Football-the-story

Football-the-story

Argentine


Delio Onnis

Delio Onnis.jpg
photo: ©DR

 

Delio Onnis

 

Né le 24 mars 1948 à Giuliano di Roma (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m80

Surnom: El Tano

 

1966/68 Almagro (ARG) 44 matchs, 23 buts

1968/71 Gimnasia La Plata (ARG) 99 matchs, 57 buts

(Championnat d'Argentine: 95 matchs, 53 buts)

(Coupe d'Argentine: 4 matchs, 4 buts)

1971/73 Stade de Reims (FRA) 76 matchs, 45 buts

(Championnat de France: 65 matchs, 39 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 6 buts)

1973/80 AS Monaco (FRA) 278 matchs, 193 buts

(Championnat de France: 200 matchs, 127 buts)

(Championnat de France de D2: 31 matchs, 30 buts)

(Coupe de France: 38 matchs, 30 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 4 buts)

1980/83 Tours (FRA) 133 matchs, 75 buts

(Championnat de France: 110 matchs, 64 buts)

(Barrages: 4 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 19 matchs, 9 buts)

1983/86 SC Toulon (FRA) 81 matchs, 40 buts

(Championnat de France: 74 matchs, 39 buts)

(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)

 

Sa devise résume pas mal le bonhomme: "À 40 mètres du but, j'ai le sang chaud, dans les 20 derniers, j'ai le sang froid." Un autre de ses aphorisme précise sa vision du jeu "Le but est comme un avion qui vole entre les nuages et qui, tôt ou tard, réapparait: ce qui compte est de savoir où et l'attendre à cet endroit précis." Delio Onnis, un canonnier qui a fait le bonheur de Reims et Monaco dans les années 70.

 

Né dans un petit village à 80 km de Rome, ce fils d'immigrés grecs s'installe avec toute sa famille en Argentine, à l'âge de 3 ans. Il fait son apprentissage dans le modeste club d'Amalgro et façonne son sens du but et son efficacité, avant de rejoindre le Gimnasia La Plata, l'un des grands clubs argentins, à tout juste 20 ans. Il y restera trois saisons durant, le temps de se forger une réputation de buteur. À ce titre, il inscrit 53 buts en 95 rencontres, ce qui lui vaut l'intérêt de nombreux recruteurs européens. C'est à l'été 1971 que le grand Stade de Reims engage l'attaquant sur un malentendu. À l’époque, les champenois, de retour en Première Division, vient de faire signer Alfredo Obberti, le redoutable buteur argentin de Newell’s Old Boys. Tout est réglé par téléphone, mais au moment de parapher le contrat, la femme du joueur change d’avis: elle ne veut plus rien savoir de l’Europe. Sur place, le recruteur rémois Robert Marion cherche et trouve. Delio Onnis, jeune attaquant italo-argentin, est l’heureux élu. Il va devenir l'idole du Stade Auguste Delaune.

 

Même si la légende raconte qu'il a eu du mal à s'adapter, il plante tout de même 39 réalisations sous les couleurs rouges et blancs en l'espace de deux saisons. S'il est assez loin de Josip Skoblar ou de Salif Keita, on sent rapidement tout son potentiel. Avec un sens du placement impeccable, et un démarquage parfait, le buteur savait trouver la bonne position pour recevoir les ballons. Ses mouvements dictaient à ses coéquipiers l'endroit où le ballon devait arriver. Du pied droit, du gauche ou de la tête, le buteur avait ce sens du but incroyable. Bâti comme un buffle, il pouvait lutter avec n'importe quel défenseur pour conserver le ballon ou prendre la bonne position. Il n'était pas spectaculaire, mais il marquait des buts au moment où on s'y attendait le moins. En 1973, Onnis part pour l'AS Monaco qui se cherche un buteur. Son remplaçant est déjà trouvé par l'homme providentiel Robert Marion: un certain Carlos Bianchi. C’est ainsi que Delio va entrer dans la légende du club de la Principauté.


