Football-the-story

Football-the-story

France


Joseph Alcazar

Joseph Alcazar.jpg
Photo: ©DR

 

Joseph Alcazar

 

José Antonio (Américo?) Alcazar-Garcia

Né le 1 janvier 1910 à La Unión (ESP)

Décédé le 21 avril 1987 à Aix-en-Provence (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier droit, 1m72

Surnom: Pépito

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 11 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 9 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 25 janvier 1931 contre l'Italie (0-5)

Dernière sélection : le 24 janvier 1935 contre l'Espagne (0-2)

 

1927/36 Olympique de Marseille (FRA) 184 matchs, 133 buts
(Championnat de France: 90 matchs, 64 buts)
(Championnat de France amateur: 56 matchs, 33 buts)
(Coupe de France: 38 matchs, 36 buts)
1936/37 Olympique Lillois (FRA) 30 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 28 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1937/39 OGC Nice (FRA)  69 matchs, 39 buts
(Championnat de France: 62 matchs, 33 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 6 buts)
1939/40 Olympique Avignonnais (FRA)
1940/42 Olympique de Marseille (FRA)
1942/43 Château Gombert (FRA)
1943/44 Saint-Tropez (FRA)
1944/45 US Phocéenne (FRA)
1945/46 AS Aix (FRA)
 
Premier buteur de l’histoire de l'Olympique de Marseille en D1, Joseph Alcazar est aussi le premier Olympien à disputer une Coupe du Monde avec l’équipe de France.
 
C'est en 1932 que le football en France marque les prémices de l'ère professionnelle, et le début de la Division Nationale. L'OM est intégré au championnat et dispute sa première rencontre le dimanche 11 septembre 1932 face à l’Olympique Lillois au stade Victor-Boucquey. Les Olympiens remportent cette rencontre historique 2 buts à 1, notamment grâce à un doublé de Joseph Alcazar, qui entre pour toujours dans l'histoire en devenant le premier buteur de l’OM en pro. Surnommé "Pepito", l’attaquant français passe neuf saisons à l’OM, de 1927 à 1936, et trouve le chemin des filets à 138 reprises en 193 matches joués sous le maillot olympien. Il fait partie des meilleurs buteurs de l'histoire du club marseillais. Lors de la saison 1933-34, il plante 19 pions en 23 rencontres, ce qui lui permet d’être appelé en équipe de France pour la Coupe du Monde 1934 en Italie. Vainqueur en qualif du Luxembourg 6 buts à 2, les Français s’inclinent en huitièmes avec les honneurs 3 buts à 2 après prolongation face à l’Autriche, grande favorite au titre de champion du Monde. Resté muet durant ce Mondial, il porte au total onze fois le maillot des Bleus avant de prendre sa retraite internationale le 24 janvier 1935 sur une défaite 2 buts à 0 face à la Roja. Le 21 avril 1987, celui qui est né le 1er janvier 1910 en Espagne à La Union dans la région de Murcie disparaît au centre hospitalier Roger Duquesne à Aix-en-Provence à l'âge de 77 ans. Car oui, la star mythique de l’OM d’avant-guerre au bégaiement et à l'avarice légendaire a été un véritable casse-tête pour l’état-civil, de sa naissance à son décès. Certains disent qu'il voit le jour le 15 juin 1911 à Oran, lui affirme le 7 janvier 1905 et la fédération française le 4 mars 1909. Explication: issu du monde des gens du voyage, sa famille d'origine espagnole part en Algérie en 1911 attirés par les autorités françaises pour coloniser le Nord de l'Afrique. Le futur international a tout juste douze mois lorsqu'il traverse la Méditerranée pour la première fois. La seconde fois qu'il franchit la mer est pour venir joué dans la citée phocéenne, en septembre 1927 à l'âge de 17 ans. Naturalisé français en 1930, c'est grâce au lien de parenté avec José Anigo que son état civil a été reconstitué. Si certains disent qu'il est décédé le 4 avril 1979, d'autres l'auraient aperçus un soir d'automne 1983, comme l'explique l'auteur Alain Pécheral, dans sa "Grande Histoire de l’OM" publiée en 2010: "je bavardais rue d’Italie avec Roger Dard, frère jumeau de Georges qui me parlait de son père, membre fondateur de l’OM, lorsqu’Alcazar vint le saluer. Il avait la démarche hésitante et l’élocution difficile d’une personne ayant subi une légère attaque cérébrale. Mais les yeux noirs et la raie, impeccable et haut tracée dans sa chevelure, étaient bien les même que sur les photos..." Joseph Alcazar restera un sacré mystère, lui qui n'a jamais rien voulu révéler et qui avait l'habitude de parler de lui à la troisième personne en s’appelant lui-même "Pépito".
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe de France en 1935 (Olympique de Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1934 (Olympique de Marseille)
Champion de France amateur en 1929 (excellence) (Olympique de Marseille)
 
