Football-the-story

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France


Samir Nasri

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Photo: ©DR

 

Samir Nasri

 

Né le 26 juin 1987 à Marseille (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif, 1m75

Surnom: Le petit prince du Vélodrome

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 41 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 12 sélections, 2 buts)

(Euro: 6 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 28 mars 2007 contre l'Autriche (1-0)

Dernière sélection : le 15 novembre 2013 contre l'Ukraine (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 4 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U19: 10 sélections, 5 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 4 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U17: 16 sélections, 6 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U16: 16 sélections, 8 buts

 

2004/08 Olympique de Marseille (FRA) 166 matchs, 12 buts
(Championnat de France: 121 matchs, 11 buts)
(Coupe de France: 14 matchs)
(Coupe de la ligue: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 18 matchs)
(Coupe Intertoto: 6 matchs, 1 but)
2008/11 Arsenal (ANG) 125 matchs, 27 buts
(Championnat d'Angleterre: 86 matchs, 18 buts)
(Coupe d'Angleterre: 10 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue anglaise: 5 matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 24 matchs, 6 buts)
2011/17 Manchester City (ANG) 176 matchs, 27 buts
(Championnat d'Angleterre: 129 matchs, 18 buts)
(Coupe d'Angleterre: 7 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 8 matchs, 2 buts)
(Community Shield: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 26 matchs, 3 buts)
(Ligue Europa: 4 matchs)
2016/17 Séville FC (ESP) (Prêt) 30 matchs, 3 buts
(Championnat d'Espagne: 23 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 5 matchs, 1 but)
2017/18 Antalyaspor (TIR) 8 matchs, 2 buts
2019 West Ham (ANG) 6 matchs
(Championnat d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
2019/20 RSC Anderlecht (BEL) 8 matchs, 2 buts
(Championnat de Belgique: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de Belgique: 1 match, 1 but)
 
Formé à l'OM, Samir Nasri a été très brillant en Premier League. Un joueur pétri de qualités qui aura atteint son firmament à Arsenal et à Manchester City pendant quelques saisons, offrant même plusieurs moments de grâce footballistique. Si il aurait pu faire bien plus au regard de son talent, l'ancien "petit prince du Vélodrome" a fait une carrière que rêvent d'avoir la très grande majorité des footeux. Même s'il n'avait pas sa langue dans sa poche.
 
D'origine algérienne, le minot grandit à la Gavotte-Peyret, une cité de Septème-les-Vallons, au Nord de Marseille. Repéré par les recruteurs olympiens à l'âge de 9 ans, il se fait remarquer grâce à sa pointe de vitesse et sa technique exceptionnelle qui lui permettent d'intégrer le centre de formation souvent décrié. Agile et élégant avec le ballon, il affiche une maturité surprenante pour son âge. Ses progrès sont si fulgurants que le coach de l'époque José Anigo le lance dans le grand bain le 12 septembre 2004 à Sochaux (défaite 2 buts à 0), quelques mois après avoir remporté le Championnat d'Europe des moins de 17 ans avec la génération dorée de 87 composé de Karim Benzema, Hatem Ben Arfa et Jérémy Menez. Chouchou du Vélodrome, il enchaîne les rencontres et les performances de haut vol. Au total, 14 buts et 178 matchs en quatre saisons pleines et un retour en Champions League au milieu de la période de vaches maigres du club, tant le gamin porte déjà toute une équipe sur ses épaules. Couronné meilleur passeur de Ligue 1 avec une dizaine d'offrandes pour sa dernière année, il rejoint Arsenal et ses "Frenchies" en 2008. Juste après avoir prolongé histoire de rapporter une somme au club.
 
Avec Arsène Wenger, le joueur muscle son jeu, excelle sur l'avant-dernière passe et performe dans sa finesse technique. Surtout, il se montre redoutable dans la zone de vérité avec notamment une efficacité chirurgicale devant la cage adverse. Meilleur joueur français de l’année en 2010, nommé dans l’équipe type de la Premier League en 2011, ses accomplissements personnels sont excellents. Seul les trophées ne suivent pas. Courtisé par Chelsea, la Juve et le Manchester United de Sir Alex Ferguson qui cherche un remplaçant à Paul Scholes, il préfère tenter le pari Manchester City, alors désigné nouvel eldorado de l'Europe. Bingo. Élément indispensable, le meneur de possession chargé de remonter le terrain face à un bloc bas avant de combiner devant les 16 mètres adverses avec David Silva et Sergio Agüero remporte deux titres de champion, dont le premier des Citizens depuis 44 ans. Le point d'orgue de sa carrière. Devenu indésirable après l'arrivée de Pep Guardiola chez les Citizens, il laisse aussi un sentiment d'inachevé en équipe de France.
 
