Football-the-story

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Argentine


Sergio Goycochea

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photo: ©DR

 

Sergio Goycochea

 

Sergio Javier Goycochea

Né le 17 octobre 1963 à Zarate (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Gardien de but, 1m85

Surnom: El Goyco, El Vasco

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 44 sélections

(Matchs amicaux: 15 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

(Copa America: 12 sélections)

(Coupe des Confédérations: 2 sélections)

(Coupe Kirin: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 10 juin 1987 contre l'Italie (1-3)

Dernière sélection : le 4 juin 1994 contre la Croatie (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Olympique : 3 sélections

 

1980/82 Defensores Unidos (ARG)
1982/88 River Plate (ARG) 58 matchs
1988/90 Millonarios (COL) 39 matchs
1990/91 Racing Club (ARG) 35 matchs
1991/92 Brest-Armorique (FRA) 11 matchs
1992 Cerro Porteño  (PAR)
1993 Olimpia Asunción (PAR)
1993/94 River Plate (ARG) 16 matchs
1994/95 Deportivo Mandiyú (ARG) 30 matchs
1995/96 Internacional (BRE) 22 matchs
1996/97 Vélez Sársfield (ARG) 2 matchs
1997/98 Newell’s Old Boys (ARG) 13 matchs

 

Quand Diego Maradona manque son tir au but contre la Yougoslavie en quarts de finale du Mondial 90, Sergio Goycochea lui dira: "Ne t’inquiète pas, je vais en arrêter deux sur trois."
 
Le portier argentin se détend pour écarter les tentatives de Brnović à droite puis Hadžibegic à gauche. Quatre jours plus tard, nouvelle exploit cette fois-ci à Naples dans un San Paolo bouillant: le natif de Buenos Aires plonge l’Italie dans le chagrin en bloquant les tirs au but de Donadoni et Serena. Et devient un héros au pays du tango. Véritable spécialiste des penaltys, ce gardien athlétique a accédé à la gloire lors de cette Coupe du Monde en Italie. Un sauveur improbable qui n’aurait même pas dû être du voyage dans la Botte. En effet, quelques semaines plus tôt, le portier d'Independiente Luis Islas décide de rester chez lui, enragé de son statut de doublure de Nery Pumpido, comme en 1986. Goycochea prend sa place. Une première victoire pour celui qui s’entraînait tout seul deux ans plus tôt sur les espaces verts de Palermo, quartier chic de Buenos Aires, après avoir été rejeté par son club de River Plate.

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photo: ©Dan Smith
 
Relancé par le Millonarios de Bogota, il se fracture la clavicule début 1989 puis reste six mois sans jouer suite à l’arrêt d’un championnat colombien enseveli par le narcotrafic. Sa présence en terre transalpine tient donc du miracle. Et ce n'est pas fini. Nery Pumpido se fracture la jambe contre l’URSS après seulement onze minutes de jeu lors du second match. "El Vasco" (le Basque) est catapulté titulaire. Il ne sait pas encore mais ce tremplin va faire de lui "l'un des dix meilleurs gardiens de l'histoire de la Coupe du Monde", selon le fantasque paraguayen José Luis Chilavert. Et également roi des tirs au but. "Je n’arrive pas à réaliser que je suis en train de jouer la Coupe du monde, que je passe à la télé", dira l’invité surprise après son double exploit en quarts et en demies. La belle histoire se termine en finale, l’Argentine tombe face à la RFA (1 but à 0) sur un but de Andreas Brehme sur... penalty. Il avait choisi pourtant le bon côté!
 
