reflète parfaitement la personnalité de ce champion d'exception. Revenu alors bredouille de ses quatre aventures internationales, Seeler a été nommé tout de même "Ehrenspielführer" ("capitaine d’honneur") de la Mannschaft pour l’éternité par sa fédération au même titre que Fritz WalterFranz Beckenbauer et Lothar Matthäus, qui ont tous les trois soulevé le trophée suprême. Même s’il a eu un parcours en sélection digne des plus grands, il serait injuste de réduire la carrière d’Uwe Seeler à ses 72 capes et ses 43 pions avec la RFA. Le 9 septembre 1970, il fait sa dernière apparition avec la Mannschaft face à la Hongrie (3 buts à 1). Une rencontre qui lui permet de devenir le joueur le plus capé de l’histoire de l’équipe d’Allemagne. Un record qui datait de 1948 et qui était détenu jusque-là par Paul Janes, et qui sera battu trois ans plus tard par Franz Beckenbauer. Avant d’être l’avant-centre numéro 1 de la sélection allemande, il est ce buteur fantastique dont le visage est à jamais associé à un club, le Hambourg SV. Pourtant, au premier abord, Uwe Seeler était loin du physique d'un attaquant moderne. Une taille moyenne (1m70) et une rondeur apparente qui cachait cependant une musculature imposante. Ses amis l’appelaient "Der Dicke", le gros. C'est dire. Malgré ce léger défaut, ce joueur fabuleux dans son style était doté d’une détente phénoménale et dominait bien souvent dans le jeu aérien, comme cette superbe tête lobée contre l'Angleterre en quart du Mondial 70. Des atouts qui vont l’amener à exploiter ses talents de buteur en Bundesliga lors de sa création en 1963.

 

Auteur de 239 matchs de championnat pour 137 buts inscrits sous le maillot des "Rothosen", il remporte en 1960 son seul titre de champion. Lors de cette finale, le HSV bat l’Eintracht Francfort 3 buts à 2. Seeler inscrit deux buts par ses soins. Il remporte également une DFB-Pokal en 1963 face au Borussia Dortmund sur le score de 3 buts à 0. Il plante les trois buts de la victoire et devient le premier joueur à inscrire un triplé en finale. Il faut également aussi ajouté à son armoire à trophées neuf Oberliga Nord (1955 à 1963), la plus haute division en Allemagne avant l’instauration de la forme actuelle de la Bundesliga, où il marque 267 buts en 237 matchs. Cependant il ne remporte pas de trophée européen, son meilleur résultat étant une place de finaliste de la Coupe des coupes en 1968 perdu face au grand Milan AC (2 buts à 0). Malgré des offres de grands clubs étrangers, notamment l'Inter Milan et le Real Madrid qui lui promettait un salaire colossal, il restera fidèle au club hanséatique, auprès des siens, décision qui a contribué beaucoup à la popularité "d'Uns' Uwe" ("Notre Uwe" en français) et à son autre boulot, celui de représentant pour Adidas, qui le concernait énormément et qui ne l'a jamais empêché de marquer tous les week-ends. En compétitions européennes, il plante 21 pions en 29 apparitions. Il remporte aussi durant sa carrière de nombreuses distinctions personnelles: premier titre de meilleur buteur de l'histoire de la nouvelle Bundesliga telle que nous la connaissons aujourd’hui avec trente réalisations, meilleur buteur de la défunte C2 en 1968 et premier joueur à être récompensé par le tout nouveau titre de "footballeur allemand de l’année ". Il le sera trois fois au total (en 1960, 1964 et 1970).

