Top des meilleurs joueurs de l'histoire du Milan AC
Top des meilleurs joueurs de l'histoire du Milan AC
Voici le top des joueurs qui ont laissé une indéniable trace chez les Rossonero.
50) Rui Costa
- C'est chez les Rossoneri que le meneur portugais va connaître ses plus belles victoires. Un Scudetto en 2004 et une victoire en Ligue des champions face à la Juventus Turin en 2003 constituent ses deux principaux titres de gloire. En revanche, il porte encore la cicatrice de l'incroyable défaite aux tirs au but face à Liverpool en 2005, alors que les Milanais avaient trois buts d'avance à la pause. Il devient malgré tout l’un des joueurs les plus respectés par les tifosi des Rouge et Noir. Sa place dans le cœur des supporters existe encore aujourd'hui. Et d’ailleurs, elle ne s’effacera jamais!
49) Filippo et Giovanni Galli
- Même nom mais aucun lien de parenté. L'un est né à Pise, l'autre à Monza. Mais les deux laisseront une sacré empreinte au Milan AC. Le premier grandit en Lombardie et débute en 1983 aux côtés de Baresi. Il était titulaire l’année du Scudetto de Sacchi mais sa carrière sera ensuite malheureusement marquée par les nombreuses blessures, ce qu’il le prive des deux finales de C1 en 1989 et 1990. Mais il sera bien présent sur le terrain en 1994, étant même le meilleur en muselant les deux stars du Barça Stoichkov et Romario. Un joueur très pro, sur qui on pouvait compter à 200%. Giovanni lui débarque au Milan en 1986. Avec Arrigo Sacchi sur le banc, le portier va écrire l’une des plus belles pages de l’histoire Rossonera. Un Scudetto notamment en 1988, et surtout deux Coupes des clubs champions d’affilée, en 1989 et 1990. Des prouesses réalisées grâce à une équipe mythique et dont le Toscan n’est pas étranger. Lors de l’édition 1988-89, le dernier rempart sauve les siens d’une bien mauvaise passe en huitièmes de finale face à l’Étoile Rouge de Belgrade. Pendant la séance de tirs au but, le gardien milanais repousse les tentatives de Savicevic et Mrkela. Personne n’arrêtera plus le Milan AC, avec deux finales remportées de suite.
48) Kakhaber Kaladze
- L'emblématique latéral gauche du Milan AC. Neuf saisons pour le Géorgien qui s’impose comme un joueur particulièrement solide. Un vrai soldat, fidèle au poste, polyvalent à souhait et parfaitement humble et classe. 284 apparitions sous le maillot rayé et l'un des hommes clés de la victoire en Ligue des Champions en 2003.
- Un gardien certes limité techniquement mais qui a toujours été un vrai Milanista en portant fièrement le maillot, même quand ca allait mal. Arrivé en 1998 et malgré différents prêts en Europe, ce modèle de fidélité observe Dida gagner une Ligue des Champions en 2003 à sa place. Portier le plus capé de l’histoire du club, Il range les gants en 2016 et clôt définitivement l’ère de la garde prétorienne d’Ancelotti à l'âge de 38 ans.
46) Pietro Paolo Virdis
- C'est lui qui offre le Scudetto au Milan en 1988, attendu depuis presque dix ans, grâce à un doublé planté au San Paolo du Napoli de Maradona, leur rival dans l’obtention du titre. Une rencontre comme pour illustrer le parcours du buteur moustachu capable de surgir de nulle part pour inscrire un pion salvateur. Il remportera l'année suivante la C1 face au Steaua Bucarest, remplaçant à l'heure de jeu le néerlandais Ruud Gullit.
45) Cafu
- Quand il signe au Milan AC à l'issue de son contrat en 2003, à trente-trois piges, beaucoup le croient sur la pente descendante et proche de la fin de carrière. Il n'en est évidemment rien. Élément de base de l'équipe milanaise, il dispute cinq saisons pleines sous le maillot rossonero et affiche une santé époustouflante, à l'image de son coéquipier Paolo Maldini. Sacré champion en 2004, il ajoute trois ans plus tard à sa carte de visite plus que fournie la seule ligne majeure qui lui manquait: la Ligue des Champions, conquise au terme d'une finale en forme de revanche contre Liverpool à laquelle il ne participe cependant pas.