SOURCES/RESSOURCES

L’énigme Alcazar enfin résolue - Dopagedemondenard.com

15/06/2022
3 Poster un commentaire

Jean Wendling

Jean Wendling.jpg
Photo: ©Miroir Sprint

 

Jean Wendling

 

Né le 29 avril 1934 à Bischheim (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur droit, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 26 sélections

(Matchs amicaux: 16 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections)

(Qualif Euro: 4 sélections)

(Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 11 novembre 1959 contre le Portugal (5-3)

Dernière sélection : le 17 avril 1963 contre les Pays-Bas (0-1)

 

1950/51 SC Schiltigheim (FRA)
1951/57 RC Strasbourg (FRA) 98 matchs, 1 but
(Championnat de France: 83 matchs)
(Championnat de France de D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 1 but)
1957/59 Toulouse (FRA) 78 matchs
(Championnat de France: 71 matchs)
(Coupe de France: 6 matchs)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
1959/65 Stade de Reims (FRA) 216 matchs, 1 but
(Championnat de France: 181 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 22 matchs)
(Coupe Charles Drago: 5 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs)
1965/66 Vauban Strasbourg (FRA)
 
Superbe arrière droit international français, Jean Wendling a été double champion de France avec le Stade de Reims au début des années 60.
 
Natif de la petite commune de Bischheim, il fait ses débuts à Schiltigheim comme attaquant avant de basculer un peu par hasard dans le couloir droit défensif. Repéré par Strasbourg, il débarque au Racing en 1951. Il réalise des belles saisons aux côtés de Lucien Muller, de l’attaquant néerlandais Bert Carlier et du magicien autrichien Ernst Stojaspal. Mais le RCS connaît un coup d’arrêt lors de la saison 1956-57, condamné à la D2. Il s’envole pour Toulouse, club du milieu de tableau fraîchement vainqueur de la Coupe de France. Il se distingue durant deux saisons et attire l’œil des recruteurs rémois qui l'engage en 1959, en même temps que Raymond Kopa. Remplaçant désigné de Simon Zimny, il s'impose rapidement comme un joueur essentiel aux côtés des défenseurs légendaires champenois Robert JonquetRobert Siatka et Bruno Rodzik. Il remporte deux titres de champion et s'ouvre les portes de l'équipe de France. Durant quatre ans, Jean Wendling porte quasiment sans arrêt la tunique bleue frappée du coq, associé en défense à André Lerond, Guillaume Bieganski ou Bruno Rodzik. International à 26 reprises, il joue au passage une demi-finale de l’Euro 60, perdue 5 buts à 4 face à la Yougoslavie au terme d’un match épique et vit également l'une des plus grosses désillusions des Bleus, un soir de décembre 1961. Ex-aequo à l'issue de la phase de groupe des éliminatoires de la coupe du Monde 62, Bulgares et Français se retrouvent à Milan pour un match de barrage. Jean et ses coéquipiers s'inclineront sur la plus petite des marques, laissant la Bulgarie filer au Mondial chilien. Ralenti par une opération et victime du déclin brutal du Stade de Reims, le défenseur à la fine moustache s’efface juste avant le fameux match contre le Brésil de Pelé en avril 1963. Il raccroche les crampons dans l’anonymat de la D2. Sa carrière rebondit comme de coutume pour l’époque dans la vente d’équipements sportifs. Il devient VRP pour le compte de la marque Kopa. Dans les années 90, la figure marquante du foot alsacien revient au Racing et devient président durant deux saisons avant de prendre la tête du conseil de surveillance sous Proisy.
 