 

Toutes compétitions confondues, il plante en tout 575 buts dans sa carrière. Pas mal pour un petit gros. Il raccroche les crampons à l'occasion d'un match de gala entre le Hambourg SV et une sélection mondiale. Présent lors du jubilé: Rivera, EusébioHurstCharlton, Beckenbauer, Best, Schnellinger ... Rien que çaSix ans plus tard, il fera pourtant un come-back aussi spectaculaire qu'inattendu à Cork City, en Irlande. Le temps d’un match, Seeler marque les deux buts de son équipe lors de la défaite 5 buts à 2 face aux Shamrock Rovers. Ce que Seeler ignorait, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un match amical, mais d’une rencontre officielle. Après avoir porté à plusieurs reprises le maillot de "l'équipe Uwe Seeler" dans des matches de bienfaisance, l'ancien international allemand a définitivement raccrocher les crampons à l'âge de 61 ans. Premier footballeur décoré de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne, une statue en bronze représentant son pied droit trône devant le stade du Hambourg SV. Malheureusement, l’ancien attaquant international allemand s'est éteint le 21 juillet 2022 à l'âge de 85 ans.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1966 (RFA)

3ème de la Coupe du Monde en 1970 (RFA)

4ème de la Coupe du Monde en 1958 (RFA)

Finaliste de la Coupe des coupes en 1968 (Hambourg SV)

Champion d’Allemagne en 1960 (Hambourg SV)

Vice-Champion d’Allemagne en 1957 et 1958 (Hambourg SV)

Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 1963 (Hambourg SV)

Finaliste de la Coupe d’Allemagne en 1956 et 1967 (Hambourg SV)

Vainqueur 9 fois consécutives de l'Oberliga Nord de 1955 et 1963 (Hambourg SV)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du Championnat d’Allemagne en 1964 (30 buts) (Hambourg SV)

Meilleur buteur d'Oberliga Nord en 1955 (28 buts), 1956 (32 buts), 1957 (31 buts), 1959 (29 buts), 1960 (36 buts), 1961 (29 buts) et 1962 (28 buts) (Hambourg SV)

Meilleur buteur de la Coupe des Coupes en 1968 (8 buts) (Hambourg SV)

Élu meilleur footballeur allemand de l’année en 1960, 1964 et 1970

Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1966

Nommé au FIFA 100

Nommé capitaine d'honneur de l'équipe d'Allemagne

Nommé "légende du sport" par la presse allemande "Sportpresseball" en 2013

À reçu la Croix du Mérite de l'ordre de la République fédérale d'Allemagne en 1970

À reçu la médaille Silbernes Lorbeerblatt en 1966

Intronisé au Hall of Fame du sport allemand en 2006

À reçu le prix "Bambi" décerné par le média allemand Burda en 1971

À reçu la médaille d'or "Rathausmann" de Vienne en 2006

Nommé éclusier d'honneur de la ville d'Hambourg en 1982

Nommé Citoyen d'honneur de la ville d'Hambourg en 2003

Nommé Capitaine d'honneur du voilier "Rickmer Rickmers" en 2008

Intronisé au "Mall of Fame" de Brême en 2006

À reçu le "Prix Walther Bensemann" de l'académie allemande de la culture du football en 2012


DIVERS

 

- Dès 1961, Uwe Seeler travaille comme représentant d'Adidas; après sa carrière il fonde une entreprise de vêtements, sobrement nommée "Uwe-Seeler-Moden". De plus, il a été l'un des premiers joueurs allemands à faire de la publicité au cinéma et à la télévision (pour une lotion d'après-rasage entre autres).

- Il a aussi formé une équipe nationale de tradition (Uwe-Seeler-Traditionself) avec environ 60 ex-pros qui dispute 10 à 15 matchs de charité par an en composition changeante.

- En 1995, Seeler a pris la présidence du Hambourg SV, poste qu'il occupera pendant deux ans et demi – malheureusement entouré d'un comité de direction qui a produit plusieurs manchettes financières négatives et dans une phase sportive sombre de "son" HSV.

- Le cliché qui représente Uwe Seeler abattu après la finale du Mondial 1966 a été élu  "photo sportive du siècle" par le bi-hebdomadaire "Kicker". La photo a été prise par Sven Simon.

- Il est le seul footballeur à être citoyen d’honneur de la ville hanséatique, aux côtés de personnalités comme l’ancien chancelier Helmut Schmidt ou encore Rudolf Augstein, le fondateur de l’hebdomadaire "Der Spiegel".

