Argentine
Guillermo Stabile
Guillermo Stàbile
Né le 17 janvier 1905 à Buenos Aires (ARG)
Décédé le 27 décembre 1966 à Buenos Aires (ARG)
Surnom: El Filtrador
(Coupe du Monde: 4 sélections, 8 buts)
1ère sélection : le le 19 juillet 1930 contre le Mexique (6-3)
Dernière sélection : le 30 juillet 1930 contre l'Uruguay (2-4)
1920/30 Huracan (ARG) 119 matchs, 102 buts
1930/34 Genoa (ITA) 41 matchs, 15 buts
1934/35 SSC Naples (ITA) 20 matchs, 3 buts
1935/36 Genoa (ITA) 1 match, 1 but
1936/39 Red Star (FRA)
Guillermo Stabile, attaquant élégant et efficace surnommé "El Filtrador" (pour sa facilité à s'infiltrer dans les défenses adverses et son habileté devant le but), a écrit une page mémorable du football argentin lors de la Coupe du Monde 1930 en Uruguay en devenant le premier meilleur buteur de la compétition.
D'apparence fragile, mais d'une rapidité éclatante, il ressemble plus à un athlète qu'à un footballeur de l'époque. Il commence au poste d'ailier gauche, bien qu'il atteint sa splendeur comme avant-centre. Il débute sa carrière de footballeur en Argentine avec le Club Atletico Huracán, situé à Buenos Aires. Il garde un statut d'amateur durant ses dix années passées au club (de 1920 à 1930), le professionnalisme n'arrivant qu'en 1931 en Argentine. Il remporte de nombreux titres avec son club, dont deux championnat amateur en 1925 et en 1928. Puis arrive la première coupe du Monde de football qui est organisée en Uruguay en 1930.
Photo: ©DR
Stábile, alors âgé de 25 ans, est retenu avec l'Albiceleste, malgré le fait qu'il n'a pas encore revêtu une seule fois le maillot. C'est dans la peau d'un remplaçant qu'il aborde la compétition. L'Argentine dispute sans lui la toute première rencontre de Coupe du Monde de son histoire, le 15 juillet 1930. Une victoire 1 but à 0 contre la France. Il bénéficie des absences de Roberto Cherro, qui doit décliner sa place de titulaire à cause d'une crise d'anxiété, et de Luis Manuel Ferreira, qui doit passer un examen universitaire, pour faire ses débuts en sélection lors du second match de poule contre le Mexique. Il ne lui faut que huit minutes sous le maillot couleur bleu ciel pour inscrire son premier but. Il marque ensuite le deuxième et le sixième but de son équipe pour une victoire finale 6 buts à 3. Lors de la troisième rencontre contre le Chili, il double la mise (victoire 3 buts à 1 de l'Argentine), qualifiant l'équipe en demi-finale de la compétition. "El Filtrador" ne perd pas le rythme. Opposé aux États-Unis dans le dernier carré, il s'offre un autre doublé et qualifie l'Argentine pour la finale grâce à une victoire expéditif 6 buts à 1 sur les Américains. Ses compatriotes sont convaincus qu'il pourra leur donner le premier titre mondial de l'histoire et affluent en masse pour la finale à Montevideo. L'Albiceleste croit à l'exploit et mène 2 buts à 1 à la mi-temps avec un second but inscrit par Stábile. Mais l'Uruguay renverse la vapeur en seconde période, et l'emporte finalement 4 buts à 2. Malgré cette place de finaliste, Guillermo Stábile marque de son empreinte l'histoire de la Coupe du Monde en devenant le premier meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations, devant l'Uruguayen Pedro Cea et l'Américain Bert Patenaude. Il a planté à chacune des rencontres auxquels il a participé durant le tournoi. Il s'agit de ses quatre seules sélections en équipe nationale, préférant rejoindre le continent européen par la suite.