PALMARÈS
 
4ème de l'Euro 1960 (France)
Vainqueur de la Coupe du Monde militaire en 1957 (France)

Champion de France en 1960 et 1962 (Stade de Reims)

Vice-Champion de France en 1963 (Stade de Reims)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1960 (Stade de Reims)

Finaliste du Challenge des Champions en 1962 (Stade de Reims)


29/05/2022
0 Poster un commentaire

Jean-Claude Suaudeau

Jean-Claude Suaudeau.jpg
Photo: ©AFP/Aimé Dartus

 

Jean-Claude Suaudeau

 

Jean-Claude Georges Suaudeau

Né le 24 mai 1938 à Cholet (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m76

Surnom: Coco Suaudeau

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 4 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

(Qualif Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 28 septembre 1966 contre la Hongrie (2-4)

Dernière sélection : le 22 mars 1967 contre la Roumanie (1-2)

 

1956/60 SO Cholet (FRA)

1960/69 FC Nantes (FRA) 272 matchs, 28 buts

(Championnat de France: 237 matchs, 26 buts)

(Coupe de France: 30 matchs, 1 but)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs, 1 but)

1970/79 FC Nantes B (FRA) (entraîneur-joueur) 136 matchs, 13 buts

 

Jean-Claude Suaudeau fait partie de la première grande équipe du FC Nantes qui s'offre ses deux premiers titres de champion de France remportés dans les années 60.

 
Venu tout droit de sa ville natale de Cholet à l'âge de 21 ans, ce dribbleur émérite qui se distingue par sa force de caractère ne passe que neuf saisons comme joueur pro au plus haut niveau chez les Canaris. Une période courte qui permet tout de même au milieu défensif de porter le maillot de l'équipe de France à quatre reprises, dans la courte période où José Arribas, son mentor, en avait pris les commandes avec Jean Snella. Passé du terrain à entraîneur-joueur, au début de la décennie 1970, Jean-Claude Suaudeau participe à la formation d'une tonne de talents, de Seth Adonkor à Bruno Baronchelli en passant par Maxime Bossis, avant de prendre en main l’équipe fanion en 1982, pour devenir champion de France lors de sa première saison. Parti en 1988, il est rappelé trois années plus tard. Il arrive à perfectionner le jeu à la nantaise d'Arribas pour hisser le club sur le toit du football français en 1995. Une saison de haute voltige pour les champions de France et une génération exceptionnelle (Loko, PedrosOuédec, N’Doram, Karembeu...), invaincue pendant 32 rencontres consécutives. Héros des supporters Jaune, Coco Suaudeau (il doit son surnom à son goût prononcé pour les œufs quand il était gamin) s'est retiré définitivement du football en 1997. Dans une interview accordée au site du FC Nantes pour les 70 ans du club, celui qui était présent lors de la première du FCN en D1 analysait sa carrière de joueur et d’entraîneur comme cela: "Le foot m’a marqué principalement parce qu’il faut courir. Toute ta vie, pendant quarante saisons, tu cours, et il ne faut pas que les autres te rattrapent. Mais avec beaucoup d’envie de courir ensemble, je n’ai pas vu les saisons passer."