Delio Onnis.jpg

photo:©Corriere Della Serra

 

Sous le maillot princier, il entre dans la lignée des grands avant-centres passé par le championnat de France. Renard des surfaces, il ne payait pourtant pas de mine avec ses chaussettes sur les chevilles et son absence de protège-tibias, même face à des casseurs de jambes comme Raymond Domenech. Meilleur buteur du championnat en 1975 devant Hervé Revelli, Monaco peine à retrouver son lustre né une décennie plus tôt. Onnis ne révolutionne pas tout. Le club descend même en seconde Division en 1976, mais il n'a jamais pensé à partir. Ainsi, en 1978, alors que l'ASM n'est qu'un promu, il conduit l'équipe au titre national, à la surprise générale. Dans cette effectif, on retrouve Jean-Luc EttoriJean Petit ou encore Christian Dalger. Deux ans plus tard, il remporte la Coupe de France, face à l'US Orléans. La seule ombre à son tableau est l'absence de sélections nationales.

 

Malgré des résultats en club plutôt bons et une bonne régularité, Delio est boudé par l'Albiceleste. Entre Kempes, Maradona, Carlos Bianchi, la concurrence est rude et les places très chères. Malheureusement pour lui, il n'a donc pas participé à la victoire des siens lors du Mondial 1978, bien qu'ayant un niveau qui lui aurait permis d'être largement champion du Monde. Par ailleurs, son passeport italien aura fait qu'il n'a jamais été réellement considéré comme argentin, à l'image de son surnom "El Tano" ("l'Italien"). En 1980, suite à une brouille avec le président Campora, il rejoint le FC Tours, tout juste promu. Lors d'une interview, il explique pourquoi: "J'y avais mes habitudes, c'est normal quand on est dans un endroit depuis sept ans; ma femme se plaisait bien à Monaco, je croyais finir ma carrière sous le maillot rouge et blanc. Je pensais avoir rendu suffisamment de services au club pour mériter ce que je demandais, car il faut savoir que ce n'est pas un problème d'argent qui m'a fait partir, mais un problème de durée de contrat. Pour l'argent, tout le monde était d'accord, Monaco voulait que je signe pour un an, moi je voulais un contrat de deux ans. À mon âge, je vais avoir 33 ans, et après le grave accident que j'avais eu au genou la saison dernière, je trouvais cela normal: j'ai tout de même marqué 157 buts en championnat pour Monaco, ça compte, non?"

 

Malheureusement, il ne sera pas entendu et débarque dans une équipe surprise de son arrivée. À l'époque, c'est vraiment quelque chose d'énorme, un peu comme si Ronaldinho signait à l'ESTAC. Il va porter le club à bout de bras vers les sommets et laisser une trace indélébile dans les mémoires tourangelles. On retrouve dans cette équipe Guy Lacombe et Omar Da Fonseca. Ensemble, ils vont conduire le Tours FC à une 11ème place en D1 et deux demi-finales consécutives de Coupe de France en 1981 et 1982, toutes deux perdues face au PSG. Delio finit pour l'occasion deux fois meilleur buteur de l'Hexagone. Malheureusement, une blessure viendra gâcher sa fin de carrière. Il rejoint Toulon en 1983 où il jouera trois saisons avant de raccrocher. Au total, il aura atteint la bagatelle de 299 buts en D1, devenant ainsi le plus prolifique buteur de l'histoire du championnat de France. Retraité, il passe ses diplômes d’entraîneur et tente l’expérience au Paris FC, mais ça ne lui plaît pas. De retour à Monaco, où ses trois enfants travaillent, il finit par se lancer dans cette vie d’allers-retours avec l’Argentine. Bien qu’il n’a pas eut l’occasion de se forger un palmarès à la hauteur de son talent et de son efficacité, il a marqué d'une empreinte indélébile et mérite amplement sa place dans le panthéon des plus grands buteurs de l'histoire du football.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1978 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1980 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1974 (AS Monaco)

Champion d'Argentine de D2 en 1968 (Almagro)

Vice-champion de France de D2 en 1977 (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1975 (30 buts), 1980 (21 buts) (AS Monaco), 1981 (24 buts), 1982 (29 buts) (Tours) et 1984 (21 buts) (SC Toulon)

Meilleur buteur du championnat de France de D2 en 1977 (30 buts) (AS Monaco)


27/12/2016
0 Poster un commentaire

Juan Roman Riquelme

Juan Roman Riquelme.jpg
Photo: ©Foto-net

 

Juan Román Riquelme

 

Né le 24 juin 1978 à San Fernando (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Milieu offensif, 1m82

