Football-the-story

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Brésil


Rivaldo

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Photo: ©Tony Marshall/EMPICS Sport

 

Rivaldo

 

Rivaldo Vitor Borba Ferreira dit "Rivaldo"

Né le 19 avril 1972 à Recife (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, milieu de terrain, 1m86

Surnom: Lhoual

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 74 sélections, 35 buts

(Matchs amicaux: 33 sélections, 13 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 9 buts)

(Coupe du Monde: 14 sélections, 8 buts)

(Copa America: 5 sélections, 5 buts)

(Coupe des Confédérations: 2 sélections)

(Coupe Umbro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 16 décembre 1993 contre le Mexique (1-0)

Dernière sélection : le 19 novembre 2003 contre l'Uruguay (3-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 5 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20 : 9 sélections, 1 but

 

1989/90 Paulista FC (BRE) 48 matchs, 7 buts

(Championnat de São Paulo de Série A2: 48 matchs, 7 buts)

1991/92 Santa Cruz FC (BRE) 40 matchs, 16 buts

(Championnat du Brésil de D2: 18 matchs, 8 buts)

(Championnat de Pernambouc: 18 matchs, 6 buts)

(Coupe du Brésil: 4 matchs, 2 buts)

1992/93 Mogi Mirim (BRE) 58 matchs, 22 buts

(Championnat de São Paulo: 58 matchs, 22 buts)

1993/94 Corinthians (BRE) 46 matchs, 19 buts

(Championnat du Brésil: 19 matchs, 11 buts)

(Coupe du Brésil: 3 matchs)

(Championnat de São Paulo: 18 matchs, 8 buts)

(Tounoi Río-São Paulo: 6 matchs)

1994/96 Palmeiras (BRE) 103 matchs, 60 buts

(Championnat du Brésil: 45 matchs, 21 buts)

(Coupe du Brésil: 13 matchs, 6 buts)

(Championnat de São Paulo: 39 matchs, 28 buts)

(Copa Libertadores: 6 matchs, 5 buts)

1996/97 Deportivo La Corogne (ESP) 46 matchs, 22 buts

(Championnat d'Espagne: 41 matchs, 21 buts)

(Coupe d'Espagne: 5 matchs, 1 but)

1997/02 FC Barcelone (ESP) 234 matchs, 130 buts

(Championnat d'Espagne: 157 matchs, 86 buts)

(Coupe d'Espagne: 20 matchs, 13 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 6 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 44 matchs, 25 buts)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 5 buts)

2002/03 Milan AC (ITA) 40 matchs, 8 buts

(Championnat d'Italie: 22 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 14 matchs, 2 buts)

2004 Cruzeiro (BRE) 10 matchs, 2 buts

(Championnat du Minas Gerais: 7 matchs, 2 buts)

(Copa Libertadores: 3 matchs)

2004/07 Olympiakos Le Pirée (GRE) 94 matchs, 43 buts

(Championnat de Grèce: 70 matchs, 36 buts)

(Coupe de Grèce: 4 matchs, 4 buts)

(Ligue des Champions: 17 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

2007/08 AEK Athènes (GRE) 44 matchs, 15 buts

(Championnat de Grèce: 35 matchs, 12 buts)

(Ligue des Champions: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 2 buts)

2008/10 FC Bunyodkor (OUZ) 77 matchs, 42 buts

(Championnat d'Ouzbékistan: 53 matchs, 33 buts)

(Coupe d'Ouzbékistan: 6 matchs, 4 buts)

(Ligue des Champions asiatique: 18 matchs, 5 buts)

2010 Mogi Mirim (BRE) 5 matchs

2011 São Paulo FC (BRE) 46 matchs, 7 buts

(Championnat du Brésil: 30 matchs, 5 buts)

(Coupe du Brésil: 4 matchs)

(Championnat de São Paulo: 9 matchs, 1 but)

(Copa Libertadores: 3 matchs, 1 but)

2012 Kabuscorp (AGO) 21 matchs, 11 buts

2013 São Caetano (BRE) 19 matchs, 2 buts

(Championnat du Brésil de D2: 7 matchs)

(Coupe du Brésil: 2 matchs)

(Championnat de São Paulo: 10 matchs, 2 buts)

2014/15 Mogi Mirim (BRE) 11 matchs, 2 buts

(Championnat du Brésil de D2: 4 matchs, 1 but)

(Championnat du Brésil de D3: 3 matchs)

(Championnat de São Paulo: 4 matchs)

 

C'est l'histoire éternelle, morale et magnifique, d'un jeune Brésilien qui s'est arraché à la pauvreté pour devenir l'une des plus grandes stars du football. C'est l'histoire de Rivaldo, qui aura connu deux sommets dans sa carrière. Son sacre au Ballon d'Or 1999 et un titre mondial sous le maillot de la Seleçao en 2002.

 

Il est sans conteste un joueur très doué sur le terrain et disposant d'une clairvoyance remarquable, mais on le dit aussi trop amoureux de la balle et trop individualiste. Il ne passe pas précisément pour un bourreau de travail et n'aime pas se faire imposer un quelconque concept tactique. Son visage hiératique, sa haute silhouette, sa fausse raideur ne correspondent guère aux canons traditionnels du joueur brésilien, beaucoup mieux incarnés par l'élasticité et la rondeur d'un Ronaldo ou d'un Roberto Carlos. Mais, de son pays, Rivaldo a récupéré l'essentiel: un toucher de balle velouté, une aisance à utiliser n'importe quelle surface du pied pour domestiquer l'objet et une virtuosité technique remarquable dans n'importe quelle situation de jeu. Il se caractérise par l'impressionnante étendue de son registre tactique et technique. Il est gaucher, mais pas exclusivement, et comme la plupart des Brésiliens sa frappe de loin est très largement au-dessus de la moyenne. Contrairement aux Ronaldo ou autre Ronaldinho, le natif des favelas de Recife n’est pas prédestiné à devenir un grand du football.

