Juan Sebastian Veron
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Juan Sebastián Verón
Né le 9 mars 1975 à Lap Lata (ARG)
Argentin, Milieu central, 1m86
Surnoms: Laz Bruja, La Brujita
72 sélections, 9 buts
(Matchs amicaux: 21 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 35 sélections, 6 buts)
(Coupe du Monde: 11 sélections)
(Copa America: 5 sélections)
1ère sélection : le 1er septembre 1996 contre le Paraguay (1-1)
Dernière sélection : le 27 juin 2010 contre le Mexique (3-1)
non-officiel: 1 sélection
Les mauvaises langues évoqueront son difficile passage en Angleterre (avec Manchester United puis Chelsea) pour minimiser l’importance de Juan Sebastian Veron.
"La Brujita", c’est plus que ce joueur au crâne rasé qui semblait égaré sur les pelouses d’outre-manche. C’est surtout un des milieux les plus complets de la fin des années 90 et il y a fort à parier que le tondu argentin serait régulièrement cité dans les tout-meilleurs joueurs du début du 20ème siècle s’il ne s’était pas perdu en Premier League. C’est en Italie que Veron a exploiter toute son aisance technique et ses qualités de leader. Que ce soit avec la Sampdoria, Parme ou la Lazio Rome, ce merveilleux éclaireur de jeu a brillé. Même son passage à l’Inter Milan où il est prêté deux saisons est assez satisfaisant bien qu’en dessous de ses premières années transalpines. Retiré une première fois des terrains en juin 2012 à cause de problèmes au genou, Veron avait rechaussé les crampons en 2013 puis en 2017 pour aider son club de cœur Estudiantes de La Plata.
Javier Saviola
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Javier Saviola
Javier Pedro Saviola Fernández
Né le 11 décembre 1981 à Buenos Aires (ARG)
Surnoms: El Conejo, El Pibito
40 sélections, 11 buts
(Matchs amicaux: 19 sélections, 5 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 12 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)
(Copa America: 3 sélections, 3 buts)
(Copa America: 3 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 16 août 2000 contre le Paraguay (1-1)
Dernière sélection : le 13 octobre 2007 contre le Chili (2-0)
olympique: 3 sélections, 1 but
U20: 7 sélections, 11 buts

Titi Camara
Photo: ©Gary M. Prior
Titi Camara
Aboubacar Sidiki Camara
Né le 17 novembre 1972 à Conakry (GUI)
Surnom: "Titi"
(Matchs amicaux: 6 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 9 buts)
(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 27 sélections, 10 buts)
(Coupe d'Afrique des Nations: 9 sélections, 4 buts)
1ère sélection : le 14 avril 1991 contre le Cameroun (0-0)
Dernière sélection : le 7 février 2004 contre le Mali (1-2)
Titi Camara a marqué les années 90 de son accélération exceptionnelle mais n’a jamais réussi à gagner un seul titre durant sa carrière faite de buts et de désillusions.
Joueur très rapide, technique et amoureux de son pays, il a laissé une image agréable dans tous les clubs où il est passé. Après avoir fait ses gammes dans son Sily national, il rejoint la France à l'âge de 18 ans et débute à Saint-Etienne en 1990. Dans l'ombre de Philippe Tibeuf puis de Didier Tholot, il peine à s'imposer réellement. Ce n'est que vers la saison 1994-1995 qu'il trouvera un temps de jeu plus conséquent. Afin de progresser il quitte les Verts pour rejoindre le RC Lens où il va littéralement exploser. Aux côtés de Tony Vairelles, il dynamite les défenses du championnat de France. Auteur de 14 buts en deux saisons, il attise les convoitises. De son passage à Lens, on retient la découverte, lors du Téléfoot dominical, d'une supportrice lensoise, Germaine de mémoire, 60 ans passés qui lui a déclaré sa flamme, avec son maillot floqué de l'époque 1995-1996 avec son sponsor Shopi.
Photo: ©DR
Malgré une telle popularité, il rejoint en 1997 Marseille et la Canebière. Après une première saison assez réussie, l'armada 98-99 composée de Christophe Dugarry, Florian Maurice et Fabrizio Ravanelli, limite son temps de jeu. Joker de luxe, il profite de son statut de bête noire de Fabien Barthez pour jouer contre Monaco. L'image qui restera sans doute de son passage à l'OM sont ses larmes de Bastia, où après maintes tentatives, il finit par marquer sur un caviar de Robert Pires qui offre la victoire aux siens. Après une superbe saison, malheureusement mal récompensée, avec une seconde place en championnat et une finale de Coupe de l'UEFA perdue contre les Parmesans, on se dit que Camara a accroché le bon wagon, lui qui est parti un an trop tôt de Lens. Mais le "projet sportif" de Rolland Courbis, avec Ibrahima Bakayoko en pointe ruine ses espoirs. Un peu à la surprise générale, il parvient à décrocher un contrat dans le club mythique de Liverpool. Là aussi ses larmes laisse des traces.
