Football-the-story

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Italie


Alessandro Nesta

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photo: ©DR

 

Alessandro Nesta

 

Né le 19 mars 1976 à Rome (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Défenseur central, 1m87

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 78 sélections

(Matchs amicaux: 24 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 21 sélections)

(Coupe du Monde: 9 sélections)

(Qualif Euro: 13 sélections)

(Euro: 9 sélections)

(Tournoi de France: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 5 octobre 1996 contre la Moldavie (3-1)

Dernière sélection : le 11 octobre 2006 contre la Géorgie (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png olympique: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 6 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png U18: 2 sélections

 

1993/2002 Lazio Rome (ITA) 261 matchs, 3 buts
(Championnat d'Italie: 193 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 22 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 23 matchs)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 17 matchs, 1 but)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
2002/12 Milan AC (ITA) 326 matchs, 10 buts
(Championnat d'Italie: 224 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 17 matchs, 2 buts)
(Supercoupe d'Italie: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 78 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs, 1 but)
2012/13 Montreal Impact (CAN) 34 matchs
(MLS: 31 matchs)
(Championnat du Canada: 1 match)
(Ligue des champions de la CONCACAF: 2 matchs)
2014 Chennaiyin (IND) 3 matchs

Sans un genou fragile, Alessandro Nesta serait probablement devenu le plus grand défenseur de l'histoire du football italien. Mais il est surtout le meilleur des années 2000.
 
Car, oui, Nesta était, dans l’absolu, bien au-dessus de Fabio Cannavaro, le capitaine azzurro qui a soulevé le Ballon d'or en 2006 après avoir remporté le Mondial. Nesta le sait: cette récompense individuelle, il aurait pu la soulever si des pépins physiques ne l’avaient pas empêché de disputer à fond cette compétition. Sans regret. Une mentalité de champion, le sourire en plus, à l’antipode de l’arrogance, de l’égoïsme et du culte de soi-même qui l’accompagnent généralement. Où quand la satisfaction du devoir accompli l’emporte sur le privilège des honneurs. Il aura promené son élégance, son sens du placement, sa lecture du jeu, sa faculté d’anticipation, sa rigueur au marquage et son leadership en défense durant vingt ans, mais souvent subi le mauvais sort de blessures le privant de quelques rendez-vous avec l'histoire.
 
Romain de naissance, Alessandro est d’abord approché par la Roma dès sa plus tendre enfance mais son père, Tifoso laziale, refusera de voir son fils enfiler le maillot du club détesté. En 1985, à tout juste 9 ans, Nesta fils comble le père en intégrant le centre de formation de la Lazio. Sans le savoir, un homme seul venait sans doute de décider du destin de la Ville Éternelle. Ses premiers pas chez les pros auront lieu huit ans plus tard, en 1993 face à l’Udinese lancé par un certain Dino Zoff, à tout juste 17 ans. Les premiers succès arriveront avec la venue du coach suédois Sven-Göran Eriksson dans la capitale italienne. S’ensuit une ascension fulgurante. Dès sa première saison en 1997-98, la Lazio met fin à 24 ans sans le moindre titre en remportant la Coupe d’Italie face au Milan AC pour la deuxième fois de son histoire. Comme un symbole, le but de la victoire est inscrit par Nesta, sous la Curva Nord. "C’était magnifique. Ce soir-là, j’avais 22 ans, j’étais un vrai supporter. Après le match, je planais", détaille-t-il. À cette époque, Nesta est déjà le capitaine du club à tout juste 21 ans et fait déjà étalage de son sens de l’anticipation, de son intelligence tactique et de sa technique parfaite. Car ce joueur, c’est la preuve qu’on peut être défenseur sans être un bourrin ou un écervelé. Et en plus, il a plutôt une bonne gueule (pour celles et ceux qui aiment le style italien).

