Football-the-story

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Brésil


Careca

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photo: ©xtralegend.blogspot.com

 

Careca

 

Antônio de Oliveira Filho

Né le 5 octobre 1960 à Araraquara (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, attaquant, 1m83

Surnom: Le petit Jaïr

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 60 sélections, 29 buts

(Matchs amicaux: 34 sélections, 14 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 9 sélections, 7 buts)

(Copa America: 7 sélections, 1 but)

(US Cup: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 21 mars 1982 contre la RDA (1-0)

Dernière sélection : le 1er août 1993 contre le Venezuela (5-1)

 

1976/82 Guarani (BRE) 77 matchs, 46 buts

1983/87 São Paulo (BRE) 67 matchs, 54 buts

1987/93 SSC Naples (ITA) 221 matchs, 95 buts

(Championnat d'Italie: 164 matchs, 73 buts)

(Coupe d'Italie: 31 matchs, 13 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match, 2 buts)

(Ligue des Champions: 3 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 22 matchs, 8 buts)

1993/96 Kashiwa Reysol (JAP) 74 matchs, 40 buts

(Championnat du Japon: 60 matchs, 31 buts)

(Coupe du Japon: 1 match, 1 but)

(Coupe de la ligue japonaise: 13 matchs, 8 buts)

1997 Santos FC (BRE) 9 matchs, 2 buts

1998 Campinas (BRE)

1999 São José-PA (BRE)

2005 Garforth Town (ANG) (amical)

 

Attaquant made in Brésil des années 80-90, Antônio de Oliveira Filho dit "Careca" a fait le bonheur de Naples, étoffant un beau palmarès en club, loin des déceptions connu en sélection.

 

Car il bien fait partie de cette génération de brésilien maudit en Coupe du Monde. Blessé ou éliminé trop vite, il n'a pas connu la gloire de ses aînés. Natif d’Araraquara au Brésil, Celui qu'on surnomme "Careca" en référence à un célèbre clown brésilien qu’il affectionnait particulièrement avait un flair pour le but hors du commun: ses 242 buts toutes compétitions confondues sont la preuve qu’il n’était pas tout à fait un attaquant comme les autres. Vif sur les ballons en profondeur, il se distingue par un registre très large et une technique appréciable pour un avant-centre. En 1976, il débute à 18 ans dans son club formateur, le Guarani FC. Il remporte à la surprise générale le championnat en 1978 coiffant toutes les grosses écuries brésiliennes sur le fil. Au bout de six saisons au plus niveau et des débuts fracassants avec la Seleçao, il rejoint le grand São Paulo FC.

 

Avec les "Soberano", son rendement s'est encore amélioré avec 54 buts inscrits en 67 matches. Il remporte le titre de champion de l'État de São Paulo en 1985 puis le championnat du Brésil en 1986 avec le brassard de capitaine au bras. Avant-centre rapide et technique, le monde entier le découvre pendant la Coupe du Monde 1986. Absent sur blessure du Mondial espagnol en 1982, il se rattrape alors au Mexique. Le 21 juin 1986, dans le stade surchauffé de Guadalajara, la Seleçao danse la samba face aux "Brésiliens" de France en quarts de finale. Careca y va de son petit pas avec l'ouverture du score pendant une grosse période de domination de son équipe (17ème minute). Il ne le sait pas mais c'est le dernier but marqué de son pays lors de la coupe du Monde mexicaine. Les Bleus mettent fin au rêve de Careca aux tirs au but (1-1, 4 t.a.b à 3). Il termine 2ème meilleur buteur de la compétition avec 5 buts derrière l'anglais Gary Lineker. Il remporte dans la foulée le Ballon d'or brésilien. Même un an après, les bons souvenirs sont tenaces. Le Mondial de Careca n'est pas passé inaperçu en Europe.