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1965 et 1966 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1967 (FC Nantes)

Finaliste de la Coupe de France en 1966 (FC Nantes)

Vainqueur du Challenge des champions en 1965 (FC Nantes)

Finaliste du Challenge des champions en 1966 (FC Nantes)

Vice-champion de France de D2 en 1963 (FC Nantes)


27/05/2022
0 Poster un commentaire

Yves Triantafilos

Yves Triantafilos.jpg
Photo: ©L'Équipe

 

Yves Triantafilos

 

Né le 27 octobre 1948 à Montbrison (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m78

Surnom: "Tintin", Le Grec

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection

(Match amical: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 26 mars 1975 contre la Hongrie (2-0)

 

1966/68 Saint-Étienne (FRA) 1 match
1968/69 RC Paris-Joinville (FRA) 63 matchs, 25 buts
1969/71 US Boulogne (FRA) 60 matchs, 37 buts
(Championnat de France de D2: 55 matchs, 34 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 3 buts)
1971/74 Olympiakos Le Pirée (GRE) 98 matchs, 67 buts
(Championnat de Grèce: 80 matchs, 58 buts)
(Coupe de Grèce: 12 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 1 match)
(Coupe des Coupes: 1 match, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
1974/75 Saint-Étienne (FRA) 45 matchs, 17 buts
(Championnat de France: 35 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)
(Challenge des Champions: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs, 3 buts)
1975/77 FC Nantes (FRA) 33 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1977/78 FC Rouen (FRA) 10 matchs, 1 but
1978/80 GS Kallithea (GRE) 63 matchs, 32 buts
(Championnat de Grèce de D2: 55 matchs, 30 buts)
(Coupe de Grèce: 8 matchs, 2 buts)
1980/82 AS Roanne (FRA) 47 matchs, 16 buts
 
Attaquant puissant au style capillaire improbable, Yves Triantafilos restera dans l’histoire de l’AS Saint-Etienne comme le détonateur, celui qui a lancé l’épopée européenne stéphanoise, auteur du mythique doublé contre l'Hadjuk Split
 
Natif de Montbrison, dans la Loire, Yves Triantafilos grandi à Sail-sous-Couzan, comme Aimé Jacquet, et part faire sa formation chez les Verts. C’est du banc de touche parfois et des tribunes le plus souvent qu’il assiste au titre de champion de 1967. Il a par contre la chance d'être titularisé à l’occasion du Challenge des champions, l'ancêtre du Trophée des Champions. Le 13 juin 1967, Saint-Etienne balaye Lyon 3 buts à 0 avec une attaque composée de Georges BeretaHervé Revelli un peu plus en retrait, Yves Triantafilos en tant que deuxième avant-centre, le tout épaulé par Rachid Mekloufi et André Fefeu; excusez du peu. Désigné comme le meilleur joueur français de l’équipe de France junior qui a disputé un tournoi à Istanbul, Triantafilos semble à l’aube d’une carrière prometteuse. L’arrivée d’Albert Batteux, qui a remplacé Jean Snella, met un frein à sa progression.
 
À 20 ans, celui qui est surnommé par la presse locale "Tintin" part sous les drapeaux, au bataillon de Joinville et joue deux saisons pour le club militaire qui côtoie la D2. Il signe ensuite à l’US Boulogne, au même échelon également. Sa frappe de balle d’une violence invraisemblable et son excellent jeu de tête y font merveille. Meilleur buteur du championnat de D2 en 1971, plusieurs clubs s’intéressent à lui. Il part néanmoins en Grèce, à l’Olympiakos Le Pirée, un choix du cœur puisque son père est hellène. Doté d’un surnom équivoque ("Le Grec"), il n’aura pas fait le voyage pour rien, avec 104 buts en trois saisons pour deux titres de champion, dont un doublé en 1973. Avec le recul, ce sont le meilleures années de sa carrière.
 