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photo: ©Claudio Villa/Grazia Neri
 
Cette année aurait même pu être plus belle sans la défaite en finale de la Coupe UEFA face à l’Inter de Ronaldo. Ce n’est que partie remise puisque l’année suivante, les Biancocelesti remportent leur premier titre européen de l’histoire avec la dernière Coupe des Coupes de l'histoire. C’est le début de la folie des grandeurs du club romain avec les arrivées de Christian VieriMarcelo Salas ou encore Sinisa Mihajlovic. La consécration arrivera au cours de la saison 1999-2000 qui verra le club romain remporter son premier doublé Coupe-Championnat, emmené par une génération dorée autour du capitaine Nesta, composée de Juan Sebastian Veron, Diego Simeone, Pavel Nedved, Dejan Stankovic, Roberto Mancini ou encore des ex-marseillais Alen Boksic et Fabrizio Ravanelli. C’est au cours d’une dramatique 34ème et dernière journée, voyant la Juve perdre dans des conditions extrêmes à Pérouse et la Lazio l’emporter face à la Reggina, que les romains passeront devant les Bianconeri pour s’emparer du graal. Ce sera malheureusement pour le club le début de la fin. En cette période totalement folle voyant à chaque mercato les records de transfert être battus, la Lazio sera un des acteurs majeurs du marché avec notamment les arrivées de l'argentin Crespo pour 56 Millions d'euros ou encore de l'espagnol Mendieta pour 48 millions d'euros. Et malgré les belles ventes réalisées (Vieri à l’Inter pour 47 millions, Veron à United pour 46 millions ou encore Nedved à la Juventus pour 41 millions!!!), le club romain se verra criblé de dettes. Pour éviter la banqueroute, le président de la Lazio, Sergio Cragnotti, décide de céder le 31 août 2002 son capitaine et joueur emblématique au coeur bleu ciel, Alessandro Nesta, au Milan AC pour seulement un peu plus de 30 millions d'euros, provoquant colère et grèves des tifosi. C’est ainsi que celui qui était destiné à être le Paolo Maldini de la Lazio de Rome rejoint le beau gosse italien dans le club de Silvio Berlusconi. La belle histoire était définitivement terminée et une nouvelle page de sa carrière venait de se tourner, à 26 ans dont 17 années sous les couleurs de la Lazio. Le dernier des empereurs romains devaient partir pour offrir un avenir à son club de coeur. Et comme un symbole, les succès retournent dans le nord de l’Italie après une parenthèse enchantée dans la Ville Éternelle.
 
En Lombardie, il oubliera vite l’éloignement de sa ville natale. En même temps, il y a de quoi: le Milan AC de l’époque fait rêver. Shevchenko, Inzaghi, Seedorf… Le Grande Milan d’Ancelotti. Dès sa première saison, il remporte la Ligue des Champions lors d'une nuit interminable à Old Trafford face à la Juventus aux tirs aux buts, triste finale au cours de laquelle il marquera l’avant dernier penalty pour les Rossoneri. Mais on a surtout l’impression que Nesta est finalement plus à sa place à Milan qu’à Rome. Avec Maldini, PirloRui Costa et donc Nesta, ce Milan était en effet une des équipes les plus élégantes de l’histoire. Tradition oblige dans ce club habitué à gagner, Alessandro remportera dans la foulée un deuxième titre en Série A avant de soulever à nouveau la Ligue des Champions en 2007, deux ans après le terrible accroc d’Istanbul face au Liverpool de Steven Gerrard. Puis c'est le début de la fin. Les pépins physiques ne vont pas le laisser tranquille, l’obligeant notamment à une saison blanche en 2008-09. Il a tout de même pu participer au nouveau Scudetto remporté par le Milan en 2011 (suivi d'une Supercoupe d'Italie) avec Allegri sur le banc, et Zlatan Ibrahimovic en attaque. Si Nesta est toujours aussi classe, il n’est plus le joueur qu’il était quelques années auparavant. Il part donc au Canada, où une fin de carrière en douceur l’attend. Là-bas, il découvre un nouveau cadre de vie, un rythme moins soutenu qu’en Europe, et retrouve son ami d'enfance Marco Di Vaio, avec qui il a grandi dans les équipes de jeunes de la Lazio. Deux saisons en MLS, un championnat canadien remporté en mai 2013 et Nesta tire sa révérence. Pas complètement. Le défenseur italien de 38 ans rechausse les crampons et signe un contrat de courte durée avec l'équipe indienne de Chennaï, dirigée par Marco Materazzi. Du coup, le 16 décembre 2013, c'est quasiment dans l'anonymat le plus total que le beau Sandro a disputé le dernier match de sa carrière. Une rencontre entre son dernier club, Chennaiyin, et Kerala Blasters, en Indian Super League. Dernier match un peu tristounet d'une carrière qui l'aura vu remporter énormément de trophée en club. Car avec la sélection italienne, il a connu en revanche un destin mitigé.
 