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photo: ©Bob Thomas

 

Après une dernière saison à São Paulo, il traverse l'Atlantique et file à Naples rejoindre Diego Maradona et Bruno Giordano. Il forme la "Ma-Gi-Ca", un trident offensif de rêve. Toutefois, la première année européenne ne se déroule pas comme prévu et son acclimatation prend du temps. Le trio ne tient pas ses promesses, mais le duo va faire beaucoup mieux après le départ de l'italien. Grâce à son entente avec l'argentin, il atteint le sommet de sa carrière et inscrit 73 buts en 164 rencontres officielles. Il remporte ainsi la coupe de l’UEFA en 1989, premier trophée international du club, mais surtout le deuxième Scudetto de l’histoire du Napoli en 1990 coiffant sur le fil le monstrueux Milan d’Arrigo Sacchi et des trois virtuoses hollandais (GullitRijkaard et Van Basten). Avec ses 10 buts et 8 passes décisives en à peine 22 matchs, il joue un rôle décisif dans la conquête du deuxième sacre napolitain. Accueilli avec scepticisme, les tifosi tombent finalement follement amoureux de lui lorsqu’il marque le troisième but du sacre contre le VfB Stuttgart en finale de la C3 (victoire 3 buts à 1). Après Diego, Careca devient sans aucun doute le joueur le plus adulé par les supporters qui lui dédient même un chant personnel qui exalte sa capacité de frappe "Ue’ Care’ Care’ Care’, tira la bomba, tira la bomba" ("Vas y Careca, balance ton missile").

 

Finaliste déjà de la Copa America avec le Brésil en 1983, Careca est ultra-motivé pour disputer la coupe du Monde en Italie. Mais son ami Maradona lui joue un vilain tour en l'éliminant dès les huitièmes de finale sur un but de Claudio Caniggia. Le coup est rude d'autant qu'un certain Romario pousse à la porte de la sélection brésilienne. En club, après six saisons à Naples où il aura planté 73 buts, Careca tente l'aventure japonaise au Kashiwa Reysol. Un contrat juteux avant le retour au pays pour une dernière pige au FC Santos à 38 ans et quelques apparitions dans des clubs de seconde zone. Une petite fin pour un joueur extraordinaire qui n’a jamais bénéficié de la reconnaissance dont il mérite. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que les napolitains ne l’oublieront pas…

 

PALMARÈS 

 

Finaliste de la Copa America en 1983 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1989 (SSC Naples)

Champion du Brésil en 1978 (Guarani) et 1986 (São Paulo)

Champion d’Italie en 1990 (SSC Naples)

Vice-champion d’Italie en 1988 et 1989 (SSC Naples)

Champion du Brésil de D2 en 1982 (Guarani)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1990 (SSC Naples)

Vainqueur du championnat de São Paulo en 1985 et 1987 (São Paulo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Ouro en 1986

Bola de Prata en 1982 et 1985

Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1978 et 1986

Révélation du championnat du Brésil en 1978

2ème meilleur buteur de la Coupe du Monde en 1986 (5 buts)

Meilleur buteur du championnat du Brésil en 1986 (25 buts) (São Paulo)

Meilleur buteur du Championnat de São Paulo en 1985 (23 buts) (São Paulo)

Nommé dans l'équipe type sud-américaine de l'année en 1986

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Légendes du Brésil: Careca - France TV Sports

↑Auteur: 

- Faute Tactique/Onze Mondial

 

VIDÉO

 


31/10/2015
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Tulio Maravilha

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Photo: ©DR

 

Tulio Maravilha

 

Túlio Humberto Pereira Costa

Né le 2 juin 1969 à Goiânia (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, attaquant, 1m72

Surnom: Maravilha (la merveille)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 15 sélections, 13 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 10 buts)

(Copa America: 5 sélections, 3 buts)

 

1987/92 Goiás (BRE) 88 matchs, 48 buts

1992/93 FC Sion (SUI) 11 matchs, 3 buts

1994/96 Botafogo (BRE) 73 matchs, 55 buts

1997 Corinthians (BRE) 33 matchs, 14 buts

1997 Vitoria (BRE) 24 matchs, 9 buts

1998 Botafogo (BRE) 24 matchs, 10 buts

1999 Fluminense (BRE) 22 matchs, 10 buts

1999 Cruzeiro (BRE)

1999 Villa Nova (BRE) 4 matchs, 6 buts

2000 São Caetano (BRE) 23 matchs, 30 buts

2000 Botafogo (BRE) 14 matchs, 4 buts

2001 Villa Nova (BRE) 17 matchs, 21 buts

2001 Santa Cruz (BRE) 7 matchs, 1 but

2001/02 Ujpest Budapest (HON) 10 matchs, 4 buts

2002/03 Brasiliense (BRE) 21 matchs, 11 buts

2003 Atlético Goianiense (BRE) 1 matchs, 3 buts

2003 Tupy ES (BRE) 2 matchs, 5 buts

2004 Jorge Wilstermann (BOL) 16 matchs, 24 buts

2004 Anapolina (BRE) 9 matchs, 1 but

2005 Volta Redonda FC (BRE) 16 matchs, 12 buts

2005 Juventude (BRE) 11 matchs, 2 buts

2005/06 Al-Shabab (EAU)