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Photo: ©Zimbio
 
Si ses débuts en fanfare le 28 mars 2007 à l'âge de 19 ans contre l'Autriche avec une passe décisive pour Karim Benzema qui fêter également sa première cape sont promettants, la suite est moins rose. Présent lors du fiasco de l’Euro 2008, l'ambiance n'était pas au beau fixe chez les Bleus. Un conflit dit générationnel entre les cadres et les jeunes après l'épisode du bus - déjà - où Nasri aurait pris la place réservée à Thierry Henry. William Gallas avait alors traité le joueur d'Arsenal de "petit con" dans son livre (Parole à la défense). Ensuite, il est écarté de la coupe du Monde 2010 par Raymond Domenech. Sacrifié par le vestiaire à cause de son côté probablement trop sûr de lui. Dans son malheur, il échappe de peu à la grève du bus de Knysna. L’avènement de Laurent Blanc comme sélectionneur lui permet un retour en grâce, et une participation à l’Euro 2012. Durant le tournoi, il laisse un but et une célébration discutable lors de France-Angleterre. Un doigt sur la bouche adressée à la presse suivi d'un "Ferme ta gu**le" qui resteront dans les mémoires. En conflit permanent avec les journalistes qui lui reproche son manque d’implication et ses écarts de conduite, il reste tout de même régulièrement appelé en sélection par Didier Deschamps. Après être passé à côté de son match lors du barrage aller de la Coupe du Monde 2014 contre l’Ukraine, il est mis sur la touche quatre jours plus tard lors du barrage retour mémorable au Stade de France. Ce sera sa dernière apparition dans le groupe. Il n'aura pas de deuxième chance. DD privilégiant le "bien vivre ensemble". 41 capes internationales en six ans tout de même mais seulement deux Euros disputés et une image écornée à jamais. Nasri avait un côté trop critique pour les Tricolores. Une majorité des français n'aimait pas ça. La presse non plus. 
 
Plus en odeur de sainteté du côté des Sky Blues, il part en prêt retrouver plus de temps de jeu au Séville FC. Malgré des bonnes performances en Andalousie, Samir n'est pas conservé par le club anglais et doit partir. Il tente l'aventure à Antalyaspor en Süper Lig turque, où évolue la légende camerounaise Samuel Eto'o. Sans grande réussite. Pire, il est suspendu plusieurs mois fin février 2018 pour dopage après s'être fait injecter son Immunity Drip, méthode interdite par l'AMA. Un déclin inexorable qui le voit tenter une relance chez les Hammers de West Ham avant de finir par une aventure pas franchement concluante à Anderlecht, en pleine crise sanitaire. Après avoir mis un terme à seize ans de carrière, l’ancien milieu offensif officie désormais en tant que consultant pour Canal+ dans l’émission "Canal Champions Club", aux côtés d'Hervé Mathoux et Laure Boulleau notamment.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur du Championnat d'Europe des moins de 17 ans en 2004 (France)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2005 (Olympique de Marseille)
Champion d'Angleterre en 2012 et 2014 (Manchester City)
Vice-champion d'Angleterre en 2013 et 2015 (Manchester City)
Vice-champion de France en 2007 (Olympique de Marseille)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 2013 (Manchester City)
Finaliste de la Coupe de France en 2006 et 2007 (Olympique de Marseille)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2014 (Manchester City)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2011 (Arsenal)
Vainqueur de la Community Shield en 2012 (Manchester City)
Finaliste de la Community Shield en 2011 (finale non-jouée) et 2014 (Manchester City)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES

Vainqueur du Trophée Alan Hardaker en 2014
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 2011
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat de France en 2007
Élu meilleur joueur de l'année de l'Olympique de Marseille en 2007

05/09/2022
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Pierre Chayriguès

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Photo: ©Collection Gregoire/Bridgeman Images

 