Son duo avec Cannavaro aurait pu être un des meilleurs de l’histoire si le romain n’avait pas eu un destin international frappé du sceau de la malchance. Coupe du Monde 98, il se blesse en n’ayant pu jouer que les matchs de poule. Euro 2000, il est de la finale miraculeuse remportée par la France, le n°13 italien voyant le tir de Wiltord lui passer entre les jambes dans les arrêts de jeu, tout comme le centre en retrait de Robert Pirès au cours de prolongations. Coupe du Monde 2002, il se blesse une fois de plus en phase de poule et voit la Nazionale se faire éliminer par la Corée du Sud en huitième de finale. Coupe du Monde 2006, la malédiction continue avec une blessure au cours du dernier match de poule face à la République Tchèque, le privant du reste du tournoi et offrant à Marco Materazzi, futur héros de la patrie, une place de titulaire. Au final, l’histoire entre Nesta et la Squadra Azzurra se résume à 78 sélections, très loin des 136 de Cannavaro, beaucoup de déceptions et un titre suprême de champion du Monde au goût amer. "Pendant longtemps, je ne me suis pas senti champion du monde ", assurait-il. Qu'il se rassure: dans le cœur des Italiens, il est un vrai champion.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2006 (finale non-jouée) (Italie)
Finaliste de l'Euro 2000 (Italie)
Vainqueur de l'Euro espoirs en 1996 (Italie)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2003 et 2007 (Milan AC)
Finaliste de la Ligue des champions en 2005 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs en 2007 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 2003 (finale non-jouée) (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1999 (Lazio Rome)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1998 (Lazio Rome)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1999 (Lazio Rome), 2003 et 2007 (Milan AC)

Champion d’Italie en 2000 (Lazio Rome), 2004 et 2011 (Milan AC)

Vice-Champion d’Italie en 1995, 1999 (Lazio Rome), 2005 et 2012 (Milan AC)

Champion du Canada en 2013 (Impact Montréal)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1998, 2000 (Lazio Rome) et 2003 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1998 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1998 (finale non-jouée), 2000 (Lazio Rome), 2004 et 2011 (Milan AC)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 2003 (Milan AC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu défenseur de l’année en Série A en 2000, 2001, 2002 et 2003

Élu meilleur jeune joueur de l'année de Série A en 1998

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 2000

Nommé dans l'équipe type de FIFA/FIFPro World XI en 2005 et 2007
Nommé dans l'équipe type de l'année UEFA en 2002, 2003, 2004 et 2007
Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 2001
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'Italie en 2011
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du Milan AC
Nommé Chevalier de l'Ordre du mérite de la République italienne en 2000 puis Officier en 2006
À reçu le Collier d'Or du mérite sportif du comité olympique national italien (CONI) en 2006
 
VIDÉO
 

06/09/2018
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Fabrizio Ravanelli

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Photo: ©Sport Gentside

 

Fabrizio Ravanelli

 

Né le 11 décembre 1968 à Pérouse (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m88

Surnom: "Penna Bianca" ("La plume blanche")

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 22 sélections, 8 buts

(Matchs Amicaux: 8 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)

(Qualif Euro: 6 sélections, 4 buts)

(Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 25 mars 1995 contre l'Estonie (4-1)

Dernière sélection : le 2 juin 1998 contre la Suède (0-1)

 
1986/89 Pérouse (ITA) 90 matchs, 41 buts
(Championnat d'Italie de Série C1: 32 matchs, 13 buts)
(Championnat d'Italie de Série C2: 58 matchs, 28 buts)
1989 Avellino (ITA) 7 matchs
1989/90 Casertana (ITA) 27 matchs, 12 buts
1990/92 Reggiana (ITA) 66 matchs, 24 buts
1992/96 Juventus Turin (ITA) 160 matchs, 69 buts
(Championnat d'Italie: 111 matchs, 41 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 8 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 7 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 25 matchs, 15 buts)
1996/97 Middlesbrough (ANG) 50 matchs, 32 buts
(Championnat d'Angleterre: 35 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Angleterre: 7 matchs, 6 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 8 matchs, 9 buts
1998/2000 Marseille (FRA) 84 matchs, 31 buts
(Championnat de France: 64 matchs, 28 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue française: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
2000/01 Lazio Rome (ITA) 42 matchs, 10 buts
(Championnat d'Italie: 27 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Italie: 9 matchs, 4 buts)
(Ligue des Champions: 6 matchs, 2 buts)
2001/03 Derby County (ANG) 53 matchs, 16 buts
(Championnat d'Angleterre: 31 matchs, 9 buts)
(Championnat d'Angleterre de D2: 19 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Angleterre: 1 match, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs, 1 but)
2003/04 Dundee FC (ECO) 6 matchs, 3 buts
(Championnat d'Écosse: 5 matchs)
(Coupe de la ligue écossaise: 1 match, 3 buts)
2004/05 Pérouse (ITA) 42 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 15 matchs, 6 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 24 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
(Coupe UEFA: 1 match)