2006 Volta Redonda FC (BRE) 18 matchs, 20 buts

2006 Fast Clube (BRE) 10 matchs, 10 buts

2007 Canedense (BRE) 23 matchs, 25 buts

2007/08 Villa Nova (BRE) 37 matchs, 24 buts

2009 Itumbaria (BRE) 22 matchs, 14 buts

2009 Goiânia (BRE) 10 matchs, 5 buts

2009/11 Botafogo (BRE) 5 matchs, 1 but

2011 Canedense (BRE) 1 match

2011 Bonsucesso (BRE) 9 matchs, 3 buts

2012 CSE Palmaira dos Índios (BRE) 3 matchs, 4 buts

2012 Tanabi (BRE) 5 matchs, 1 but

2012 Botafogo (BRE) 

2013 Vilavelhense (BRE) 5 matchs, 5 buts

2014 Araxa (BRE) 9 matchs, 1 but



Tulio Humberto Pereira Costa, plus connu au Brésil sous le nom de Tulio Maravilha, n'est pas le footballeur brésilien le plus connu de l'histoire. Pourtant, il aurait atteint la barre mythique des 1 000 buts en carrière, rejoignant du même coup le roi Pelé et Romario.
 
Si aucun document officiel ne vient confirmer cette statistique, la performance n'en reste pas moins énorme. Tulio est considéré comme l'un des meilleurs buteurs du championnat brésilien du début des années 90. Véritable globe-trotter du football sud-américain, l'attaquant a évolué dans pas moins de 32 clubs différents en 24 ans de carrière. Bien que traînant une réputation de comique, le renard des surfaces timide et discret a un sens du but inné. Il fait ses débuts en 1988 sous le maillot de Goias, le club de sa ville. En quatre saisons, Tulio devient "Maravilha", surnom donné par les supporters brésiliens. Une cinquantaine de buts qui fait voyager son nom sur le Vieux Continent.
 
Et c'est bien le Paris SG qui met le grapin sur ce grand espoir du football brésilien. Il débarque au Parc des Princes pour un essai où Tulio est aligné pour une rencontre de Coupe de la Ligue contre Angers. À cette époque, la Coupe de la Ligue n’est qu’une compétition amicale et le match voit la cinglante défaite des parisiens 4 buts à 0. Déçu par la prestation du brésilien, le club décide de ne pas conserver le joueur. Vexé, Tulio finit par signer au FC Sion en Suisse. Un choix de carrière qui coûte cher. L'expérience est un échec. L'attaquant trouve la culture trop stricte et le climat froid. Retour au pays à Botafogo où il va enfin connaitre la consécration.

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photo: ©Alexandre Battibugli/Placar

 
Sous le maillot du "Fogão", il remporte deux titres de meilleur buteur et permet à son équipe de remporter le championnat du Brésil en 1995, en inscrivant deux buts en finale face à Santos. Quelques mois plus tard, il devient un héros dans son pays lors de la Copa America en inscrivant le but égalisateur… de la main face à l’Argentine (2 à 2, 4 tirs au but à 2) puis le seul but de son équipe en finale contre l’Uruguay, avant de rater son tir au but et de provoquer la défaite des siens (1-1, 3 tirs au but à 5). Mais le succès ne dure qu'un temps, les mauvais choix arrivent, et il n'a jamais vraiment confirmé tout son potentiel. Il enchaîne les transferts plus ou moins réussis dans le championnat brésilien d'abord, où il côtoie son ami Bebeto à Botafogo et forme un duo explosif en 1998, puis rejoint la Bolivie avant un retour sur le sol européen en Hongrie à Ujpest. Lors de ces mystérieux six mois passés dans le club de Budapest, il prétend avoir marqué quarante fois alors que les statistiques officielles ne lui accordent que six buts. Mais les Brésiliens ne lui en tiennent pas rancœur. Même Botafogo avait accepté de le reprendre pour qu’il s'offre ce 1000ème but que tout le monde espérait.
 