 

C'est avec l'envie de prouver le contraire que Rivaldo dispute son premier match à l'âge de 18 ans avec le club de Santa Cruz où il signe son premier contrat professionnel. Après un premier transfert à Mogi-Mirim, il appose en 1993 sa signature sur un contrat le liant au club mythique des Corinthians de São Paulo, sous les couleurs duquel il marque onze buts en 19 rencontres. Cette année a vu aussi les débuts de Rivaldo en équipe du Brésil. À peine un an plus tard, il est transféré au Palmeiras, avec lequel il devient champion du Brésil en 1994. À sa grande déception, il n'est sélectionné ni pour la Coupe du Monde aux États-Unis en 1994, ni pour la Copa América l'année suivante. Après les Jeux olympiques d'Atlanta où il obtiendra seulement la médaille de bronze, Rivaldo traverse l'Atlantique pour intégrer le club espagnol du Deportivo La Corogne en 1996. Il inscrit 22 buts en 47 matchs joués lors de sa première saison, avant d'être transféré chez les géants du Barça. Après une saison à peine passée en Galice, le FC Barcelone s'assure, pour la somme de 24 millions d'euros, les services de Rivaldo en remplacement de Ronaldo parti sous d'autres cieux. C'est avec les catalans que le brésilien s'épanouit pour devenir un des meilleurs joueurs du Monde.


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Photo: ©DR

 

À Barcelone, il prend une envergure mondiale et remporte de nombreux succès, dont deux titres de champion d'Espagne auxquels s'ajoutent des distinctions personnelles prestigieuses comme le Ballon d'or et le titre de meilleur footballeur de l'année FIFA. Malgré la lourde défaite en finale de Coupe du Monde 98 face à la France (3 buts à 0), il décrochera le Graal quatre ans plus tard en remportant la coupe du Monde 2002. Joueur-clé du Barça du début des années 2000, Rivaldo décide néanmoins de mettre un terme à son histoire d’amour catalane et part tenter l’aventure en Italie au Milan AC. Pari gagné. Là encore dès sa première année il remporte une coupe d'Italie ainsi que sa seule et unique Ligue des Champions (2003) lors du duel 100 % italien à Old Trafford entre les Rossoneri et la Juventus. La suite de l’aventure lombarde sera toutefois moins reluisante puisqu'il ne joue plus. À la suite de cette année délicate en Lombardie, Rivaldo quitte Milan.

 

À 32 ans, il s’offre un tout autre challenge plus exotiques et entame une carrière de globe trotteur. Il retourne au Brésil et s’engage au Cruzeiro pour 6 mois. Sa carrière bat de l’aile. Il rejoint ensuite la Grèce ou il passera par l’Olympiakos et l’AEK Athènes. En trois saisons, il affiche un bilan impressionnant de trois titres de champion de Grèce et deux coupes nationales. En 2008, Rivaldo pose ses valises en Ouzbékistan, au FC Bunyodkor pour un montant de 20 millions d'euros. Il y inscrit 39 buts en 43 matchs, avant de quitter le club à l'été 2010. En janvier 2011 et après 5 matches seulement avec Mogi Mirim en tant que entraîneur-joueur, il s'engage au São Paulo FC jusqu'en décembre 2012, il y joue de façon très honorable et fait partie des meilleurs joueurs du championnat. Le 12 janvier 2012, Rivaldo continue son tour du Monde et part en Angola pour s'engager avec Kabuscorp. À la fin de son contrat, il signe en faveur de São Caetano, club de D2 brésilienne, à 40 ans. Puis l'année suivante, il revient à Mogi Mirim dont il est le président. Il met d'abord un terme à sa carrière de footballeur le 15 mars 2014. Mais il reprend du service quelques mois après et créé même la sensation, en marquant dans un match où son fils, Rivaldo Junior, avait également trouvé le chemin des filets. À 43 ans, le Ballon d'Or 1999 décide d'arrêter définitivement, en raison de douleurs récurrentes au genou droit, qui le forçaient à effectuer une infiltration avant chaque rencontre.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)

Vainqueur de la Copa America en 1999 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)

Médaille de Bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (Brésil)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2003 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1997 (FC Barcelone) et 2003 (Milan AC)

Champion du Brésil en 1994 (Corinthians)

Champion d’Espagne en 1998 et 1999 (FC Barcelone)

Champion de Grèce en 2005, 2006 et 2007 (Olympiakos)

Champion d’Ouzbékistan en 2009 et 2010 (FC Bunyodkor)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1998 (FC Barcelone)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2003 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe de Grèce en 2005 et 2006 (Olympiakos)

Vainqueur de la Coupe d'Ouzbékistan en 2008 et 2010 (FC Bunyodkor)

Finaliste de la Coupe d'Ouzbékistan en 2009 (FC Bunyodkor)

Vainqueur du championnat de São Paulo en 1994 et 1996 (Palmeiras)