 

L’Italie a connu bien des talents au poste d’attaquant dans toute son histoire, et Fabrizio Ravanelli n’a pas à rougir. Joueur au charisme incroyable, l'attaquant italien a été l'un des cadres de l'OM des saisons 1997 à 2000 dirigés par Rolland Courbis. Véritable star internationale, sa classe naturelle et sa patte gauche ont enflammé un Vélodrome particulièrement heureux, en cette époque où "Penna Bianca" faisait équipe avec Laurent Blanc, Robert PirèsChristophe Dugarry ou encore Andreas Köpke.
 
Né en 1968 dans la petite ville de Pérouse, le jeune Fabrizio fait d'abord ses grands débuts professionnels dans le club de sa ville de coeur dès l’âge de 18 ans, qui évolue à l'époque en Série C2. Sous les couleurs Biancorossi, le bambin, qui a déjà les cheveux blancs, plante 41 buts en l’espace de trois saisons, fait monter le club et attise quelques convoitises. En 1989, il part alors à la conquête de l’Italie d’en bas, montant au fur et à mesure en puissance du côté d’Avellino, puis de Casertana et de Reggiana, club plus connu pour ses pizzas que son football. C’est dans cette dernière équipe que le joueur se fait un nom, avec un total de 24 pions inscrits. Rien d’étonnant alors de voir un grand club le solliciter, et c’est à la Juventus Turin qu’il débarque.
 
Chez la Vecchia Signora, Ravanelli est associé à Gianluca Vialli et soutenu par le prince du catogan, l’immortel Roberto Baggio, coqueluche du foot en Italie. Quatre saisons durant, l’homme à la chevelure poivre et sel régale, avec un total de 41 buts plantés en l’espace de 111 rencontres de Série A. Sous le maillot Bianconeri, Fabrizio forge sa légende et son palmarès. Déjà vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 1993, la grande année de Fabrizio sera le millésime 1995: championne d’Italie, la Juve gagne la coupe d’Italie et perd en finale de la Coupe UEFA. C'est à ce moment-là qu'il intègre alors l’équipe nationale, fêtant sa première sélection face à la modeste Estonie (4 buts à 1). Au sommet de son art, "Penne Bianca" gagne la Ligue des Champions l’année suivante, marquant le seul but turinois lors de la finale remportée aux tirs au but contre l’Ajax Amsterdam en 1996, champion d'Europe en titre, à Rome (1-1 ap, 4 tab à 2). De belles statistiques, qui lui permettent de tenter sa chance à l’étranger. La Juve le cède alors au club anglais de Middlesbrough. En Angleterre, Fabrizio réalise une bonne saison avec 17 buts mais une blessure l’empêche de débuter la saison 1997/98. C’est alors que l’OM, et son nouveau mécène Robert Louis-Dreyfus entrent en action.

