Italie
Gianluca Vialli, le Roi Lion italien
Photo: ©DR
Gianluca Vialli
Né le 9 juillet 1964 à Crémone (ITA)
Décédé le 6 janvier 2023 à Londres (ANG)
Surnoms: "Lucagol", "Ré Léone"
(Matchs amicaux: 33 sélections, 8 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 7 sélections)
(Qualif Euro: 13 sélections, 6 buts)
(Euro: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 16 novembre 1985 contre la Pologne (0-1)
Dernière sélection : le 19 décembre 1992 contre Malte (1-2)
espoirs: 21 sélections, 11 buts
1973/78 AS Pizzighettone (ITA)
1978/84 US Cremonese (ITA) 113 matchs, 25 buts
(Championnat d'Italie de D2: 103 matchs, 23 buts)
(Championnat d'Italie de D3: 2 matchs)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 2 buts)
1984/92 Sampdoria Gênes (ITA) 321 matchs, 141 buts
(Championnat d'Italie: 223 matchs, 85 buts)
(Coupe d'Italie: 64 matchs, 35 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs, 7 buts)
(Coupe des Coupes: 22 matchs, 13 buts)
1992/96 Juventus Turin (ITA) 145 matchs, 53 buts
(Championnat d'Italie: 102 matchs, 38 buts)
(Coupe d'Italie: 14 matchs, 5 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match, 1 but)
(Ligue des Champions: 7 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 21 matchs, 7 buts)
1996/99 Chelsea (ANG) 78 matchs, 40 buts
(Championnat d'Angleterre: 58 matchs, 21 buts)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 6 buts)
(Charity Shield: 1 match)
(Coupe de la ligue anglaise: 5 matchs, 6 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 7 buts)
Un des meilleurs avants-centres italiens des années 90. Gianluca Vialli est aussi connu pour avoir été un des rares joueurs-entraîneurs de clubs professionnels avec un certain succès (Chelsea de février 1998 à 1999).
Attaquant de grand talent, il possédait les mêmes atouts que son illustre prédécesseur Luigi Riva: la vitesse, la technique, la puissance de tir et le remarquable jeu de tête. Jamais banal, Gianluca Vialli se démarquait par sa grinta et un leadership inné. Après avoir joué chez les jeunes de Pizzighettone, il signe chez le club local de Cremonese en 1980. Il répète ses gammes dans sa ville natale et débute chez les pros en Série B. Repéré pour ses performances par la Sampdoria, il endosse la glorieuse casaque "Blucerchiata" de la formation gênoise et prend son envol. Il devient l'atout maître et forme avec Roberto Mancini un duo d'attaque qui leurs valent le surnom des "I gemelli del gol".
Avec cette paire, la Sampdoria connaît les plus belles pages de son histoire. Il remporte sa première coupe d'Italie lors de sa première saison, répété en 1988 et 1989. En 1990, ils viennent à bout des belges d'Anderlecht en prolongations en finale de Coupe des Coupes (2 buts à 0) avec un doublé signé Gianluca Vialli. Il donne son premier titre de champion d'Italie à la Sampdoria en 1991 et devient par la même occasion meilleur buteur du Calcio avec 19 buts. En 1992, vient la déception avec la défaite 1 but à 0 en finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone, avec un but dans le temps additionnel de Ronald Koeman sur un coup-franc magistral.
Photo: ©Pinterest
Alors à la Super Samp', il fait également ses débuts en équipe nationale en 1985 à l'occasion d'un match amical contre l'équipe de Pologne (défaite 1 but à 0). Il avait obtenu la troisième place de la Coupe du monde en 1990 à domicile et avait atteint les demi-finales de l'Euro 88, mais n'est pas sélectionné pour la Coupe du Monde 1994 pour un différent avec le coach de l'époque Arrigo Sacchi alors qu'il était dans une forme étincelante. 16 buts en 59 sélections, sans toutefois jamais peser réellement sur un événement majeur.
Huit années et six titres plus tard, il débarque à la Juventus de Turin en 1992 et devient un pilier de l'attaque de la Vieille Dame entouré de Roberto Baggio et Fabrizio Ravanelli. Pour sa première saison, il remporte la Coupe de l'UEFA face au Borussia Dortmund (victoire 3 buts à 0). Deux saisons plus tard, il gagne le Scudetto puis la Supercoupe d'Italie. En 1995, il reprend le capitanat à Roberto Baggio parti à Milan. En 1996, il obtient enfin le titre qu'il désirait tant, la Ligue des Champions à Rome en battant en finale l'Ajax Amsterdam aux tirs au but. Ce soir là, il est capitaine et donc le premier à se saisir du trophée. Une joie démesurée pour l'international italien. Après ce triomphe, il s'exile en Angleterre et signe à Chelsea. Gullit étant limogé en février 98, il reprend les rênes en tant qu'entraîneur-joueur à l'âge de 33 ans. "Confier la direction de Chelsea à Vialli, c'est comme donner à un gamin de 18 ans les clés d'une Ferrari". Une déclaration choc de Fabio Capello, ancien mentor du Milan AC et du Real Madrid.