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- FIFA/So Foot

 

VIDÉO

 


02/01/2015
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Sepp Maier

Sepp Maier.jpg

photo: ©L'Équipe

 

Sepp Maier

Josef Dieter Maier

Né le 28 février 1944 à Metten (ALL)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, Gardien de But, 1m83

Surnom: Die Katze von Anzing (Le chat d'Anzing)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 95 sélections

(Matchs amicaux: 49 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe du Monde: 18 sélections)

(Qualif Euro: 19 sélections)

(Euro: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 4 mai 1966 contre l'Irlande (4-0)

Dernière sélection : le 26 mai 1979 contre l'Islande (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png amateur: 4 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png jeunes: 11 sélections

 

1962/80 Bayern Munich (RFA) 696 matchs

(Championnat d'Allemagne: 473 matchs)

(Play-offs: 12 matchs)

(Regionnaliga Sud: 59 matchs)

(Oberliga Sud: 4 matchs)

(Coupe d'Allemagne: 63 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 48 matchs)

(Coupe des Coupes: 16 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 15 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 4 matchs)

(Coupe Intercontinentale: 2 matchs)

 

Sepp Maier a été l'un des meilleurs gardiens allemands de l'histoire qui aussi bien en club, avec le Bayern Munich, qu'en sélection, avec l'équipe nationale de RFA, a dominé le football Européen et Mondial dans les années 70.

 

Avec sa crinière blonde et frisée, celui qu'on surnommé "le chat" ressemblait plutôt à un lion. Sur les ballons aériens ou dans les pieds des adversaires, il avait tout du félin. Pourtant il débute sa carrière au TSV Haar, club de la banlieue de Munich, au poste d'attaquant. Il enchaîne les buts et les performances grâce à son aisance balle au pied. À la veille d'une rencontre contre le Bayern, le gardien titulaire se casse le bras et le jeune Jozef est désigné pour aller dans les buts, contre sa volonté. Les munichois lui en mettent neuf, mais les dirigeants visiteurs décèlent des qualités certaines chez ce portier improvisé. Il est invité à passer un test pour intégrer les équipes de jeunes. Son destin est scellé, il vient de trouver son club de toujours. L'histoire est belle, l'avenir est radieux.

 

Il débute chez les pros quelques années plus tard, à l'âge de 18 ans. Fraîchement promu en Bundesliga, Sepp Maier va enchaîner et contribuer au large succès de son équipe avec une génération dorée. Aux côtés de Franz Beckenbauer, le fantastique libéro, et Gerd Müller, l'insatiable chasseur de buts, Maier forme l'ossature du club bavarois des années 70, qui va enchaîner les titres. Cette association sera le symbole d’un Bayern qui va mettre l’Europe à ses pieds. Il a d’ailleurs déjà remporté son premier trophée (une coupe de RFA en 1966) quand la Nationalmannschaft frappe à sa porte. Le 4 mai de cette même année, il connaît donc sa première sélection, et une facile victoire face à l’Irlande (4 buts à 0). Derrière, les années se suivent, et se ressemblent. Celui qui est l’un des premiers portiers à expérimenter les gants en matériaux à base de mousse et de gomme se fait un hobby de la collection de trophées. Durant sa carrière exclusivement bavaroise, il remporte quatre coupes de RFA, quatre Bundesliga et enlève la Coupe d'Europe des clubs champions, à trois reprises, en 1974, 1975 et 1976, ainsi que la Coupe Intercontinentale en 1976. D'août 1966 à juin 1979, Sepp Maier ne rate aucun match en championnat: 422 matches à empiler les victoires. Son secret pour être aussi fort? Ne pas se prendre au sérieux. Maier était du genre à s'amuser, se tourner lui-même en dérision et s'occuper pendant les longs matchs dominés par son équipe. Il se démarquait également par sa fidélité et ses exploits comme cet arrêt spectaculaire réalisé lors du match exceptionnel contre Leeds United, en finale de la C1 en 1975 (2 buts à 0).


