France
Basile Boli
Basile Boli
Né le 2 janvier 1967 à Adjamé (CIV)
Français /
Ivoirien, défenseur central, 1m80
Surnom: Basilou, Baz'
(Matchs amicaux: 17 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections)
(Qualif Euro: 16 sélections, 1 but)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 19 août 1986 contre la Suisse (0-2)
Dernière sélection : le 28 juillet 1993 contre la Russie (3-1)
1982/83 AJ Auxerre B (FRA) 21 matchs
1983/90 AJ Auxerre (FRA) 297 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 254 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 27 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 16 matchs, 1 but)
1990/94 Olympique de Marseille (FRA)
(Championnat de France: 131 matchs, 20 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 19 matchs, 4 buts)
1994/95 Glasgow Rangers (ECO) 31 matchs, 2 buts
(Championnat d'Écosse: 28 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Écosse: 1 match)
(Coupe de la ligue écossaise: 1 match)
(Ligue des Champions: 1 match)
1995/96 AS Monaco (FRA) 13 matchs
(Championnat de France: 11 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1996/97 Urawa Red Diamonds (JAP) 31 matchs, 2 buts
Difficile d'oublier Basile Boli sous le maillot de l'OM. D'abord cette figure ruisselante de larmes à Bari en 1991 après la défaite face à l'Étoile Rouge de Belgrade, comme un symbole de la désillusion marseillaise, puis, enfin, cette tête victorieuse face au Milan AC en 1993, où Boli prenait de vitesse Rijkaard et l'Europe entière en offrant le premier trophée continental de l'histoire des clubs français.
Un parcours atypique et extrêmement précoce pour ce solide gaillard qui a vu le jour à Adjamé, célèbre faubourg de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Des coups de tête dévastateurs, des tacles précis et rugueux à la fois, des coups de gueule toujours efficaces, une bonne humeur communicative et un sens aiguisé du collectif et vous obtenez la recette parfaite qu’incarnait Basile Boli durant sa carrière. Il débarque en banlieue parisienne au tout début des années 80 avant d'être repéré par le club de l'AJ Auxerre et sa figure emblématique, Guy Roux. Dès l’âge de 16 ans, il fait ses débuts en D1, lors de la saison 1982-83. Doté d'un physique impressionnant, Basile brille rapidement et éclipse même son frère Roger, à qui on promettait pourtant l'avenir le plus prometteur. Il y fera sa formation de défenseur, remportant au passage un championnat de France cadets en 1983 et une Coupe Gambardella en 1986. Les huit saisons passées sous les couleurs auxerroises ont démontré les qualités de battant et de puissance physique de Basile Boli. Objet de nombreuses convoitises, c'est finalement l'OM de Bernard Tapie qui réussit à lui faire quitter le cocon bourguignon.
Photo: ©Icon sport
C'est donc en 1990 que le joueur débarque dans la cité phocéenne avec l'ambition avouée de remporter des titres dans un club très ambitieux. Peu aimé par les supporters à son arrivée, en raison d'une ancienne prise de tête avec Jean-Pierre Papin lors d'une demi-finale de Coupe de France , il ne lui a fallu que quelques matches, et autant d'éclats de rire, pour faire l'unanimité au sein du club. Il forme alors une charnière défensive remarquable aux cotés de Bernard Casoni et de Carlos Mozer. Malgré un titre de champion de France, l'image de cette saison restera celle d'un Basile en larmes à l'issue de la finale de Coupe d'Europe perdue aux tirs au but contre l'Étoile Rouge de Belgrade. Deux saisons plus tard, l’OM retrouve la finale de la ligue des champions, cette fois face au grand Milan AC. Le 26 mai 1993, 44ème minute à l'Olympiastadion de Munich, Abedi Pelé pose son ballon au point de corner. Centre au premier poteau d'un gauche enroulé. Un homme s'élève plus haut que tout le monde, résistant au tirage de maillot de Frank Rijkaard. Une tête décroisée qui laisse Sebastiano Rossi impuissant. Basile Boli vient d'entrer à jamais dans la légende olympienne. Pour la première fois un club Français remporte la plus prestigieuse Coupe Européenne. Trois jours plus tard, l’OM reçoit le rival parisien pour l’attribution du titre. Après l’ouverture du score de Vincent Guérin, l’OM égalise puis prend l’avantage sur un coup de tête de Boli en pleine lucarne, depuis l’extérieur de la surface de réparation... un but légendaire… Malheureusement, l’OM est vite rattrapé par ses démons.