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Photo: ©Calcionews24
 
Bien décidé à retrouver au plus vite son rang perdu après l’affaire OM-VA, le club phocéen injecte de l’argent sur le marché et en septembre "l’OM s’offre un crack", titre le magazine l’Équipe. Ravanelli débarque dans l'Hexagone. L'international italien dope l’équipe et les Marseillais termine quatrième. Véritable renard des surfaces, il apporte toute la roublardise et la provocation qui ont fait la réputation des attaquants italiens. Ainsi il restera dans les mémoires lors de ce fameux Classico au Parc des Princes, quelques semaines après son arrivée. Le match s'annonce âpre et disputé, il l'est. Jerôme Leroy et Xavier Gravelaine ont marqué chacun un but, le score est donc de 1-1, le PSG pousse, l'OM résiste. Il reste 10 minutes à jouer, le moment de gloire du Renard Argenté approche. Ravanelli entre dans la surface côté gauche. Eric Rabesandratana tend la jambe et le grand blon italien s’écroule. Pénalty indiscutable selon l’arbitre. Et pourtant en y regardant de plus près, on s’aperçoit que "Rabé" est trop court et que l’italien se fait un croc-en-jambe… Fureur dans les tribunes. Une action de génie qui a probablement fait couler plus d'encre et de larmes que n'importe quel autre fait de match. En gros, Fabrizio est entré, en quelques secondes, dans le panthéon des plongeurs. Une sorte de reconnaissance, en somme, de ce talent très spécial. Après cette "commedia del arte" parfaite, il se relève les bras en croix, et nargue le public avec l'arrogance de ceux qui savent. Laurent Blanc transforme le penalty. Froidement. Sans scrupules. Marseille l'emportera finalement 2 buts à 1 et l'attaquant marseillais deviendra l'ennemi public numéro 1 qui inspirera des générations entières de simulateurs. Si ce soir là l’OM gagne les 3 points, elle le paiera la suite du championnat, Ravanelli se faisant découper dans la surface avec la bénédiction du corps arbitral. 31 buts sous le maillot marseillais, il est un des grands artisans de la formidable saison 1998-99, qui verra les olympiens échouer à la fois pour le titre et la conquête de la Coupe de l’UEFA, les Phocéens étant balayés en finale par les Parmesans de Lilian Thuram et Gianluigi Buffon. Même s'il évoluera somme toute un peu plus d'une année sur la Canebière, il laissera une belle emprunte: celle d'un grand joueur passé à une époque où l'OM avait sans doute la meilleure équipe depuis dix ans.
 
Malheureusement l’intersaison est mal gérée, les Olympiens ratent leur entame de championnat et deviennent ridicule lors de la 2ème phase de C1. Il quitte les Phocéens pour retrouver le chemin de l'Italie en signant à la Lazio. Le début d’une petite carrière de globe-trotteur. En effet, après avoir tenté de rebondir sans succès avec le club romain, le joueur retourne en Angleterre à Derby County. Pas le temps de s’éterniser, il rejoint l’Écosse deux saisons plus tard à Dundee FC. Là encore, l’expérience ne s’avère pas être vraiment une grande réussite. Et après une dernière pige là où tout a commencé du côté de Pérouse, l’avant-centre raccroche les crampons en 2005. La bouclé était ainsi bouclée, presque vingt ans après y avoir commencé. Après avoir obtenu ses diplômes d’entraîneur en 2008, il a fait ses gammes avec les équipes de jeunes de la Juve avant de tenter en 2013 une expérience malheureuse à Ajaccio, qu'il quittera au bout de six mois.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Ligue des champions en 1996 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1993 (Juventus Turin)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1995 (Juventus Turin) et en 1999 (Olympique de Marseille)
Champion d’Italie en 1995 (Juventus Turin) et en 2000 (Lazio Rome)
Vice-champion d’Italie en 1994 et 1996 (Juventus Turin)
Vice-Champion de France en 1999 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1995 (Juventus Turin) et en 2000 (Lazio Rome)
Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1997 (Middlesbrough) 
Finaliste de la Coupe de la Ligue anglaise en 1997 (Middlesbrough)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1995 (Juventus Turin) et en 2000 (Lazio Rome)
Champion d'Italie de Série C2 (Groupe C) en 1988 (Pérouse)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d'Italie de Série C2 (Groupe C) en 1988 (23 buts) (Pérouse)

30/05/2018
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Aldo Boffi

Aldo Boffi.jpg
Photo: ©ACMilan

 

Aldo Boffi

 

Né le 26 février 1915 à Giussano (ITA)

Décédé le 26 octobre 1987 à Giussano (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m76

Surnom: Aldun

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 2 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 20 novembre 1938 contre la Suisse (2-0)

Dernière sélection : le 26 novembre 1939 contre l'Allemagne (2-5)

 

1934/36 Seregno (ITA) 57 matchs, 45 buts
1936/45 Milan AC (ITA) 187 matchs, 131 buts
(Championnat d'Italie: 163 matchs, 109 buts)
(Coupe d'Italie: 23 matchs, 22 buts)
(Coupe Mitropa: 1 match)
1945/46 Atalanta (ITA) 17 matchs, 3 buts
1946/52 Seregno (ITA) 107 matchs, 56 buts
 
On peut avoir été attaquant du Milan pendant neuf saisons, avoir remporté trois titres de meilleur buteur du championnat italien, mais n’avoir gagné aucun trophée. C’est l’étrange destinée d’Aldo Boffi, un des seuls joueurs à surnager lors de la longue période de disette de la formation lombarde qui navigue dans la médiocrité et qui ne fait pas mieux que deux troisièmes places.
 