https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_7719885_201805223827197.jpg

photo: ©N-tv

 

Sous les couleurs de l’Allemagne de l’Ouest, Maier était aussi un gagneur. Sa carrière exemplaire a été couronnée par un Euro obtenu en 1972, puis par une Coupe du Monde gagnée à domicile en 1974. Deux ans plus tard, lors de la finale de l'Euro à Belgrade qui l'oppose à la Tchécoslovaquie, Sepp Maier est la "victime" malheureuse d'Antonin Panenka, qui, d'une petite pichenette marque le dernier penalty de l'équipe tchécoslovaque lors d’une terrible séance de tirs au but, qui remporte le tournoi. Le geste de Panenka, plein de désinvolture et de malice, entre dans l'histoire du football et porte aujourd'hui le nom de son créateur. Mais on retiendra surtout de Maier sa superbe performance en finale de la Coupe du Monde 1974, gagnée 2 buts à 1 face aux néerlandais de Johan Cruyff. Ce jour-là, il a été l'un des principaux artisans de cette victoire grâce notamment à un arrêt réflexe incroyable sur une reprise de volée de Johan Neeskens, à bout portant. La boucle est bouclée. Sa dernière apparition avec la Mannschaft date du 16 mai 1979 contre l'Islande (3 buts à 1).

 

La décontraction même et avec un palmarès long comme le bras, Maier est en plus l’un des rares joueurs à avoir participé à quatre phases finales de Coupes du Monde de suite. Preuve de son immense talent. Mais la carrière du "Chat d'Anzing" a connu une fin brutale. Gravement blessé lors d'un accident de voiture, le portier légendaire est victime d'une rupture du diaphragme, d'une commotion cérébrale, d'une fracture du bras et de plusieurs fractures des côtes. Le gardien allemand met fin à sa carrière sportive suite à son accident.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1974 (RFA)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1966 (RFA)

3ème de la Coupe du Monde en 1970 (RFA)

Vainqueur de l'Euro en 1972 (RFA)

Finaliste de l'Euro en 1976 (RFA)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1974, 1975 et 1976 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1967 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1976 (Bayern Munich)

Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1975 et 1976 (Bayern Munich)

Champion d’Allemagne en 1969, 1972, 1973 et 1974 (Bayern Munich)

Vice-Champion d’Allemagne en 1970 et 1971 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 1966, 1967, 1969 et 1971 (Bayern Munich)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu gardien allemand du 20ème siècle

Élu footballeur allemand de l’année en 1975, 1977 et 1978

Élu Gardien de but de l’année par le magazine allemand "Kicker" en 1976, 1977 et 1978

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1974

Nommé au FIFA 100

À reçu la croix de l'Ordre du Mérite de la république fédérale d'Allemagne en 1978

Intronisé au Hall of Fame du sport allemand en 2014

 

DIVERS

 

- En 95 sélections en équipe d'Allemagne, Sepp Maier n'a reçu qu'un seul carton jaune. C'était lors d'une rencontre du deuxième tour de la Coupe du Monde 1978 en Argentine, face aux Pays-Bas (2-2).

- Il a écrit plusieurs ouvrages autobiographiques mais également sur le travail d’entraîneur: Artist der Nation (“Artiste de la nation”) en 1978, Ich bin doch kein Tor (“Je ne suis pas un but”) en 1980, Super-Torwart-Training (“Super entraînement pour les gardiens”) en 1990, Mit Spaß zum Erfolg. Torwart-Training (“Combiner plaisir et succès. Entraînement pour les gardiens”) en 2000, ou encore Wer mit dem Ball tanzt (“Danse avec la balle”) la même année.