Toujours modeste, Tulio avait acté son départ en 2012 de Tanabi, petite équipe de 5ème division, après son 993ème but, et devait réussir à inscrire un sextuplé pour son retour à Botafogo, où une série de matches amicaux est organisée pour l’occasion… sans succès. Il faut attendre le 8 février 2014 pour voir enfin concrétisé son rêve sous le maillot du modeste club d'Araxa en marquant ce 1000ème but sur penalty, à la 29ème minute du match face à Mamoré, lors d'un match de championnat de seconde division du championnat du Minas Gerais. Après avoir inscrit ce but, l’attaquant brésilien a gardé le ballon en souvenir, et a quitté la pelouse sous les acclamations du public. Un mois après, à 44 ans, il décide de raccrocher les crampons sur cette dernière note. Des adieux pour le moins mélancoliques devant seulement 36 spectateurs payants lors d'un match de championnat à Uberaba. Reste que les 1000 buts de Tulio ne sont pas confirmés. Aucun document officiel ne permet de prouver la véracité des statistiques prodigieux de Tulio. Évoluant dans des divisions inférieures brésiliennes depuis plusieurs saisons, l'attaquant aurait lui-même dénombré ses buts. Il aurait inscrit officiellement 528 buts selon nos propres décomptes sans les matches amicaux ni les matches de charité. Peu importe la précision du chiffre, la performance reste incroyable et rentre tout de même dans le cercle très fermé des footballeurs à plus de 500 buts.
 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)

Champion du Brésil en 1995 (Botafogo)

Vainqueur du championnat de Goiás en 1989, 1990, 1991 (Goiás) et 2001 (Villa Nova)

Vainqueur du championnat de São Paulo en 1997 (Corinthians)

Vainqueur de la Coupe de Hongrie en 2002 (Ujpest)

Champion Paulista de Série A2 en 2000 (São Caetano)

Vainqueur du tournoi Rio-São Paulo en 1998 (Botafogo)

Champion du Brésil de D3 en 2002 (Brasiliense)

Vainqueur de la Coupe Aerosur en 2004 (Jorge Wilstermann)

Vainqueur de la Coupe Guanabara en 2005 (Volta Redonda FC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Prata en 1989, 1990 et 1995

Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1995

Révélation du championnat du Brésil en 1989

Meilleur buteur du championnat du Brésil en 1989 (11 buts) (Goiás), 1994 (19 buts) et 1995 (23 buts) (Botafogo)

Meilleur buteur du championnat du Brésil de D2 en 2008 (24 buts) (Villa Nova)

Méilleur buteur du championnat du Brésil de D3 en 2002 (11 buts) (Brasiliense) et 2007 (27 buts) (Villa Nova)

Meilleur buteur du championnat de Rio en 1994 (14 buts), 1995 (27 buts) (Botafogo) et 2005 (12 buts) (Volta Redonda FC)

Meilleur buteur du championnat de Goiás en 1991 (18 buts) (Goiás), 2001 (16 buts) et 2008 (14 buts) (Villa Nova)

Meilleur buteur du championnat de Goiás de D3 en 2006 (7 buts) (Canedense)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

1000 buts pour Tulio Maravilha, l’homme qui a porté le maillot du PSG… - Paris canal historique


05/10/2015
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Junior

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Photo: ©Peter Robinson/EMPICS

 

Junior

 

Leovegildo Lins Da Gama Junior

Né le 29 juin 1954 à João Pessoa (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, défenseur gauche/milieu, 1m72

Surnoms: Leo Junior, Maestro

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 69 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 37 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 10 sélections, 1 but)

(Copa America: 11 sélections)

(Mundialito: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 17 mai 1979 contre le Paraguay (6-0)

Dernière sélection : le 16 décembre 1992 contre l'Allemagne (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 4 sélections, 1 but

 

1974/84 Flamengo (BRE) 614 matchs, 40 buts

1984/87 Torino (ITA) 98 matchs, 13 buts

(Championnat d'Italie: 86 matchs, 12 buts)

(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 1 but)

1987/89 Pescara (ITA) 70 matchs, 7 buts

(Championnat d'Italie: 62 matchs, 6 buts)

(Coupe d'Italie: 8 matchs, 1 but)

1989/93 Flamengo (BRE) 243 matchs, 33 buts

 

Râblé, le cheveu grisonnant, la moustache qui a remplacé la barbe, Junior, de son vrai nom Leovegildo Lins Da Gama, est un pur produit du football samba, ce fameux football de plage pratiqué à Copacabana.