Peu avant la finale de Munich, Jacques Glassmann, défenseur de Valenciennes dénonce une tentative de corruption. Un an de procédure plus tard, les marseillais sont relégués en D2, c’est la fin de l’âge d’or. Il quitte alors l'Olympique de Marseille pour l'Écosse et les Glasgow Rangers, où il devient champion. Il revient en France à Monaco en 1995 mais peine à retrouver son niveau. Au final, le héros de Munich n'aura joué que 13 matchs sur le Rocher. Il ponctue par un étonnant passage au club japonais des Urawa Red Diamonds en 1997, avant de tirer sa révérence juste avant la Coupe du Monde 98 à seulement 31 ans. En équipe de France, Basile Boli n’aura malheureusement pas connu la même réussite qu’avec Marseille. Naturalisé français en 1984, il choisit de jouer pour les Tricolores. Au final, 45 sélections avec le maillot bleu de 1986 à 1993 pour un but inscrit seulement. Une carrière qui aurait pu connaître meilleure réussite avec les tricolores si cette génération Papin-Cantona avait mieux débuté son Euro 92 et surtout si elle avait au moins participé à ce Mondial 1994 aux USA qui est parti en fumée en ce triste soir de Novembre 1993 face aux coéquipiers de Trifon Ivanov et Emil Kostadinov… Grace à sa bonne humeur et son jeu spectaculaire, "Basilou" est nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 2008.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1993 (Marseille)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Marseille)
Champion de France en 1991 et 1992 (Marseille)
Vice-champion de France en 1994 (Marseille)
Champion d’Écosse en 1995 (Glasgow Rangers)
Finaliste de la Coupe de France en 1991 (Marseille)
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1983 et 1987 (Auxerre)
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1986 (Auxerre)
Champion de France Cadets en 1983 (Auxerre)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Étoile d’or "France Football" en 1989
Révélation française de l’année en 1984
Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 2008
DIVERS
- Proche du Parti socialiste, Basile Boli étonne en 2007 lorsqu’il choisit de soutenir Nicolas Sarkozy dans sa candidature à la présidence de la République. Dans la foulée de l’élection présidentielle, Basile Boli est alors nommé secrétaire national de l’UMP chargé du co-développement. Deux ans plus tard, c’est la justice qui s’intéresse à l’ancien footballeur, soupçonné d’abus de confiance dans le cadre de son association "Entreprendre et réussir en Afrique".
- Il écrit en 2008, "Fini de jouer", en collaboration avec Claude Askolovitch qui est journaliste.
VIDÉO
Franck Ribery
Franck Ribéry
Franck Henry Pierre Ribéry
Né le 7 avril 1983 à Boulogne-sur-mer (FRA)
Français, Ailier droit/gauche, 1m70
Surnoms: Scarface, Ferraribéry, Kaizer Franck
81 sélections, 16 buts
(Matchs amicaux: 33 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections, 8 buts)
(Coupe du Monde: 10 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 15 sélections, 1 but)
(Euro: 7 sélections)
1ère sélection : le 27 mai 2006 contre le Mexique (1-0)
Dernière sélection : le 5 mars 2014 contre les Pays-Bas (2-0)
espoirs: 13 sélections, 2 buts
2000/02 US Boulogne (FRA) 28 matchs, 6 buts
2002/03 Olympique Alès (FRA) 19 matchs, 1 but
2003/04 Stade Brestois (FRA) 37 matchs, 4 buts
(National: 35 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
2004/05 FC Metz (FRA) 22 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 20 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de la ligue: 1 match)
2005 Galatasaray (TUR) 17 matchs, 1 but
(Championnat de Turquie: 14 matchs)
(Coupe de Turquie: 3 matchs, 1 but)
2005/07 Olympique de Marseille (FRA) 89 matchs, 18 buts
(Championnat de France: 60 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 4 buts)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 1 but)
(Coupe Intertoto: 5 matchs, 2 buts)
2007/19 Bayern Munich (ALL) 425 matchs, 124 buts
(Championnat d'Allemagne: 273 matchs, 86 buts)
(Coupe d'Allemagne: 43 matchs, 12 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 2 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Allemagne: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 86 matchs, 17 buts)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 3 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 1 but)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs, 1 but)
2019/21 Fiorentina (ITA) 51 matchs, 5 buts
(Championnat d'Italie; 50 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