Au finale, ce sera une période pleine de frissons pour celui qu'on appelait "Lucagol", puisqu'il remporte la Coupe des Coupes en ne ratant qu'une seule rencontre du parcours et en disputant toute la finale face au VfB Stuttgart le 13 mai 1998, tout en effectuant un coaching gagnant avec l'entrée de Gianfranco Zola à la place de Tore-André Flo qui marque quelques secondes après son entrée. Il devient le plus jeune entraîneur à remporter une compétition européenne à l'âge de 33 ans et 308 jours. Record qui sera battu 13 ans plus tard par André Villas-Boas qui s'est octroyé la C3 avec le FC Porto à l'âge de 33 ans et 213 jours. Il prend sa retraite de joueur à la fin de la saison 1998-99 mais continue son rôle d'entraîneur. Il a été licencié de Chelsea en octobre 2000 suite à une série de mauvais résultats et de conflits personnels avec certains joueurs comme Gianfranco Zola, Didier Deschamps et Dan Petrescu. Son après-carrière se révélera moins folichonne, notamment lors de son passage comme consultant puis commentateur chez Sky Sport, où le bonhomme perdra en crédibilité et essuiera bon nombre de critiques. Dans un entretien accordé à la "Corriere della Sera" en 2018, Gianluca Vialli a avoué également qu'il souffrait d'un cancer du pancréas. "C'est un compagnon de voyage indésirable, mais je dois aller de l'avant, (...) sans jamais rien lâcher, en espérant qu'il se fatigue et me laisse vivre encore beaucoup de temps", avait dit Vialli au sujet de son combat dans un documentaire diffusé par la Rai en 2021. En octobre 2019, il avait pris un rôle dans le staff technique, culminant avec la victoire à l’Euro 2020 face à l’Angleterre. Malheureusement, après une longue bataille contre la maladie, Gianluca Vialli est décédé le 6 janvier 2023 à l'âge de 58 ans. Un grand Monsieur du football italien qui a laissé un très bon souvenir dans tous les clubs où il est passé.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1990 (Italie)
Finaliste de l'Europe Espoirs en 1986 (Italie)
Vainqueur de la Coupe du Monde militaire en 1987 (Italie)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1996 (Juventus Turin)
Finaliste de la Ligue des Champions en 1992 (Sampdoria Gênes)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1990 (Sampdoria Gênes) et 1998 (Chelsea)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1989 (Sampdoria Gênes)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1993 (Juventus Turin)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1995 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1996 (Juventus Turin) et 1998 (Chelsea)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1990 (Sampdoria Gênes)
Champion d’Italie en 1991 (Sampdoria Gênes) et 1995 (Juventus Turin)
Vice-champion d’Italie en 1994 et 1996 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1985, 1988, 1989 (Sampdoria Gênes) et 1995 (Juventus Turin)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 1986 et 1991 (Sampdoria Gênes)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1991 (Sampdoria Gênes) et 1995 (Juventus Turin)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1988 et 1989 (Sampdoria Gênes)
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1997 (Chelsea)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1998 (Chelsea)
Vice-champion de Série C1 groupe A en 1981 (Cremonese)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur de l’Euro Espoirs en 1984 (4 buts)
Meilleur buteur de la Coupe des Coupes en 1990 (7 buts) (Sampdoria Gênes)
Meilleur buteur du Championnat d’Italie en 1991 (19 buts) (Sampdoria Gênes)
Élu joueur de l’année par "World Soccer" en 1995
Élu personnalité internationale de l’année par la Fédération Irlandaise de football en 2015
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1988
Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2015
Ordre de Mérite de la république Italienne en 1991
Christian Vieri
photo: ©Stuart Franklin
Christian Vieri
Né le 12 juillet 1973 à Bologne (ITA)
Surnom: "Bobo"
(Matchs amicaux: 17 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 9 sélections, 9 buts)
(Qualif Euro: 10 sélections, 6 buts)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 29 mars 1997 contre la Moldavie (3-0)
Dernière sélection : le 12 octobre 2005 contre la Moldavie (2-1)
olympique: 3 sélections, 1 but
espoirs: 22 sélections, 11 buts
1991/92 Torino (ITA) 9 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 7 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)
1992/93 Pise (ITA) 18 matchs, 2 buts
1993/94 Ravenne (ITA) 33 matchs, 12 buts
(Championnat d 'Italie de D2: 32 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
1994/95 Venise (ITA) 29 matchs, 11 buts
1995/96 Atalanta (ITA) 21 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 19 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs, 2 buts)
1996/97 Juventus Turin (ITA) 37 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie: 23 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Italie: 5 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 8 matchs, 4 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 1 but)
1997/98 Atletico Madrid (ESP) 32 matchs, 29 buts
(Championnat d'Espagne: 24 matchs, 24 buts)
(Coupe d'Espagne: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 5 buts)
1998/99 Lazio Rome (ITA) 28 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie: 22 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 1 but)
1999/2005 Inter Milan (ITA) 190 matchs, 123 buts
(Championnat d'Italie: 144 matchs, 103 buts)
(Coupe d'Italie: 10 matchs, 8 buts)
(Ligue des Champions: 25 matchs, 6 buts)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 6 buts)
2005/06 Milan AC (ITA) 14 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 8 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 1 match, 1 but)
(Ligue des Champions: 5 matchs)
2006 AS Monaco (FRA) 11 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 7 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
2006/07 Atalanta (ITA) 7 matchs, 2 buts
2007/08 Fiorentina (ITA) 39 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 26 matchs, 6 buts
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 3 buts)
2008/09 Atalanta (ITA) 9 matchs, 2 buts
L’un des plus grands bombardiers de l’histoire du football italien, attaquant puissant, adroit et précis, difficile à arrêter balle au pied, un jeu de tête admirable, Christian Vieri savait marquer dans toutes les positions, individualiste juste ce qu’il faut pour avoir des stats admirables.