 

Phénomène de longévité, il a évolué au plus haut niveau pendant 19 saisons de 1974 à 1993. Pourtant, le brésilien qui, tout jeune, comme ses copains, ne lâchait jamais ce ballon pour aller marquer des buts, a commencé sa carrière comme arrière gauche. Son physique, son souffle mais également sa facilité à stopper les attaquants et ses relances contribuaient plus à le faire évoluer au milieu de terrain.

 

Il débute sa carrière professionnelle à Flamengo en 1974. Il a joué un rôle décisif dans tous les grands titres remportés par le club brésilien, soit quatre titres de champion, ainsi que la Copa Libertadores et la Coupe intercontinentale en 1981 explosant en finale les "Reds" de Liverpool sur le score sans appel de 3 buts à 0. Le brésilien a disputé pas moins de 857 rencontres officielles avec son club de toujours le Flamengo. Star du meilleur club brésilien de la décennie, Junior s'était vu octroyer le monopole du flanc gauche de la Seleção. Appelé à disputer le Mondial 1982, il est à l'origine de la déroute de l'équipe nationale face à l'Italie (défaite 3 buts à 2) et l'élimination prématurée au second tour. Après le tournoi, il reçoit malgré un Mondial décevant des dizaines de propositions européennes. Il rejoint finalement le Calcio et Torino en 1984.


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photo:©Paul Popper/Popperfoto

 

Junior devient un des éléments de base des "Grenats", pour ne pas dire le véritable patron. Passé milieu de terrain, il règne sur l'axe turinois durant trois saisons. Après un titre de meilleur joueur de la saison en 1985 par la presse sportive et une très belle Coupe du Monde au Mexique en 1986 (élimination en quart de finale face à la France), il rejoint les Biancazurri de Pescara pour deux années supplémentaires avant un retour au pays natal en 1989.

 

À 35 ans, il aide encore Flamengo à remporter de nouveaux succès: une coupe du Brésil (1990) et un titre de champion (1992). Il met un terme définitive à sa carrière en 1993 à l'âge de 39 ans. Soue le maillot auriverde, Júnior l'aura porté de 1976 à 1992 soit au total 16 ans sur ses 19 saisons de professionnalisme. Par la suite, Il entame une carrière de footballeur de plage au plus haut niveau, avec 5 fois de suite (de 1995 à 1999) le titre de champion du monde de beach soccer. Après s'être essayé au poste d'entraîneur, il se tourne définitivement vers le métier de commentateur télé, ou il s'illustre depuis.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Copa America en 1983 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1981 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1981 (Flamengo)

Champion du Brésil en 1980, 1982, 1983 et 1992 (Flamengo)

Vice-champion d'Italie en 1985 (Torino)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1986 (Torino)

Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1990 (Flamengo)

Vainqueur du championnat de Rio en 1974, 1978, 1979, 1981 et 1991 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe de Rio en 1991 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1978, 1979, 1980, 1981 et 1982 (Flamengo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

3ème meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1981

Bola de Ouro en 1992

Bola de Prata en 1980, 1983, 1984, 1991 et 1992

Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1992

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982

Nommé dans l'équipe type de l'année Sud-Américaine en 1992

Nommé au FIFA 100

 

VIDÉO

 


17/08/2015
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Evaristo

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photo: ©DR

 

Evaristo

 

Evaristo De Macedo Filho

Né le 22 juin 1933 à Rio de Janeiro (BRE)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Attaquant, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 13 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 5 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Copa America: 6 sélections, 8 buts)

 

1ère sélection : le 18 septembre 1955 contre le Chili (1-1)

Dernière sélection : le 3 avril 1957 contre l'Argentine (0-3)

 

1950/52 Madureira (BRE)

1953/57 Flamengo (BRE) 190 matchs, 103 buts

1957/62 FC Barcelone (ESP) 151 matchs, 105 buts

(Championnnat d'Espagne: 114 matchs, 78 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 16 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Europe des villes de foires: 21 matchs, 17 buts)

1962/65 Real Madrid (ESP) 19 matchs, 5 buts

(Championnat d'Espagne: 17 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs, 1 but)

1965/66 Flamengo (BRE) 7 matchs

 

Evaristo fait partie de ces immenses joueurs de football que l'histoire aura mis de côté. La faute en partie à la faible couverture télévisuelle de l'époque ainsi qu'à son palmarès vierge en sélection.