Surnom: "El último diez" ("le dernier numéro 10"), El Mago, El Torero

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 51 sélections, 17 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 7 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections)

(Copa America: 9 sélections, 5 buts)

(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 15 novembre 1997 contre la Colombie (1-1) 

Dernière sélection : le 11 octobre 2008 contre l'Uruguay (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png olympique: 10 matchs, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U20: 21 sélections, 7 buts

 

1994/95 Argentinos Juniors (ARG)

1996/2002 Boca Juniors (ARG) 194 matchs, 44 buts

(Championnat d'Argentine: 151 matchs, 38 buts)

(Copa Libertadores: 36 matchs, 6 buts)

(Supercopa Sudamericana: 2 matchs)

(Copa Mercosur: 5 matchs)

2002/05 FC Barcelone (ESP) 42 matchs, 6 buts

(Championnat d'Espagne: 30 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Espagne: 1 match, 1 but)

(Ligue des Champions: 11 matchs, 2 buts)

2003/05 Villareal (ESP) (Prêt) 94 matchs, 30 buts

(Championnat d'Espagne: 68 matchs, 23 buts)

(Coupe d'Espagne: 3 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 21 matchs, 6 buts)

(Coupe Intertoto: 2 matchs)

2005/07 Villareal (ESP) 51 matchs, 15 buts

(Championnat d'Espagne: 38 matchs, 13 buts)

(Coupe d'Espagne: 1 match)

(Ligue des Champions: 12 matchs, 2 buts)

2007/14 Boca Juniors (ARG) 179 matchs, 46 buts

(Championnat d'Argentine: 126 matchs, 24 buts)

(Coupe d'Argentine: 3 matchs, 1 but)

(Copa Libertadores: 46 matchs, 19 buts)

(Copa Sudamericana: 3 matchs, 1 but)

(Recopa Sudamericana: 1 match, 1 but)

2014 Argentinos Juniors (ARG) 18 matchs, 5 buts

(Championnat d'Argentine de D2: 15 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Argentine: 3 matchs, 2 buts)

 

Un toucher de balle machiavélique, un poète incompris, un sombre inconnu, une étoile filante trop vite éteinte, une apothéose du football, enfin bref, vous pourrez entendre l’un de ces constats au choix si vous arrêtez une personne au hasard dans la rue pour lui demander comment il décrirait Juan Romàn Riquelme.

 

On l’aime ou on ne le connait pas, il n’y a pas de troisième alternative. Pour diverses raisons, Juan Roman Riquelme n'a pas fait la carrière que son immense talent lui promettait. Idole des fans de Boca Juniors, club où il jouit d'un statut quasi-divin, il possédait assez de qualités pour s'imposer comme le patron d'un grand club européen. Il fait partie de ces oiseaux rares qui ne font pas de plan de carrière, ne sont pas animé par l'ambition ou l'appât du gain et ne cherchent pas spécialement à collectionner les trophées et les récompenses, mais cherchent simplement à prendre et donner du plaisir sur le terrain. En termes de dons et d'aptitudes techniques, Riquelme n'avait strictement rien à envier aux Zidane, Laudrup, ou Rui Costa, et partageait avec ces meneurs de jeu de légende le souci de faire jouer les autres, le goût de la passe juste, de l'ouverture lumineuse qui déséquilibre un bloc à elle seule. Comme eux, Riquelme jouait la tête haute, voyait le jeu et lisait les situations avant les autres, et son pied magique faisait le reste. Précis sur coup de pied arrêté et dans le jeu long, dribbleur hors pair, doté d'un sens unique du contre-pied et d'une frappe de balle redoutable, inspiré et créatif, il présentait le profil du numéro dix rêvé.

 