Pierre Chayriguès

 

Pierre Casimir Laurent Chayriguès

Né le 2 mai 1892 à Paris (FRA)

Décédé le 19 mars 1965 à Levallois-Perret (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m70

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections

(Matchs amicaux: 21 sélections)

 

1ère sélection : le 29 octobre 1911 contre le Luxembourg (4-1)

Dernière sélection : le 21 mai 1925 contre l'Angleterre (2-3)

 

1907/08 JAS Levallois (FRA)

1908/11 USA Clichy (FRA)

1911/25 Red Star (FRA)

 

Goal mythique du Red Star, Pierre Chayriguès est la première grande vedette du football français, bien avant KopaPlatini ou Zidane.

 

Né dans le XVIème arrondissement de Paris en 1892, le portier précoce enfile ses premiers gants à la Jeunesse Athlétique Socialiste de Levallois avant de rejoindre les rangs de l'Union Sportive et Amicale de Clichy en 1908. Très performant sur sa ligne malgré sa petite taille (1m70 sur la pointe des pieds), la réputation de Chayriguès gagne du terrain. Malheureusement, il ne peut prétendre à l'équipe nationale. En effet, le foot français, à cette époque, est divisé en deux fédérations concurrentes. D'un côté, l'USFSA, l'Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques, qui a choisi de quitter la FIFA en 1908. De l'autre, le CFI, le Comité Français Interfédéral, qui remplace l'association au sein de la fédération internationale et qui détient alors le monopole de la représentation officielle. Or, le club clichois pour lequel Chayriguès garde les cages est affilié à la première non reconnue. Si il veut enfiler le maillot bleu, le jeune Parisien n'a pas le choix, il doit changer de club. Il n'hésite pas et rejoint le Red Star en 1911.

 

En plus d'avoir la chance enfin de porter le maillot frappé du coq, cet électricien dans la vie de tous les jours se met d'un coup à monnayer son talent. Bien qu'officiellement amateur – le statut professionnel n'apparaît qu'en 1932 dans l'Hexagone – "Pierrot les grandes mains" signe un accord avec le club audonien qui prévoit une première prime de 500 francs pour son transfert, un salaire mensuel de 400 francs majoré par une prime de 50 francs pour chaque victoire en compétition. Chayriguès touche alors près de 10 000 francs par an à même pas 19 ans, soit quatre fois le salaire d'un instituteur. Une somme astronomique à l'époque. Appelé pour la première fois sous la tunique tricolore en 1911 pour disputer un match amical contre le Luxembourg (4 buts à 1), il devient alors le plus jeune gardien titulaire de l'histoire de l'équipe de France, à 19 ans, 5 mois et 28 jours. Auteur de 21 apparitions internationales entre 1911 et 1925, il signe le premier exploit des Bleus en 1912, une victoire à Turin face à la Squadra Azzurra (4 buts à 3). Il écœure les italiens en multipliant les arrêts et devient la coqueluche des Français. Il participe également aux Jeux Olympiques de Paris en 1924, éliminé en quarts de finale par l'Uruguay futur vainqueur et premier champion du Monde en 1930.

 

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Photo: ©Gallica.bnf.fr

 

Si Chayriguès est l'un des premiers à s'installer durablement au poste de numéro 1 en sélection, il le doit certainement à son talent. Le gardien des Vert et Blanc de Saint-Ouen aux épaules carrées est très doué et innove certains gestes méconnus jusqu'alors. Le pionnier des dégagements aux poings et l'inventeur du plongeon décrit son style spectaculaire dans ses mémoires intitulés "25 ans de football": "J'ai compris tout de suite que le gardien devait être autre chose qu'un homme enfermé dans sa cage. J'ai donc décidé de quitter ma ligne de but et de me promener dans les dix-huit mètres, à la fois pour mieux anticiper le jeu, stopper l'attaque adverse et relancer les contre-offensives. On m'a alors considéré comme un demi-fou..." Des sorties courageuses mais dangereuses dans les pieds des adversaires qui lui occasionnera de nombreuses blessures malgré sa solide stature, à une époque où les attaquants pouvaient charger les gardiens – et ne s'en privaient pas. Fractures du bassin et de l'épaule contractées lors des Jeux interalliés (compétition multisports destinée au personnel militaire ayant participé aux combats de la Première Guerre mondiale du côté de la Triple Entente) de 1919. Une côte enfoncée lors d'un contact violent avec le buteur de la Celeste Pedro Petrone aux JO. Et une fracture de la cheville et du péroné en 1925 durant le match de sélection Nord-Paris qui marque pratiquement la fin de sa carrière.