44) Giovanni Lodetti
- Surnommé "Basletta" à cause de son menton pointu, le milieu s'est sacrifié dans l'entrejeu durant neuf saisons, de 1961 à 1970, pour offrir un nombre incalculable de ballons au maître à jouer lombard, Gianni Rivera. Avec les Rossoneri, Lodetti remporte deux C1, une Coupe des coupes, une coupe intercontinentale et deux Scudetti.
43) Marco Simone
- Le solide buteur s'impose sous le maillot Rouge et Noir, une fois la génération hollandaise partie. Il remporte de nombreux titres en huit saisons, souvent comme remplaçant, il faut bien le dire. Il ne participera pas à la démonstration face au Barça en finale de la Ligue des Champions 94 tout comme il avait déjà manqué celle de 90 et 93 sur blessure…
35) Carlo Ancelotti
34) Gunnar Gren
- Il fait partie des meilleurs meneurs de jeu à avoir posé leurs valises en Italie. Avec l'aide de ses deux compatriotes, Gunnar Nordahl et Nils Liedholm, il va immédiatement mettre fin à une série de noire de quatre décennie sans titre. Le suédois ajoute au trio d'attaque aussi complémentaire que virtuose sa technique épurée, sa science tactique et sa vision du jeu.
33) Daniele Massaro
- "Beep Beep", c’est le petit surnom d’un des jokers les plus efficaces de l’histoire du club. L’homme de la providence. Quatre scudetti, deux coupes intercontinentales et deux C1. Le point d’orgue arrive en finale de Ligue des champions 1994 avec un doublé en première période face au Barça. Sa performance face aux Catalans laisse une trace tout aussi indélébile dans la prestigieuse histoire de l’institution. Une saison où il a également inscrit près d’un tiers des buts de son équipe lors du énième championnat remporté.
32) Aldo Boffi
- On peut avoir été attaquant du Milan AC pendant neuf saisons, avoir remporté trois titres de meilleur buteur du championnat italien, mais n’avoir gagné aucun trophée. C’est l’étrange destinée d’Aldo Boffi, un des seuls joueurs à surnager lors de la longue période de disette de la formation lombarde qui navigue à l'époque dans la médiocrité et qui ne fait pas mieux que deux troisièmes places.
31) Herbert Kilpin
- Premier entraîneur, le natif de Nottingham a aussi été le premier capitaine du Milan AC. Ce pur British est le "papa" des Rossoneri et l'un de ceux qui ont activement contribué à la propagation du football en Italie. C'est d'ailleurs lui qui, selon la légende, a été à l'origine du choix des couleurs, le rouge et noir de Nottingham Forest, afin d'intimider l'adversaire.
- L'un des défenseurs les plus emblématiques du Milan AC. Il glane au total neuf trophées: un Scudetto, quatre Coupes d'Italie, deux Coupes des coupes, une Coupe intercontinentale et bien sûr la célèbre Coupe d'Europe des clubs champions en 1969.
29) Mauro Tassotti
- Rude sur l’homme, parfois violent, le défenseur latéral très technique a connu les plus belles heures de l’histoire du Milan AC, où il a joué près de dix-sept saisons consécutives. Vainqueur de deux C1 d’affilée en 1989 et 1990, l'infatigable "Tasso" récidive en 1994 en tant que capitaine, cette fois, après la suspension de Franco Baresi face au Barça (4 buts à 0). D'ailleurs, il fera ses adieux le même jour que lui, en juin 1997, après 582 rencontres et une razzia de trophées toujours remportés en tant que titulaire.