Yves Triantafilos.jpg
Photo: ©L'Équipe
 
Il rentre en France en 1974 pour retrouver son club formateur. Son retour à Geoffrey Guichard n’est toutefois pas aussi idyllique qu’il l’avait imaginé. Joker de luxe, il doit subir la concurrence des Frères Revelli et de Georges Bereta qui lui sont préférés pour animer l’attaque stéphanoise. Il sera toutefois le héros d’un quart de finale de Coupe d'Europe des clubs champions resté célèbre. Giflés 4 buts à 1 à l’aller, à Split, les stéphanois s’imposent à Geoffroy-Guichard 5 buts à 1 au retour, notamment grâce à un doublé de Tintin dont un coup franc magistral. Le héros du jour a fait basculer tout un peuple dans l'irrationnel, la joie incommensurable, le frisson tant attendu. C’est une renaissance pour Triantafilos qui s’est toujours accroché malgré les événements contraires. Il termine sa saison stéphanoise sur une défaite en demi-finale de la C1 face au Bayern Munich et un doublé Coupe–Championnat, mais ne reste pas pour l’épopée européenne de 1976. Toutes ces performances lui permettent d’avoir sa seule sélection en équipe de France contre la Hongrie le 26 mars 1975.
 
En froid dans le Forez, il rejoint le FC Nantes, grand rival des Verts. Chez les Canaris, il gagne un nouveau titre en 1977, mais l’émergence du trident offensif de l’équipe de France olympique Bruno BaronchelliEric Pécout et Loïc Amisse le pousse peu à peu sur le banc de touche de Marcel Saupin. En décembre 1977, lassé de ne plus jouer sur les bords de l'Erdre, il part finir la saison chez les Diables Rouges du FC Rouen, en D2. Il quitte ensuite la France pour repartir en Grèce, au GS Kallithea, modeste club de D2. Après deux exercices, il revient dans son pays et termine sa carrière tranquillement à l'AS Roanne.
 
PALMARÈS
 

Champion de France en 1967, 1975, 1976 (Saint-Etienne) et 1977 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1978 (FC Nantes)

Champion de Grèce en 1973 et 1974 (Olympiakos)

Vice-champion de Grèce en 1972 (Olympiakos)

Vainqueur de la Coupe de France en 1975 (finale non-jouée) (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de Grèce en 1973 (Olympiakos)

Finaliste de la Coupe de Grèce en 1974 (Olympiakos)

Vainqueur du Challenge des champions en 1967, 1968 et 1969 (Saint-Etienne)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France de D2 en 1971 (Nord) (21 buts) (US Boulogne)


25/05/2022
0 Poster un commentaire

Omar Sahnoun

Omar Sahnoun.jpg
Photo: ©DR

 

Omar Sahnoun

 

Né le 18 août 1955 à Guerrouma (ALG)

Décédé le 21 avril 1980 à Bordeaux (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu de terrain, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 6 sélections

(Matchs amicaux: 6 sélections)

 

1ère sélection : le 23 février 1977 contre la RFA (1-0)

Dernière sélection : le 11 mai 1978 contre l'Iran (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png non-officiel: 1 sélection

 

1971/72 AS Beauvais-Marissel (FRA)
1972/76 FC Nantes B (FRA) 56 matchs, 12 buts
1972/79 FC Nantes (FRA) 132 matchs, 26 buts
(Championnat de France: 105 matchs, 21 buts)
(Coupe de France: 25 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1979/80 Bordeaux (FRA) 33 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 32 matchs,5 buts)
(Coupe de France: 1 match)
 
"Un Zidane avant l'heure", dira de lui Michel Platini. Omar Sahnoun reste pourtant dans les mémoires comme une des premiers grandes tragédies du football avec sa disparition brutale en 1980. Milieu relayeur de grand talent, Omar est un pur produit du jeu à la nantaise des années 70. Parti pour faire une grande carrière, son cœur ne lui laissera pas cette chance…
 