Après avoir impressionné les observateurs au cours de ce Mondial 1930, Stábile rejoint l'Italie et plus précisément le Genoa CFC. Ses débuts sous le maillot des "Grifoni" sont tonitruants. Le 16 novembre 1930, deux jours seulement après son arrivée, sans même avoir eu l'opportunité de s'entraîner avec ses nouveaux coéquipiers, il plante un triplé face à Bologne, leader du championnat. Mais trop longtemps écarté des terrains par une fracture du tibia, puis une autre du péroné, Stábile n'inscrira que douze autres buts pour seulement 41 matchs disputés en quatre saisons au Genoa. En 1935, il débarque au SSC Naples où il rejoint un autre sud-américain, Attila Sallustro. Sans grand succès, le club termine à la huitième place du championnat avec trois pions plantés pour vingt rencontres. Un an plus tard, il décide de rejoindre la France et le Red Star, club fondé par Jules Rimet, également fondateur de la coupe du Monde. Il y reste quatre saisons, aidant le club à remporter le championnat de France de D2 en 1939. De retour au pays à cause de la Seconde Guerre Mondiale, Guillermo Stabile stoppe sa carrière de joueur et devient entraîneur de plusieurs équipes argentines de premier plan (Huracan, Racing, San Lorenzo...) ainsi que de l'Albiceleste pendant plus de vingt longues années, de 1939 à 1960. Il remporte la bagatelle de sept Copa America en dix participations, dont le triplé de 1945-46-47. Un record. Il a ensuite été le directeur de l'école de formation de son pays, jusqu'à son décès en 1966, à l'âge de 60 ans.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 1930 (Argentine)
Champion d’Argentine en 1925 et 1928 (Huracan)
Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1925 (Huracan)
Champion de France de D2 en 1939 (Red Star)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1930
Meilleur buteur de la Coupe du Monde en 1930 (8 buts)
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1930
VIDÉO
Daniel Passarella
photo: ©Masahide Tomikoshi
Daniel Passarella
Daniel Alberto Passarella
Né le 25 mai 1953 à Chacabuco (ARG)
Surnoms: El Pistolero, El Gran Capitan, El Guerrero
70 sélections, 22 buts
(Matchs amicaux: 45 sélections, 16 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 12 sélections, 3 buts)
(Copa America: 4 sélections, 2 buts)
(Coupe de l'Atlantique: 3 sélections)
1ère sélection : le 20 mars 1976 contre l'URSS (1-0)
Dernière sélection : le 4 mai 1986 contre l'Israël (7-2)
1971/73 CA Sarmiento (ARG) 36 matchs, 9 buts
1974/82 River Plate (ARG) 258 matchs, 94 buts
(Championnat d'Argentine: 226 matchs, 90 buts)
(Copa Libertadores: 32 matchs, 4 buts)
1982/86 Fiorentina (ITA) 139 matchs, 35 buts
(Championnat d'Italie: 109 matchs, 26 buts)
(Coupe d'Italie: 25 matchs, 8 buts)
(Coupe UEFA: 5 matchs, 1 but)
1986/88 Inter Milan (ITA) 73 matchs, 15 buts
(Championnat d'Italie: 44 matchs, 9 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 5 buts)
(Coupe UEFA: 13 matchs, 1 but)
1988/89 River Plate (ARG) 32 matchs, 9 buts
Daniel Passarella restera à jamais graver dans les esprits pour avoir soulever la première Coupe du Monde de l'Argentine, dans son jardin du Monumental.
Il est également le seul argentin à avoir remporté les Coupes du Monde 1978 et 1986, et ce, même s'il n'a pas joué un seul match lors de cette dernière. Ce meneur d’hommes sachant se sacrifier défensivement, dur sur l’homme, vicieux à l’occasion (cf. le coup de coude au visage de Neeskens en finale 78) est l'un des meilleurs libéros du football argentin. Pour Daniel Passarella, l'ordre et l'autorité sont des principes de base. Il les a mis en pratique comme capitaine, puis comme sélectionneur de l'Albiceleste. Défenseur de grande classe, il aimait aussi s'immiscer à l'autre bout du terrain, où son sens du but faisait merveille que ce soit de la tête ou sur coups francs.
Après des débuts à Sarmiento en 1971, il rejoint River Plate dont il devient très vite un des piliers de l'arrière-garde de Buenos Aires, en avance techniquement pour son poste à l’époque. Ses qualités de défenseur se doublent d'un étonnant sens du but - il en marquera au total 184, dont 22 en sélection. Devenu "El Pistolero", il est d'ailleurs un des défenseurs les plus prolifiques de l'histoire du football, avec le néerlandais Ronald Koeman et l'espagnol Sergio Ramos. À River Plate, le "Kaiser" argentin remporte trois titres de champion d'Argentine et atteint une finale de Copa Libertadores en 1975. Parallèlement, il est d'abord retenu dans les sélections nationales de jeunes, remportant le Tournoi de Toulon au côté d'Alberto Tarantini face à l'équipe de France de Maxime Bossis (1 but à 0). En 1976, il est élu meilleur joueur argentin de l'année ce qui l'amène à être convoqué en équipe A avec laquelle il va connaître la consécration en 1978.