- Arrière de devoir, rude et aguerri par les joutes du Calcio, il va écrire les plus belles lignes de son palmarès avec le Milan AC. Avec les Rossoneri, il évolue aux côtés de grands noms et développe son football grâce à une tactique italienne bien célèbre: le Catenaccio. À l’aise dans la langue de Dante, il devient l'un des meilleurs défenseurs du globe. En 1967, les milanais remportent leur toute première coupe d'Italie. Dans le sillage de ce succès, les Rouge et Noir remportent un titre de champion en 1968 et la Coupe des Coupes contre le club allemand du Hambourg SV. En 1969, il remporte la célèbre Coupe d'Europe des Clubs Champions contre l'Ajax à Madrid au stade Santiago Bernabeu sur le score de 4 buts à 1. Il est le premier allemand à triompher dans ces deux compétitions européennes. Karl-Heinz Schnellinger et le Milan AC gagneront ensuite encore deux Coupes d'Italie en 1972 et 1973.
27) George Weah
- En cinq saisons milanaises, il laissera une sacré empreinte, remportant deux titres de champion dans la seconde moitié des années 1990. Malgré une concurrence féroce en attaque, le Ballon d'Or 1995 demeure le titulaire inamovible de l’attaque Rossonera terminant meilleur buteur du club trois années de suite.
- Le magnifique italien passera 18 années de bons et loyaux services au Milan AC. Piliers de l’effectif Rossonero, il connaîtra 13 entraîneurs, le duo d'attaque Shevchenko-Inzaghi, les déboulés de Cafu et Serginho sur les côtés et l'historique derby face à l'Inter remporté 6 buts à 0. Pourtant, sans les blessures qui ont émaillé sa trajectoire, il serait devenu l'un des meilleurs milieux relayeurs de sa génération. Il récupère le brassard de Paolo Maldini à la suite de la retraite de ce dernier et s'impose jusqu’à son 489ème et dernier match avec les couleurs Rouge et Noir.
25) Roberto Donadoni
- Joueur indispensable au Milan de Sacchi et Capello, il était très discret et faisait peu parler de lui. Mais sur le terrain, il sortait toujours parmi les meilleurs. Un superbe dribbleur avec une endurance et une résistance physique au dessus de la moyenne. Au total, il remporte six scudetti et trois C1 en douze saisons.
- Milanais pur-sang, le pur produit du centre de formation du Milan y fait ses débuts et y passe toute sa carrière de 1957 à 1971. Titulaire à partir de 1960, Le Trap était un milieu de terrain hargneux mais aussi un excellent contre-attaquant, et un des seuls à remporter les deux premières Coupe d’Europe des clubs champions du club en 1963 et 1969. Blond aux yeux bleus et spécialiste lui aussi en "tactique", Giovanni a été un pilier du Milan de Nereo Rocco auprès de qui il débutera sa carrière d’entraîneur incommensurable.
23) Zvonimir Boban
- Le croate est resté dans les mémoires comme un des animateurs du grand Milan AC, tout au long des années 90. À la fois relayeur et meneur de jeu, il participe aux plus belles heures du Diavolo et remporte ses principaux titres avec: Ligue des champions et Supercoupe de l'UEFA en 1994, quatre titres de Série A et deux Supercoupes italiennes. Il est également finaliste de la C1 en 1993 et 1995. Une carrière exemplaire chez les Rouge et Noir où il devient un joueur mythique avec 251 matches disputés en neuf saisons, pour un total de 30 réalisations.
22) Pierino Prati
- Il était une machine en attaque, un véritable buteur qui a fait les beaux jours des Rossoneri. Le pur lombard plante sous le maillot Rouge et Noir 72 buts en plus de 140 rencontres de Série A. Vainqueur de la Coupe intercontinentale, de deux C2 et d'un Scudetto, il se met en évidence lors de la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1969 face à l'Ajax Amsterdam. Ce jour-là dans un Santiago Bernabéu bondé, le Milan étrille le futur grand d'Europe 4 buts à 1. Pierino va frapper fort et inscrire un triplé mémorable, deux sont marqués sur des passes du maître à jouer et futur Ballon d'or Gianni Rivera. Le nouveau demi-dieu lombard devient le troisième joueur à marquer un coup du chapeau en finale de C1, après les deux légendes madrilènes Alfredo Di Stéfano et Ferenc Puskas.