Vainqueur du championnat du Minas Gerais en 2004 (Cruzeiro)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 1999

Onze d’or en 1999

Élu meilleur footballeur mondial de l’année FIFA en 1999

Élu meilleur footballeur mondial de l’année FIFA en 2000

Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1994

Élu meilleur joueur étranger du Championnat d’Espagne en 1998

Élu meilleur joueur étranger du Championnat de Grèce en 2006 et 2007

Élu meilleur joueur de la Copa America en 1999

Élu 2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 2002

Meilleur buteur de la Copa America en 1999 (5 buts)

Meilleur buteur mondial de l’année en 2000 (21 buts)

Meilleur buteur de la Ligue des Champions en 2000 (10 buts) (FC Barcelone)

Meilleur buteur du Championnat d’Ouzbekistan en 2009 (19 buts) (FC Bunyodkor)

Bola de Prata en 1998 et 1999

Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1998 et 2002

Nommé dans l'équipe type de l'année par l'association ESM en 1999 et 2000

Nommé au FIFA 100

Intronisé au Hall of Fame du football brésilien

 

VIDÉO

 


26/09/2019
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Giovane Elber

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Photo: ©DR

 

Giovane Elber

 

Élber de Souza

Né le 23 juillet 1972 à Londrina (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Attaquant, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 15 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 8 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du monde: 3 sélections)

(Gold Cup: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 5 juillet 1998 contre le Guatemala (1-1)

Dernière sélection : le 1er juillet 2001 contre l'Uruguay (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 4 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20: 10 sélections, 7 buts

 

1990 Londrina EC (BRE)
1990/94 Milan AC (ITA)
1991/94 Grasshopper Zurich (SUI) (Prêt) 73 matchs, 43 buts
(Championnat de Suisse: 69 matchs, 41 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1994/97 VfB Stuttgart (ALL)  95 matchs, 44 buts
(Championnat d'Allemagne; 87 matchs, 41 buts)
(Coupe d'Allemagne: 8 matchs, 3 buts)
1997/2003 Bayern Munich (ALL) 265 matchs, 139 buts
(Championnat d'Allemagne: 169 matchs, 92 buts)
(Coupe d'Allemagne: 24 matchs, 16 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 7 matchs, 8 buts)
(Ligue des Champions: 64 matchs, 23 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
2003/05 Olympique Lyonnais (FRA) 42 matchs, 16 buts
(Championnat de France: 30 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue: 1 match)
(Ligue des Champions: 9 matchs, 3 buts)
2005 Borussia Mönchengladbach (ALL) 5 matchs
(Championnat d'Allemagne: 4 matchs)
(Coupe d'Allemagne: 1 match)
2006 Cruzeiro (BRE) 21 matchs, 6 buts
 
Attaquant brésilien hallucinant d’efficacité, Giovane Elber, qui a marqué sa génération de son empreinte, est un ancien sérial buteur du Bayern Munich et de l'Olympique Lyonnais.
 
Né en 1972 au pays du ballon rond, le joueur originaire de Londrina emprunte là-bas le chemin classique des footballeurs cariocas. Si il se fait un nom dans le club de sa ville natale, il ne tarde pas à prendre la direction de l'Europe très vite. En effet, il signe rapidement en faveur du Milan AC. Malheureusement trop grand pour ses 19 printemps, le tout jeune brésilien rebondit au Grasshopper Zurich en prêt. En Suisse, le nouveau goleador s'éclate, avec 41 buts inscrits en 69 rencontres plus en prime un titre de meilleur buteur du championnat lors de l'exercice 1993-94. Un parcours brillant, qui lui ouvre le portes de l'Allemagne, et plus précisément du VfB Stuttgart. Nouveau carton: trois saisons, et encore 41 buts.
 
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Photo: ©Alamy
 
Au sommet de son art, il prouve que son talent peut s'exporter dans un club plus huppé. Et fort logiquement, comme la plupart des talents outre-Rhin, il finit par être recruté par le Bayern Munich, désireux de remplacer Jürgen Klinsmann. En Bavière, il récite inlassablement son répertoire très complet de renard des surfaces. Le joueur se régale, et enfile les buts comme des perles, avec au total en six saisons 139 buts en 265 matchs, ajoutant au passage une Ligue des Champions et un titre de meilleur buteur de Bundesliga glanés avec panache. Très apprécié et toujours présent dans le cœur des Munichois, certains adoraient son style de jeu spectaculaire, son sourire inamovible et sa hargne. Mais curieusement, le Bayern décide de se séparer de sa star en 2003 après sa saison la plus prolifique. Les dirigeants munichois veulent du changement, et ils construisent leur équipe autour du meilleur buteur de la Liga, Roy Makaay. Au terme d’un mercato estival très agité, Elber, 31 ans, fait ses valises du côté de l'Olympique Lyonnais, avec la lourde tâche de marcher sur les traces de Sonny Anderson.
 