photo: ©EMPICS Sports
En effet, l'Argentine remporte sa première Coupe du monde, chez elle. Un trophée que le "Gran Capitan" reçoit des mains du dictateur Jorge Videla. Mais l'image qui passera à la postérité, c'est celle du capitaine comblé, placé sur les épaules d'un coéquipier, le numéro 19 dans le dos et la Coupe du Monde dans la main, au creux du Stade Monumental si cher à son cœur. Quatre ans après le sacre suprême, il participe au Mondial 1982 en Espagne, et reste l'un des rares à ne pas décevoir avec deux nouveaux buts du capitaine face au Salvador et à l'Italie. Encore présent au Mexique en 1986, des diarrhées étrangement mal soignées l'empêche d'être dans le onze titulaire et de savourer le nouveau triomphe de la formation argentine. La rumeur dit qu'il n'aurait de toute façon pas joué, ne voulant pas se trouver sous les ordres du nouveau capitaine Diego Maradona, à qui tout l'opposait. Toutefois, malgré cette expérience douce-amère, ses statistiques en phase finale de Coupe du Monde parlent en sa faveur: 12 matches disputés, 7 victoires, 4 défaites et 1 nul, 3 buts marqués, un trophée soulevé en tant que capitaine et un autre en tant que remplaçant.
Le natif de Chacabuco rejoint ensuite le continent européen et s'installe en Italie, où il joue pour la Fiorentina et l'Inter Milan. Il lui manque sans doute un scudetto pour être plus haut dans le souvenir des fans du vieux Continent. Il rentre au pays étoffer son volet argentin dans son club de cœur de River Plate, avec un sixième titre national. Le féroce Daniel raccrochera les crampons en 1989, poussant le vice jusqu'au bout avec une exclusion lors de son baroud d'honneur. Il décide de s'orienter vers le poste d'entraîneur où il dirige, entre autres, l'équipe nationale d'Argentine, qui essaye à l'époque de tourner définitivement la page Maradona après son cas de dopage en 1994, et River Plate, avec qui il remporte trois titres de champion. D'ailleurs, il en deviendra le président mais repartira du club avec un procès pour actions frauduleuses. Daniel Passarella s'est tout de même forgé une sacré légende, celle d'un défenseur redoutable jouissant du respect des attaquants aussi bien que des gardiens de but adverses. Pour de nombreux argentins, et pas seulement les supporters de River, El Gran Capitán, ce n’est pas El Pibe, ni même Roberto Perfumo, c’est Daniel Passarella et personne d’autre.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 et 1986 (Argentine)
Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1975 (Argentine)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1976 (River Plate)
Champion d’Argentine en 1975 (Nac. et Met.), 1977 (Met.), 1979 (Nac. et Met.), 1980 (Met.) et 1981 (Nac.) (River Plate)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur argentin de l’année en 1976
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1978
Nommé au FIFA 100
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2015
À reçu le Prix de la fondation Konex comme joueur en 1990 puis comme entraîneur en 2000
DIVERS
- Daniel Passarella a disputé le dernier match de sa carrière professionnelle face à Boca Juniors. Ce jour-là, le 27 juillet 1989, il a fini le match sur un carton rouge. Ironie du sort, quelques mois avant, le même arbitre, Juan Bava, lui avait refusé un but qui aurait été son 100ème.
- En décembre 2009, il a été élu président de River Plate. Il effectue un seul mandat et quitte la présidence du club en 2013.
VIDÉO
Gabriel Batistuta, le Roi Lion
Photo: ©David Rawcliffe/EMPICS Sport
Gabriel Batistuta
Gabriel Omar Batistuta
Né le 1er Février 1969 à Reconquista (ARG)
Argentin, attaquant, 1m85, numéro 20
Surnoms: Batigol, "Le roi Lion"
(Matchs amicaux: 24 sélections, 14 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 11 buts)
(Coupe du Monde: 12 sélections, 10 buts)
(Copa America: 16 sélections, 13 buts)
(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 4 buts)
(Coupe Kirin: 2 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 27 juin 1991 contre le Brésil (1-1)
Dernière sélection : le 12 juin 2002 contre la Suède (2-2)
1988/89 Newell’s Old Boys (ARG) 29 matchs, 11 buts
(Championnat d'Argentine: 24 matchs, 8 buts)
(Copa Libertadores: 5 matchs, 3 buts)
1989/90 River Plate (ARG) 21 matchs, 4 buts
(Championnat d'Argentine: 21 matchs, 4 buts)
1990/91 Boca Juniors (ARG) 44 matchs, 19 buts
(Championnat d'Argentine: 34 matchs, 13 buts)
(Copa Libertadores: 10 matchs, 6 buts)
1991/00 Fiorentina (ITA) 333 matchs, 207 buts
(Championnat d'Italie: 243 matchs, 152 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 26 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Italie: 39 matchs, 24 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 11 matchs, 6 buts)
(Coupe des Coupes: 7 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)
(Coupe Anglo-italienne: 2 matchs, 2 buts)
2000/03 AS Roma (ITA) 88 matchs, 33 buts
(Championnat d'Italie: 63 matchs, 30 buts)
(Coupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 17 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
2003 Inter Milan (ITA) 12 matchs, 2 buts
2003/05 Al-Arabi (QAT) 21 matchs, 25 buts
Considéré comme le modèle de ces renards des surfaces, impressionnés notamment par son sens du but exceptionnel et sa présence dévastatrice dans la surface de réparation, Gabriel Batistuta a fait les beaux jours de la Fiorentina et de l'Argentine dans les années 90.