2021/22 Salernitana (ITA) 23 matchs

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2013 (Bayern Munich)
Finaliste de la Ligue des Champions en 2010 et 2012 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 2013 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2013 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2005 (Olympique de Marseille)
Champion d’Allemagne en 2008, 2010, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 (Bayern Munich)
Vice-Champion d’Allemagne en 2009 et 2012 (Bayern Munich)
Vice-champion de France en 2007 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 2008, 2010, 2013, 2014, 2016 et 2019 (Bayern Munich)
Finaliste de la Coupe d’Allemagne en 2012 et 2018 (Bayern Munich)
Finaliste de la Coupe de France en 2006 et 2007 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe de Turquie en 2005 (Galatasaray)
Vainqueur de la Supercoupe d'Allemagne en 2012, 2016, 2017 et 2018 (Bayern Munich)
Finaliste de la Supercoupe d'Allemagne en 2013 (finale non-jouée), 2014 (finale non-jouée) et 2015 (finale non-jouée) (Bayern Munich)
Vice-champion de France National en 2004 (Stade Brestois)
Champion de CFA (groupe A) en 2001 (US Boulogne)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon de bronze en 2013
Onze de bronze en 2006 et 2008
Élu meilleur joueur de l'année UEFA en 2013
Élu meilleur joueur de l'année par Globe Soccer en 2013
Élu meilleur joueur de la Coupe du monde des clubs en 2013
Élu joueur français de l'année en 2007, 2008 et 2013
Élu joueur de l'année d'Allemagne en 2008
Étoile d'or France Football en 2006
Élu joueur de la saison par l'association des footballeurs professionnels en Allemagne en 2008
À reçu le Trophée Kicker du milieu de terrain de l'année en 2013
À reçu le Trophée Kicker de l'ailier de l'année en 2008 et 2009
Trophée UNFP du meilleur espoir de Ligue 1 en 2006
Nommé dans l'équipe type de l'année de la FIFA/FIFPro en 2013
Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 2008 et 2013
Nommé dans l'équipe type de l'année UEFA en 2008 et 2013
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'Allemagne en 2008, 2009, 2012, 2013 et 2014
Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 2008 et 2013
But de l'année en Ligue 1 en 2006
Élu joueur de l'année de l'Olympique de Marseille en 2006
Élu joueur de l'année de la Fiorentina en 2020
Didier Six
photo: ©Peter Robinson/EMPICS Sport
Didier Six
Né le 21 août 1954 à Lille (FRA)
Français, attaquant, 1m80
Surnom: Dündar Siz
52 sélections, 13 buts
(Matchs amicaux: 26 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 10 sélections, 2 buts)
(Qualif Euro: 2 sélections, 2 buts)
(Euro: 3 sélections)
espoirs: 1 sélection
1ère sélection : le 27 mars 1976 contre la Tchécoslovaquie (2-2)
Dernière sélection : le 23 juin 1984 contre le Portugal (3-2)
1970/77 US Valenciennes (FRA) 180 matchs, 65 buts
(Championnat de France: 87 matchs, 26 buts)
(Championnat de France de D2: 67 matchs, 28 buts)
(Barrages D2: 6 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 20 matchs, 10 buts)
1977/78 RC Lens (FRA) 36 matchs, 16 buts
(Championnat de France: 29 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 3 buts)
1978/80 Olympique de Marseille (FRA) 73 matchs, 18 buts
(Championnat de France: 66 matchs, 14 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 4 buts)
1980 Cercle Bruges (BEL) 12 matchs, 7 buts
1981 RC Strasbourg (FRA) 28 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 19 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 9 matchs, 5 buts)
1981/83 VfB Stuttgart (ALL) 67 matchs, 26 buts
(Championnat d'Allemagne: 59 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Allemagne: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe UEFA: 2 matchs)
1983/84 FC Mulhouse (FRA) 38 matchs, 18 buts
(Championnat de France de D2: 31 matchs, 12 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 6 buts)
1984/85 Aston Villa (ANG) 15 matchs, 2 buts
1985/86 FC Metz (FRA) 35 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 32 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1986 RC Strasbourg (FRA) 14 matchs, 2 buts
1987 US Valenciennes (FRA) 10 matchs, 4 buts
1987/88 Galatasaray (TUR) 39 matchs, 11 buts
1989 Stade de Vallauris (FRA) 9 matchs, 1 but
1989/90 Vauban Strasbourg (FRA) 19 matchs, 3 buts
1990/92 VfB Leipzig (ALL) 12 matchs, 1 but
Véritable globe-trotter à une époque où changer de club n'était pas encore chose courante, Didier Six a connu le meilleur comme le pire en club comme en équipe de France.