 

Entre-temps, la star banlieusarde rafle un triplé historique avec le Red Star en coupe de France (1921, 1922 et 1923). Le portier kamikaze qui mettait des gants de peau pour résister au froid honore sa 21ème et dernière cape contre l'Angleterre (défaite 3 buts à 2), le 21 mai 1925. Un pays où il a été sollicité en 1913 par les Spurs de Tottenham. Le club londonien avait offert un pont d'or à Chayriguès en plus du statut professionnel et qui aurait fait de lui le premier international français des Lilywhites, près d’un siècle avant Hugo Lloris... S'il avait accepté de rejoindre l'autre côté de la Manche, son salaire aurait quadruplé. Après quelque hésitation, il aurait refusé la proposition. La faute surement à la Première Guerre mondiale. Et un train de vie confortable en France puisque le Red Star s'est aligné sur l'offre. Son parcours est d'ailleurs émaillé de beaucoup de tensions à cause de l'argent. Le premier rebelle du foot français s'était rendu une fois au siège de la FFF sur des béquilles pour réclamer de l'argent pour des soins, alors qu'il touche déjà entre 1000 et 3000 francs par match. À partir de 1922, il n’a jamais disputé une rencontre à titre gratuit. Il le dit lui-même: "je n’ai jamais joué, pas plus pour la Ligue Parisienne que pour la Fédération, à titre gratuit. Les indemnités variaient, évidemment, mais il m’arriva souvent de toucher, d’un coup, 2 000 francs. Lorsque ma présence s’annonçait douteuse pour une rencontre, tenez pour certain que c’était parce que nous n’étions pas d’accord avec le pouvoir organisateur sur le prix de ma participation. J’étais alors tout à fait décidé à ne jamais jouer gratuitement pour des organisations qui ne visaient que la recette." avant d'ajouté "Est-ce moi qui ai sollicité? Pas du tout, c’est le club tentateur qui m’a fait des propositions et, une fois professionnalisé par le club, je pensai qu’il n’y avait aucune raison pour que Ligues et Fédération ne me payent pas aussi." et de finir "Je n’ai ni honte, ni regret d’avoir été payé." Des profits juteux à l'encontre des règles de l'amateurisme qui lui ont permis d'acheter un petit commerce en fin de carrière à Avranches, près du Mont-Saint-Michel. Précurseur à son poste, premier gardien moderne, pionnier en coulisses, Pierre Chayriguès disparaît le 19 mars 1965 à l'âge de 72 ans.

 

PALMARÈS

 

Finaliste aux Jeux Interalliés de Paris en 1919 (France)

Vainqueur de la Coupe de France en 1921, 1922 et 1923 (Red Star)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

La première star du foot français jouait au Red Star - Didier Braun sur "Une autre histoire du foot"

- Les footballeurs professionnels des années trente à nos jours - Alfred Wahl et Pierre Lanfranchi

- "25 ans de football" - les mémoires de Pierre Chayriguès

- Donqui Foot - Hubert Artus

- Histoire d'un siècle Red Star - François de Montvalon, Frédéric Lombard et Joël Simon


02/09/2022
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Pierre Cahuzac

Pierre Cahuzac.jpg
Photo: ©DR

 

Pierre Cahuzac

 

Pierre Gilbert Cahuzac

Né le 3 juillet 1927 à Saint-Pons (FRA)

Décédé le 31 août 2003 à Lempaut (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m77

Surnom: Cahu

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 6 octobre 1957 contre la Hongrie (0-2)

Dernière sélection : le 25 décembre 1957 contre la Bulgarie (2-2)

 

1951/52 AS Béziers (FRA) 35 matchs, 3 buts
(Championnat de France de D2: 33 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1952/60 Toulouse FC (FRA) 315 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 254 matchs, 17 buts)
(Championnat de France de D2: 28 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 25 matchs)
(Coupe Charles Drago: 8 matchs, 1 but)
1961/71 Gazélec Ajaccio (FRA)
 
Pierre Cahuzac a laissé une trace indélébile dans l’histoire du Toulouse FC, mais aussi dans le football corse en tant qu'entraîneur.
 