Après une saison passée sous les couleurs d'Argentinos Juniors, le jeune Juan Roman Riquelme rejoint les rangs de Boca en 1996 et dispute son premier match à la Bombonera, l'enceinte surchauffée du club, à dix-huit ans. Il remporte deux fois de suite la Copa Libertadores en 2001 et 2002 et s'envole pour Barcelone avec le statut de meilleur joueur sud-américain du moment. Seulement voilà, l'argentin n'entre pas dans les plans de Van Gaal malgré une saison complète: 42 apparitions pour 6 buts inscrits. Contraint de jouer à gauche, Riquelme aura fait ce que tout numéro 10 inaltérable devait faire: revenir dans l’axe. C'est finalement Villareal qui sent la bonne affaire et parvient à obtenir le prêt du meneur de jeu en 2003. Chez les jaunards, il retrouve ses deux anciens coéquipiers Juan Pablo Sorin ainsi que Rodolfo Arruabarrena et se voit confier les clés de la boutique. Résultat: 35 buts marqués en trois saisons, une pelletée de passes décisives, une troisième place en Liga en 2005 et une qualification pour le dernier carré de la Ligue des Champions l'année suivante. Un exploit teinté d'amertume, car Riquelme a manqué à la 90ème minute du match retour un penalty qui aurait envoyé son équipe en prolongation face à Arsenal (0-1, 0-0).


Juan Roman Riquelme.jpg

Photo: ©DR

 

Quelques semaines plus tard, l'international participe à la Coupe du monde 2006 avec l'Argentine, avec laquelle il compte 51 sélections et 17 buts. Le meneur argentin a connu son meilleur moment avec l'Albiceleste en 2008, en remportant la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Pékin. Cette même année, il retourne définitivement à Boca Juniors après un premier prêt en 2007. Un transfert record de 15 millions de dollars fait du milieu de terrain le joueur le plus cher du championnat Argentin. De retour au pays, il remporte deux fois le championnat et une nouvelle fois la Copa Libertadores. En 2008, il est élu idole numéro 1 des fans de Boca après un sondage réalisé auprès de 65 000 supporteurs. Il devance Diego Maradona, pour sa plus grande fierté. Parti une première fois de Boca en juillet 2012, avant de revenir début 2013 pour le plus grand bonheur de ses supporters, Riquelme termine sa carrière sur une note positive en reconduisant l'Argentinos Juniors en première division. Après avoir disputé 18 matchs et inscrit cinq buts avec ses nouvelles couleurs, l’emblématique milieu de terrain met fin à son admirable carrière en janvier 2015, à l’âge de 36 ans.

 

Plus qu’un joueur, c’est une partie de l’histoire du foot, qui stoppe sa course. Il a défendu avec conviction une éthique du jeu qualifiée d’anachronique par ses détracteurs. Jusque dans ses choix de carrière, ce taiseux au visage austère a voulu incarner les valeurs esthétiques mis en avant par le public argentin. Au point d’être canonisé comme "le dernier des numéros 10" par ses admirateurs. "Le football dépend des numéros 10. C’est une responsabilité magnifique, confiait-il ainsi. Ils décident. L’équipe joue comme ils veulent. Le football, c’est la passe et le contrôle. Si tu ne maîtrises pas ces gestes…"

 

PALMARÈS

 

Médaille d'or aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 (Argentine)

Finaliste de la Copa America en 2007 (Argentine)

Finaliste de la Coupe des Confédérations en 2005 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1997 (Argentine)

Vainqueur du championnat d’Amérique du Sud des moins de 20 ans en 1997 (Argentine)

Vainqueur du Festival Espoirs de Toulon en 1998 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 2000 (Boca Juniors)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 2001 (Boca Juniors)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 2000, 2001 et 2007 (Boca Juniors)

Finaliste de la Copa Libertadores en 2012 (Boca Juniors)

Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 2008 (Boca Juniors)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2003 (non-joué) et 2004 (Villareal)

Champion d’Argentine en 1998 (Aper.), 1999 (Clau.), 2000 (Aper.), 2008 (Aper.) et 2011 (Aper.) (Boca Juniors)

Vice-champion d’Argentine en 1997 (Aper.), 2007 (Clau.), 2008 (Clau.) et 2014 (Final) (Boca Juniors)

Vainqueur de la Coupe d’Argentine en 2012 (Boca Juniors)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 2001

2ème meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 2000 et 2008

2ème meilleur joueur de la Coupe des confédérations en 2005

Élu meilleur footballeur argentin de l’année en 2000, 2001, 2008 et 2011

Élu meilleur joueur étranger du championnat d’Espagne en 2005

À reçu le "Prix Clarin" de la Révélation de l'année du sport argentin en 1997

Élu meilleur joueur du Tournoi de Toulon en 1998

Nommé dans l'équipe type de l'année d'Amérique du Sud en 1999, 2000, 2001, 2007, 2008 et 2011

Nommé dans l'équipe type du championnat sud-américain des moins de 20 ans en 1997

Élu joueur le plus populaire de l'histoire de Boca Juniors en 2008

Nommé Citoyen d'honneur de la ville vénézuélienne de Barinas en 2012

Élu personnalité sportive d'exception de la ville de Buenos Aires en 2015

 

DIVERS

 

- En 2002, son frère Cristian est kidnappé après une séance d’entrainement de Platense (D2 argentine). Avant de rejoindre le Barça, Juan Roman verse 160 000 dollars aux ravisseurs pour la libération de son cadet, alors âgé de 16 ans.