21) Dejan Savicevic
- Il est l'un des symboles des Invincibili et de la domination du Milan au milieu des années 90. Son sens du dribble avec notamment un pied gauche magique en ont fait l'un des grands artistes des Rossoneri. Une de ses grandes performances restera la victoire historique 4 buts à 0 face à la Dream-team du FC Barcelone en finale de C1 en 1994.
20) Cesare Maldini
- Le défenseur a marqué l’histoire du Calcio, et en particulier celle du Milan AC. Véritable légende parmi les légendes, ce grand brun aux yeux bleus compte presque 350 rencontres avec le Diavolo. Technique, élégant, aérien, c’est brassard au bras qu’il conquiert la première C1 de l’histoire du Milan en 1963, contre le Benfica Lisbonne de Eusébio. Une première pour une équipe italienne. Personne ne le sait, mais l’histoire des Maldini avec le Milan ne fait en réalité que commencer...
- En 17 ans de carrière, le métronome a prouvé qu'il était l'un des meilleurs joueurs de sa génération et a laissé une trace indélébile dans le coeur des supporters du Milan AC, son club de toujours. Il se forge un palmarès gigantesque, dont notamment cinq Scudetti. Plus qu'un bon milieu de terrain, il sait séduire les observateurs et se montre profondément attaché à l'équipe lombarde. Les entraîneurs défilent, Albertini reste. Ainsi, il connaîtra pas moins de sept changements d'entraîneur sur le banc des Rouge et Noir!
18) Gennaro Gattuso
- La boule de muscle et de nerf va connaître connaitre une belle histoire d'amour avec le Milan AC. En treize saisons, il est parvenu à se maîtriser en exprimant son agressivité à bon escient, ce qui lui a permis de collectionner les titres avec le club lombard. Le pendant de Pirlo était capable de courir des kilomètres sur un terrain, ne lâchant jamais son adversaire.
17) Andrea Pirlo
- Débarqué en 2001 à l’AC Milan, il restera près de dix saisons en Lombardie. Période pendant laquelle le virtuose milieu italien permet aux Rossoneri de remporter deux Ligues des Champions et deux titres de champion de Série A.
16) Clarence Seedorf
- Une force de la nature. C'est au Milan AC qu'il va s’offrir les plus belles années de sa carrière. Pendant dix saisons, le maestro du Calcio participe aux succès des Diavolo sous les ordres notamment de Carlo Ancelotti (2001-2009). Il va simplement tout rafler: deux titres de Série A, deux Supercoupes d’Italie, deux Supercoupes de l'UEFA, deux Ligues des Champions et une fois la coupe d’Italie et le championnat du monde des clubs. 432, c'est le nombre de matchs disputés par l'international néerlandais sous le maillot Rouge et Noir: il est tout simplement le joueur étranger qui a porté le plus de fois la tunique des Rossoneri.
15) José Altafini
- Capable d’inscrire des buts à la pelle comme d’aider à la construction du jeu, il est considéré comme l’un des tout meilleurs attaquants de sa génération. Débarqué à seulement 20 ans au Milan AC de Liedholm et Schiaffino, l’histoire d’amour sera splendide. Lors de sa première saison avec les "Rossoneri", il inscrit 28 buts en 32 matchs et remporte déjà son premier Scudetto. Avec une efficacité qui tourne autour des vingt réalisations par an, il se fait un nom. Il s'offre un second titre, en 1962, et termine meilleur buteur du Calcio avec 22 réalisations en 33 rencontres. Il joue un rôle essentiel dans la victoire du club milanais en Coupe d'Europe des clubs champions lors de la saison 1962-63. Avec à l'époque le record de buts dans cette compétition avec 14 pions inscrits, José a été le protagoniste du succès lombard avec un doublé qui permet aux Rossoneri de remporter le premier trophée européen de son histoire.
- Vingt ans de carrière au Milan AC, 682 matchs sous le maillot Rouge et Noir. Il laissera l’image d’un joueur bourré de charisme, un défenseur central tenace mais technique au sens de l’anticipation et tactique hors-norme. Pilier de l'ère Berlusconi, il reste un personnage de l'ombre à la longévité rarissime. S'il ne s'est retiré qu'à l'âge de 41 ans et a activement contribué aux heure de gloires du club lombard, Alessandro Costacurta est néanmoins souvent resté dans l'ombre des géants Baresi et Maldini avec qui il a évolué.