Né à Lille, le jeune bambin chausse ses premiers crampons dans l’Iris club de Lambersart où son père est entraîneur. Déjà remarqué, l'US Valenciennes se manifeste et il rejoint le centre de formation de Nungesser. Ailier gauche doué d'une technique sans faille des deux pieds et d'un sens du but rare, il explose et signe son premier contrat professionnelle dès 15 ans. À l'âge de 17 ans, il fait ses premiers pas en D2 et aide le club à rejoindre l'élite en 1975. Rapidement repéré par le sélectionneur Michel Hidalgo, il honore sa première cape internationale avec l'équipe de France face à la Tchécoslovaquie le 27 mars 1976 à seulement 21 ans en compagnie de deux autres débutants: Maxime Bossis et Michel Platini. Comme eux, il devient indispensable sous le maillot Bleu.
Après sept ans passés à l'USVA, il change de club et pose ses valises soixante kilomètres plus loin chez le voisin Lensois. C'est un première échec. Malgré un beau parcours en coupe de l’UEFA où il élimine la Lazio de Rome, il termine à la 18ème place du championnat et finit par descendre en D2. Didier Six décide de ne pas suivre ses coéquipiers dans la galère de la division inférieure et quitte le navire pour rejoindre Marseille. Sa première saison est une réussite totale puisque l'OM termine 4ème du championnat. Les deux saisons suivantes sont plus décevantes. Le club phocéen passe en deux ans du titre à la D2. Didier Six doit encore changer d'équipe. Il fait alors un choix surprenant en rejoignant la Belgique et le Cercle Bruges. Il ne comprend pas le néerlandais et n'arrive pas à s'adapter. Il rentre au bout de six mois dans l'Hexagone et signe chez le champion en titre le RC Strasbourg. Mais là encore, c'est de courte durée. Le club perd son titre et ne garde pas son ailier. Il prend alors la direction du VfB Stuttgart. Avec sa technique et sa vitesse, il maltraite les latéraux adverses et régale le public d'outre-Rhin. Il ne gagne toujours rien mais laisse un excellent souvenirs aux fans Allemands. Puis il fait un nouveau choix plus que surprenant en signant à Mulhouse... alors en seconde division. Il n'y reste qu'une saison avant de traverser la Manche et rejoindre Aston Villa. L'aventure tourne encore court. Il joue peu et revient poser ses valises en France, au FC Metz. Il fait une bonne saison mais l'ailier ne tient pas en place et quitte le club dès la fin de saison, pour un nouveau passage à Strasbourg alors en D2. Six mois lors de la saison 1986-87 avant de finir sous le maillot de Valenciennes. Il prend alors une grande décision et s'exile en Turquie, au Galatasaray, en 1987, devenant ainsi le premier joueur français à jouer dans la Péninsule anatolienne. Il réalise le doublé coupe-championnat dès sa première saison avec le club stambouliote. Il acquiert le passeport dans le but de libérer une place pour les étrangers jouant au club et se fait appeler Dündar Siz. Au vu de cette carrière chaotique, ce baroudeur dans l'âme est étonnant de constater avec quelle régularité il est présent avec les Bleus.
photo: ©DR
Sélectionné pour le Mondial 1978 et 1982, il garde la confiance de Michel Hidalgo malgré les hauts et les bas. En 1978 en Argentine, il marque l'un des buts les plus rapides de la compétition. Quatre ans plus tard, lors de l'inoubliable demi-finale contre la RFA en 1982, Didier Six rate sa tentative lors de la séance de tirs au but et laisse filer la victoire aux Allemands. La légende raconte qu’une opposition avec Michel Platini sur le choix du tireur serait à l’origine de sa course d’élan. En effet, Platoche aurait interverti sa place de troisième tireur avec la cinquième. Alors qu’il a la qualification au bout des pieds, Didier énervé et absolument pas concentré échoue sur le portier Allemand. Précipitation coupable, la suite on la connaît. Il devra attendre deux ans avant de remporter son premier et unique titre international: l’Euro 84. Sans la jouer. "On m’a collé une image de perdant qui m’a fait rater la finale de l’Euro 1984. Je me suis rendu compte, quelques années après, que j’étais un bouc émissaire." conclut l'international français. Il prend sa retraite internationale sur ce triomphe, totalisant 52 sélections pour 13 buts en huit ans de présence sous le maillot du coq frappé. Une dernière pige au Stade de Vallauris, puis à Vauban Strasbourg et enfin un énième départ vers l'étranger au VfB Leipzig. Tout ça un an après la chute du mur et bien avant l'arrêt Bosman.