- Chaque dimanche, son paternel organisait des tournois et misait sur son fiston pour remporter des paris clandestins. Durant son adolescence, le joueur arpente ainsi les terrains les plus glauques de Buenos Aires, lors de rencontres généralement clôturées par quelques accrochages musclés.

 

VIDÉO

 


07/08/2016
0 Poster un commentaire

Diego Simeone

Diego Simeone-.jpg
Photo: ©DR

 

Diego Simeone

 

Diego Pablo Simeone Gonzalez

Né le 28 avril 1970 à Buenos Aires (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, milieu défensif, 1m77

Surnom: "El Cholo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 104 sélections, 9 buts

(Matchs amicaux: 37 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 33 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 11 sélections

(Copa America: 19 sélections, 5 buts)

(Coupe des Confédérations: 2 sélections, 1 but)

(Rous Cup: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 14 juillet 1988 contre l'Australie (1-4)

Dernière sélection : le 7 juin 2002 contre l'Angleterre (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png non-officiel: 2 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png olympique: 6 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U20: 4 sélections, 1 but

 

1987/90 Velez Sarsfield (ARG) 76 matchs, 14 buts

1990/92 Pise (ITA) 62 matchs, 6 buts

(Championnat d'Italie: 31 matchs, 4 buts)

(Championnat d'Italie de D2: 24 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Italie: 7 matchs)

1992/94 Séville FC (ESP) 73 matchs, 16 buts

(Championnat d'Espagne: 64 matchs, 12 buts)

(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 4 buts)

1994/97 Atlético Madrid (ESP) 123 matchs, 28 buts

(Championnat d'Espagne: 98 matchs, 21 buts)

(Coupe d'Espagne: 16 matchs, 3 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)

(Ligue des Champions: 7 matchs, 4 buts)

1997/99 Inter Milan (ITA) 85 matchs, 14 buts

(Championnat d'Italie: 57 matchs, 11 buts)

(Coupe d'Italie: 10 matchs)

(Ligue des Champions: 9 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 1 but)

1999/2003 Lazio Rome (ITA) 136 matchs, 18 buts

(Championnat d'Italie: 90 matchs, 15 buts)

(Coupe d'Italie: 13 matchs, 2 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 24 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)

2003/05 Atlético Madrid (ESP) 47 matchs, 3 buts

(Championnat d'Espagne: 36 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Espagne: 5 matchs)

(Coupe Intertoto: 6 matchs, 1 but)

2005/06 Racing Club (ARG) 37 matchs, 3 buts

 

Aujourd'hui reconnu comme un remarquable entraîneur, Diego Simeone reste l'un des meilleurs milieux défensifs de l'histoire du football argentin.

 

Capable des plus mauvais coups (c'est lui qui a fait péter les plombs à David Beckham en 1998 à Geoffroy-Guichard) et des tacles les plus assassins (pas moins d'une centaine de cartons récoltés au cours de sa carrière en club), "El Cholo" savait jouer des coudes et pourrir la vie de ses adversaires. L'Argentine a toujours produit autant de joueurs rugueux et durs au mal que d'artistes des pelouses, et Simeone s'inscrit dans cette lignée de besogneux qui ont su se faire une place au soleil à force de hargne et de combativité. Rien ni personne ne lui faisait peur sur un terrain et c'est souvent lui qui posait le premier taquet histoire de marquer son territoire. Jouer avec lui, c'était l'assurance que quelqu'un se chargerait des basses besognes dans l'entrejeu. Jouer contre lui, c'était la certitude qu'on allait se coltiner un lâche-rien de compétition de la première à la dernière minute. Il serait toutefois injuste de réduire Simeone à cette image de teigneux et d'intimidateur, car s'il ne brillait pas par son aisance technique, il marquait son lot de buts avec une grande régularité (une trentaine en Liga avec un pic à douze réalisations avec l'Atlético en 1995-96 et à peu près autant en Série A). Malgré un gabarit plutôt commun (1,77m pour 70kg), il excellait dans le jeu aérien et réussissait souvent à placer sa tête sur les coups de pied arrêtés. Peu de joueurs peuvent se vanter d'avoir atteint son niveau dans ce domaine, et le danger qu'il faisait peser dans la surface adverse constituait une arme redoutable. Il possédait également une solide frappe de balle dont il n'hésitait pas à faire usage à l'occasion. Joueur très complet, Simeone impressionnait par son volume de jeu et son abattage, sa capacité à multiplier les courses et les efforts et à faire parler son goût pour le duel et le contact aux quatre coins du terrain. Dans un bon jour, il donnait le sentiment d'être partout, et il était très souvent dans un bon jour.