Cependant, il a toujours du faire avec une certaine fragilité physique durant sa carrière. Né à Bologne en Italie, c'est à l'âge de 3 ans que le petit Christian suit sa famille à Sydney en Australie, où son père a poursuivi sa carrière de joueur aux Marconi Stallions avant de devenir entraîneur. Il s'adapte rapidement au mode de vie local en passant ses journées à surfer et s'intéressant profondément au monde du cricket. Mais c'est pour le football que le jeune bambin optera. Formé dans des petits clubs australiens, sa famille revient rapidement en péninsule et s'installe en Toscane où habitait son grand-père. N’ayant jamais vraiment suivi une formation de footballeur, c’est au Torino qu’il fera ses débuts en pro en Série A lancé par son coach Emiliano Mondonico. Un peu plus d’une saison et déjà son premier but en championnat avant de débuter son célèbre tour d’Italie. On va le retrouver en Série B, d'abord à Pise en 1992, avant de rejoindre Ravenne la saison suivante où il confirmera tout le bien qu’on pense de lui en passant pour la première fois la barre des 10 buts en une saison (12 précisément).
Il est alors sélectionné en équipe d’Italie espoirs avec qui il sera sacré champion d’Europe de la catégorie en France en 1994. Il passe ensuite à Venise, toujours en Série B, 11 réalisations qui attirent l’œil de l’Atalanta à l’été 95. Efficace malgré peu de temps de jeu, Christian Vieri a 23 ans et un statut d’espoir qui s’éternise. Repéré par la Juve d’un certain Luciano Moggi qui le recrute pour 3 millions d'euros, le saut de qualité arrive enfin. Chez les Bianconeri, il fait vingt-trois apparitions et marque huit buts en championnat, marquant également ses premiers buts européens. Il côtoie alors Alessandro Del Piero et Alen Bokšic sur le front de l’attaque turinoise et permet à la Juventus de gagner le Scudetto, malgré la pression de Parme et de l’Inter Milan. Un succès qui aura quand même du mal à faire oublier la défaite en finale de Ligue des Champions contre le Borussia Dortmund. Cesare Maldini le fait débuter en équipe nationale dès mars 97, il marquera d’ailleurs pour sa première apparition, le millième but de l’histoire de la Nazionale. Étrangement, les dirigeants de la Juventus ne s’accrochent pas à leur pépite (ils recruteront Zalayeta et Pippo Inzaghi), acceptant l’offre de 15 millions d’euros en provenance de l’Atlético Madrid et de son truculent président Jésus Gil.
photo: ©Getty images
C’est là que Vieri se révèle aux yeux de l'Europe en devenant Pichichi, meilleur buteur, dès sa première saison espagnole, inscrivant 29 buts en 31 matchs avec les Colchoneros. Grâce à ses performances, il est retenu pour la Coupe du Monde 1998, compétition dont il termine deuxième meilleur buteur avec 5 réalisations. Après le Mondial en France, il est transféré à la Lazio Rome pour la somme record à l'époque de 55 milliard de lires. Il plante 12 pions en championnat et remporte son premier trophée, la défunte Coupe des Coupes. En 1999, sa carrière prend une autre tournure lorsqu’il signe à l’Inter Milan pour 90 milliards de lire. Vieri devient alors l’un des footballeurs les plus riches du Monde, il s'offre ainsi près d’un but par match chaque saison et termine meilleur buteur de Série A en 2003 avec 24 réalisations en 23 rencontres. Durant six années, Vieri sera l’attaquant numéro 1 de l’Inter, seule vraie grande période de stabilité de sa carrière d’ailleurs. Giovanni Trapattoni convoque le meilleur buteur italien pour la Coupe du Monde 2002, il y inscrit quatre buts qui font de lui le meilleur buteur italien en phase finale de la plus prestigieuse compétition internationale avec neuf buts, à égalité avec deux autres légendes Paolo Rossi et Roberto Baggio. Après six années passées avec le maillot intériste, il passe chez le rival du Milan AC en juillet 2005. Chez les rossoneri, il est relégué sur le banc de touche par l'ukrainien Andreï Shevchenko et ses amis Alberto Gilardino et encore "Super Pippo".