Né en 1927 à Saint-Pons, il débute sa carrière non loin de sa ville natale à l’AS Béziers en 1951 et s'installe au milieu de terrain. Au bout d'une saison, cet excellent technicien et rapide rejoint le Toulouse FC, quelques jours après le nouveau président Jean-Marc Puntis. Pierre s'offre une montée parmi l'élite dès son premier exercice, aux côtés des deux fines gâchettes Henri Cammarata et René Pleimelding. Surtout, il voit débarquer dans l'Hexagone, à l'hiver 1952, la première légende finlandaise Aulis Rytkonen. Les bons débuts en D1 permettent au club de la Ville Rose de finir à une magnifique quatrième place. Vice-champion de France en 1955 derrière le Stade de Reims d'un certain Raymond Kopa, il fait partie des vainqueurs de l’unique trophée du TFC: la Coupe de France, remportée en 1957 à Colombes face à Angers dans une finale prolifique (6 buts à 3) qui reste encore aujourd'hui dans les mémoires. Ses qualités techniques et ses belles performances avec les Violets lui permettent d'être récompensé par deux sélections en équipe de France. Après avoir assisté aux débuts de la période Puntis, Pierre Cahuzac connaît également, pour sa dernière saison, l'arrivée du "milliardaire rouge" Jean-Baptiste Doumeng. "Cahu" quitte la Ville rose après plus de 315 matchs disputées sous le maillot Rouge et Blanc. Il débarque en Corse au Gazélec Ajaccio en tant qu'entraîneur-joueur durant une décennie, le temps de rafler quatre titres de champion de France amateurs entre 1961 et 1971. Il enfile ensuite définitivement son costume de coach à Bastia, et va s'appuyer sur une génération dorée, les Papi, OrlanducciLarios et autres Rep pour séduire l'Europe du football. Après avoir remporté la Coupe de France en 1972, les Lions de Furiani sont vaincus en finale de la Coupe de l'UEFA par les hollandais du PSV Eindhoven en 1978. De retour à Toulouse, il est à l'origine de la remontée du TFC en première division après quinze années de purgatoire. Le grand-père de Yannick Cahuzac, ancien milieu passé notamment par le RC Lens, quitte les bords de la Garonne à la fin de la saison 1982-83 pour achever sa carrière sur le banc de l'Olympique de Marseille. Pierre nous a quittés le 31 août 2003 à l'âge de 76 ans à Lempaut, dans le Tarn.
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France en 1955 (Toulouse FC)
Vainqueur de la Coupe de France en 1957 (Toulouse FC)
Finaliste de la Coupe Charles Drago en 1953 (Toulouse FC)
Champion de France de D2 en 1953 (Toulouse FC)
Champion de France amateur en 1963, 1965, 1966 et 1968 (Gazélec Ajaccio)

31/08/2022
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François Calderaro, Monsieur Pirouette

François Calderaro.jpg
Photo: ©DR

 

François Calderaro

 

Francesco Calderaro

Né le 15 juin 1964 à Reims (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m76

Surnoms: Monsieur Pirouette, le cobra, Caldé

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

 

1982/90 Stade de Reims (FRA) 154 matchs, 61 buts
(Championnat de France de D2: 132 matchs, 54 buts)
(Coupe de France: 22 matchs, 7 buts)
1990/92 FC Metz (FRA) 70 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 68 matchs, 29 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1992/94 Paris SG (FRA) 37 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 30 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
1994/97 Toulouse FC (FRA) 99 matchs, 50 buts
(Championnat de France de D2: 93 matchs, 46 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 4 matchs, 3 buts)

 

Fréquemment comparé à Amara Simba, dans le même style que Jean-Pierre Papin, François Calderaro est l'un des attaquants les plus prisés du début des 90's. Adepte des buts spectaculaires avec ces reprises de volées acrobatiques qui ont fait sa renommée, ses qualités de finisseur avec son look à tomber ont fait le bonheur du public messin durant deux saisons.
 