Si celui qui a un style moins spectaculaire que son illustre prédécesseur avec lequel il a trop souvent été comparé ne démérite pas, le numéro 9 ne se montre toutefois pas étincelant, et une grave blessure au genou met un terme à son histoire sur les bords du Rhône. Deux fois champion de France, son principal fait d’arme reste certainement un but offrant la victoire à Lyon sur le terrain… du Bayern. En réaction, les fans allemands lui avaient quand même réservé une standing ovation de plusieurs minutes en fin de match à leur ancien buteur en série. En sélection, il fera malheureusement les frais de la concurrence féroce avec Ronaldo, Rivaldo, ou encore Bebeto. Appelé pour la première fois en 1998 par Mario Zagallo, il réussit ses débuts avec six réalisations en autant de sélections. Cependant, c'est Edmundo qui est préféré pour la dernière place en attaque du Mondial français. Rappelé que par intermittences, l'international auriverde compte au total 15 sélections pour 7 buts inscrits. Triste issue pour celui qui a été un temps le meilleur buteur étranger de l’histoire en Bundesliga, inscrivant la bagatelle de 133 buts sur dix saisons. Il s'offre ensuite deux expériences d'abord avec un retour en Allemagne, au Borussia Mönchengladbach, avec qui il n'apparaît que cinq fois, puis au Brésil, à Cruzeiro, où il raccroche définitivement les crampons fin 2006. Revenu comme recruteur au Bayern Munich, le plus Allemand des Brésiliens est aujourd’hui ambassadeur de la marque du club bavarois. 

 

PALMARÈS

 

3ème de la Gold Cup en 1998 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1991 (Brésil)

Vainqueur de la Ligue des champions en 2001 (Bayern Munich)

Finaliste de la Ligue des champions en 1999 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 2001 (Bayern Munich)

Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 2001 (Bayern Munich)

Champion d’Allemagne en 1999, 2000, 2001 et 2003 (Bayern Munich)

Vice-champion d'Allemagne en 1998 et 2004 (Bayern Munich)

Champion de France en 2005 et 2006 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de Suisse en 1994 (Grasshopper Zurich)

Vainqueur de la Coupe d'Allemagne en 1997 (VfB Stuttgart), 1998, 2000 et 2003 (Bayern Munich)

Finaliste de la Coupe d'Allemagne en 1999 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe de Suisse en 1994 (Grasshopper Zurich)

Finaliste de la Coupe de Suisse en 1993 (Grasshopper Zurich)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue Allemande en 1997, 1998, 1999 et 2000 (Bayern Munich)

Finaliste de la Coupe de la Ligue Allemande en 1997 (VfB Stuttgart)

Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 2006 (Cruzeiro)

Vainqueur du Trophée des champions en 2004 (Olympique Lyonnais)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Élu 2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1991

Élu Joueur de la saison par la VDV en 2003

Élu Joueur étranger de l'année en Suisse en 1994

Meilleur buteur du championnat d'Allemagne en 2003 (21 buts) (Bayern Munich)

Meilleur buteur du championnat de Suisse en 1994 (21 buts) (Grasshopper Zurich)

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'Allemagne en 1997, 1999 et 2003

Intronisé au Hall of Fame du Bayern Munich


19/09/2019
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Dida

Dida.jpg
photo: ©Paperblog

 

Dida

 

Nélson de Jesus Silva

Né le 7 octobre 1973 à Irará (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Gardien de but, 1m96

Surnom: "Bagheera la Pantera"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 91 sélections

(Matchs amicaux: 29 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 23 sélections)

(Coupe du Mode: 5 sélections)

(Copa America: 8 sélections)

(Coupe des Confédérations: 22 sélections)

(Coupe CONCACAF: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 7 juillet 1995 contre l'Equateur (1-0)

Dernière sélection : le 1er juillet 2006 contre la France (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 6 sélections
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 13 sélections
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20: 12 sélections
 
1992/93 Vitória (BRE) 24 matchs
1994/98 Cruzeiro (BRE) 188 matchs
(Championnat du Brésil: 120 matchs)
(Coupe du Brésil: 19 matchs)
(Copa Libertadores: 16 matchs)
(Supercopa Sudamericana: 18 matchs)
(Copa Mercosur: 12 matchs)
(Copa de Oro: 2 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
1998/99 Lugano (SUI)
1999/2000 Corinthians (BRE) 40 matchs
(Championnat du Brésil: 25 matchs)
(Copa Libertadores: 11 matchs)
(Coupe du Monde des clubs: 4 matchs)
2000/10 Milan AC (ITA) 302 matchs
(Championnat d'Italie: 206 matchs)
(Coupe d'Italie: 6 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 76 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs)
2001/02 Corinthians (BRE) (Prêt) 35 matchs
(Championnat du Brésil: 8 matchs)
(Coupe du Brésil: 9 matchs)
(Tournoi Rio-São Paulo: 18 matchs)
2012 Portuguesa (BRE) 32 matchs
2013 Grêmio (BRE) 60 matchs
(Championnat du Brésil: 37 matchs)
(Coupe du Brésil: 6 matchs)
(Championnat du Rio Grande do Sul: 9 matchs)
(Copa Libertadores: 8 matchs)
2014/15 Internacional (BRE) 42 matchs
(Championnat du Brésil: 27 matchs)
(Championnat du Rio Grande do Sul: 8 matchs)
(Coupe du Brésil: 5 matchs)
(Copa Sudamericana: 2 matchs)
 
Capable du pire comme du meilleur, Nélson de Jesus Silva, plus connu sous le nom de Dida, figure tout de même parmi les plus grands gardiens du football brésilien.
 