 

VIDÉO

 


30/12/2014
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Paul Breitner

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photo: ©Peter Robinson/EMPICS

 

Paul Breitner

Né le 5 septembre 1951 à Kolbermoor (ALL)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, défenseur gauche/milieu de terrain, 1m76

Surnom: Der Afro

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 48 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 21 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 14 sélections, 4 buts)

(Qualif Euro: 5 sélections)

(Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 22 juin 1971 contre la Norvège (7-1)

Dernière sélection : le 11 juin 1982 contre l'Italie (1-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png espoirs: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png jeunes: 16 sélections, 1 but

 

1970/74 Bayern Munich (ALL) 155 matchs, 21 buts

(Championnat d'Allemagne: 109 matchs, 17 buts)

(Coupe d'Allemagne: 22 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 12 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1974/77 Real Madrid (ESP) 95 matchs, 10 buts

(Championnat d'Espagne: 84 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs)

1977/78 Eintracht Braunschweig (ALL) 39 matchs, 15 buts

(Championnat d'Allemagne: 30 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Allemagne: 4 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs, 1 but)

1978/83 Bayern Munich (ALL) 192 matchs, 88 buts

(Championnat d'Allemagne: 146 matchs, 66 buts)

(Coupe d'Allemagne: 15 matchs, 9 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 15 matchs, 6 buts)

(Coupe des Coupes: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 4 buts)

 

Talentueux et sulfureux, Paul Breitner a marqué le foot allemand durant les années 70 et 80. Un homme marxiste libéral-libertaire à la forte personnalité qui avait une sacrée ambivalence entre le footballeur sur le terrain et le personnage en dehors.

 

Reconnaissable à son look afro et à sa barbe foisonnante lui conférant ainsi un vrai look de Kapitänleutnant de U-boot, le teuton est un provocateur dans l’âme et distribue des tacles rageurs mais propre aussi bien sur qu’en dehors des terrains. Natif de Kolbermoor comme un certain Bastian Schweinsteiger, Paul Breitner est un anticonformiste au caractère rebelle souhaitant la défaite des américains au Vietnam et un provocateur se revendiquant proche de Mao ou de Che Guevara. Ce mec populaire mais néanmoins controversé outre-Rhin n’a pas la langue dans sa poche et multiplie les frasques, et avait pour coutume de faire la fête la veille des matchs, cigare au bec. Pourtant Breitner n’en demeure pas moins un grand professionnel, ne ratant aucune passe sur le terrain et envoyant des missiles lourds très précis à plus de 30 mètres. En 1970, il rejoint le Bayern Munich sur la demande du coach Udo Lattek qui le fait venir de l’ESV Freissaling. Il remporte son premier trophée l'année suivante, la coupe d’Allemagne contre le FC Cologne. Très vite, il est retenu en équipe nationale au poste de latéral gauche. Il n'a pas encore atteint la vingtaine. Sa rapidité et la puissance de sa frappe font de lui un "défenseur-buteur", qui marquera au total près de 93 buts en 285 matches de Bundesliga.


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photo: ©Bongarts

 

Après deux titres de champion d'Allemagne (1972 et 1973) et un Euro 1972 où il termine dans l'équipe type du tournoi, l'année 1974 est particulièrement faste pour Breitner: outre un nouveau titre de Bundesliga, il remporte la Coupe d'Europe des clubs champions (4 buts à 0 contre l'Atlético Madrid lors d'une finale rejouée). Deux mois après, c'est la Coupe du Monde, disputée sur ses terres, qui le consacre au plus haut niveau. En finale contre les Pays-Bas, les hommes d'Helmut Schön sont menés dès les premières secondes après un penalty inscrit par Johan Neeskens. Mais Breitner, déjà auteur de deux réalisations, dont un bolide pratiquement sans élan face au Chili, les remet sur la bonne voie en égalisant, lui aussi sur penalty. Le "Bombardier" Gerd Müller donne un avantage définitif à la RFA. Ensuite, la forte personnalité du fantasque arrière entre en conflit avec celle de Franz Beckenbauer, le capitaine bavarois. Le "nouvel héros de la contre-culture ouest-allemande" comme le cite le "New-York Times" est l'antithèse du Kaiser. Passionné de belles voitures, son style de vie et son esprit provocateur lui vaut aussi de se heurter avec d'autres coéquipiers et la Fédération allemande. Il abandonne tout et part en Espagne pour signer au Real Madrid en 1974. "Un rêve" selon ses propres termes. Mais surprenant pour ce joueur au bagoût socialiste à une époque où la dictature franquiste n’est pas finie.