Fort d'un titre de meilleur gardien de la compétition, il brille encore dans les buts et remporte l'année suivante la Copa America ainsi que la première Coupe des Confédérations en 1992 organisé en Arabie Saoudite. Lors de la saison 1991-92, il débarque dans l'Hexagone pour remplacer un certain Bernad Lama au Brest-Armorique, tout juste rétrogradé en deuxième division, symbole de la folie des grandeurs de Ahmed Chaker, un sulfureux mécène et ancien homme d'affaires en relation avec le Moyen-Orient, qui dirige le club. Dans cette équipe talentueuse, quelques noms éclatent au grand jour: Coco Martins, David Ginola et Stéphane Guivarc’h. Le retrouver en Finistère est assez étrange. L'ambiance est lourde. Cela devient surréaliste lorsqu’en décembre 1991, le club dépose le bilan et sera liquidé dans la foulée. Rétrogradé en troisième division, la cité du Ponant perd son statut professionnel! Mauvais pioche pour Goycoechea, qui quitte définitivement la galère brestoise et le vieux Continent pour rallier le Paraguay au Cerro Porteno. Le temps encore de briller avec l'Albiceleste en remportant une nouvelle Copa America en 1994. Il retourne ensuite à River Plate, puis s'exile au Brésil, à l'Internacional. Il rentre définitivement dans son pays natal en 1996 et décide de ranger les gants en 1998. Alors qu'on lui prédisait une reconversion dans le football, il se lance dans le monde des médias en Argentine.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe du Monde en 1990 (Argentine)
Vainqueur de la Copa America en 1991 et 1993 (Argentine)
4ème de la Copa America en 1987 (Argentine)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1992 (Argentine)
Vainqueur du Trophée Artemio-Franchi en 1993 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1986 (River Plate)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1986 (River Plate)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1987 (River Plate)
Vainqueur de la Supercopa Sudamericana en 1997 (finale non-jouée) (Velez Sarsfield)
Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 1997 (finale non-jouée) (Velez Sarsfield)
Champion d’Argentine en 1986 et 1993 (Apertura) (River Plate)
Champion de Colombie en 1988 (Millonarios)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu 2ème Meilleur gardien de but mondial de l'année en 1991 et 1993
Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde en 1990
Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 1992 et 1993
 
DIVERS
 
- Pendant la Coupe du Monde 1990, Sergio Goycochea avait la bonne idée d'uriner sur le terrain avant les séances de tirs au but. Cela a fonctionné en quart, en demi mais l'Argentine a perdu en finale... sur penalty !
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- Le Figaro/France TV Info

28/06/2018
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Oscar Más

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Photo: ©El Grafico

 

Oscar Más

 

Oscar Antonio Más

Né le 29 octobre 1946 à Villa Ballester (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Attaquant, 1m67

Surnoms: Pinino, Mono

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 37 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 12 sélections, 4 buts)

(Qulaif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe du Monde: 4 sélections)

(Copa America: 4 sélections, 1 but)

(Coupe de l'Independance: 8 sélections, 3 buts)

(Copa Newton: 1 sélection)

(Copa Carlos Dittborn: 3 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 14 juillet 1965 contre le Chili (1-0)

Dernière sélection : le 9 juillet 1972 contre la Yougoslavie (2-4)

 

1964/73 River Plate (ARG) 333 matchs, 183 buts
(Championnat d'Argentine: 309 matchs, 169 buts)
(Copa Libertadores: 24 matchs, 14 buts)
1973/74 Real Madrid (ESP) 29 matchs, 11 buts
(Championnat d'Espagne: 27 matchs, 11 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1974/77 River Plate (ARG) 83 matchs, 36 buts
(Championnat d'Argentine: 73 matchs, 29 buts)
(Copa Libertadores: 10 matchs, 7 buts)
1977/78 América de Cali (COL) 68 matchs, 38 buts
1979 Quilmes (ARG) 7 matchs, 3 buts
1980/81 Defensores de Belgrano (ARG) 57 matchs, 40 buts
1982 Sarmiento (ARG) 18 matchs, 6 buts
1982 Mariano Moreno (ARG) 14 matchs, 7 buts
1983 El Porvenir (ARG)
1984 Defensores de Belgrano (ARG)
1985 Huracán Las Heras de Mendoza (ARG) 8 matchs, 1 but
1986/87 Talleres (RE) (ARG) 5 matchs, 2 buts
 
Star du football argentin dans les années 60, Oscar Más a été l'un des meilleurs attaquants d'Amérique du Sud et de son club de toujours, River Plate.
 