Cité parmi les plus grands numéro 9 de l'histoire, il était capable de marquer dans n’importe quelle position et de n’importe quelle manière. Rusé, habile du pied gauche et du pied droit, il disposait également d’une bonne technique de buteur (excellent à la volée), doublé d’un énorme potentiel physique. Il n'était peut-être pas un grand dribbleur, mais il compensait ce manque par son sens du placement, son jeu de tête et une frappe de balle supersonique digne d’un Roberto Carlos.
Le gamin, natif de la province de Santa Fe où il a vu le jour en 1969, débute au sein d’un des poids lourds de la région, Newell’s Old Boys à la fin des années 1980. L'attaquant argentin commence à faire parler de lui en participant à la finale de la Copa Libertadores en 1988 avec l'équipe des "Léprosos". Malgré la défaite face au club uruguayen du Nacional, ce jeune homme de 19 ans impressionne les observateurs par sa force et son engagement total. Il signe à River Plate, sans pouvoir réellement s'y imposer, puis à Boca Juniors où il remporte un premier titre de champion en 1991. En une seule saison à Boca, il marque 19 buts, s’ouvrant ainsi les portes de l’Europe. Il est repéré par plusieurs recruteurs du Vieux continent et file à la Fiorentina. Batistuta, qui vient d’honorer ses premières sélections en équipe nationale d’Argentine avec une Copa América à la clé, accepte le défi de faire oublier Roberto Baggio parti chez l’ennemi juré, la Juventus de Turin.
Photo: ©DR
Avec Effenberg, puis Rui Costa, ou encore Chiesa, ses débuts sont plutôt bons mais ne sauvent pas le club d’une descente en Série B. Heureusement, en une saison le club remonte en première division et Batistuta flambe plus que jamais. Il marque, fait le spectacle et va vivre en Italie une véritable passion avec le public florentin. En neuf saisons, il devient le meilleur buteur de l’histoire du club, une légende vivante, complètement adulé, dans ‘’son’’ stade Artemio Franchi où se place une statue à son effigie. D’un point de vue affectif, le public toscan aura évidement apprécié l’indéniable fidélité que Batistuta vouait alors à son club. Il se déclare volontiers fier de son appartenance au patrimoine sportif de la citée des Médicis et obtient durant son passage en Toscane la double-nationalité. Son amour du maillot Viola (Fiorentina) lui coûte pourtant cher en terme de palmarès… Malgré ces nombreux titres individuels, "Batigol" ne compte que peu d’honneurs en club. Trop peu aux vues de ce qu'il aurait pu gagner en succombant aux chants des nombreuses sirènes (Manchester United, Arsenal, FC Barcelone, Real Madrid, Milan AC, etc...) qui l’on courtisait en vain.
En 2000, alors que nombreux sont ceux qui le voyait finir sa carrière à la Fio, "il cannoniere" dit adieu à la Curva Fiesole. Dans une ambiance houleuse à l’italienne, l’annonce du départ de l’ange Gabriel à l’AS Roma, un des rivaux historiques du club, attriste toute la ville et fait bouillonné les tifosi les plus fanatiques! Pendant plusieurs jours, en guise de protestation, de nombreux actes délinquants seront commis aux alentours des diverses installations du club. Mais plus que le départ du joueur, c’est la destination que les supporters ne tolèrent pas, parti chez la Louve pour 30 millions d'euros, soit le trentenaire le plus cher de l'histoire à l'époque, certains ingrats le voit dès lors comme un traître. Aux mauvaises langues, Batistuta répond sur le terrain, plante vingt fois, termine meilleur buteur de son équipe et empoche l’unique scudetto de sa carrière. Le titre était attendu depuis 1983 grâce aux talents conjugués de Francesco Totti, Cafu, Vincenzo Montella et consort.