Au final, Six aura fait figure de précurseur, multipliant les clubs et n’hésitant pas à partir à l’étranger. De ses nombreuses excursions, il ne glanera que peu de trophées, la faute à des choix sportifs discutable et pas forcément opportun. Il explique cette manie de bouger par un aspect financier "Je n’ai pas toujours voulu changer d’équipe. Didier Six, on pouvait le vendre parce que cela permettait à un club de souffler financièrement. J’ai été professionnel pendant vingt-trois années et j’ai connu dix clubs (ndlr : en fait 13 clubs) pendant cette période. Cela fait en moyenne deux ans et demi dans chaque club. Regardez la situation du foot aujourd’hui et dites-moi qui reste deux ans et demi dans une seule et même équipe." Depuis la fin de sa carrière, cet ancien Magellan du football s'est reconverti en entraîneur et sélectionneur. Didier Six, où la carrière d'un pionnier, un des tout premiers baroudeurs du football moderne.
PALMARÈS
Vainqueur de l'Euro 1984 (France)
Champion de Turquie en 1988 (Galatasaray)
Champion de France de D2 en 1972 (US Valenciennes)
Vice-champion de France de D2 en 1975 (US Valenciennes)
Vainqueur de la Supercoupe de Turquie en 1988 (Galatasaray)
VIDÉO
Youri Djorkaeff
photo: ©Matthew Ashton/EMPICS
Youri Djorkaeff
Né le 9 mars 1968 à Lyon (FRA)
Français, milieu offensif, 1m79
Surnom: Le Snake
(Matchs amicaux: 34 sélections, 11 buts)
(QUalif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Coupe du Monde: 9 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 17 sélections, 8 buts)
(Euro: 10 sélections, 3 buts)
(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 1 but)
(Tournoi Hassan II: 4 sélections, 3 buts)
(Tournoi de France: 2 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 13 octobre 1993 contre Israël (2-3)
Dernière sélection : le 11 juin 2002 contre le Danemark (0-2)
1985/89 Grenoble (FRA) 87 matchs, 24 buts
(Championnat de France de D2: 82 matchs, 23 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)
1989/90 RC Strasbourg (FRA) 41 matchs, 27 buts
(Championnat de France: 35 matchs, 25 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)
1990/95 AS Monaco (FRA) 196 matchs, 67 buts
(Championnat de France: 155 matchs, 59 buts)
(Coupe de France: 16 matchs, 3 buts)
(Coupe de la Ligue: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 11 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 11 matchs, 2 buts)
1995/96 Paris SG (FRA) 47 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 35 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue: 1 match)
(Trophée des Champions: 1 match, 1 but)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 4 buts)
1996/99 Inter Milan (ITA) 127 matchs, 39 buts
(Championnat d'Italie: 87 matchs, 30 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 5 buts)
(Ligue des Champions: 5 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 19 matchs, 2 buts)
1999/2002 Kaiserslautern (ALL) 70 matchs, 18 buts
(Championnat d'Allemagne: 55 matchs, 14 buts)
(Coupe d'Allemagne: 3 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 4 buts)
2002/04 Bolton Wanderers (ANG) 81 matchs, 21 buts
(Championnat d'Angleterre: 75 matchs, 20 buts)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
(Coupe de la ligue anglaise: 5 matchs, 1 but)
2004 Blackburn Rovers (ANG) 3 matchs
2005/06 MetroStars (USA) 44 matchs, 11 buts
(Championnat des Etats-Unis: 40 matchs, 10 buts)
(Playoffs: 3 matchs, 1 but)
(Coupe des Etats-Unis: 1 match)
Youri Djorkaeff occupe une place toute particulière dans le panthéon des grands joueurs français. Sa carrière atypique de globe-trotter et la réputation d'individualiste qui lui colle à la peau ont contribué à forger une image publique quelque peu mystérieuse et indéchiffrable.
Electron libre sur et en dehors du terrain, il concevait la pratique du sport de haut niveau comme un vecteur de plaisir et d'épanouissement personnel tout en faisant toujours preuve d'un féroce esprit de compétition. Surnommé "le Snake" pour son sang-froid devant les cages, Djorkaeff était irrémédiablement attiré vers le but et constituait un danger mortel dans la zone de vérité. En aucun cas un buteur de surface, il aimait rôder dans les trente mètres pour placer sa magnifique frappe de balle ou combiner avec les attaquants aux abords de la surface.