Le buteur prolifique est le second meilleur buteur de l'histoire des Millonarios avec 198 buts en 382 matchs, loin derrière l'indétrônable Angel Labruna. "Pinino" passe aussi une seule saison au Real Madrid avec des stats pas trop mauvaises (11 buts en 27 matchs de Liga).
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Copa America en 1967 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Carlos Dittborn en 1965 et 1972 (Argentine)
Champion d’Argentine en 1975 (Nac. et Met.) (River Plate)
Vice-champion d’Argentine en 1965,1966, 1968 (Nac.), 1969 (Nac. et Met.), 1970 (Met.), 1972 (Nac.) et 1976 (Nac.) (River Plate)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1974 (Real Madrid)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur de la Copa Libertadores en 1970 (9 buts) (River Plate)
Meilleur buteur du championnat d’Argentine en 1970 (16 buts) et 1973 (17 buts) (River Plate)

28/05/2018
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Alberto Tarantini

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Photo: ©imago sportfotodienst

 

Alberto Tarantini

 

Alberto César Tarantini

Né le 3 décembre 1955 à Ezeiza (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Défenseur gauche, 1m79

Surnom: "El Conejo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 61 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 45 sélections)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 1 but)

(Coupe de l'Atlantique: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 22 avril 1974 contre la Roumanie (2-1)

Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre le Brésil (1-3)

 

1973/77 Boca Juniors (ARG) 179 matchs
1978/79 Birmingham City (ANG) 24 matchs, 1 but
(Championnat d'Angleterre: 23 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
1979 CA Talleres (ARG) 13 matchs, 1 but
1980/83 River Plate (ARG) 107 matchs, 4 buts
1983/84 SC Bastia (FRA) 32 matchs, 1 but
(Championnat de France: 29 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 3 matchs)
1984/88 Toulouse (FRA) 157 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 130 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 19 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)
1988/89 Urania Genève Sport (SUI) 29 matchs
(Championnat de Suisse de D2: 28 matchs)
(Coupe de Suisse: 1 match)
 
Longue chevelure bouclée, buste droit et panache typique des joueurs sud-américains, Alberto Tarantini est très vite remarqué par son physique et sa manière très virile d'arrêter les attaquants adverses.
 
Natif de Ezeiza, le jeune joueur est un produit du centre de formation de Boca Juniors. Gaucher aux cheveux long, il devient rapidement un arrière latéral de son état. Ses montées offensives témoignent de son tempérament. Dès 1974, il est sélectionné avec les espoirs qui gagne le tournoi de Toulon en 1975. Titulaire sur le côté gauche de la défense, il intègre très jeune la sélection et devient un des piliers de l'Albiceleste. En club, il remporte trophées sur trophées avec Boca: Champion d'Argentine en 1976, Copa Libertadores en 1977, difficile de faire mieux. Il est donc naturellement titulaire avec l’Argentine qui organise le Mondial à domicile en 1978. Au terme d’une victoire pour le moins controversée face au Pérou, l’Argentine se qualifie pour la finale de "sa" Coupe du Monde. Le dernier match du tournoi est haletante face aux Pays-Bas, privé de Johan Cruyff. Les Oranje touchent le montant en fin de match alors qu’il y a 1-1… En prolongation Mario Kempes fait le boulot et l’Argentine triomphe. Une victoire entrée dans la légende, sous les ordres du fameux coach César Luis Menotti.
 
Il choisit par la suite l'exil et rejoint l'Europe. Tout avait mal commencé: il signe au FC Barcelone, y séjourne un mois, mais le club avait interdiction de transférer des étrangers (ils ont attendu vainement que Tarantini obtienne la nationalité espagnole). Au final il est transféré à Birmingham. L’adaptation est difficile d’autant plus qu’Alberto est un sérieux fêtard et passe plus de temps en boîte que sur les terrains. Il dispute 23 rencontres, ne laissant comme souvenir que celui d'un joueur souvent en conflit avec ses partenaires et ses supporters. Au bout d'une seule saison, il repart en Argentine et pose ses valises dans le modeste club de Talleres de Cordoba. En 1980, sa carrière se relance et passe chez l'ennemi de River où il se reconvertit en défenseur central. Il remporte deux titres avec les Millonarios et reste titulaire en sélection pour la Coupe du monde 1982. L’Argentine ne confirme pas et tombe contre l’Italie en demi. Le latéral met un terme à sa carrière internationale à l’issue du tournoi.