La saison suivante sera moins brillante pour "Batigol": il est moins rapide à cause de blessures récurrentes, moins efficace et termine péniblement l'exercice avec 6 buts en une vingtaine de rencontres de Série A. Il perd son tonus et sa rage de vaincre. Il est tout de même sélectionner pour disputer le Mondial 2002: il inscrit un ultime but face au Nigeria, dans une phase de poules dont laquelle l’Albiceleste ne parviendra pas à s’extirper, portant son total à 10 buts en phase finale de Coupe du Monde. De retour dans la capitale, il effectue un début de campagne 2002-2003 intéressant (quatre buts en sept matchs) avant le mutisme total. Il file alors à l'Inter Milan avant de quitter l'Italie et de signer à Al-Arabi pour un salaire avoisinant les 4,5 millions d'euros l'année. Avant même Lebœuf, Benarbia, etc, Batistuta est alors le premier à initier le mouvement qatari. En 2005, après trois participations à la Coupe du Monde, son parcours se termine sur un titre anecdotique de meilleur buteur du Qatar et surtout, pour la légende, une poussière d’étoiles avec une moyenne de plus d’un but marqué tous les deux matches…
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa America en 1991 et 1993 (Argentine)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1992 (Argentine)
Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1995 (Argentine)
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1992 (Argentine)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale des nations en 1993 (Argentine)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1998 (Newell's Old Boys)
Champion d’Italie en 2001 (AS Roma)
Vice-champion d’Italie en 2002 (AS Roma) et 2003 (Inter Milan)
Champion d’Argentine en 1991 (Boca Juniors)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1996 (Fiorentina)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 1999 (Fiorentina)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1996 (Fiorentina) et 2001 (AS Roma)
Champion d’Italie de D2 en 1994 (Fiorentina)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu 3ème meilleur footballeur de l’année FIFA en 1999
Élu meilleur joueur étranger du championnat d’Italie en 1999
Élu meilleur joueur Argentin de l’année en 1998
Soulier d’argent à la Coupe du Monde en 1998 (5 buts)
Meilleur buteur de la Copa America en 1991 (6 buts) et 1995 (4 buts)
Meilleur Buteur de la Coupe des Confédérations en 1992 (2 buts)
Meilleur buteur du Championnat d’Italie en 1995 (26 buts) (Fiorentina)
Meilleur buteur du Championnat du Qatar en 2004 (25 buts) (Al-Arabi)
Soulier d'or Arabe en 2004 (25 buts) (Al-Arabi)
Nommé dans l'équipe type de l'année par l'association ESM en 1999
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2013
Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma
Élu joueur du siècle de l'AC Fiorentina qui a érigé une statue en son honneur dans le stade Artemio Franchi de Florence
À reçu le "Prix Konex" de platine par la fondation argentine Konex en 1990
À reçu les clés de la ville de Florence en 2006
VIDÉO
Omar Sivori, le démon du dribble
Omar Sivori
Enrique Omar Sivori
Né 2 octobre 1935 à San Nicolas (ARG)
décédé le 17 février 2005 à San Nicolas (ARG)
Argentin/
italien, attaquant, 1m63
Surnoms: "El Cabezon", "El Gran Zurdo"
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Copa America: 9 sélections, 4 buts)
(Tournoi Panaméricains: 5 sélections, 5 buts)
(Coupe de l'Atlantique: 1 sélection)
1ère sélection : le 22 janvier 1956 contre le Pérou (2-1)
(Matchs amicaux: 5 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
Dernière sélection : le 7 juin 1962 contre la Suisse (3-0)
1954/57 River Plate (ARG) 63 matchs, 29 buts
1957/65 Juventus Turin (ITA) 259 matchs, 174 buts
(Championnat d'Italie: 215 matchs, 135 buts)
(Coupe d'Italie: 23 matchs, 24 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 7 matchs, 2 buts)
(Coupe des Alpes: 4 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'Amitié: 2 matchs, 3 buts)
1965/69 SSC Naples (ITA) 76 matchs, 16 buts
(Championnat d'Italie: 63 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 7 matchs, 3 buts)
(Coupe Mitropa: 1 match)
(Coupe des Alpes: 4 matchs, 1 but)
Le Maradona des années 60. Joueur argentin puis italien, Omar Sivori a brillé notamment sous le maillot de la Juventus Turin grâce au "Trio Magico" qu'il formait avec John Charles et Giampiero Boniperti. Un démon du dribble et du but.