Du haut de son mètre 95, le brésilien a tout connu durant sa carrière, notamment au Milan AC, son seul club européen (2000-2010). Une décennie passée à alterner les arrêts réflexes sortis de nul part dont il avait le secret et les boulettes toujours plus cocasses. Toutefois, disposant de qualités évidentes, grand, calme, silencieux, discret, professionnel, il a réussi à se tailler un palmarès impressionnant au niveau national, mais également international. Celui qui compte 91 sélections en équipe du Brésil et un titre de champion du Monde en 2002 laissera l’image d’un gardien aussi douée qu’imprévisible.
 
Né le 7 octobre 1973 à Irará situé à l’est du Brésil, il développe rapidement un intérêt pour le football, intérêt qui lui est rendu par son arrivée au sein de l’effectif d’un club important dans son état fédéral, le Vitoria Bahia. Ses bonnes prestations sont remarqués une équipe plus prestigieuse, le Cruzeiro EC. C’est dans la ville de Belo Horizonte qu’il lance véritablement sa carrière en remportant de nombreuses compétitions, que ce soient le championnat du Minas Gerais, mais aussi l’édition 1996 de la Coupe du Brésil. L’année suivante, il inscrit une nouvelle ligne à son palmarès après la victoire sur le Sporting Cristal en finale de la Copa Libertadores. En juillet 1999, ses belles performances attirent l'attention, il est alors acheté par le Milan AC.

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photo: ©Alamy
 
Durant cette décennie, le jeune gardien fait aussi son entrée en sélection nationale, et là aussi les succès sont au rendez-vous. Avec les moins de 20 ans, il remporte la Coupe du Monde en 1993, compétition dans laquelle il arrivera en finale avec les A cinq ans plus tard. En 1996, il se place sur le podium lors des Jeux Olympiques d'Atlanta et remporte par la suite la Coupe des Confédérations en 1997 ainsi que la Copa America en 1999 avec un clean-sheet en finale (victoire 3 buts à 0 sur l’Uruguay). Le Milan AC décide toutefois de l’envoyer en prêt à Lugano en Suisse puis aux Corinthians afin de parfaire son niveau. Durant cette période, le brésilien en profite pour gagner la Coupe du Monde des clubs. De retour en Série A, il est choisi pour devenir le numéro 3 derrière Rossi et Abbiati. Mais il ne semble pas être prêt pour le rôle que les dirigeants milanais souhaitent lui donner comme en témoigne son erreur monumentale face à Leeds UTD en 2000, quand Lee Bowyer profitait des largesses du portier pour inscrire l’unique but de la rencontre dans un match de Ligue des Champions. Il faut attendre quelques années pour entendre à nouveau parler de Dida.
 
Après un scandale de faux passeports et un nouveau prêt lors de la saison 2001-2002 avec les Corinthians, c’est un nouveau gardien qui revient. Lors de la saison 2002-2003, il joue un rôle indispensable dans la victoire de son équipe en Ligue des Champions. Dans l’allégresse de Manchester, il détourne 3 tirs au but de la Juventus de Buffon en finale. C’est le grand soir du portier brésilien, avec cette image inoubliable de l’étreinte de Shevchenko au terme de la séance. Le club milanais s’offre également la Série A en 2004 et une nouvelle finale européenne en 2005. Auteur de trois saisons incroyables avec les Rossoneri, le brésilien sera considéré comme l'un des meilleurs au monde. Mais le début des soucis arrive pour lui. Tout commence lors du derby face à l’Inter de Milan où le portier est touché par un fumigène envoyé par un sémillant tifoso nerazzurro. Ces années là, son équipe s’éloigne également de la première place en championnat (5ème en 2008). Face au Celtic Glasgow en C1 (2007), Dida, coupable sur les buts écossais, simule une blessure après un bref contact avec un spectateur descendu sur le terrain, et doit sortir sur civière après un long moment à terre. La mascarade fait, bien sûr, le tour des télévisions mondiales. La même année, lors d’un match face à l’Inter, il réalise une erreur stupide permettant à son adversaire d’inscrire un but. Le brésilien reste jusqu’en 2010 en Italie avant de mettre un terme à sa carrière.
 
Sous le maillot auriverde, il fait partie de l’effectif qui remporte le Mondial 2002 et la coupe des Confédérations en 2005. En 2006, il joue sa dernière Coupe du Monde qui se termine en quarts de finale (défaite 1 but à 0 contre la France), à l’issue de laquelle il prend finalement sa retraite internationale. Après avoir mis un terme à sa carrière et profiter pendant deux ans, Dida surprend son monde et ré-enfile les gants pour s'offrir un dernier baroud d'honneur. En 2012, il décide de remettre le couvert du côté de Portuguesa, pour lequel il oeuvre contre la relégation. En janvier 2013, il signe au sein du Grêmio et finit vice-champion. Le portier brésilien s'illustre notamment en quarts de la Coupe de Brésil contre Corinthians lors d'une séance de tirs au but en stoppant trois tentatives, comme lors de la finale de Ligue des champions dix ans plus tôt. En fin de contrat, Dida passe chez l'ennemi et signe pour deux saisons à l'Internacional du haut de ses 40 ans. Après avoir perdu sa place aux dépens de Alisson Becker, il range les gants définitivement en 2016. Intégré au Hall of Fame en 2014, "Bagheera la Pantera" reste un socle inamovible du onze idéal du grand Milan de Carlo Ancelotti. Son passage intense en 2012 dans la section "Football de plage" du club milanais, comme un clin d’oeil à toutes ces années de tumulte, en ajoute à la légende. Au delà du joueur, c'était aussi un personnage particulier, il n’a jamais laissé d’interview (cherchez par vous-même), ne s’exposant jamais, préférant l’ombre à la lumière et bosser en paix. Les moqueries parfois légitimes il faut le dire, il les a encaissées sans broncher, réussissant toujours à les surpasser.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)