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Photo: ©Football Multiverse
 
En 1983, il tente à nouveau sa chance en Europe et s'installe à Bastia. La saison est mitigé pour l'ancien finaliste de la Coupe UEFA. Tarantini qui joue désormais en défense centrale avec Charles Orlanducci fait parler de lui, pour ce qui restera l'affaire Tarantini. Après une large défaite à Toulouse (4 buts à 0), Alberto quitte le club estimant que les conditions de son contrat n'étaient pas remplies. En clair, on ne voulait pas le payer. Il rejoint alors Toulouse et sera un des garants de la réussite sous le maillot violet. L’époque Tarantini correspond à l’âge d’or du TFC qui enchaînera les saisons européennes (ne dépassant toutefois jamais le second tour) et les places d’honneur en championnat. La légende raconte que lors de la confrontation face au Napoli de Maradona, c’est Tarantini qui dira à Philippe Bergeroo de ne pas bouger sur sa ligne lors de la course d’élan du Pibe sur le pénalty fatidique. Une chose est certaine: le champion du monde Argentin 1978 était le leader défensif de la formation toulousaine pendant quatre longues saisons. Un patron éternel, toujours dans le coeur des supporters, qui compte 157 matchs pour le TFC, et dix buts.
 
Défenseur athlétique et toujours jovial, Alberto n'est pas d'une propreté absolue: en 1986, il refuse un contrôle anti-dopage et sera suspendu un petit mois... La fin de carrière commence à être douteuse... ce n'est qu'un avant goût. En 1988, Tarantini quitte le TFC et part conclure sa carrière à l’Urania Genève Sport, alors dirigé par Alain Morisod. L’Argentin jouera deux saisons dans le club du bout du lac, pensionnaire de Ligue Nationale B à cette époque-là. Après avoir raccroché, son amour du monde de la nuit l'a conduit à quelques problèmes et notamment une détention pour trafic de drogue. Arrêté en 1996 pour possession de cocaïne, il est incarcéré. L'affaire semble impliquer Guillermo Coppola, l'agent de Maradona... Ses trois mois de prison seraient dus au fait qu'il ait porté le chapeau dans une affaire impliquant des flics véreux et des juges corrompus.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1977 (Argentine)
Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1975 (Argentine)
Champion d’Argentine en 1976 (Nac.), 1976 (Met) (Boca Juniors), 1980 (Met.) et 1981 (Nac.) (River Plate)
Vice-champion d'Argentine en 1973 (Met.) (Boca Juniors)

DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1978
Nommé dans l'équipe type de l'histoire de l'AFA (Fédération argentine de football) en 2015

06/04/2018
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Javier Zanetti

Javier Zanetti.jpg
Photo: ©DR

 

Javier Zanetti

 

Javier Adelmar Zanetti

Né le 10 août 1973 à Buenos Aires (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Défenseur droit/Milieu droit, 1m78

Surnoms: Pupi, le tracteur

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 143 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 54 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 51 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Copa America: 22 sélections)

(Coupe des Confédérations: 8 sélections)

 

1ère sélection : le 16 novembre 1994 contre le Chili (3-0)

Dernière sélection : le 16 juillet 2011 contre l'Uruguay (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png olympique: 12 sélections

 

1992/93 CA Talleres (ARG) 33 matchs, 1 but

(Championnat d'Argentine de D2: 33 matchs, 1 but)

1993/95 Banfield (ARG) 66 matchs, 4 buts

(Championnat d'Argentine: 66 matchs, 4 buts)

1995/2014 Inter Milan (ITA) 821 matchs, 27 buts

(Championnat d'Italie: 615 matchs, 12 buts)

(Coupe d'Italie: 71 matchs, 3 buts)

(Supercoupe d'Italie: 7 matchs)

(Ligue des Champions: 82 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 43 matchs, 3 buts)

(Supercoupe d'Europe: 1 match)

(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs, 1 but)

 

Le 10 mai 2014 restera dans l'histoire du football comme le dernier match au Giuseppe Meazza de Javier Zanetti. Après 19 saisons à l'Inter dont 15 comme capitaine, ce joueur légendaire faisait ces adieux à son public sous ses couleurs de toujours.
 