Au bout de six mois, il fait donc ses valises, et rejoint la Ligue 1 et l'AS Monaco. Il compte ainsi disputer la coupe du Monde en Allemagne. Malheureusement, il se fait les ligaments croisés à deux mois de la compétition alors qu'il était sur le point d'être sélectionné par Marcello Lippi. Il ne joue pas beaucoup sur le Rocher à cause de blessures récurrentes, mais score tout de même 5 pions en 10 apparitions. À la fin de la saison, atteint du mal du pays, il décide de retourner en Italie dans l'un de ses anciens clubs, l'Atalanta Bergame. Toujours gravement blessé, Vieri ne peut pas jouer avant plusieurs mois. Il dispute seulement sept matchs pour deux buts inscrits. À la fin de la saison, il est libéré par son club et signe à la Fiorentina avant de revenir de nouveau à l'Atalanta. À bientôt 35 ans, son arrivée au club est conspué par les tifosi atalantini. Il quitte le club le 2 avril 2009. Libre de tout contrat et ne retrouvant pas de club malgré des essais à Botafogo et Middlesbrough, il décide de raccrocher définitivement les crampons le 22 octobre 2009. Mais Christian Vieri c’est depuis la fin de sa carrière, un homme à la vie dissolue qui était, selon La "Gazzetta dello Sport" en Italie, à deux doigts de la banqueroute. Mauvais placements, séparations coûteuses, poker, nuits endiablées ou encore la fête colossale organisée pour son 30ème anniversaire... L'ex-star du foot sera ruinée... Pour ne pas sombrer et rejoindre les fameux sportifs anéantis après leur gloire passée - à l'instar d'un Paul Gascoigne ou encore de Mike Tyson, pour citer les plus célèbres - Christian Vieri compte désormais rester dans ce qu'il connaît le mieux: le foot.
PALMARÈS
Vainqueur du Championnat d’Europe Espoirs en 1994 et 1996 (Italie)
Finaliste de la Ligue des Champions en 1997 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1999 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1996 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1996 (Juventus Turin)
Champion d’Italie en 1997 (Juventus Turin)
Vice-champion d’Italie en 1999 (Lazio Rome) et 2003 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2005 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2000 (Inter Milan)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur de Série A en 1999
Élu meilleur joueur italien de l’année en 1999 et 2002
Guérin d’Or en 2002
Élu joueur de l'année de l'Inter Milan en 2002
2ème meilleur buteur de la coupe du Monde 1998 (5 buts)
3ème meilleur buteur de la coupe du Monde 2002 (4 buts)
Meilleur Buteur du championnat d’Espagne en 1998 (24 buts) (Atlético Madrid)
Meilleur Buteur du championnat d’Italie en 2003 (24 buts) (Inter Milan)
Nommé dans l'équipe type de l'association ESM 1998 et 2003
Nommé au FIFA 100
DIVERS
- Son frère, Massimiliano Vieri,également joueur pro, a opté pour la sélection australienne avant d'évolué dans plusieurs clubs italiens.
- Le transfert record de l'avant-centre international italien Christian Vieri de la Lazio Rome à l'Inter Milan (258 millions de francs à l'époque) a provoqué le suicide d'un jeune chômeur âgé de vingt-quatre ans habitant à Ostie, près de Rome. Le jeune homme, désespéré par le départ de Vieri, s'est jeté sous les roues d'un train régional. Il a laissé une lettre à sa mère: "Je suis désespéré pour la Lazio, qui a vendu Vieri. Que d'argent pour un joueur, mais l'argent n'est pas tout dans la vie", a-t-il écrit.
- Du fait de ses racines australiennes, Christian Vieri a pratiqué à un haut niveau le cricket.
VIDÉO
Walter Zenga
photo: ©DR
Walter Zenga
Né le 28 avril 1960 à Milan (ITA)
Italien, gardien de but, 1m88
Surnom: Spiderman
(Matchs amicaux: 32 sélections)
(Coupe du Monde: 7 sélections)
(Qualif Euro: 15 sélections)
(Euro: 4 sélections)
1ère sélection : le 8 octobre 1986 contre la Grèce (2-0)
Dernière sélection : le 4 juin 1992 contre l'Eire (2-0)
espoirs: 15 sélections
1978/79 Salernitana (ITA) (Prêt) 3 matchs
1979/80 Savona (ITA) (Prêt) 23 matchs
1980/82 Sambenedettese (ITA) (Prêt) 71 matchs
(Championnat d'Italie de D2: 34 matchs)
(Championnat d'Italie de D3: 33 matchs)
(Coupe d'Italie: 4 matchs)
1978/94 Inter Milan (ITA) 473 matchs
(Championnat d'Italie: 328 matchs)
(Coupe d'Italie: 73 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 69 matchs)
1994/96 Sampdoria Gênes (ITA) 54 matchs
(Championnat d'Italie: 41 matchs)
(Coupe d'Italie: 4 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Coupe des Coupes: 8 matchs)
1996/97 Padoue (ITA) 22 matchs
(Championnat d'Italie de D2: 21 matchs)
(Coupe d'Italie: 1 match)
1997/99 New England Revolution (USA) 47 matchs
Surnommé "Spiderman", Walter Zenga est surement l'un des meilleurs portiers italiens de l'histoire, derrière un certain Dino Zoff.