13) Frank Rijkaard
- Leader du Milan de Sacchi et Capello, ce joueur hyper puissant était souvent décrit comme un travailleur de l’ombre mais n’en était pas moins un technicien insoupçonné, capable de participer, voire d’organiser le jeu. Son bagage technique et sa surprenante élégance pour un homme de sa stature feront la différence dans une Série A qu’il éclaboussera de son talent aux côtés de ses compatriotes Gullit et Van Basten. Sous le maillot lombard, il va remporter ses plus beaux trophées et acquérir une dimension incroyable. Pas le plus spectaculaire des trois néerlandais, il s'offre tout de même deux Champions League.
12) Alessandro Nesta
- Celui qui était destiné à être le Paolo Maldini de la Lazio de Rome rejoint le beau gosse italien dans le club de Silvio Berlusconi en 2002. Avec en plus Pirlo et Rui Costa, ce Milan d'Ancelotti était en effet une des équipes les plus élégantes de l’histoire. Dès sa première saison, il remporte la Ligue des Champions lors d'une nuit interminable à Old Trafford face à la Juventus aux tirs aux buts, triste finale au cours de laquelle il marquera l’avant dernier penalty pour les Rossoneri. Tradition oblige dans ce club habitué à gagner, Alessandro remportera dans la foulée un deuxième titre en Série A avant de soulever à nouveau la Ligue des Champions en 2007, deux ans après le terrible accroc d’Istanbul face au Liverpool de Steven Gerrard.
- Numéro 10 au talent hors-norme, il s’installe dans un Milan orphelin de son Gre-No-Li depuis le départ du Professore Gren en 1953. Avec l'attaquant uruguayen, les Rossoneri retrouve un meneur, un chef d’orchestre. Ses buts et ses passes millimétrées sont à la hauteur de son humilité. Il dispute au total 171 rencontres avec le Milan AC pour 60 buts inscrits avec en point d'orgue une finale de Coupe d'Europe des clubs champions, perdue 3 buts à 2 face au grand Real Madrid de Di Stéfano en 1958. Il y restera jusqu’à ses 35 piges, le temps d'accumuler également trois Scudetti.
10) Filippo Inzaghi
- Buteur prolifique – 126 buts en 300 matchs –, Pippo savait surtout marquer quand il le fallait. En onze ans chez les Rossoneri, on ne compte plus ses buts salvateurs à la dernière seconde en s’arrachant sur un dernier ballon et qui ont fait exploser le taux d’adrénaline des tifosi du Diavolo. L'avant-centre italien se sublimait surtout le soir, en milieu de semaine, un tiers de ses réalisations ayant été inscrites dans les compétitions continentales. Le Milan lui doit en grande partie les deux dernières Ligues des champions qui figurent dans son armoire à trophées (2003 et 2007).
9) Ruud Gullit
- Réputé pour sa conduite de balle et sa qualité de passe, le joueur aux dreadlocks était un peu plus qu'un simple footballeur, un mec ultra-complet avec une dimension physique hallucinante. La "Tulipe noire" formait avec ses compatriotes Marco van Basten et Frank Rijkaard, un trio qui a marqué l'histoire du Milan AC et qui a dominé l'Italie et l'Europe entre la fin des années 80 et le début des années 90.
8) Kaká
- Numéro 10 emblématique du Milan AC, le brésilien a écrit une des plus belles pages de la longue et belle histoire du club lombard. Une superbe conduite de balle et une sacré capacité d’accélération qui lui permet d'être considéré comme l’un des meilleurs milieux offensifs au monde à l'époque. Figure des Meravigliosi d'Ancelotti, le Ballon d'Or 2007 a notamment guidé la formation lombarde à sa septième Ligue des champions.
- Il est l'une des plus grandes légendes du Milan AC. Grand, élégant, remarquablement endurant et doté d’un talent évident balle au pied, il passera douze saisons avec les Rossoneri. Le grand milieu de terrain formera avec Gren et Nordahl, ses compatriotes, la légendaire triplette Gre-No-Li, bien avant le trio néerlandais Gullit-Rijkaard-Van Basten. Il remporte quatre Scudetti et atteint même la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1958, perdue face au Real Madrid.