Vainqueur de la Copa America en 1999 (Brésil)

Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)

Finaliste de la Gold Cup en 1996 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 et 2005 (Brésil)

Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1999 (Brésil)

4ème de la Coupe des Confédérations en 2001 (Brésil)

Médaillé de Bronze aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1993 (Brésil)

Vainqueur du Championnat d'Amerique du Sud des moins de 20 ans en 1992 (Brésil)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2003 et 2007 (Milan AC)

Finaliste de la Ligue des Champions en 2005 (Milan AC)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1997 (Cruzeiro)

Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2000 (Corinhians) et 2007 (Milan Ac)

Vainqueur de la supercoupe de l’UEFA en 2003 et 2007 (Milan AC)

Vainqueur de la Copa de Oro en 1995 (Cruzeiro)

Champion d’Italie en 2004 (Milan AC)

Vice-Champion d’Italie en 2005 (Milan AC)

Champion du Brésil en 1999 (Corinthians)

Vice-champion du Brésil en 1993 (Vitoria), 1998 (Cruzeiro) et 2013 (Gremiô)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2004 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1996 (Cruzeiro)

Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2004 (Milan AC)

Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1994, 1996 et 1997 (Cruzeiro)

Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 2014 et 2015 (Internacional)

Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 2002 (Corinthians)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Prata en 1993 (Vitória), 1996, 1998 (Cruzeiro), 1999 (Corinthians)

Élu meilleur gardien de but de l'année du championnat italien en 2004

Nommé dans l'équipe type de l'année de FIFPro en 2004

Intronisé au Hall of Fame du Milan AC

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Main-opposée/Calciomio



VIDÉO

 


06/09/2019
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Adriano

Adriano.jpg
Photo: ©Clive Masson

 

Adriano

 

Adriano Leite Ribeiro

Né le 17 février 1982 à Rio de Janeiro (BRE)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Attaquant, 1m89
Surnom: "L'Imperatore"
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 48 sélections, 27 buts
(Matchs amicaux: 14 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections, 7 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)
(Copa America: 6 sélections, 7 buts)
(Coupe des Confédérations: 8 sélections, 7 buts)
 
1ère sélection : le 15 novembre 2000 contre la Colombie (0-0)
Dernière sélection : le 2 mars 2010 contre l'Eire (2-0)
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20: 9 sélections, 6 buts
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U17: 5 sélections
 
2000/01 Flamengo (BRE) 59 matchs, 17 buts
(Championnat du Brésil: 24 matchs, 10 buts)
(Coupe du Brésil: 4 matchs, 1 but)
(Championnat de Rio: 21 matchs, 4 buts)
(Copa Mercosur: 10 matchs, 1 but)
2001/02 Inter Milan (ITA) 14 matchs, 1 but
(Championnat d'Italie: 8 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)
2002 Fiorentina (ITA) (Prêt) 15 matchs, 6 buts
2002/04 Parme AC (ITA) 44 matchs, 26 buts
(Championnat d'Italie: 37 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Italie: 3 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 3 buts)
2004/09 Inter Milan (ITA) 163 matchs, 73 buts
(Championnat d'Italie: 115 matchs, 47 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 8 buts)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 30 matchs, 18 buts)
2008 São Paulo (BRE) (Prêt) 29 matchs, 17 buts
(Championnat de Rio: 19 matchs, 11 buts)
(Copa Libertadores: 10 matchs, 6 buts)
2009/10 Flamengo (BRE) 51 matchs, 34 buts
(Championat du Brésil: 32 matchs, 19 buts)
(Championnat de Rio: 12 matchs, 11 buts)
(Copa Libertadores: 7 matchs, 4 buts)
2010/11 AS Roma (ITA) 8 matchs
(Championnat d'Italie: 5 matchs)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 1 match)
2011/12 Corinthians (BRE) 8 matchs, 2 buts
(Championnat du Brésil: 4 matchs, 1 but)
(Championnat de São Paulo: 4 matchs, 1 but)
2012 Flamengo (BRE)
2014 Atlético Paranaense (BRE) 5 matchs, 1 but
(Championnat du Brésil: 1 match)
(Championnat du Parana: 1 match)
(Copa Libertadores: 3 matchs, 1 but)
2016 Miami United (USA) 3 matchs, 1 but
 
Le plus grand gâchis du football. Adriano aurait pu entrer dans l’histoire mais s’est contenté de rester une promesse éternelle.
 
La faute à un caractère fragile et influençable qui a pris le dessus sur ses qualités techniques et athlétiques indiscutables. C’était un attaquant complet, moderne, doté d’une frappe hors du commun et d’un pied gauche magique. Mais surtout ce mec là dégageait une puissance physique énorme (1m90 pour près de 90 kg) qui le rendait inarrêtable. Retour sur le souvenir laissé par celui qui peut être considéré comme le meilleur footballeur brésilien né dans les années 1980. Un pied gauche qui valait 100 millions.
 