Dans le coeur des tifosi de l'Inter, il est resté une idole. Gardien acrobatique et toujours bien placé, il se montre intraitable sur sa ligne et dans ses sorties. Formé puis prêté par l'Inter Milan, il débute sa carrière dans des clubs de divisions inférieures de la Botte comme la Salernitana ou encore Sambenedettese avec qui il accédera à la promotion en Série B. Lors de la saison 1982-1983, il revient au club qu'il supporte depuis son enfance: l'Inter Milan, où il devient la doublure de son illustre idole Ivano Bordon. Au cours de cette saison "Spiderman" ne joue aucun match en Série A et apparaît seulement en Coupe d'Italie où il participe à cinq rencontres en tant que titulaire. À la fin de la saison 1982-83, Ivano Bordon change d'air et part pour la Sampdoria. Logiquement, c'est Walter Zenga qui devient titulaire dans les cages intéristes grâce à la confiance de son entraîneur de l'époque Luigi Radice.
Photo: ©DR
Clin d'oeil du destin, Walter effectue ses débuts en Série A le 11 septembre 1983 contre la Sampdoria, la formation pour laquelle Bordon vient de signer. L'Inter perd, mais Walter est convaincant. Très rapidement, il est adopté par les Tifosi de l'Inter et réalise de très bons matchs. Lors de sa première saison, il participe même à six matchs de coupe de l'UEFA et se fait découvrir du grand public. Les journalistes voient en ce jeune gardien un futur grand de classe mondiale, en effet en trente rencontres Walter Zenga n'a encaissé que 23 buts. Au fil des saisons, le portier italien devient un leader des Nerazzurri. Les progrès fulgurants qu'il réalise le conduisent tout naturellement en équipe nationale. Le 8 octobre 1986 à Bologne, contre la Grèce en amical (2 buts à 0), Walter Zenga signe son entrée dans une Squadra Azzurra qui se reconstruit après le Mondial catastrophique du Mexique. Puis le nouvel international effectue l'une de ses meilleures saisons en 1986-1987, n'encaissant que 16 buts en 29 matchs de Calcio, avec en prime le trophée du meilleur joueur du championnat italien.
Avec la Nazionale, l'aventure le conduit dans un premier temps en demi-finale de l'Euro 88. En 1990, pour sa deuxième Coupe du Monde, Walter Zenga sera le gardien titulaire, choix qui s'avérera payant car il n'encaissera que 2 buts lors du Mondial à domicile (face à l'Argentine et l'Angleterre). Malheureusement le rêve de remporter une Coupe du Monde est brisé par les Argentins de Diego Maradona en demi-finale avec une victoire aux tirs au but. Walter Zenga sera l'un des meilleurs gardiens de cette coupe du Monde, à domicile, qui sera malheureusement sa dernière. Durant cette époque, il finit trois fois meilleur gardien mondial en 1989, 1990 et 1991, élu par l'IFFHS. Lors de la saison 1990-1991, le portier italien remporte la C3 face à l'AS Roma (2 buts à 0 à l'aller et 0 but à 1 au retour). C'est la première fois que l'Inter remporte cette compétition européenne, mais surement pas la dernière. Lors de son ultime saison avec l'Inter, en 1994, le gardien alors âgé de 34 ans remporte une seconde fois ce trophée face au club autrichien du Casino Salzburg (1 but à 0 à l'aller comme au retour).
À l'issue de cette saison, il est transféré à la Sampdoria de Gênes laissant place au nouveau prodige Gianluca Pagliuca. Deux ans plus tard, il rejoint le Calcio Padova pour une saison avant de s'envoler aux USA et de terminer sa carrière dans le club des New England Revolution. Le club américain est aussi sa première expérience d’entraîneur. Walter Zenga, l'homme et le joueur se confondent à merveille, sincère et authentique. Ses pitreries cachent une extrême timidité. Cette bouille sympathique, expressive et un peu étrange est celle d'un homme mûr qui n'a jamais cessé d'être un gosse. Ce gosse qui a grandi à Verziere, un quartier de Milan rendu célèbre par le poète Carlo Porta, ce gosse trop vite adulte, qui rêvait d'être le meilleur et qui le fut. Walter Zenga, fils d'Alfonso, est un personnage. Un vrai. Une fois sa carrière de joueur terminée, il se consacre au métier d'entraîneur qui le voit parcourir le monde. Pour l’anecdote, Thomas Price porte sur ses gants la lettre "Z" de Zenga dans "Olive et Tom".