 

Grande star brésilienne des années 50 et 60, il a été l'un des premiers footballeurs auriverdes à venir tenter sa chance en Europe, avec des trophées importants soulevés en club avec les deux ennemis jurés d'Espagne: le FC Barcelone et le Real Madrid. Carioca pure souche, Evaristo de Macedo débute dans un modeste club de la ville de Rio, le Madureira. Son équipe côtoie les meilleures de l'état dans le championnat régional, ce qui confère un très bon apprentissage pour l'attaquant qui est très fin techniquement, rapide et réputé pour sa grande intelligence et vision du jeu. En avril 1953, le petit joyau débarque chez le géant local, Flamengo, qui en fait un élément incontournable de son attaque.

 

Le 11 de ce mois, il fête sa première titularisation au Stade Maracana par un but, qui offre la victoire à son club contre Santos (3 buts à 2). Associé à Dequinha, Mario Zagallo, et au très prolifique Indio, il devient le fer de lance de l'attaque pendant plusieurs semaines avant de connaître une grosse blessure qui le met sur la touche quelques mois. De retour en forme en début de saison suivante, il prend part à la tournée de Flamengo en Europe. Hélas, ses performances ne convainquent pas Zeze Moreira, le sélectionneur du Brésil, de l'emmener en Suisse pour la Coupe du Monde 1954. Ses partenaires, Indio, Rubens et Dequinha sont de la fête mais se voient éliminés en quart de finale pour les Hongrois de Ferenc Puskas (4 buts à 2). Malgré sa déception, Evaristo ne s'arrête pas sur ça et empoche avec les Rouge et Noir trois titres consécutifs entre 1953 et 1955 dans le championnat régional de Rio. À l'été 1955, il profite de la venue de Benfica pour marquer l'unique but de la rencontre et taper dans l'oeil des recruteurs portugais. Les Aigles, qui viennent d'être sacrés champions de leur pays, avec Mario Coluna, sont impuissants face à l'attaquant.


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photo: ©Soccernostalgia

 

Peu de temps après, la récompense tant attendue arrive enfin, le Carioca honore sa première sélection officielle avec le Brésil, pour un succès face au Chili (1 but à 0). Il joue alors avec Nilton SantosGarrincha et Didi, les stars nationales. Au printemps suivant, il est encore dans la liste brésilienne qui part en Europe affronter les meilleures nations. Evaristo participe à trois rencontres, mais ne parvient toujours pas ouvrir son compteur but. La patience finit par payer lors de la Copa America 1957 où il explose littéralement avec la Seleçao. Les Auriverdes entament la compétition par un succès face au Chili (4 buts à 2). Huit jours plus tard, Evaristo met à terre l'Equateur avec un doublé (7 buts à 1). Dans la foulée, le stade de Lima assiste à un véritable récital. L'attaquant de Flamengo inscrit trois buts en 5 minutes face à la Colombie, avant d'en ajouter deux autres en fin de partie (9 buts à 0). À nouveau buteur contre l'Uruguay, il clôt son tournoi à la deuxième place des joueurs les plus efficaces du tournoi (8 buts), formant un trident de choc avec les deux maestros Didi et Zizinho, qui lui ont délivré des caviars à la pelle.

 