Première recrue du président Massimo Moratti, il prend sa retraite six mois après ce dernier, symbole d'une ère et d'une page qui se tourne. Un moteur à la place du corps, infatigable travailleur, Zanetti demeure à ce jour avec 858 rencontres disputées, le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres sous la tunique de l’Inter. Capable de jouer arrière latéral sur les deux flancs, il peut aussi occuper les postes de milieu défensif, central, relayeur, mais aussi latéral ou ailier, balle au pied il ne perd quasiment jamais le ballon. Toujours collectif, la plus grande qualité de Zanetti est qu’il ne se prend que très peu de cartons, ce qui assure toujours à son entraîneur sa disponibilité, cette capacité à jouer tous les matchs à fond est une autre grande qualité.
 
Né le 10 août 1973 à Buenos Aires dans le quartier d’Avellaneda, il est approché par son club de cœur, l'Independiente, et intègre le centre de formation à l'âge de 9 ans. Mais en 1989, le club décide de ne pas miser sur lui, le jugeant trop frêle. Après un an à étudier et à aider son père maçon, il revient dans le football en 1991, dans l'équipe réserve du club de Talleres, où évolue son frère Sergio. C'est une pleine réussite et la saison suivante, il évolue en équipe première, en seconde division. Il marque son premier but le 20 mars 1993 contre l'Arsenal de Sarandì. Son année est impressionnante et il est une grande promesse. En fin de saison, il est recruté par Banfield, alors en première division. Il devient tout de suite un titulaire indiscutable et ses performances lui valent même le privilège d’être appelé en sélection argentine. Il honore le 16 novembre 1994, à 21 ans seulement, sa première sélection face au Chili. Fin de saison 1995, il dispute la Copa America et la Coupe des Confédérations avec l'Albiceleste. Très courtisé en Europe, il débarque à l'Inter Milan le 5 juin 1995 en tant que première recrue du président Moratti, en compagnie de Sébastien Rambert. Le 27 août 1995, il est tout de suite titulaire face à Vicenza, pour la première journée de Série A et ne manquera que deux matchs lors de sa première saison.

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Dès les premiers instants, il démontre toute l’étendue de son talent grâce à un jeu solide au milieu de terrain, Javier alterne les côtés sans broncher; tantôt à droite, tantôt à gauche, sa présence est nécessaire pour le groupe. En fin de saison il échouera en finale avec sa sélection en finale des Jeux Olympiques d’Atlanta. Au fil des années, Zanetti s’installe de plus en plus comme un pilier de l’Inter et s’adapte de mieux en mieux à la Série A. Ainsi en 1998, quelques semaines après la terrible désillusion de la perte du scudetto, il permet à l’Inter avec le brésilien Ronaldo et Youri Djorkaeff au Parc des Princes de remporter la Coupe de l'UEFA sur un 3 buts à 0 bien tassé face à la Lazio de Roberto Mancini et Matias Almeyda grâce notamment à une grande prestation et un but splendide. Un mois après la finale de la C3, il va avoir l’honneur de disputer sa première Coupe du Monde avec l’Argentine qui atteindra les quarts de finale. En huitièmes, l’Argentine avait battu l’Angleterre grâce notamment à un but splendide de Zanetti. Devenu indispensable au sein d’un effectif où s’empilent les stars de tout horizon, il hérite du brassard de capitaine à la retraite de Giuseppe Bergomi en 1999.
 