Né en 1964 dans le quartier d’Orgeval à Reims quelques jours après la descente pour la première fois en D2 du tout premier grand club français avec deux finales de C1 perdues contre le Real Madrid de Di Stefano et consorts, ce joueur d'origine italienne nommé Francesco, son vrai prénom, effectue ses débuts sous le maillot champenois en 1982. Dans l'antichambre de la D1, il se forge un mental de vainqueur mais a tout de même du mal à percer. Ce n'est qu'une valeur sûre de D2. Il devient alors un véritable goleador quand l'argentin Carlos Bianchi débarque comme entraîneur en lui prodiguant certainement de bons conseils pour mettre le ballon aux fonds des filets. Deux fois demi-finaliste de la coupe de France deux années de suite, le renard des surfaces plante au total 61 pions en 154 rencontres. Désireux de vouloir jouer en première division, il décide enfin à 26 ans de partir tenter sa chance au FC Metz, là où il va littéralement casser la baraque.
 
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Photo: ©Le républicain lorrain
 
Costaud et rapide, avec une détermination incroyable devant le but, François Calderaro se fond vite dans le collectif des Grenats et devient indéboulonnable dans l’équipe de Joël Muller malgré son manque d'expérience au plus haut niveau. 10 buts la première saison, avec en prime l'un des plus beaux de l'histoire des messins. Sur un centre de Philippe Hinschberger, il effectue un ciseau-retourné en pleine lunette à la 90ème minute contre Nice au Saint Symphorien pour le compte de la 33ème journée. D'ailleurs après chaque but, il exécutait sa petite pirouette, comme le mexicain Hugo Sanchez. L'année suivante, il explose aux yeux de tous et exerce ses talents de voltigeur en terminant dauphin de Jean-Pierre Papin au classement des meilleurs buteurs du championnat de France en 1992, avec 19 réalisations. Grâce à ses performances et une blessure de JPP, celui qui a humilié le tout jeune Lilian Thuram pour son premier match tutoie même l'Equipe de France, mais Michel Platini, alors sélectionneur, lui préfère Amara Simba, son éternel rival au top but de Téléfoot. Blessé à son tour juste avant l'Euro 1992, l'ancien maître à jouer de la Juventus décide, contre toute attente, de prendre finalement le Montpelliérain Fabrice Divert qui s'envole vers la Suède. Très déçu, son unique chance de porter la tunique bleue vient alors de passer. Son seul souvenir avec les Tricolores reste une sélection en équipe B quelques mois auparavant face à l'Angleterre. Il avait d'ailleurs marqué un but d'anthologie d'une frappe de 35 mètres sous la barre que l'arbitre a inexplicablement refusé. Pas de chance. Malgré tout, cela ne l'empêche pas de signer au Paris SG dans la foulée, qui vient de se séparer notamment de l’international français Christian Perez, mais sans avoir la certitude d’avoir un temps de jeu conséquent. En effet, le duo offensif parisien est composé par deux autres recrues désiré par le coach portugais Artur Jorge: George Weah, en provenance de Monaco, et David Ginola, arrivé à l'intersaison 1991-92 de Brest. Du coup, le temps de jeu de l'attaquant à la chevelure bouclée se réduit considérablement. Après seulement 37 matches, 7 buts inscrits et ses premiers pas européens, le remplaçant de luxe attire l'œil de l'OM de Tapie mais préfère se relancer à Toulouse, alors en D2. Son passage dans la capitale lui laisse cependant quelques jolies lignes à son palmarès (un titre de champion en 1994 et une coupe nationale en 1993) et son premier fan-club à Auteuil avec plus de 220 adhérents à l'époque.
 
Dans la Ville Rose, son instinct de buteur revient très vite. De 1994 à 1997, Calderaro plantera 50 buts en 99 matchs et portera les "Pitchounes" dans l’élite avant de raccrocher les crampons sur l'île du Ramier avec le sentiment du devoir accompli, à l'âge de 33 ans. Après sa carrière de footballeur, François hésite entre son premier amour la musique et une carrière d'entraîneur. Il essaiera donc la chanson, enregistrant un sacré tube pour l'association 9 de cœur de JPP: "Le Football c'est la fête". Sa belle gueule, son côté flambeur et son goût prononcé pour les vieilles voitures le pousse même à enregistrer un autre titre, un slow franco-italien qui ne convaincra malheureusement aucun producteur. Il prend alors la deuxième option, passe ses diplômes d’entraîneur et officie sur le banc de Montauban durant cinq années. Il prend ensuite du recul avec le ballon rond et s'exile à Berck-sur-mer, où réside sa mère. Il y ouvre sa propre brasserie, baptisée "Le jour et la nuit". Sentimental, "Caldé" aimerait toutefois vivre une ultime idylle avec le football. Une toute dernière expérience de le revoir interviewer sous une douche… Comme à l'époque par l'ex-journaliste de Téléfoot Marianne Mako désormais disparue.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1994 (Paris SG)
Vice-champion de France en 1993 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de France en 1993 (Paris SG)
Vice-champion de France de D2 en 1997 (Toulouse FC)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 