Repéré par le FC Barcelone, il rejoint le club espagnol l'été suivant et se montre très adroit avec les Catalans. De part l'éloignement géographique avec son pays, ce transfert signifie la fin de sa carrière en équipe nationale, mais le début d'une nouvelle vie. À Barcelone, Evaristo arrive dans un effectif cosmopolite, où il va évoluer notamment avec Luis Suarez, le futur Ballon d'or espagnol, mais aussi les Hongrois Laszlo Kubala et Sandor Kocsis, le tout sous les ordres d'Helenio Herrera. Dès sa première saison, il inscrit 13 buts en 24 rencontres. La saison suivante, Evaristo part sur les chapeaux de roue, signant au passage un hat-trick au Camp Nou face au Real Madrid lors de la 7ème journée (4 buts à 0), alors que le Barça termine à 10 contre 11. Parfaitement lancés, les Catalans sont sacrés champions d'Espagne, et le Brésilien inscrit 21 buts, talonnant le madrilène Alfredo Di Stefano (23 réalisations). Au cours de l'exercice 1959-60, le Barça conserve sa couronne, en devançant une nouvelle fois le grand Real Madrid. Au niveau européen, c'est également le doublé, avec une seconde Coupe des Villes de Foires. Suite au succès de la finale en 1958 contre une sélection de Londres (2-2, 6 buts à 0), avec un doublé d'Evaristo, Barcelone fait chuter cette fois-ci Birmingham (0-0, 4 buts à 1). L'ancien joueur de Flamengo devient le spécialiste maison de cette épreuve, avec 17 buts en 21 rencontres, pour trois finales jouées. Pour sa première participation en Coupe d'Europe des clubs des Champions, il inscrit 4 buts, mais son équipe est stoppée en demi-finale par le rival madrilène (perdue 2 fois 2 buts à 1). Dans la campagne suivante, il retrouve encore son ennemi juré sur sa route en huitièmes de finale. Après un nul à l'aller (2-2), le Real vient chuter au Camp Nou avec un but d'Evaristo en fin de partie (2 buts à 1). Le Brésilien plante face à Kralove (4 buts à 0, 1-1), puis est décisif contre les Allemands d'Hambourg (1-0, 1-2). Dans le match d'appui, disputé au Stade du Heysel, c'est encore Evaristo qui fait la différence et envoie son équipe en finale (1 but à 0). Après une belle lutte et une domination sans partage, c'est finalement Benfica qui l'emporte à Berne le 31 mai 1961 (3 buts à 2).

 

Transféré chez l'ennemi de toujours à l'été 1962, il n'y trouve pas le même rayonnement. Sur le déclin physiquement et face à la rude concurrence offensive chez les Merengues, Evaristo joue peu. Avec la Casa Blanca, il remporte tout de même deux titres nationaux supplémentaires. En championnat, il présente un total de 82 buts en 131 rencontres, pour 24 réalisations en 34 matchs de Coupe d'Europe. Passionné par son métier, il devient ensuite entraîneur pendant plusieurs décennies, avec notamment un titre de champion au Brésil et une Coupe du Monde disputée à la tête de la sélection Irakienne en 1986. Sa carrière laisse néanmoins des regrets pour la Seleçao: Evaristo n'aurait sûrement pas dépareillé aux côtés des Pelé, GarrinchaDidi et Vava.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Copa America en 1957 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Roca en 1957 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Bernardo O’Higgins en 1955 (Brésil)

Vainqueur de la Petite coupe du Monde des clubs en 1957 (FC Barcelone)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1961 (FC Barcelone) et 1964 (finale non-jouée) (Real Madrid)

Vainqueur de la Coupe des villes de foires en 1958 et 1960 (FC Barcelone)

Finaliste de la Coupe des villes de foires en 1962 (FC Barcelone)

Champion d’Espagne en 1959, 1960 (FC Barcelone), 1963, 1964 et 1965 (Real Madrid)

Vice-Champion d’Espagne en 1962 (FC Barcelone)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1959 (FC Barcelone)

Vainqueur du championnat de Rio en 1953, 1954, 1955 et 1965 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe des champions des États de Rio-São Paulo en 1956 (Flamengo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur de la Coupe d'Europe des villes de foire en 1958 (4 buts) (FC Barcelone)


07/07/2015
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Brésil

Palmarès

 

Championnat du Brésil (Série A)

Meilleur buteur de Série A (championnat du Brésil)

Championnat du Brésil de D2 (Série B)

Championnat du Brésil de D3 (Série C)

Championnat du Brésil de D4 (Série D)

Coupe du Brésil

Compétitions des états brésiliens

Championnat du Brésil U20

Coupe du Brésil U20

Copa Do Nordeste

Copa Verde

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Tournoi Rio-São Paulo (1933-2002)

Coupe des champions des États Rio-São Paulo (1914-1986)

Championnat des sélections d'États brésiliens (1922-1987)

Coupe Ioduran (1917-1919)

Trophée des champions (1992)

Coupe des champions (2000-2002)

Bola de Ouro

Bola De Prata

Meilleur joueur du championnat du Brésil



Les clubs



Clubs de seconde zone / clubs disparus / clubs amateurs brésiliens

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07/07/2015
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