- Archétype de l'attaquant moderne, l'attaquant ukrainien était capable de secouer une défense à lui tout seul, ses qualités de vitesse et physiques étant des atouts pour lui. Devenu à plusieurs reprises meilleur canonnier de Série A, il devient très vite le second meilleur buteur de l'histoire du club avec 175 pions. La saison 2002-2003 sera l'un des points d'orgue de sa carrière. Il remporte sa seule et unique Ligue des Champions, face à l'ennemi juré, la Juventus de Turin. En finale, le match va jusqu'aux tirs au but. Ultime tireur, Shevchenko ne tremble pas et offre sa sixième Coupe aux grandes oreilles aux Rossoneri. Et c'est logiquement qu'il voit son talent récompensé par le Ballon d'Or en 2004.
- La première légende du Milan AC. Cinq fois meilleur buteur en huit saisons sous le maillot des Rossoneri, il remporte deux titres de champion et traumatise de nombreux défenseurs du Calcio, inscrivant un total étourdissant de 221 buts, ce qui fait toujours de lui le meilleur buteur de l’histoire du Diavolo. Le premier joueur suédois à quitter son pays d’origine pour jouer dans un pays étranger formera avec ses compatriotes Gunnar Gren et Nils Liedhom le célèbre "Gre-No-Li".
- Plus qu'un joueur, le buteur néerlandais a été un héros. Celui des Rossoneri et des amoureux du beau jeu. L'homme au trois Ballon d'Or avait des qualités techniques énormes, capable de marquer dans n'importe quelle position. Seule des problèmes à la cheville ont arrêter le "cygne d'Utrecht". Un crève-cœur qui incite à se demander ce que "San Marco" aurait pu faire avec un corps plus complaisant, mais qui ne doit pas faire oublier ce qu'il était malgré tous les vents contraires: l'un des attaquants les plus élégants du 20ème siècle, sûrement son avant-centre le plus complet et l'un des meilleurs attaquants de l'histoire. Tout simplement.
- Avec les deux défenseurs italiens Franco Baresi et Paolo Maldini, Gianni Rivera incarne au plus haut degré la quintessence du Milan AC. Le Golden Boy avait toutes les qualités d’un sublime numéro 10: vision du jeu, bonne technique, rapidité, créativité, bon dribbleur et tir efficace. Le premier Ballon d'Or italien en 1969 a passé 19 saisons chez les Rossoneri. Une icône.
- C'est le type de joueur qu’on ne retrouve plus de nos jours. Fidèle à jamais au Diavolo, de 1977 à 1997, il est le symbole de la période dorée des Rossoneri mais aussi celle de la déchéance. Avec ses joies (le Scudetto de la Stella) et ses peines (Totonero, montée puis redescente puis remontée), il finit par les années de gloire de l'ère Berlusconi. Il représente parfaitement les valeurs qu’incarne le Milan, classe, charisme, expérience et à la fois discrétion et modestie. Le voir aligné était une garantie. Le mec ne lâchait rien, il mourrait sur le terrain et tous ceux qui l'entourait élevaient leur niveau de jeu. Le meilleur libero de cette période, tout simplement.
- Il Capitano. C'est la légende du Milan AC. Le père Maldini a été le premier italien à brandir la Coupe d'Europe des clubs champions, en 1963, à Wembley. Son fils fera encore mieux. Plus de 900 rencontres et près de 25 trophées remportés en un quart de siècle sous le maillot Rossonero. Libéro quand le besoin s'en fait sentir, il effectue l'essentiel de sa carrière au poste d'arrière gauche, n'hésitant pas à soutenir ses attaquants. Agressif mais correct, bon récupérateur de ballons grâce à son sens de l'anticipation, doté d'un excellent jeu de tête, véloce, il possédait tous les atouts du défenseur moderne. Avec son physique de jeune premier et ses cheveux bruns mi-longs, San Paolo offrait l'image du gendre idéal pour toutes les "mammas" de la péninsule.
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