Surdoué avec un caractère provoquant et un tempérament sanguin, cet attaquant de soutien a martyrisé toutes les défenses adverses avec son pied gauche diabolique, ses dribbles déroutants et ses chaussettes baissées sans protèges tibias. Pas très grand, pas très costaud, son placement compensait sa vitesse limité, ses tirs astucieux et sa précision admirable faisait lever les foules. Surtout, il est un des premiers joueurs à réaliser à la perfection "le tunnel", le petit pont en Amsud, sa spécialité. La légende voudrait qu'il ait dribblé quatorze joueurs chiliens dans une même action de jeu dont certains à plusieurs reprises. Il était connu pour passer un joueur, revenir sur lui et le repasser en petit pont. L'humiliation suprême. Durant ses huit saisons passées à la Juve sous la directive du géant Umberto Agnelli, Omar Sivori a illuminé le jeu des bianconeri par sa technique toute sud-américaine et son sens du but.
Issu d'une famille napolitaine, cet argentin au destin prometteur né en 1935 à San Nicolas, non loin de Buenos Aires en Argentine, exerce d'abord ses talents dans le club de River Plate avec lequel il remporte trois titres de champion d'Argentine consécutifs. Vite repéré par les plus grands clubs européens, les négociations entre la Juventus et River Plate sont aussi facilitées par les difficultés financières du club argentin, qui se résout à "sacrifier" son joueur. La somme payée à l'époque par la Juve pour Sivori (180 millions de lires) est astronomique (elle permettra à River Plate de refaire pratiquement toute une équipe et de moderniser le stade). Le président de l'époque, Umberto Agnelli, ne regrettera pas cet investissement coûteux pour cet attaquant de 22 ans. Dès sa première saison en 1957, Sivori enchante les tifosi bianconeri par son génie et son efficacité: il inscrit 22 buts et redonne au club turinois ses lettres de noblesse en lui faisant remporter son 10ème scudetto, synonyme de première étoile sur le maillot bianconero. Son entente avec son compère d'attaque, le géant gallois John Charles, fait des merveilles: ils inscrivent à eux deux 50 buts lors de la saison 1957-58. Avec ce duo de feu, bien soutenu par Giampiero Boniperti, la Juve truste trois scudetto en quatre ans (1958, 1960 et 1961). Durant le règne de ce Trio Magique qui s’étendra sur quatre années, la Juve est alors incontestablement le meilleur club italien du moment.
photo: ©Taringa
Le talent de Sivori est récompensé par un titre de meilleur buteur du championnat en 1960 (27 buts) et surtout le Ballon d'or en 1961. Cette année là, il s'est permis d’infliger des séries de triplés à des adversaires qu’il adorait narguer, allant même jusqu’à planter un sextuplé face à un Inter Milan assommé et désarmé, lors de la dernière journée du championnat (9 buts à 1). Au terme d’une année aux statistiques individuelles remarquables, Sívori devient non seulement le premier joueur de la Juventus à remporter le Ballon d’Or, mais également le premier joueur de Série A ainsi que le premier italien à s’emparer de la prestigieuse distinction. Une légende est née. Il devancera au classement un autre joueur du Calcio: Luis Suarez de l’Inter. L'anglais Johnny Haynes de Fulham complétant le podium. Cette carrière exceptionnelle restera cependant ternie par un comportement sur le terrain toujours à la limite de la provocation physique et verbale vis à vis de ses adversaires. Ce trait de caractère lui vaudra de nombreux avertissements et expulsions: celui que l'on surnommait "El Cabezon" (la grosse tête) en raison de sa chevelure garnie a ainsi récolté dix expulsions et 33 journées de suspensions!! Ces dérapages ne doivent toutefois pas faire oublier l'exceptionnel rendement offensif de ce joueur dont les statistiques se passent de commentaire.