Né en 1915, l’avant-centre italien fait ses classes à Seregno, où il découvre la Série B en 1934. Fort de ses très bonnes statistiques, il rejoint les Rossoneri en 1936 à l’âge de 21 ans, où il arrive très rapidement à se faire une place. Il compense son petit gabarit par une vivacité et une précision d’orfèvre devant le but, lui permettant de remporter trois fois le titre de capocannoniere dans une Série A d’alors dominée par le Torino. Sa carrière au Milan se termine à l’issue de la saison 1942-1943, où le championnat est arrêté du fait de la Seconde Guerre Mondiale. En sept saisons en rouge et noir, "Aldun" compile 131 buts en 187 matches officiels, faisant de lui l'un des meilleurs buteurs de l’histoire du club. Après le conflit, il dispute une ultime saison en Série A avec l’Atalanta avant de retourner dans son club formateur, Seregno, de 1946 à 1951. Malgré son talent, il n’a été sélectionné qu’à deux reprises en équipe nationale, pour des amicaux face à la Suisse et à l’Allemagne lors de la saison 1938-1939. Il est décédé en 1987, à l'âge de 72 ans.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur du championnat d'Italie de D3 groupe A en 1950 (Seregno)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d’Italie en 1939 (19 buts), 1940 (24 buts) et 1942 (22 buts) (Milan AC)
 
SOURCES/RESSOURCES
 

20/04/2018
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Filippo Inzaghi

Filippo Inzaghi.jpg
photo: ©sitewww.ch

 

Filippo Inzaghi

 

Né le 9 août 1973 à Plaisance (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m81

Surnom: SuperPippo

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 57 sélections, 25 buts

(Matchs amicaux: 22 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 7 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 18 sélections, 12 buts)

(Euro: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 8 juin 1997 contre le Brésil (3-3)

Dernière sélection : le 8 septembre 2007 contre la France (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 14 sélections, 3 buts

 

1991/95 Piacenza (ITA) 44 matchs, 17 buts
(Championnat d'Italie de D2: 39 matchs, 15 buts)
(Coupe d'Italie: 5 matchs, 2 buts)
1992/93 AlbinoLeffe (ITA) (Prêt) 21 matchs, 13 buts
1993/94 Hellas Verone (ITA) (Prêt) 37 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie de D2: 36 matchs, 13 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match, 1 but)
1995/96 Parme AC (ITA) 22 matchs, 4 buts
(Championnat d'Italie: 15 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 2 buts)
1996/97 Atalanta (ITA) 34 matchs, 25 buts
(Championnat d'Italie: 33 matchs, 24 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match, 1 but)
1997/2001 Juventus Turin (ITA) 163 matchs, 86 buts
(Championnat d'Italie: 120 matchs, 57 buts)
(Coupe d'Italie: 7 matchs, 2 buts)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 26 matchs, 15 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe Intertoto: 4 matchs, 7 buts)
2001/12 Milan AC (ITA) 300 matchs, 126 buts
(Championnat d'Italie: 202 matchs, 73 buts)
(Coupe d'Italie: 20 matchs, 10 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 65 matchs, 36 buts)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 4 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs, 2 buts)

 

Buteur tout simplement génial, Filippo Inzaghi en a célébré des buts de manière très expansive, lui qui a fait trembler les filets plus de 300 fois dans sa carrière. Réputé pour sa science du placement dans la surface, l’Italien a rendu fou bien des défenses.

 

Ni vraiment rapide, ni vraiment physique, ni vraiment technique, Pippo Inzaghi, a passé sa carrière à collectionner les buts du tibia, de la hanche et du nez. L’esthétique? Il s’en fout… "Inzaghi est né hors-jeu." La phrase célèbre est de Sir Alex Ferguson et résume assez bien le dégoût et la peur qu’il provoque chez ses adversaires. Être là au bon moment au bon endroit, et même un peu en avance tant Pippo jouait à la limite du hors-jeu. Participant que très peu sur le terrain, il se fait oublier, disparaît totalement du match puis fait le bon appel, celui qui surprend la défense. Pourtant le compétiteur hors-pair a une carrière on ne peut plus linéaire.