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1990 (Italie)
Finaliste du Championnat d’Europe Espoirs en 1986 (Italie)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1991 et 1994 (Inter Milan)
Champion d’Italie en 1989 (Inter Milan)
Vice-champion d’Italie en 1993 (Inter Milan)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1989 (Inter Milan)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1994 (Sampdoria Gênes)
Vice-champion de Série C1 (groupe B) en 1981 (Sambenedettese)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur gardien de but mondial de l’année en 1989, 1990 et 1991
Élu footballeur de l’année en Série A en 1987
Élu joueur de l'année de l'Inter Milan en 1987
Intronisé au Hall of Fame de l'Inter Milan en 2018
À reçu l'Ordre du Mérite de la République italienne en 1991
VIDÉO
Marco Tardelli
photo: ©JuventusFC
Marco Tardelli
Né le 24 septembre 1954 à Careggine (ITA)
Italien, milieu défensif, 1m78
Surnom: Schizzo
81 sélections, 6 buts
(Matchs amicaux: 45 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 13 sélections)
(Coupe du Monde: 13 sélections, 2 buts)
(Qualif Euro: 6 sélections)
(Euro: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 7 avril 1976 contre le Portugal (3-1)
Dernière sélection : le 25 septembre 1985 contre la Norvège (1-2)
B: 1 sélection
espoirs: 1 sélection
1972/74 Pise (ITA) 41 matchs, 4 buts
1974/75 Côme (ITA) 36 matchs, 2 buts
1975/85 Juventus Turin (ITA) 374 matchs, 51 buts
(Championnat d'Italie: 259 matchs, 35 buts)
(Coupe d'Italie: 55 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 30 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 15 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 15 matchs, 3 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
1985/87 Inter Milan (ITA) 71 matchs, 8 buts
(Championnat d'Italie: 43 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 14 matchs, 3 buts)
(Coupe UEFA: 14 matchs, 3 buts)
1987/88 Saint-Gall (SUI) 16 matchs
(Championnat de Suisse: 14 matchs)
(Coupe de Suisse: 2 matchs)
Marco Tardelli, que l'on surnomme "Schizzo" pour sa ténacité, est un membre incontournable de la Juventus dans les années 80.
Ce milieu défensif intraitable au marquage, mais aussi au-dessus du lot techniquement remporte de nombreux trophées, notamment cette coupe du Monde en 1982 où la célébration de son but en finale face à la RFA a fait entrer Tardelli dans la légende. Formé à la rude école de la Série C à Pise en 1972, le jeune toscan est à ses débuts un défenseur ardent, prompt à partir à la contre-attaque. Deux ans plus tard, il rejoint l’équipe de Côme en Série B à l'âge de 20 ans. Réputé pour être une pépinière de talents, le club lombard lui sert de tremplin. La montée en Série A l'aide à monnayer un transfert intéressant à la Juventus Turin en 1975.
photo: ©EMPICS
Au contraire de bien des transfuges venus de la province, Tardelli ne s'attarde pas sur le banc des remplaçants. Il fait ses débuts dans le Piémont le 5 octobre 1975 lors de la première journée contre l'Hellas Verone (2 buts à 1). Avec lui devant la défense, la Juve dévore tout sur son passage. Il remporte cinq titres de champion et deux coupes d’Italie. Il est le seul joueur avec ses coéquipiers Gaetano Scirea et Stefano Tacconi à avoir remporté les trois trophées européens C1, C2 et C3: la Coupe de l'UEFA en 1977, la Coupe des coupes en 1984 et la Coupe d'Europe des clubs champions en 1985. Il inscrit le seul but lors de la finale aller de la C3 face à l’Athletic Bilbao, but qui permet au club turinois de remporter le premier titre européen de son histoire en 1977, et le premier grand trophée pour lui. Sa carrière avec les Bianconeri s'achève un soir de gloire et de drame en 1985 et la finale gagnée au stade du Heysel, après les incidents tragiques qui entraînent la mort de 39 personnes. Une dernière victoire que Tardelli, dans un ultime geste d’élégance, ne revendiquera pas: "Il nous était impossible de refuser de jouer la finale au Heysel... Mais je n’ai jamais considéré la Champions de Bruxelles comme une victoire. Ça a été une défaite pour tout le monde du football et même au-delà. " Au total, Marco a disputé 374 rencontres avec la Vieille Dame et a inscrit 51 buts. Par la suite, il effectue deux saisons avec la pancarte de star nationale sous le maillot de l’Inter Milan, puis rejoint à la surprise générale le club suisse de Saint Gall pour sa saison d'adieu. Il n’arborera la tunique saint-galloise qu’à seize reprises, sans décrocher le moindre titre.
En sélection, après de nombreuses convocations avec les espoirs, le milieu italien commence sa carrière internationale le 7 avril 1976 à l'occasion d'un match amical contre l'équipe du Portugal à Turin. Arrière latéral droit, le néophyte de la Juventus participe à un succès réconfortant (3 buts à 1). L'Italie oublie ainsi son élimination de l'Euro 1976. Il dispute la coupe du Monde 1978, l'Euro en 1980 et le Mondial 1982 gagnée par la Squadra Azzura dont il laisse la plus belle image. Il inscrit le but du 2 à 0 d'une demi-volée en bout de course face à la RFA lors de la finale victorieuse à Madrid au Santiago Bernabeu. Le milieu italien est alors gagné par la joie et la folie. Il réalise un sprint de plus de 50 mètres durant lequel il ne cesse de crier "goal". L’émotion retranscrite sur le visage du buteur est indescriptible, sans doute un mélange de satisfaction personnelle, de rage, de patriotisme. Dans ce cri, il y a également la passion d’un peuple entier, capable d’être soudé dans les moments difficiles. Et il confirme: "C’est comme si un volcan explosait. Dans ces instants, tu penses aux choses que tu as faites dans ta vie, à ta famille, à tes frères, en Italie. C’est un peu comme quand on dit que tu vois ta vie défiler au moment de mourir. À ce moment-là, j’étais parvenu à un sommet que n’importe quel enfant rêve d’atteindre." Il met fin à un mois de polémiques, de doutes et de critiques, souvent infondées, contre la Nazionale. Une course folle diffusée depuis dans chaque rétrospective de l'histoire des coupes du Monde et qui reste dans la culture populaire italienne. Pour lui, c'est le summum d'un Mondial accompli, tant le joueur de la Juventus avait rayonné au milieu du terrain.