En 1965, il quitte la Juve suite à un conflit avec l'entraîneur de l'époque, le paraguayen Heriberto Herrera. Il n'abandonne pas pour autant le championnat italien puisqu'il signe à Naples où il retrouve un certain José Altafini, attaquant brésilien qui rejoindra à son tour la Juve quelques années plus tard. Durant quatre ans, il continue de distiller son talent sur les pelouses d’Italie. Pour son dernier match, il est exclu après une agression sur Favalli qui provoque une rixe générale sur la pelouse du San Paolo. Compte tenu de son lourd passé disciplinaire, il est lourdement sanctionné, suspendu plusieurs journées. Il convoque la presse pour se présenter en victime et mettre en scène son départ en pleine saison, tant pis pour le Napoli, retour au pays pour y devenir entraîneur (notamment à River Plate et l'Estudiantes) puis sélectionneur de l’Albiceleste l’espace d’une saison (1972-73). D'ailleurs côté sélection, Omar Sivori est titulaire dès l'âge de 22 ans. Il remporte en 1957 le championnat sud-américain, l'ancêtre de la Copa America. Il était l’un des rouages essentiels des "Carasucias" avec Antonio Angelillo et Humberto Maschio qui composait l’axe conquérant de cette superbe génération considérée par de nombreux journalistes argentins comme la meilleure sélection nationale de l’histoire. Lorsqu'il débarque sur la Botte, il n'a plus le droit d'enfiler le maillot de l'Argentine. Il doit attendre sa naturalisation en avril 1961 pour rejouer au niveau international. Avec la Squadra Azzurra, il honore neuf capes, inscrit huit pions et dispute la Coupe du Monde au Chili en 1962 avec son nouveau pays. Après cette compétition, on ne le verra plus sous le maillot de la Nazionale, car le nouveau sélectionneur, Edmondo Fabbri, décide de se passer des "Oriundi", les immigrés d'origine italienne. Son parcours en équipe nationale ne restera pas dans les annales, mais il aura eu le mérite d'inscrire un doublé en match amical face à l'Argentine, son pays de naissance, et un quadruplé contre l'Israël, dans le cadre des qualifications du Mondial 1962. Il disparaît le 17 février 2005, à 69 ans, dans sa ville natale de San Nicolas, d'un cancer du Pancréas. Avercene di giocatori cosi, R.I.P. angelo dalla faccia sporca.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa America en 1957 (Argentine)
Finaliste de la Coupe d’Europe des villes de foire en 1965 (Juventus Turin)
Champion d’Argentine en 1955, 1956 et 1957 (River Plate)
Champion d’Italie en 1958, 1960 et 1961 (Juventus Turin)
Vice-Champion d’Italie en 1963 (Juventus Turin) et 1968 (SSC Naples)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1959, 1960 et 1965 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1963 (Juventus Turin) et 1966 (SSC Naples)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’Or en 1961
Élu meilleur joueur de la Copa America en 1957
Meilleur buteur du championnat d’Italie en 1960 (27 buts) (Juventus Turin)
Nommé au FIFA 100
VIDÉO
Mario Kempes, El Matador
photo:©Pinterest
Mario Kempes
Mario Alberto Kempes
Né le 15 juillet 1954 à Belville (ARG)
Surnoms: El Matador, Guaso, Panzón
(Matchs amicaux: 14 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Coupe du Monde: 18 sélections, 6 buts)
(Copa America: 4 sélections, 3 buts)
(Coupe de l'Atlantique: 6 sélections, 6 buts)
1ère sélection : le 23 septembre 1973 contre la Bolivie (1-0)
Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre le Brésil (1-3)
1970/73 Instituto de Cordoba (ARG) 13 matchs, 11 buts
(Championnat d'Argentine: 13 matchs, 11 buts)
1974/76 Rosario Central (ARG) 123 matchs, 98 buts
(Championnat d'Argentine: 107 matchs, 89 buts)
(Copa Libertadores: 16 matchs, 9 buts)
1977/81 Valence CF (ESP) 188 matchs, 125 buts
(Championnat d'Espagne: 143 matchs, 95 buts)
(Coupe d'Espagne: 25 matchs, 16 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 14 matchs, 11 buts)
1981/82 River Plate (ARG) 29 matchs, 15 buts
(Championnat d'Argentine: 29 matchs, 15 buts)
1982/84 Valence CF (ESP) 59 matchs, 28 buts
(Chmpionnat d'Espagne: 42 matchs, 21 buts)
(Coupe d'Espagne: 5 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue espagnole: 4 matchs)
(Coupe UEFA: 8 matchs)
1984/86 Hercules Alicante (ESP) 42 matchs, 11 buts
(Championnat d'Espagne: 38 matchs, 10 buts)
(Coupe d'Espagne: 4 matchs, 1 but)
1986/87 First Vienna FC (AUT) 20 matchs, 7 buts
1987/90 SKN St. Pölten (AUT) 96 matchs, 34 buts
1990/92 Kremser SC (AUT) 39 matchs, 7 buts
1995 Fernandez Vial (CHL) 11 matchs, 5 buts
1996 Pelita Jaya (IND) 15 matchs, 10 buts
Sa longue chevelure, son sens inné du but, son palmarès et son humilité sont les caractéristiques d’un des plus grands joueurs Argentins de tous les temps. Surnommé "El Matador" par les supporters du FC Valence, Mario Alberto Kempes a participé à trois phases finales de Coupe du Monde et a porté à 43 reprises le maillot ciel et blanc (20 buts). C'est sous l’influence de son père, qui avait pratiqué le football amateur dans sa jeunesse, que le jeune bambin commence à taper dans la balle à l'âge de 9 ans. Il délaisse alors sa pampa natale pour les douces pentes des sierras centrales. Des débuts à l'Instituto de Cordoba avant de rejoindre l'un des clubs phares d'Argentine le Rosario Central. C'est près des docks qu'il va s'affirmer comme un véritable goleador. En près de trois saisons, le buteur argentin a des statistiques impressionnantes avec près d’un but par match.