Né à Lyon, le joueur d'origine arménienne, fils de l'ancien défenseur de l'Olympique Lyonnais Jean, fait ses premières armes en deuxième division dans sa région natale, à Grenoble. Il file ensuite à Strasbourg, attiré par le discours d’Hechter. Mais c’est à Monaco qu’il explose littéralement. Il finit meilleur buteur du championnat en 1994, et conquiert ainsi ses premières sélections. Il se sent vite à l’étroit sur le Rocher, club pas trop médiatisé à l'époque, et monte jusqu'à la capitale en 1995, pour une saison. Mais quelle saison! Il remporte la Coupe des Coupes, plante 14 buts, et marque à jamais l’histoire d’un club dont le paternel a été la première star. Après une cinquantaine de matches et une vingtaine de buts sous le maillot parisien, Djorkaeff cède aux avances de l'Inter Milan, une décision alors jugée carriériste et opportuniste pour beaucoup. C'est le début d'une seconde carrière qui l'emmènera aux quatre coins de l'Europe.
photo: ©Getty images
Avec les Nerazzurri, où il côtoie Ivan Zamorano et Ronaldo lors de ses trois années au club, Djorkaeff inscrit en moyenne un but tous les trois matches en Série A, réussissant notamment une superbe première saison (14 buts). Mais avec le club intériste, il ne remportera jamais le Scudetto. Battu en finale de la Coupe UEFA par le FC Schalke 04 en 1997, l'Inter prend sa revanche l'année suivante contre la Lazio au Parc des Princes, l'ancien jardin de Djorkaeff, qui remporte son deuxième trophée européen. Mais le temps fait son œuvre, et le Gone de naissance voit finalement son influence décliner. À 31 ans et un avec un titre de champion du Monde en poche, il prend une décision à contre-pied en signant à Kaiserslautern, séduit par le discours d'Otto Rehhagel et poussé par la volonté de découvrir d'autres horizons. Après une première année très satisfaisante, il connaît une deuxième saison plus difficile et se brouille avec l'entraîneur grec. Désireux de trouver du temps de jeu en vue du Mondial 2002, Djorkaeff surprend à nouveau tout son monde en signant à Bolton, où il gagne comme partout le respect de ses coéquipiers et des supporters, se voyant même confier le brassard de capitaine à de nombreuses reprises. À trente-six ans, il claque encore neuf buts en Premier League avant de dire adieu à l'Europe et de rejoindre les MetroStars de New York en 2005 pour y finir sa carrière.
Parallèlement avec les Bleus, son histoire d’amour commence dans la douleur. France-Israël, puis France-Bulgarie. Inutile de rappeler le déroulement de ces deux matchs. Ginola, Houllier, Kostadinov, etc... Tout le monde connaît ça par cœur. On se souvient également de la suite. Du premier match de Jacquet, en Italie. De la première titularisation de Djorkaeff. De son premier but, sur une passe d'ailleurs de Ginola. De sa première victoire. L’histoire commune commençait plutôt bien. Son coup franc mémorable contre la Pologne au Parc à l'été 1995 sauve la tête du sélectionneur, et c'est encore lui qui double le score quelques semaines plus tard contre la Roumanie à Bucarest lors d'une victoire fondatrice pour toute une génération. Sans Djorkaeff, la France ne se serait sans doute pas qualifiée pour l'Euro anglais et n'aurait pas pu construire ses conquêtes ultérieures. Lors du Mondial en France, il accepte de se placer au service du collectif dans un rôle de neuf et demi chargé d'assurer le lien technique entre Zidane et l'attaquant de pointe et de faire parler son talent dans la zone de vérité. S'il ne plante que sur penalty, il offre un caviar à Thuram en demi et frappe le corner sur le deuxième but en finale. Intelligent, juste et altruiste, Djorkaeff rentre dans le rang pour entrer dans l'histoire, avant de sortir à nouveau de sa boîte lors de l'Euro 2000 pour planter deux buts marqués du sceau de la classe contre les Tchèques et les Espagnols. Auteur de 28 buts en 82 sélections, Djorkaeff n'est pas superflu de rappeler le rôle majeur qu'il a joué dans la période la plus dorée de l'équipe de France.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1998 (France)
Vainqueur de l'Euro 2000 (France)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2001 (France)
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)
Vainqueur du Tournoi Hassan II en 1998 et en 2000 (France)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1992 (Monaco)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1998 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1997 (Inter Milan)
Vice-Champion d’Italie en 1998 (Inter Milan)
Vice-Champion de France en 1991, 1992 (Monaco) et 1996 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de France en 1991 (Monaco)
Vainqueur du Trophée des Champions en 1995 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe de Ligue anglaise en 2004 (Bolton Wanderers)
Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1988 (Grenoble)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du Championnat de France en 1994 (20 buts) (AS Monaco)
Élu meilleur joueur du Championnat de France de D2 en 1989
Élu joueur de l'année de l'Inter Milan en 1997
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1996
Chevalier de la Légion d'Honneur en 1998
VIDÉO
David Ginola
Photo: ©Histoire du PSG
David Ginola
Né le 25 janvier 1967 à Gassin (FRA)
Français, milieu offensif/attaquant, 1m85
Surnom: El magnifico
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 6 sélections, 1 but)
(Coupe Kirin: 2 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 17 novembre 1990 contre l'Albanie (1-0)
Dernière sélection : le 6 septembre 1995 contre l'Azerbaïdjan (10-0)
1985/88 SC Toulon (FRA) 87 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 83 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)
1988/90 RC Paris (FRA) 69 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 61 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 2 buts)
1990/92 Brest (FRA) 53 matchs, 15 buts
(Championnat de France: 50 matchs, 14 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
1992/95 Paris SG (FRA) 158 matchs, 44 buts
(Championnat de France: 115 matchs, 33 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 6 buts)
(Coupe de la ligue: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 10 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 2 buts)
1995/97 Newcastle UTD (ANG) 78 matchs, 7 buts
(Championnat d'Angleterre: 58 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Angleterre: 4 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 6 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
1997/2000 Tottenham Hotspur (ANG) 127 matchs, 22 buts
(Championnat d'Angleterre: 100 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 5 buts)
(Coupe de la ligue: 13 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
2000/02 Aston Villa (ANG) 41 matchs, 5 buts
(Championnat d'Angleterre: 32 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 2 buts)
2002 Everton (FRA) 7 matchs
(Championnat d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs)
Dans la mémoire collective nationale, le nom de David Ginola reste irrémédiablement associé au traumatisme de la défaite contre la Bulgarie de novembre 1993, qui a privé la génération Papin-Cantona de la Coupe du Monde américaine.
Coupable d'avoir voulu jouer le dernier ballon et victime de ses instincts d'attaquant, il redonne la balle dans les pieds du Bulgare Kremenliev qui permet d'amorcer une contre-attaque en deux passes qui se solde par un but de Kostadinov et donc par l'élimination de la France dans les derniers instants du match. Qualifié de criminel par Gérard Houllier, le joueur parisien, bouc émissaire parfait, a du porter sur ses épaules la responsabilité de la débâcle. Lors de ses deux dernières saisons dans l'Hexagone, Ginola a été systématiquement sifflé dans tous les stades du pays par le public français, cible de toutes les haines et de toutes les rancoeurs enfouies. Appelé seulement 17 fois en sélection, Ginola compte moins de sélections que Reynald Pedros ou Pascal Vahirua: c'est dire l'ampleur du malentendu. Pourtant, "El Magnifico" figure incontestablement parmi les meilleurs joueurs français des années 90.
Ailier naturel à la technique soyeuse qui maîtrisait mieux que personne le contrôle de la poitrine, il pouvait tout aussi bien provoquer balle au pied le long de la ligne que revenir à l'intérieur pour chercher la lucarne opposée d'une frappe enroulée, action qui est peu à peu devenue sa marque de fabrique. Ses changements de rythme imprévisibles, son coup de rein et son sens du contre-pied le rendaient très compliqué à prendre en un contre un. Souvent éblouissant de classe et de facilité, il faisait partie de la catégorie des artistes capables de gagner un match à lui tout seul, sur une accélération soudaine ou une mine des trente mètres. Originaire du Var, le jeune David grandit à Sainte-Maxime, sa mère était employée à la Poste, son père, un ouvrier de chantier naval. Dès son plus jeune âge, David intègre l'OGC Nice. Il évolue alors déjà dans les catégories de jeunes des Aiglons, mais à l’âge de seize ans, on lui annonce qu'il est pas assez costaud pour rester. Il se tourne alors vers le club voisin du Sporting Toulon où il signe son premier contrat pro en 1985. Il a 18 ans lorsqu'il foule la première fois les pelouses de première division française. Après trois saisons (1985-1988) d'apprentissage du haut niveau, Ginola signe dans le deuxième club de la capitale, le Matra Paris. Durant cette expérience (1988-1990), il alterne les bonnes et mauvaises performances, mais son style de jeu commence à séduire.