09/08/2022
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Xavier Gravelaine, le plus grand routard du foot français

Xavier Gravelaine.jpg
Photo: ©DR

 

Xavier Gravelaine

 

Né le 5 octobre 1968 à Tours (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif/Attaquant, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 4 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 14 octobre 1992 contre l'Autriche (2-0)

Dernière sélection : le 28 juillet 1993 contre la Russie (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 4 sélections, 1 but

 

1986/88 FC Nantes B (FRA) 21 matchs, 2 buts
1988/89 Pau FC (FRA) (Prêt) 33 matchs, 20 buts
1989/90 AS Saint-Seurin (FRA) (Prêt)  33 matchs, 11 buts
(Championnat de France de D2: 30 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
1990/91 Laval (FRA) (Prêt) 38 matchs, 13 buts
(Championnat de France de D2: 32 matchs, 12 buts)
(Barrages: 1 match)
(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)
1991/93 SM Caen (FRA) 77 matchs, 30 buts
(Championnat de France: 69 matchs, 26 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
1993/94 Paris SG (FRA) 31 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 21 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 1 but)
1994/95 RC Strasbourg (FRA) (Prêt) 40 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 33 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 1 match)
1995 Paris SG (FRA) 6 matchs, 1 but
(Championnat de France: 5 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 1 match)
1995/96 EA Guingamp (FRA) (Prêt) 22 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 17 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 1 match, 1 but)
(Coupe de la ligue: 4 matchs, 2 buts)
1996/98 Olympique de Marseille (FRA) 69 matchs, 25 buts
(Championnat de France: 62 matchs, 25 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 3 matchs)
1998 Montpellier HSC (FRA) 18 matchs, 3 buts
1999 Paris SG (FRA) 11 matchs
(Championnat de France: 7 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)
1999/2000 Watford (ANG) 7 matchs, 2 buts
2000 Le Havre AC (FRA) 12 matchs, 1 but
(Championnat de France: 11 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)
2000/01 AS Monaco (FRA) 11 matchs
(Championnat de France: 8 matchs)
(Ligue des Champions: 3 matchs)
2001/02 SM Caen (FRA) 35 matchs, 16 buts
(Championnat de France de D2: 32 matchs, 15 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
2002 Ajaccio AC (FRA)
2003/04 Istres FC (FRA) 46 matchs, 9 buts
(Championnat de France de D2: 44 matchs, 9 buts)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)
2004 FC Sion (SUI) 9 matchs, 3 buts

 

Le Ballon d'or des globe-trotters hexagonaux. La référence du bourlingueur made in France. Personne n’a parcouru les quatre coins de notre beau pays comme Xavier Gravelaine. De Strasbourg à Guingamp en passant par Ajaccio et Paris, le joueur français le plus transféré de l'histoire aura tout connu, seize clubs entre 1988 et 2004, de l’Europe avec le SM Caen, aux Tricolores avec 4 sélections.

 