Paradoxalement, il était arrivé exténué par une longue saison et à moitié blessé. "Mais comme par miracle, dès le début de la compétition, je me suis bien senti", raconte-t-il. Il dispute son dernier match international le 25 septembre 1985 en jouant contre la Norvège (défaite 2 buts à 1). Il est sélectionné lors de la Coupe du Monde 1986, mais ne participe à aucune rencontre. Sa carrière de joueur se termine en 1988. Il a depuis occupé plusieurs postes d’entraîneurs et s'est chargé de la sélection italienne des moins de 21 ans entre 1998 et 2000.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1982 (Italie)
4ème de la Coupe du Monde en 1978 (Italie)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1985 (Juventus Turin)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1983 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1984 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1977 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1984 (Juventus Turin)
Champion d’Italie en 1977, 1978, 1981, 1982 et 1984 (Juventus Turin)
Vice-champion d’Italie en 1976, 1980 et 1983 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1979 et 1983 (Juventus Turin)
Vice-champion d’Italie de D2 en 1975 (Côme)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1980
Collier d'or du mérite sportif en 2017
Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2015
SOURCES/RESSOURCES
- Eurosport/So Foot
VIDÉO
Fabio Cannavaro
photo: ©I Got Cider in my ear
Fabio Cannavaro
Né le 13 septembre 1973 à Naples (ITA)
Italien, défenseur central, 1m76
Surnom: Le mur de Berlin
(Matchs amicaux: 46 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 32 sélections)
(Coupe du Monde: 18 sélections)
(Qualif Euro: 27 sélections)
(Euro: 8 sélections)
(Coupe des Confédérations: 2 sélections)
(Tournoi de France: 3 sélections)
1ère sélection : le 22 janvier 1997 contre l'Irlande du Nord (2-0)
Dernière sélection : le 24 juin 2010 contre la Slovaquie (2-3)
1992/95 SSC Naples (ITA) 68 matchs, 1 but
(Championnat d'Italie: 58 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 7 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
1995/2002 Parme AC (ITA) 287 matchs, 5 buts
(Championnat d'Italie: 212 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Italie: 28 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 16 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 6 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 24 matchs)
2002/04 Inter Milan (ITA) 74 matchs, 3 buts
(Championnat d'Italie: 50 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 21 matchs, but)
2004/06 Juventus Turin (ITA) 95 matchs, 7 buts
(Championnat d'Italie: 74 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 18 matchs, 1 but)
2006/09 Real Madrid (ESP) 118 matchs, 1 but
(Championnat d'Espagne: 94 matchs)
(Coupe d'Espagne: 3 matchs)
((Supercoupe d'Espagne: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 19 matchs)
2009/10 Juventus Turin (ITA) 33 matchs
(Championnat d'Italie: 27 matchs)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 3 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
2010/11 Al-Ahli Dubaï (EAU) 16 matchs, 2 buts
Depuis 1956, seuls deux défenseurs ont reçu les honneurs du Ballon d'Or. Un certain Franz Beckenbauer, et Fabio Cannavaro. Voila qui pose le garçon.
L'ex-détenteur du record de sélections en Italie a été l'un des grands de sa génération. Impeccable dans les duels et solide dans le jeu aérien, il était un leader naturel dans toute les équipes où il a évolué. Issu d’une famille modeste, le jeune Fabio grandit à Naples et intègre les équipes de jeunes du club, à l’époque de Diego Maradona. Dans sa jeunesse, Fabio Cannavaro se fait déjà remarquer par ses qualités de vivacité, de vitesse et de relance, qualités qui compensent un physique loin d’être impressionnant. Alors qu'il n’a que 20 ans, le défenseur italien fait ses débuts professionnel le 7 mars 1993 face à la Juventus de Turin, alors que le Napoli lutte pour le maintien. Il se révèle aux yeux du grand public comme un des meilleurs stoppeurs et apprend le métier avec un tuteur de choix et futur ami, Ciro Ferrara.