Natif de Guerrouma dans la wilaya de Bouira en 1955, cet enfant de la guerre d'Algérie débarque en France à Beauvais en 1962 après l’Indépendance. Très vite, il va pousser ses premiers ballons dans la campagne oisienne avec ses amis, malgré le racisme et une vie quotidienne difficile. Il prend sa première licence à l'AS Beauvais-Marrissel et devient très vite l'un des principaux espoirs de sa région picarde. Repéré par le FC Nantes lors de la finale de la coupe de France cadets, il rejoint les Canaris à l’été 1972. Il a tout juste 17 ans. Milieu à la fois technique et physique, il représente l’avenir de la Maison Jaune à ce poste. il prendra part à trois matchs de championnat cette année là, contribuant modestement au titre de champion de France des Jaune et Vert. Joueur polyvalent qui sait jouer à tous les postes, il mettra plusieurs saisons avant d'éblouir de son talent. Après s'être offert la Coupe Gambardella puis le championnat de D3, il s'impose enfin dans l'entrejeu lors de la saison 1976-77. Arrivé à maturité, Celui que les spécialistes d’aujourd’hui qualifieraient volontiers de milieu de terrain "box to box" devient un pion essentiel aux côtés d’Henri Michel et en soutien de Gilles Rampillon. Omar fait une saison énorme, inscrivant 15 buts en 31 matchs. Ainsi, il remporte son second titre de champion de France.
 
Omar Sahnoun.jpg
Photo: ©Icon Sport/Gerard Bedeau
 
Cette belle saison nantaise lui permet d'être appelé par Michel Hidalgo en équipe de France. Il devient internationale le 23 février 1977, via une entrée en fin de partie lors d’une victoire mémorable des Bleus contre l’Allemagne, championne du monde en titre (1 but à 0). À titre personnel, c’est une belle revanche pour lui, le fils de harki, un passé et une identité qu’il assume. Il participe à la tournée des bleus en AmSud, prélude au mondial argentin. Promis à une place de titulaire dans l’entrejeu tricolore, il s'écroule durant un rassemblement en août 1977, victime d'un malaise cardiaque lors d'un entraînement devant ses coéquipiers. Privé de l'aventure argentine, il est contraint surtout à mettre sa carrière un peu entre parenthèses pendant quelques mois. De retour en pleine possession de ses moyens, il entre en concurrence avec l'argentin Oscar Muller, un autre grand numéro 8. Les deux footballeurs ont un peu les mêmes caractéristiques: bonne technique, grosse frappe de balle, à l’aise des deux pieds, bonne vision périphérique…. Il se partagent d’ailleurs le temps de jeu assez équitablement. Omar ajoute un nouveau trophée à sa prometteuse carrière, enlevant la Coupe de France contre les joueurs d'Auxerre d'un certain Guy Roux en 1979, après prolongation.
 
C’est alors que Claude Bez, le bouillonnant président bordelais entre en scène. Il veut bâtir une grande équipe en terre girondine capable de rivaliser avec les ténors de l'époque et recrute en conséquence: Bernard Lacombe arrive de St Etienne, Albert Gemmrich de Strasbourg, Félix Lacuesta de Bastia et Omar Sahnoun de Nantes. Malheureusement, l’amoncellement de stars ne fait pas une équipe et Bordeaux passe complètement au travers de sa saison. Sahnoun et Lacuesta se marchent un peu dessus en milieu de terrain, Christian Delachet n’est pas d’une fiabilité exemplaire derrière une charnière Rohr-Thouvenel qui manque furieusement de complémentarité. Au final, cet effectif de stars manque de vécu et ne s’entend pas très bien. Alors qu’on se dirige, en ce 21 avril 1980, vers une fin de saison sans relief (le club au Scapulaire est 8ème), lors d’un entrainement matinal, Omar Sahnoun s’écroule, victime d’une seconde attaque cardiaque… Cette fois-ci, il ne se relèvera jamais, disparaissant à l'âge de 25 ans. L’émotion se double d’un drame familial. Marié à Patricia, Omar s’apprêtait à vivre les joies de la paternité, avec la naissance quelques mois plus tard de Nicolas, le 3 septembre 1980 à Bordeaux, devenu lui aussi footballeur professionnel (Bordeaux, Fulham, Ajaccio...) mais loin des standards de son père. En tout cas, le football français n'oubliera pas Omar Sahnoun.
 
PALMARÈS
 

Médaille d'argent aux Jeux Méditerranéens d'Alger en 1975 (France)

Champion de France en 1973 et 1977 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1978 et 1979 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe de France en 1979 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1974 (FC Nantes)

Champion de France de D3 en 1974 (FC Nantes)


24/05/2022
1 Poster un commentaire