Formé au FC Nantes, le natif de Tours possède déjà très jeune une technique raffiné, un solide bagage physique et un sens aiguisé du but. Néanmoins, ce joueur aussi caractériel que génial peine à s’imposer dans l’effectif canari à cause de son comportement. Ne rentrant pas dans les plans de l'entraîneur, Coco Suaudeau l'encourage à calmer ses ardeurs ailleurs. Il part donc en prêt à Pau, puis l'AS Saint-Seurin et enfin Laval avant que le suisse Daniel Jeandupeux, le coach des caennais ne le découvre et le fasse signer à l'été 91. Le fougueux gaucher au jeu léché y révèle son immense talent, forme avec Stéphane Paille un duo offensif à l'efficacité lumineuse et réalise sa saison la plus prolifique en 1992-93 (20 buts), terminant deuxième meilleur buteur du championnat en 1993 à deux unités du croate de l'OM Alen Boksic mais devant les allemands Jürgen Klinsmann et Rudi Völler. Alors que le club connait des problèmes financiers, Xavier et sa bande réussissent à terminer à la cinquième place synonyme de qualification pour la Coupe de l'UEFA. C'est d'ailleurs sur le front européen que Gravelaine crève littéralement l'écran. À l'occasion d'un 32ème de finale aller de C3 superbe face au Real Saragosse (3 buts à 2), il réussit un match d'anthologie, se jouant de chaque défenseur qui sont venus l'affronter en duel (un but et une passe). Si Caen est éliminé, le Stade Malherbe affiche un niveau de jeu et de spectacle à faire trembler Venoix et s'offre la période la plus faste de son histoire. Gravelaine est aussi lancé. Il devient international français, appelé quatre fois par Gérard Houllier qui voyait dans Xavier ce qui manquait aux Tricolores pour retrouver les sommets. Ses deux saisons en Normandie resteront sans doute les plus belles de sa carrière. Là où il a su faire fructifier le mieux son talent.

 

Xavier Gravelaine.jpg

Photo: ©SM Caen

 

Repéré par le PSG, il est temps pour lui de changer d'air afin de franchir un palier et de pouvoir s'installer durablement sous le maillot frappée du coq. Il débarque dans la capitale en 1993 et commence son idylle parisienne. Malheureusement, barré sur le flanc de l'attaque par David Ginola, il ne passe que deux saisons et demi.. sur six années, entrecoupées de plusieurs prêts (notamment à Strasbourg et à Guingamp) et deux exercices chez l'ennemi juré, l'Olympique de Marseille, tout juste remonté de D2. Il sera en effet le grand artisan, avec Marc Libbra du maintien olympien en 1997 puis de la belle quatrième place de 1998. L'apogée de sa carrière. Celui, qui, au fil des années, s'est fixé davantage au poste de milieu offensif est sur la pente descendante et peut désormais faire une croix sur l'équipe de France tout juste championne du Monde, qui a désormais ces titulaires indéboulonnables et indiscutés.

 

Après une escapade sur les bords de la Mosson et un retour raté sous le maillot Rouge et Bleu, il part pour son premier exil, à Watford, en D2 anglaise avant de rentrer en France, au Havre après quelques mois de service qui se termine par une relégation. S'en suit une pige monégasque pour un maigre bilan de huit matches joués, sans marquer, puis un retour le temps d'une saison sous les couleurs Malherbistes avant d'amener pour la première fois dans l'élite le FC Istres! L'attaquant itinérant réussit même le tour de force de passer à Ajaccio et d'y rester qu'un mois et demi durant la trêve estivale sans avoir à porter une seule fois le maillot acéiste! Après un bref intermède en Suisse, il raccroche les crampons en 2005 à tout juste 36 ans. Icône du mercenaire parfait, ce sacré joueur s'est toujours investi pour tous les clubs où il est passé malgré un palmarès famélique (un titre de champion de France avec le PSG en 1994). Son caractère de cochon a sans douté été un frein à une carrière plus stable, ce qui est dommage pour ce collectionneur de clubs qui savait être efficace. Pour ce qui est de sa reconversion, elle est à l’image de son CV de joueur pro. Six mois coach du FC Istres, trois comme directeur sportif du FC Nantes, il se stabilise derrière le micro et devient consultant, en l'occurrence pour France Télévisions, et pour les matches retransmis dans le cadre de la Coupe de la Ligue désormais disparue. Il prend du grade et commente même les matchs de la Coupe du Monde 2010. Il restera d'ailleurs à jamais dans les mémoires pour avoir sorti cette fameuse citation: "Il y a toujours un pied ghanéen qui empêche les Allemands de trouver la solution finale."

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996 (finale non-jouée) (Paris SG)

Champion de France en 1994 (Paris SG)

Vice-champion de France en 1996 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1995 (RC Strasbourg)

Vainqueur du Trophée des champions en 2000 (finale non-jouée) (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Trophée UNFP du meilleur joueur de Ligue 2 en 2004

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat de France de D2 en 2004


04/08/2022
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