Décelé par les dirigeants du Parme AC qui le recrutent en 1995, il rejoint une équipe composé de Gigi Buffon et Lilian Thuram. Le coach Carlo Ancelotti est brillant, la défense totalement folle et l'attaque, où brillent Enrico Chiesa et Hernan Crespo, fait trembler les filets de l'Europe entière. Sa carrière et sa renommée ne cessent de grimper avec en point d’orgue son entrée en sélection en 1997. Sans jamais pouvoir accrocher un Scudetto, Cannavaro va goûter à la victoire, en Coupe d'Italie d'abord, puis en Coupe de l'UEFA, après une finale épique face à l'Olympique de Marseille (3 buts à 0). Les titres gagnés avec les Parmesans font de lui un titulaire indiscutable avec la Squadra Azzura. Il reste dans le club parmesan qui va commencer à éprouver des soucis financiers et qui va être obligé de vendre ses meilleurs éléments. Ainsi, l’Inter saute sur l'occasion et s'offre ses services à l’été 2002, mais chez les nerazzurri, Cannavaro va connaitre deux saisons difficiles, son rendement est décevant.
photo:©Zimbio
Le complément idéal d'Alessandro Nesta connaît une grave blessure durant la saison 2003-2004, ce qui ne l’empêche pas de signer à la Juventus Turin où il rejoint une deuxième fois ces coéquipiers et ami Buffon et Thuram. Deux ans après, le napolitain d’origine est à l’apogée de sa carrière puisqu'il remporte la Coupe du Monde en 2006, et reçoit la même année le Ballon d'Or, attribution qui reste contestée mais dont il le mérite amplement. En effet, l’Italien était un meneur d’homme exemplaire, véritable taulier d’une sélection italienne que rien ne pouvait arrêter. Faisant parmi les seuls à avoir disputé l’intégralité de la compétition, Cannavaro a été incroyable du début à la fin. Avec deux petits buts encaissés en sept matchs, la Nazionale peut remercier un Cannavaro aussi sublime qu’impérial. Fantastique lors de cette demi-finale désormais culte face à l’Allemagne où il neutralise complètement Podolski et Klose, sa victoire et 100ème sélection face à la France en finale marque le summum d’une carrière grandiose. Diego Maradona ne s’y trompait pas en déclarant que "Ce Mondial n’a pas révélé de très grands joueurs. Un seul a été immense, de bout en bout: Fabio Cannavaro!"
Icône du Calcio, défenseur hors-pair, ce petit napolitain est devenu au cours de cette saison la fierté du peuple italien. La suite, Fabio Cannavaro quitte l’Italie pour le Real Madrid après le scandale des matchs truqués et à la rétrogradation de la Juventus de Turin en Série B. Ses débuts avec le club espagnol sont difficiles, mais la victoire en Liga fait taire ses détracteurs. En fin de saison, les rumeurs d’un retour vers l’Italie ont fusé. Cependant, Fabio Cannavaro décide de rester en Espagne et veut remporter un des derniers titres qui lui manque: la Ligue des Champions qui ne remportera jamais. Après avoir passé trois années à la Casa Blanca, il retrouve la Juventus Turin à l'été 2009, dans le cadre d'un transfert libre.
Ses premières performances sous le maillot bianconero sont encourageantes, et laissent présager d'une belle saison pour le club turinois. Cependant, dès l'automne, la Juventus est éliminée de la Ligue des Champions et déjà larguée dans la course au scudetto, malgré un succès 2 buts à 1 contre le tenant du titre, l'Inter, en décembre 2009. La première moitié de l'année 2010 est un long calvaire pour Fabio Cannavaro. En mars 2010, sa relation avec les supporters de la Vieille Dame, déjà fragilisée par sa "trahison" de 2006, atteint un point de non-retour. Malheureusement, ce genre de performance est devenu typique d'un défenseur en plein déclin, comme le confirmeront les prestations indigentes du natif de Naples à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Sachant que la Juventus ne compte pas renouveler son contrat, Cannavaro fait des appels du pied en direction du SS Napoli, mais le joueur sera rejeté par sa ville natale. Il signe un bail de 2 ans aux Emirats Arabes Unis dans le club de Al-Ahli. Alors qu'il devait jouer une année supplémentaire, un genou douloureux vient mettre fin à une carrière grandiose. Devenu conseiller technique et ambassadeur, il poursuit par la suite une carrière d'entraîneur.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2006 (Italie)
Finaliste de l'Euro 2000 (Italie)
Vainqueur du Championnat d’Europe Espoirs en 1994 et 1996 (Italie)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1999 (Parme AC)
Champion d’Espagne en 2007 et 2008 (Real Madrid)
Vice-Champion d’Espagne en 2009 (Real Madrid)
Vice-Champion d’Italie en 1997 (Parme AC) et 2003 (Inter Milan)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1999 et 2002 (Parme AC)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2001 (Parme AC)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1999 (Parme AC)
Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1995 (Parme AC) et 2005 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2008 (finale non-jouée) (Real Madrid)
Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 2007 (Real Madrid)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or en 2006
Élu meilleur footballeur de l’année FIFA en 2006
Élu 2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 2006
Élu meilleur joueur de l’année en Série A en 2006
Élu meilleur joueur italien de l’année en Série A en 2006
Élu meilleur défenseur de l’année en Série A en 2005 et 2006
Élu meilleur joueur du Championnat d’Europe espoirs en 1996
Élu joueur de l’année par "World Soccer" en 2006
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 2006
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 2000
Nommé dans l'équipe type FIFPRO World XI en 2006 et 2007
Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2014
Nommé chevalier de l'Ordre du Mérite de la République italienne en 2000 puis officier en 2006
À reçu le collier d'or du mérite sportif italien en 2006