Octobre 1999. Liverpool s’apprête à jouer un match de championnat face à West Ham. Dans la matinée, Titi Camara apprend le décès de son père. Il décide tout de même de jouer. Et comme un symbole, il marque le but de la victoire et célèbre en tombant à genoux devant le Kop et en pleurant. Modèle de combativité, héros au sein du Kop et auteur de 9 buts en 33 matchs, le Guinéen sera vendu la saison suivante à West Ham, Liverpool préférant jouer avec Emile Heskey à la pointe de l’attaque. En 2003, il part au Qatar, où il restera 1 an et demi. Après plusieurs mois de chômage, il revient pour une dernière pige à Amiens. Fin 2006, il raccroche définitivement les crampons. Il aura également marqué la bagatelle de 27 buts en 57 matches de sélection nationale. Titi reste ensuite dans le football en devenant le président du club de ses débuts, l’AS Kaloum. Débarqué au bout de trois matchs de qualification à la CAN 2010 en tant que sélectionneur, il rebondit en tant que ministre des Sports entre 2010 et 2012 mais sans grande réussite. En 2014, il crée une académie de football à Conakry, le Racing club de Guinée.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe UEFA en 1999 (Olympique de Marseille)
Vice-champion de France en 1999 (Olympique de Marseille)
Habib Beye
Photo: ©Seneplus
Habib Beye
Né le 19 octobre 1977 à Suresnes (FRA)
Sénégalais/
Français, Défenseur droit, 1m82
(Matchs amicaux: 21 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 2 sélections)
(Coupe d'Afrique des Nations: 10 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 6 mai 2001 contre l'Egypte (0-1)
Dernière sélection : le 27 janvier 2008 contre l'Angola (1-3)
Miguel Brindisi
Photo: ©eyapteam
Miguel Brindisi
Miguel Ángel Brindisi de Marco
Né le 8 octobre 1950 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Milieu offensif, 1m75
Surnom: "Miguelito"
(Matchs amicaux: 20 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections)
(Copa Lipton: 2 sélections, 1 but)
(Copa Newton: 1 sélection)
(Coupe de l'Independance: 4 sélections, 3 buts)
(Copa Carlos Dittborn: 7 sélections, 4 buts)
(Copa Julio Roca: 2 sélections)
1ère sélection : le 12 juin 1969 contre le Chili (2-1)
Dernière sélection : le 12 octobre 1974 contre l'Espagne (1-1)
Miguel Brindisi est un milieu emblématique du grand Huracan de Menotti, champion d'Argentine 1973 (année où Brindisi a été élu deuxième meilleur footballeur sud-américain derrière Pelé), qui a émerveillé le pays par son jeu vif, technique et tourné vers l'attaque - l'une des plus belles équipes argentines de ces dernières décennies.
"Miguelito", sorte de "box-to-box" avant l'heure, aussi à l'aise dans l'axe que sur le côté droit, à la fois récupérateur, relayeur et créateur, était le cerveau de cette équipe, grâce à sa vision du jeu hors-normes, ses passes chirurgicales et sa technique soyeuse. Il formait un trio magique et hyper complémentaire avec Carlos Babington et René Houseman. Un footballeur d'une élégance rare mais également très efficace. Malgré sa position reculée, sa qualité de frappe et son adresse devant le but faisaient en effet de Brindisi un goleador redoutable, en témoigne sa dixième place au classement des meilleurs buteurs de l'histoire du championnat argentin. Véritable icône d'El Globo, il a aussi été l'un des artisans du titre de Boca Juniors en 1981, aux côtés du tout jeune Diego Maradona. Des Xeneizes qu'il avait rejoint après une pige remarquée de deux saisons à Las Palmas où il est rapidement devenu l'idole des supporters, menant le modeste club canarien jusqu'en finale de la Copa del Reyv en 1978. Appelé pour la première fois en sélection en 1969, à seulement 19 ans, le milieu argentin vit son rêve de disputer un premier Mondial s'envoler après la piteuse élimination argentine face au Pérou, en éliminatoires. Il est toutefois sélectionné pour la Coupe du monde 1974, inscrivant un but face au Brésil. Malheureusement pour lui, il a manqué l'occasion d'être sacré champion du Monde en 1978, victime d'un règlement absurde : la junte militaire au pouvoir refusait de faire appel aux joueurs argentins évoluant à l'étranger, ce qui était le cas de Brindisi, alors en Espagne – Mario Kempes a été la seule exception tolérée, sur insistance de Menotti. Un crève-cœur pour ceux qui rêvaient de voir reconstitué en sélection son duo au milieu avec Osvaldo Ardiles, entr'aperçu l'espace d'une saison à Huracan. Élu en 2000 dans le onze argentin idéal du 20ème siècle, Miguel Angel Brindisi est considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain de l'histoire du football argentin.
PALMARÈS
Champion d’Argentine en 1973 (Met.) (Huracan) et 1981 (Met.) (Boca Juniors)
Vice-champion d’Argentine en 1975 (Met.) et 1976 (Met.) (Huracan)
Champion d’Uruguay en 1983 (Nacional)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Footballeur de l'année d'Argentine en 1973
Meilleur buteur du championnat d’Argentine en 1972 (Met.) (21 buts) (Huracan)
Nommé dans l'équipe type de tous les temps de la sélection argentine par l'AFA en 2015