 

Son père, Giancarlo, emmenait lui et son frère Simone au stade pour voir jouer Plaisance à quelques kilomètres du village familial de San Nicolo. Les deux frères, séparés d'un peu moins de trois ans, tapaient dans le ballon dès qu'ils pouvaient. Le football les aura menés tous deux vers une carrière professionnelle. C’est dans sa ville natale que l’attaquant se fait un nom, avec 17 buts inscrits en l’espace de 44 rencontres. De belles statistiques qui lui offrent les portes de l’équipe d’Italie Espoirs, mais aussi de Parme. Et s’il ne brille pas là-bas, l’avant-centre rebondit à l’Atalanta Bergame, pour un total de 25 réalisations en une seule saison et fait par la même occasion ses débuts en équipe d’Italie face au Brésil lors du Tournoi de France. N’en jetez plus, Super Pippo est arrivé, et la Juventus Turin le recrute.


Filippo Inzaghi.jpg

photo: ©FIFA

 

C’est alors le début d’une belle aventure longue de quatre saisons, avec 86 buts plantés et un statut parmi les buteurs les plus redoutables de la planète. Pendant toute cette période, il remporte ses premiers titres, avec la Supercoupe d’Italie pour ses débuts sous le maillot bianconero (qu’il signe d’un doublé), le Scudetto pour sa première saison ainsi que la finale de la Ligue des Champions perdue face au Real Madrid, avant d’aller en France pour disputer le Mondial. Revenu bredouille, l'avant-centre aux 25 buts en 57 capes internationales perd également l'Euro 2000 face à la France et le but en or de David Trezeguet. D'ailleurs, le français débarque au début du 21ème siècle pour lui faire de la concurrence. Malgré un statut de titulaire, le natif de Plaisance préfère quitter le Piémont pour rejoindre le Milan AC.

 

Une idylle qui est au rendez-vous du côté de San Siro. Buteur prolifique – 126 buts en 300 matchs, mais sans tirer les penaltys et en n’étant pas toujours titulaire –, Inzaghi savait surtout marquer quand il le fallait. En onze ans, on ne compte plus ses buts salvateurs à la dernière seconde en s’arrachant sur un dernier ballon et qui ont fait exploser le taux d’adrénaline des tifosi rossoneri. Pippo se sublimait surtout le soir, en milieu de semaine, un tiers de ses réalisations ayant été inscrites dans les compétitions continentales. Le Milan lui doit en grande partie les deux dernières Ligues des champions qui figurent dans son armoire à trophées (2003 et 2007). Il a même réussi à gratter un but lors de sa seule apparition au Mondial 2006, où il est sacré champion du Monde à l'issue de la compétition. Le joueur raccroche les crampons à presque 39 ans pour embrasser une carrière d’entraîneur. Rarement altruiste, souvent égoïste, parfois détestable, Inzaghi n'a pas toujours fait l'unanimité. Mais il n'aurait certainement pas atteint ce niveau s'il n'avait pas tous ces "défauts".

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 2006 (Italie)

Finaliste de l'Euro 2000 (Italie)

Vainqueur du Championnat d’Europe des nations espoirs en 1994 (Italie)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2003 et 2007 (Milan AC)

Finaliste de la Ligue des Champions en 2005 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs en 2007 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 2003 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2003 et 2007 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)

Champion d’Italie en 1998 (Juventus Turin), 2004 et 2011 (Milan AC)

Vice-Champion d’Italie en 2000, 2001 (Juventus Turin), 2005 et 2012 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2003 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1998 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1997 (Juventus Tyrin) et 2004 (Milan AC)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1998 (Juventus Turin)

Champion d’Italie de D2 en 1995 (Piacenza)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur jeune joueur de l’année du championnat d’Italie en 1997

Meilleur buteur du championnat d'Italie en 1997 (24 buts) (Atalanta)

À reçu le Prix Gaetano Scirea en 1997

À reçu le Prix d'honneur pour sa carrière sportive par "Globe Soccer" en 2014

Nommé Chevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne en 2000 puis Officier en 2006

À reçu le Collier d'or du mérite sportive par le Comité olympique national italien en 2006

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- L'équipe/Eurosport/Foot Mercato

 

VIDÉO

 


19/04/2018
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Daniele Massaro

Daniele Massaro.jpg
photo: ©direttanews.it

 

Daniele Massaro

 

Daniele Emilio Massaro

Né le 23 mai 1961 à Monza (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m77

Surnoms: "Beep Beep", Provvidenza

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 15 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 9 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 14 avril 1982 contre la RDA (0-1)