Né à Rio de Janeiro le 17 février 1982, Adriano Leite Ribeiro est issu d’une famille modeste. Son grand-père, maçon, a parti­­cipé à la construc­­tion de la capi­­tale, Brasi­­lia, sortie de la forêt vierge en 1960. Sa grand-mère et sa mère vendaient du yuca et des gâteaux au marché afin de payer les dépla­­ce­­ments du garçon jusque Flamengo, club à l'autre bout de la ville qu'il a rejoint à l'âge de 7 ans. Posi­­tionné arrière laté­­ral gauche au départ, l’ado­­les­cent passe milieu avant de rayon­­ner sur le front de l’at­­taque à 15 ans. Son ascen­­sion sur un terrain se double de rapides progrès. Vainqueur de la Coupe du monde des moins de 17 ans en 1999, il dispute son premier match chez les seniors en 2000 contre Bota­­fogo. Avec le numéro 14 dans le dos, il ouvre son comp­­teur lors d’un derby face à São Paulo et les portes de la Seleçao suivent. Après une seule saison pro, il est dragué, en 2001, par l’Inter, qui voit en lui le successeur de Ronaldo. Adriano n’arrive pas à s’imposer tout de suite comme titulaire indiscutable dans le onze de Cùper. L’Inter décide donc de l’envoyer en prêt à la Fiorentina avant de le vendre à Parme en 2002. Deux ans d’exil durant lesquels le buteur brésilien marque 32 buts en club aux côtés d’Adrian Mutu, Alberto Gilardino et Hidetoshi Nakata. Le lent mais inéluctable déclin de Christian Vieri pousse Moratti à le rapatrier deux ans plus tard. Il s’affirme également comme la prochaine grande star de la Seleçao en scorant deux fois lors de Coupe des Confédérations en 2003. Et là c’est l’explosion.

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Photo: ©Sky Sports
 
Il forme avec Obafemi Martins la paire d’attaquants la plus excitante et imprévisible de la Série A. Il entre définitivement dans le coeur des intéristes lors de la dernière journée du championnat 2003-2004. À Empoli, il met un superbe doublé qui qualifie l’Inter au tour préliminaire de la C1 et sauve la saison de son équipe. Le triomphe en Copa America en 2004 avec le titre de meilleur joueur et meilleur buteur (7 buts) et la victoire en Coupe d'Italie en 2005 après une disette de sept années sans trophées pour les Nerazzurri représentent donc le sommet de la carrière du brésilien. Il est de loin l’attaquant le plus sexy sur le Vieux Continent et Moratti se permet même de refuser une offre de 100 millions d’euros de la part de Chelsea. Il est alors décisif et accumule les performances sensationnelles, comme son but Maradonesque contre l’Udinese en championnat. Une chevauchée de 70 mètres qui se termine par une frappe imparable à la gauche de l’impuissant De Sanctis. Le monstre est lâché dans l’arène. L'Auriverde fracasse les défenseurs, détruit les mains des gardiens adverses, enflamme les filets de sa puissance et de son talent. Au point que Konami en fait le meilleur footeux de l’histoire de son jeu phare, "PES". Son avatar dans "PES 6 " est une brute absolue (99 en puissance de frappe), qui a laissé un souvenir impérissable à tous les anciens possesseurs du titre.
 
Puis tout d’un coup, la magie se termine, le succès lui monte à le tête. Le garçon des favelas de Rio n’arrive pas à gérer son immense notoriété. "L’Hollywood ", la boîte de nuit milanaise à la mode, devient sa deuxième maison où il enchaîne les soirées arrosées. Suite à la mort de son père en 2005, il devient dépressif et s’enfonce encore plus dans le monde de la nuit. L’alcool et les drogues sont ses solutions pour faire face à son deuil. Malheureusement, ses performances sur le terrain réfléchissent sa vie nocturne déchaînée. N’est pas Maradona qui veut. Adriano perd sa place de titulaire et n’est que l’ombre de ce qu’il fût un temps. Il se justifie avec l’argument classique des brésiliens exilés en Europe: la saudade, la nostalgie de son pays. Mais le problème est bien plus grave, l’Inter lui propose même les services d’un psychologue, rien n’y fait. Son but (de la main) lors du derby milanais en Mars 2009, restera son dernier grand accomplissement en noir et bleu. Malgré une brève résurrection sous les couleurs de son club formateur, le Flamengo, Adriano n’arrivera jamais à retrouver son vrai niveau.
 