 

Repassé au milieu de terrain auprès de son compatriote Gunter Netzer, il échoue en demi-finale de la C1 face... au Bayern Munich, en 1976. Si son palmarès s'enrichit tout de même de deux Ligas et d'une coupe d'Espagne, il ne joue plus du tout en sélection. Il critique d'ailleurs la participation de la Mannschaft au Mondial 78 qui doit se dérouler dans l’Argentine du dictateur Videla. Durant l’été 77, avide de liberté, il quitte les Merengues en accord avec la volonté de sa femme de rentrer au pays, pour un intermède d'un an à l'Eintracht Braunschweig et un salaire mirobolant offert par Günter Mast, le patron de Jägermeister. Puis c'est le retour au Bayern dans le cadre d'un transfert avoisinant le million d'euros en 1978. Devenu un véritable patron de l'équipe après le départ de l'emblématique Kaiser, Breitner forme au début des années 80 le "Breitnigge" avec Karl-Heinz Rummenigge. Un duo explosif qui plantera 45 buts lors de la saison 1980-81, soit 60% des buts de leur équipe. De nouveau champion d'Allemagne après plusieurs années de disette, le meneur époustouflant s'ouvre de nouveau les portes de la Mannschaft quand se profile le Mondial 1982. En Espagne, malgré une défaite d'entrée face à l'Algérie (2 buts à 1), la RFA atteint la finale où elle est débordée par l'Italie (3 buts à 1). Breitner réduit le score et devient, après les Brésiliens Pelé et Vava, le troisième joueur à avoir marqué dans deux finales de Coupe du Monde. Bien des années plus tard, Zinedine Zidane viendra s’inviter parmi ce beau trio. Le but qu'il inscrit alors à la 82ème minute est d'ailleurs assez anecdotique. Il racontera plus tard que le match d'anthologie en demi-finale contre la France, avait sérieusement éprouvé les joueurs allemands et qu'ils n'avaient rien pu faire en finale contre la Squadra Azzurra. Après une dernière saison achevée en 1983, Breitner raccroche définitivement les crampons. De nombreuses années après la fin de sa brillante carrière de footballeur, celui que la presse surnomme le "Kaiser Rouge" reste un sacré personnage, portant un regard très critique sur le ballon rond. Un caractère qui le prive du poste de sélectionneur de la NM en 1998, un rôle qu’il n’occupera que durant 17 heures avant de démissionner face à la fronde de nombreux officiels peu désireux de bosser avec lui.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1974 (RFA)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1982 (RFA)

Vainqueur de l'Euro 1972 (RFA)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1974 (Bayern Munich)

Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1982 (Bayern Munich)

Champion d’Allemagne en 1972, 1973, 1974, 1980 et 1981 (Bayern Munich)

Vice-Champion d’Allemagne en 1971 (Bayern Munich)

Champion d’Espagne en 1975 et 1976 (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 1971 et 1982 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1975 (Real Madrid)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’argent en 1981

Onze d’argent en 1981

Élu meilleur footballeur de l’année en Allemagne en 1981

Élu milieu de terrain de l’année par le magazine allemand "Kicker" en 1979, 1981 et 1982

Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1974

Nommé dans l"équipe type de l'Euro 1972

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'Allemagne en 1972, 1973, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983

Nommé au FIFA 100

Nommé dans l'équipe type de tous les temps de la Coupe du Monde en 1994

Intronisé au Hall of Fame du football allemand en 2018

À reçu la Médaille Silbernes Lorbeerblatt en 1974

 

DIVERS

 

- Durant sa retraite, il a représenté plusieurs marques de sport et a été chroniqueur pour le journal allemand "Bild".

 

VIDÉO

 


28/12/2014
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