Dernière sélection : le 17 juillet 1994 contre le Brésil (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 4 sélections

 

1979/81 Monza (ITA) 60 matchs, 10 buts
1981/86 Fiorentina (ITA) 140 matchs, 11 buts
1986/95 Milan AC (ITA) 308 matchs, 70 buts
(Championnat d'Italie: 209 matchs, 51 buts)
(Coupe d'Italie: 45 matchs, 7 buts)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 40 matchs, 9 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
(Coupe Intercontinentale: 3 matchs, 1 but)
1988/89 AS Roma (ITA) (Prêt) 30 matchs, 5 buts
1995/96 Shimizu S-Pulse (JAP) 20 matchs, 10 buts
 
"Beep Beep", c’est le petit surnom d’un des jokers les plus efficaces de l’histoire du foot italien. L’homme de la providence.
 
Après une première partie de carrière au poste d'ailier à la Fiorentina, qui lui a valu un titre de champion du Monde sans jouer en 1982, Daniele Massaro rejoint l'armada de Sacchi pour y devenir un splendide joker de luxe. Un premier passage en rossonero de 1986 à 1988 pour le natif de Monza, qui se conclut par un premier Scudetto en 1988. Il prend part à 26 rencontres cette saison là mais il n’est pas de la victoire européenne la saison suivante car il est en prêt à l’AS Roma. L’avant centre est finalement rappelé dans l’effectif milanais au bout d'une seule saison. Régulièrement barré par une concurrence dantesque, il trouve le moyen de s’illustrer lors de ses entrées en jeu. En finale de la C1 contre Benfica, il remplace en seconde mi-temps Carlo Ancelotti. À presque 30 ans, il dispute et remporte sa première finale de coupe d’Europe des clubs champions. Mais c’est sous les ordres de Fabio Capello que Daniele va jouer plus régulièrement et garnir son armoire à trophées.

Daniele Massaro.jpg
photo: ©ACMilan
 
À force de travail, de sacrifice et d'acharnement, Daniele Massaro a su gagner sa place et exceller sur le tard avec les Rossoneri. Le fameux Milan "Degli Invincibili" ne connaît pas la défaite durant la saison 1991-92 et leur exceptionnelle série ne s’arrête qu’en mars 93… Pour le Scudetto 92, l'international italien dispute 32 matchs et inscrit 9 buts. L’exercice suivant est moins réussi pour l’avant centre, qui ne score qu’à 5 petites reprises en Série A pour 29 rencontres disputés. Mais surtout, sa saison 1992-93 est résumée par certains à son échec face à Fabien Barthez en finale de Champions League à Munich. Van Basten sur une jambe, Massaro porte les espoirs milanais mais loupe le coche, ce qui sera fatal au grand Milan qui s’incline. L’homme est revanchard. Le point d’orgue arrive en finale de Ligue des champions 1994 avec un doublé en première période face au Barça coaché par Johan Cruyff. Sa performance face aux Catalans laisse une trace tout aussi indélébile dans la prestigieuse histoire de l’institution. Une saison où il a également inscrit près d’un tiers des buts de son équipe lors du énième championnat remporté.
 
Pragmatique, le Mage de Fusignano le sélectionne pour le Mondial 94. Sans son but contre le Mexique, le chemin de l'Italie se serait arrêté dès les poules, même si son tir au but manqué en finale contre le Brésil a sans doute laissé un goût amer aux supporters. Il achève son aventure au Milan la saison suivante par une 4ème finale de C1 et une défaite contre l’Ajax Amsterdam, qu’il dispute en tant que titulaire. L'avant-centre raccroche les crampons en 1996 au Japon, alors qu'il évoluait depuis un an à Shimizu S-Pulse.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1982 (Italie)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1994 (Italie)

4ème des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 (Italie)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 1990 et 1994 (Milan AC)

Finaliste de la Ligue des Champions en 1993 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1989 et 1990 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1993 et 1994 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1989, 1990 et 1994 (Milan AC)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA  en 1993 (Milan AC)

Champion d’Italie en 1988, 1992, 1993 et 1994 (Milan AC)

Vice-Champion d’Italie en 1990 et 1993 (Milan AC)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1990 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1988, 1992, 1993 et 1994 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe d’Italie Primavera en 1985 (Milan AC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur du championnat d'Italie en 1994

Intronisé au Hall of Fame du Milan AC

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- So Foot/Calciomio


18/04/2018
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