photo: ©Alamy
En 1976, il signe au FC Valence, club passé maître dans l’art de faire fleurir des talents, et devient une idole. Un tel parcours propulse rapidement le joueur vers l'équipe nationale. Muet lors de la Coupe du monde 74, sa sélection pour le Mondial 78 en Argentine est contestée, mais les statistiques plaident en sa faveur. En Liga espagnole, il vient de décrocher deux titres consécutifs de "Pichichi" en inscrivant 24 puis 28 buts. Il sera le seul appelé en sélection d'Argentine basé hors du pays argentin par César Luis Menotti pour la Coupe du Monde à domicile. Le sélectionneur de l'époque le décrit comme un homme fort, polyvalent et qui peut faire la différence à chaque match. Attendu au tournant, Kempes accepte même de porter le numéro 10. Sept matchs et six buts plus tard, il est désigné meilleur joueur du Mondial, meilleur buteur et repart pour l’Europe auréolé du titre de champion du Monde, qu’il a largement contribué à décrocher, inscrivant deux buts en finale face aux Pays-Bas permettant à l'Albiceleste de s'emparer pour la première fois du trophée. L'Argentine a la tête dans les étoiles. Il sera désigné cette année là meilleur joueur Sud-Américain de l'année.
Il poursuit ensuite sur les mêmes bases et remporte la Coupe des Coupes en 1980 après avoir éliminé le FC Nantes en demi-finales et venu à bout d'Arsenal en finale aux tirs aux buts. En 1981, il retourne en Argentine et signe à River Plate avec lequel il remporte le championnat aux côtés du capitaine légendaire Daniel Passarella et du gardien virevoltant Ubaldo Fillol. Malgré le titre, l'ambiance reste toutefois déplorable au sein du vestiaire. Il repart donc en Espagne chez les Merengots. Très attendu lors de la Coupe du Monde 1982 en Espagne, le champion en titre se fait éliminer dès le second tour malgré l'éclosion d'un certain Diego Maradona. La formation argentine n'a pas été en mesure de rééditer sa performance sur le sol espagnol. Le champion sortant a même été éliminé sans que le dernier meilleur artilleur Kempès n'inscrive le moindre but. Au-delà de son efficacité face aux buts, le joueur s'est toujours caractérisé par son fair-play : il n'a jamais reçu le moindre carton, jaune ou rouge, dans toute sa carrière internationale. En 293 matchs, Mario Kempes aura inscrit 173 buts avec Valence qu’il quittera en 1984 pour rejoindre le Hercules Alicante. Il joue même pendant un temps en Autriche dans l’anonymat presque total. Par la suite, il prend trois années sabbatiques, au cours desquelles il a été distingué par le gouvernement de la province de Mendoza en Argentine et nommé entraîneur-adjoint de Valence, aux côtés de Héctor Núñez. Il raccroche finalement ses crampons à l'âge de 41 ans, en 1996, alors qu'il militait dans les rangs du club indonésien de Pelita Jaya. En tant qu'entraîneur-joueur, il a permis à cette écurie de remporter le championnat. Après quelques expériences en Albanie, au Venezuela et en Bolivie, Mario stoppe sa carrière d’entraîneur en 2001. Il restera un des joueurs les plus élégants que le football ait porté.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 (Argentine)
Vainqueur de la Coupe des Vainqueurs de Coupes en 1980 (Valence CF)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1980 (Valence CF)
Champion d’Argentine en 1981 (River Plate)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1979 (Valence CF)
Champion d'Indonésie en 1996 (Pelita Jaya)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Onze d’Or en 1978
Meilleur buteur de la Coupe du Monde en 1978 (6 buts) (Argentine)
Meilleur buteur de la Coupe des Coupes en 1980 (9 buts) (Valence CF)
Meilleur Buteur du championnat d’Espagne en 1977 (24 buts) et 1978 (28 buts) (Valence CF)
Meilleur buteur du championnat d’Argentine en 1974 (25 buts) et 1976 (21 buts) (Rosario)
Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1978
Élu meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1978
Élu Footballeur de l'année d'Argentine en 1978
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1978
Nommé au FIFA 100
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2007
VIDÉO