Malheureusement pour lui, les années suivantes sont loin d’être positives pour l’Inter; les entraîneurs et les joueurs défilent sans amélioration des résultats, à l'aube d'une période de vaches maigres qui durera six ans. L'Inter doit attendre 2005 et une Coupe d'Italie pour soulever un trophée. C'est le début des années folles. Sous la houlette de Mancini, Zanetti se muscle les biceps à force de soulever des trophées: championnat, coupe, supercoupe. Mais l'Europe se refuse aux Nerazzurri jusqu'à 2010. L’apogée interviendra cette année-là avec ce triplé historique et surtout la première ligue des champions remportée par l’Inter depuis 1965. Javier Zanetti a dû attendre sa 15ème saison à l’Inter et sa 36ème année sur terre pour accrocher une C1 à sa ceinture. En soulevant la Coupe aux Grandes Oreilles le 22 mai 2010 à Madrid, Zanetti vit le plus grand moment de sa carrière, au terme d'une saison qu'il a passée entre le côté gauche de la défense et un poste de médian défensif, Maicon étant devenu indiscutable sur le côté droit. L’apothéose d’un Inter façonné pour la gagne par José Mourinho. Malgré deux dernières saisons un peu plus délicates marquées par une grave blessure mais aussi une rechute du club intériste, le soldat Javier a quoiqu’il arrive gagné son combat. Mais surtout le respect éternel de ses pairs.
 
Presque dix-huit ans après son arrivée, Javier est devenu l’emblème de l’Inter, le symbole ultime, la référence absolue. Ce sont les records qui s’empilent. En janvier 2011, c’est contre Bologne qu’il égale le grand Giuseppe Bergomi: 519 rencontres de Série A sous le maillot nerazzurro. Le secret d’une telle longévité? Un état d’esprit qui déteint sur le corps. Une hygiène de vie irréprochable. Comme d’autres, il aura eu une relation quelque peu malheureuse avec la sélection. Bien que recordman des sélections (145 capes), il rate les coupes du monde de 2006 et 2010. Surtout, il est de ces nombreuses finales malheureuses, lors des Copa América de 2004 et 2007 perdues face au rival brésilien, encore bourreau en 2005 en Coupe des Confédérations. Mais il en reste une icône, un soldat exemplaire. Même si Zanetti n’est pas forcément un joueur très médiatisé, il n’en demeure pas moins un exemple de fidélité et d’acharnement. Il fait partie de ces derniers dinosaures capables de passer l’essentiel de leur carrière dans un seul et unique club. Il est devenu une icône unanimement reconnue dans le monde du football, une des légendes de ce sport. Il fait également partie des plus grands joueurs de l'histoire au poste d'arrière droit. Plus qu’un champion pour l'Inter, il restera un modèle pour le monde du football.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Copa America en 2004 et 2007 (Argentine)
Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1995 et 2005 (Argentine)
Médaille d'argent aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Argentine)
Médaille d'or aux Jeux Panaméricains de Mar del Plata en 1995 (Argentine)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2010 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1998 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1997 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2010 (Inter Milan)
Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 2010 (Inter Milan)
Champion d’Italie en 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010 (Inter Milan)
Vice-champion d’Italie en 1998, 2003 et 2011 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2005, 2006, 2010 et 2011 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 2000, 2007 et 2008 (Inter Milan)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2005, 2006, 2008 et 2010 (Inter Milan)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 2007 (Inter Milan)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
À reçu le Prix Gaetano Scirea en 2010
Àreçu le "Prix de la loyauté" par le Gran Galà del Calcio AIC en 2012
À reçu le "Prix d'honneur" pour sa carrière sportive par Globe Soccer en 2016
À reçu le "Prix Gentleman" du championnat italien en 2002, 2003, 2007, 2009, 2010, 2012 et 2013
Élu joueur de l'année de l'Inter Milan en 1996
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2011
Nommé au Fifa 100
Nommé dans l'équipe type de tous les temps de l'Argentine par l'association du football argentin en 2015
 
DIVERS
 
- Javier Zanetti a fondé en 2001 sa fondation, PUPI (son premier surnom), qui vient en aide aux enfants défavorisés d’Argentine. PUPI (Por Une Pibero Integrado) aide les enfants comme leurs familles. Le Chilien Ivan Zamorano a contribué. Javier, très impliqué, organise des matches de bienfaisance.