Photo: ©DR
C'est sous les couleurs de Brest qu'il se révèle définitivement aux yeux du grand public, participant activement à une victoire retentissante (3 buts à 2) contre sa future formation, le PSG, en 1991. C'est après sa signature dans le club de la capitale en janvier 1992 que la carrière de David Ginola explose littéralement. Il devient rapidement le chouchou du Parc des Princes grâce à la qualité de ses contrôles et ses débordements incessants dans le couloir gauche. Il sera l'un des principaux artisans des glorieuses joutes européennes menées par le PSG entre 1992 et 1995. Ainsi, il livre des prestations de grande envergure lors de confrontations contre Naples, le Real Madrid ou le FC Barcelone. En trois saisons et demie dans la capitale, Ginola remporte un titre de champion, deux Coupes de France et dispute trois demi-finales européennes consécutives. Alors qu'on s'attend à le voir rejoindre l'Espagne et son championnat taillé sur mesure pour ses qualités, il s'envole pour Newcastle et son climat pluvieux pendant l'été 2005.
Le Frenchie continue de marquer les esprits en Angleterre grâce à son talent et des buts somptueux. À mi-saison, Newcastle semble d'ailleurs avoir le championnat solidement en main… mais s'écroule dans la dernière ligne droite avant de céder face au retour de Manchester United. Fort de cette première saison remarquable, il se prend à espérer un retour en équipe de France pour l'Euro 1996 disputé en Angleterre. En vain. La suite des événements est moins brillante pour Ginola. L'arrivée de Dalglish aux commandes met fin à l'histoire d'amour entre Newcastle et Ginola, qui signe à Tottenham en 1997. Moins performant mais toujours irrésistible, son niveau de jeu est récompensé par un double titre de meilleur joueur de l'année en Angleterre. L'un attribué par la presse spécialisée, l'autre par ses pairs. Pour Ginola, c'est l'apothéose, avant le déclin. Après un passage à Aston Villa, il ponctue sa carrière en Premier League sous la tunique d’Everton, à Highbury, le 11 mai 2002. Il a alors trente-cinq ans. Fin 2016, il était à l'honneur d'un documentaire consacré aux "magiciens" de la Premier League: Zola, Di Canio, Juninho Paulista et donc Ginola.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)
Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1987 (France)
Champion de France en 1995 (Paris SG)
Vice-Champion de France en 1993 (Paris SG)
Vice-Champion d’Angleterre en 1996 et 1997 (Newcastle UTD)
Vainqueur de la Coupe de France en 1993 et 1995 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe de France en 1990 (RC Paris)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1995 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue anglaise en 1999 (Tottenham Hotspur)
Finaliste de la Charity Shield en 1996 (Newcastle UTD)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur français de l’année en 1993
Élu meilleur joueur de l’année PFA du championnat d’Angleterre en 1999
Élu meilleur footballeur de l’année FWA du championnat d’Angleterre en 1999
Élu meilleur joueur du Tournoi de Toulon en 1987
Trophée UNFP du meilleur joueur du championnat de France en 1994
Élu joueur de l'année de Tottenham Hotspur en 1998
Meilleur buteur de la Coupe Kirin en 1994 (2 buts)
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 1996 et 1999
DIVERS
- Il prête sa voix à un des personnages du film d’animation "Le monde de Némo". Il apparaît aussi dans un épisode des "Feux de l’amour" .
- En 1998, il devient ambassadeur de la Croix Rouge pour son action contre les mines anti-personnel.
- En 2011, il intègre le casting de l’émission télé "Danse avec les stars". Il termine 3ème aux côtés de la danseuse Silvia Notargiacomo.
- En 2015, David Ginola se présente à la présidence de la FIFA. Malheureusement, il n'a pas obtenu dans les délais les cinq parrainages nécessaires pour sa candidature.
- Il a reçu la médaille d’argent à l’International Wine Challenge de 2008, alias le " concours de vin le plus influent du monde. " Cette année-là, Ginola a été récompensé pour son Coste Brulade rosé produit par le Cellier de Saint-Antoine.
- De 2013 à 2016, il est consultant pour Canal+ et présente "Match of Ze day".