Après un échec à la Roma, il revient dans la foulée au Brésil au Corinthians qui l'accueille les bras ouverts. Vingt jours plus tard, son tendon d'Achille lâche. Le voilà forfait pour huit mois. Entre la fin d'année 2011 et début 2012, il prend part à sept matches avec le club brésilien. Avant de se blesser de nouveau. Son surpoids n'aide pas. De retour dans de bonnes conditions selon les médecins de l'époque, en août 2012, Adriano revient à Flamengo... avec qui il ne jouera pas un seul match. En juin 2013, alors qu'il pèse plus de 100 kilos, l'Internacional lui offre un contrat de six mois plus une année en option. L'entraîneur de l'époque, un certain Dunga, l'apprécie et sera persuadé qu'il peut le relancer. Mais comme à Flamengo, il ne joue pas un match... Neuf mois plus tard, il réapparaît. L'Atlético Paranaense lui donne une chance le 11 février 2014 pour un contrat qui court jusqu'à la fin de l'année civile. L'Atlético avait très longuement hésité à le faire signer. Le 9 avril, à 32 ans, il marque son premier but lors d'un match de Copa Libertadores. Et pourtant... Derrière, il manque deux entraînements et sera aperçu traînant dans les boîtes de nuit brésiliennes. Le 12, son club, impitoyable, annonce qu'il ne fait plus partie de l'effectif... Il termine sa carrière en 2016 à Miami United, pensionnaire de la National Premier Soccer League, l'équivalent de la quatrième division dans le pays. Une triste fin pour un garçon doté de qualités extraordinaires mais d’une fragilité désarmante. Ironie du sort, Adriano est né le même jour que Michael Jordan, le compétiteur acharné, le malade de la victoire, le fou à lier de la réussite totale. Adriano aussi avait le talent pour tout écraser. Il en a progressivement perdu l’envie, puis le mental, le physique et la force d’insister. Evidemment, Adriano restera le plus gros gâchis du ballon rond. Oui, "l’Imperatore " aurait pu tout gagner, mais il restera plutôt le gamin de Vila Cruzeiro qui a rapidement montré à tous qu’il était capable d’écraser le football mondial, et qui s’est peut-être rendu compte que ni l’argent et ni les titres n’en valaient vraiment la peine.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Copa America en 2004 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2005 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 17 ans en 1999 (Brésil)
Champion d’Italie en 2007, 2008 et 2009 (Inter Milan)
Vice-champion d’Italie en 2006 (Inter Milan)
Champion du Brésil en 2008 (São Paulo), 2009 (Flamengo) et 2011 (Corinthians)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2005 et 2006 (Inter Milan)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2006, 2007, 2008 (finale non-jouée) et 2009 (finale non-jouée) (Inter Mian)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 2010 (AS Roma)
Vainqueur du Championnat de Rio de Janeiro en 2000, 2001 et 2009 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe Guanabara en 2001 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe de Rio en 2000 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe des Champions en 2001 (Flamengo)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Ballon d'argent brésilien en 2009
Meilleur buteur du championnat du Brésil en 2009 (19 buts) (Flamengo)
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat du Brésil en 2009
Élu meilleur joueur de l'année de l'Inter Milan en 2004
 
DIVERS
 
- C'est le grand coup de Christophe Maillol, candidat déclaré pour racheter Le Havre: faire venir Adriano. Les deux hommes s'affichent même au stade Océane le 31 octobre pour le match entre le HAC et Arles-Avignon. En décembre, Adriano poste même un message sur son compte Twitter pour ses futurs supporters. La suite, on la connait. Une histoire à l'image du joueur.
- Adriano garde également l’image d’un ex-spor­­tif en surpoids proche de milieux crimi­­nels. Après avoir été photo­­gra­­phié avec des membres du gang brési­­lien Comando Vermelho, il est apparu, fin 2017, avec un certain "Rogé­­rio 157", qui n’est autre que l’un des plus puis­­sants narco­­tra­­fiquants du pays.
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- Faute Tactique/Ulyces
 
VIDÉO
 


26/08/2019
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Juninho Pernambucano

Juninho Pernambucano.jpg
Photo: ©DR

 

Juninho Pernambucano

 

Antônio Augusto Ribeiro Reis Junior

Né le 30 janvier 1975 à Recife (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif, 1m79

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 40 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 13 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

(Copa America: 4 sélections)

(Coupe des Confédérations: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 27 mars 1999 contre la Corée du Sud (0-1)

Dernière sélection : le 1er juillet 2006 contre la France (0-1)

 

1993/95 Sport Recife (BRE) 24 matchs, 2 buts
1995/2001 Vasco de Gama (BRE) 111 matchs, 26 buts
2001/09 Olympique Lyonnais (FRA) 344 matchs, 100 buts
(Championnat de France: 248 matchs, 75 buts)
(Coupe de France: 19 matchs, 7 buts)
(Coupe de la ligue: 9 matchs)
(Trophée des Champions: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 59 matchs, 18 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)
2009/11 Al-Gharafa (QAT) 40 matchs, 15 buts
2011/12 Vasco de Gama (BRE) 50 matchs, 11 buts
2013 New York Red Bulls (USA) 13 matchs
2013 Vasco de Gama (BRE) 21 matchs, 2 buts
 
Antônio Augusto Ribeiro Reis Junior, alias Juninho Pernambucano est certainement le joueur qui a le plus marqué l'histoire de l'Olympique Lyonnais au début du 21ème siècle, notamment grâce à sa fidélité pour les Gones.
 
Le club rhodanien n'aurait probablement jamais cumulé autant de titres en huit ans si une cassette du joueur brésilien n'avait pas un jour circulé entres les mains des décideurs lyonnais. En provenance de Vasco de Gama, il débarque à l'OL à l'âge de 26 ans et s'y impose rapidement. Son orgueil, sa haine viscérale de la défaite, sa technique importé du foot en salle, son sang-froid dans les instants décisifs et sa soif de titres et de reconnaissance en font un redoutable compétiteur et, très vite, un capitaine adulé. Sa qualité de passe mais surtout son habileté comme tireur coups francs ont permis de faire basculer bon nombre de matchs. Il marquera 100 buts - dont 44 coups francs - durant ses huit années à l'OL. Qu'ils soient près ou loin du but, dans l'axe ou excentrés, il présentait à chaque fois un danger pour le gardien adverse. Il quitte Lyon en 2009 et poursuit sa carrière au Qatar (2009-2011) avant de revenir à Rio (2011-2014), malgré une pige de six mois aux Red Bulls de New-York (2012-2013).

26/08/2019
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