13/03/2018
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Amadeo Carizzo

Amedeo Carizzo.jpg
Photo: ©El Grafico

 

Amadeo Carizzo

 

Amadeo Raúl Carrizo Larretape

Né le 12 juin 1926 à Rufino (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Gardien de but, 1m88

Surnom: Tarzan

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 20 sélections

(Matchs amicaux: 8 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Copa Roca: 2 sélections)

(Taça das Nações:  3 sélections)

 

1ère sélection : le 28 novembre 1954 contre le Portugal (3-1)

Dernière sélection : le 6 juin 1964 contre l'Angleterre (1-0)

 

1945/68 River Plate (ARG) 513 matchs

1969 Alianza Lima (PER) 1 match

1970/71 Millonarios (COL) 53 matchs

 

Surnommé "Tarzan" pour son agilité, Amedeo Carrizo est surement le premier à avoir fait développer son poste préférentiel. Gardien de River Plate au milieu du 20ème siècle, l’Argentin a été un modèle pour ses contemporains comme pour les générations suivantes.

 

Carrizo est en effet le premier portier à enfiler des gants. Mais il est surtout le premier à apporter de la mobilité dans le jeu du gardien. Il quittait souvent sa surface de réparation pour aller à la rencontre des attaquants adverses, le plus souvent avec réussite. Les gardiens n’avaient à l’époque pas cette habitude et restaient près de leur ligne. Mais Carrizo a également apporté une évolution avec le ballon: le dégagement au pied. Jusque là, les gardiens relançaient à la main vers un coéquipier proche de leur surface. Lui préférait dégager à grands coups de pied directement dans l'autre moitié de terrain adverse. Pendant vingt-trois ans, de 1945 à 1968, il a gardé la cage du grand River Plate avec qui il s'est offert six titres de champion entre 1947 et 1957 et plusieurs participations à la Copa Libertadores. C'est l'époque de "La Maquina". Sous la houlette de Renato Cesarini, l’entraîneur italo-argentin bénéficie d’un quintette d’attaquants mythique: Adolfo Pedernera, Juan Carlos Muñoz, Angel LabrunaFelix Loustau et José Manuel Moreno. Cette équipe pratiquait un football total avant l'heure. Si les attaquants pouvaient se permettre toutes sorte de fantaisies, Amedeo Carizzo était intransigeant et inflexible sur sa ligne. Avec 768 minutes sans prendre de buts, il détient le record d’invincibilité du club (c'est Carlos Bianchi, encore jeune attaquant de Velez, qui a mis fin à la série). Également gardien de la sélection argentine, il connaîtra avec l'Albiceleste l’infortune d’encaisser six buts contre la Tchécoslovaquie (perdu 6 buts à 1) lors de la Coupe du Monde 1958. Malgré cette déroute, les sélectionneurs de l'époque conservent leur confiance à Amedeo. Et c'est bien lui qui offre tournoi de prestige organisé au Brésil en 1964: la Taça das Nações. Invincible durant tout le tournoi, l'homme aux 20 sélections réalise un match d’anthologie contre le Brésil champion du monde en titre, arrêtant notamment un penalty de Gérson. Sa carrière a été riche de performances autrement plus mémorables. En février 1969, il a gardé exceptionnellement les cages de l'Alianza Lima à l’occasion d’un match amical face au Dynamo Moscou et son célèbre vis-à-vis Lev Yachine. Les deux hommes qui se respectent se sont salués à la fin de la rencontre. Au final, Amadeo Carrizo a bien assumé ce rôle précurseur de premier gardien moderne. Il a inspiré quelques futurs grands gardiens notamment René HiguitaJorge Campos et José Luis Chilavert.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Taça das Nações en 1964 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1945 et 1947 (River Plate)

Finaliste du championnat sud-américain des clubs champions en 1948 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1947, 1952, 1953, 1955, 1956 et 1957 (River Plate)

Vice-champion d’Argentine en 1948, 1949, 1960, 1962, 1963, 1965 et 1966 (River Plate)

Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1952 (River Plate)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur gardien Sud-américain du 20ème siècle


27/01/2018
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