https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5075380_201508254911962.jpg

Photo: ©Globo

 

Il commence sa carrière au Velez Sarsfield à l'âge de 17 ans et débute son premier match par une défaite contre Gimnasia de La Plata (2 but à 1). Il y passe trois saisons avant de rejoindre le Vieux Continent. La première expérience européenne de Simeone, arrivé à Pise en 1990 à vingt ans, se solde par un échec et une relégation, mais l'Argentin a tapé dans l’œil du FC Séville qui l'arrache à la Série B en 1992. Il franchit un nouveau palier en rejoignant deux ans plus tard les rangs de l'Atletico Madrid, club avec lequel il va remporter ses premiers trophées et se faire connaître du grand public. En 1996, aux côtés des Santi, Vizcaino, PenevCaminero et Kiko, il signe une saison du feu de dieu et s'offre un doublé coupe-championnat resté dans les mémoires des supporters des "Colchoneros". L'année suivante, l'équipe atteint les quarts de finale de la Ligue des champions mais ne termine que cinquième en Liga. Désormais considéré comme l'une des références mondiales à son poste et donc très convoité, Simeone cède aux sirènes de Moratti et opte pour l'Inter en même temps que quelques autres grosses pointures comme RonaldoDjorkaeff ou Recoba. Dès sa première année sous le maillot "nerazzurri", il s'offre la Coupe UEFA mais voit le Scudetto lui échapper d'un rien au profit de la Juve, l'éternel rival. Il passe ensuite par la Lazio et remporte enfin un titre de champion à l'arraché en 2000 au sein d'une Lazio bardée de talent et à très forte coloration argentine (Crespo, Almeyda, Sensini, Veron), et peut retourner à l'Atlético (son club de cœur) l'esprit tranquille pour boucler la boucle en 2005, après quinze années passées en Europe. Il rentre au pays pour la saison 2005-2006 et tente un dernier challenge, au Racing Club, avant de tirer sa révérence à la fin de la saison.

 

Troisième joueur le plus capé de l'histoire de l'Albiceleste derrière deux autres monuments (Zanetti et Ayala), Simeone totalise 106 sélections accumulées entre 1998 et 2002 et participe à trois Coupes du Monde consécutives, n'atteignant malheureusement jamais le dernier carré (une aberration pour la génération des BatistutaOrtega et Redondo). Pas franchement en réussite avec la sélection, Simeone ne s'adjuge pas le moindre titre international, puisque l'Argentine subit la loi du Brésil en Copa America et que l'équipe olympique de 1996 dont il fait partie s'incline en finale du tournoi face au Nigeria de Nwankwo Kanu, son futur coéquipier à l'Inter. Comble d'infortune, c'est sur l'incroyable débâcle de 2002 (alors qu'elle fait partie des grands favoris, l'Albiceleste ne passe pas le premier tour) qu'il met un terme à sa carrière internationale. Ces échecs répétés en bleu ciel et blanc restent la seule tache sur un parcours que, pour bien des raisons, on ne saurait qualifier d'exemplaire, mais incontestablement exceptionnel. Meneur d’hommes sur le terrain, Diego Pablo Simeone n’a pas beaucoup changé lorsqu’il s’est mué en entraîneur en 2006, remportant deux titres en Argentine, avec Estudiantes (2006) puis River Plate (2008). Déterminé et efficace, le natif de Buenos Aires entraîne désormais son club de coeur, l'Atlético.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1991 et 1993 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1992 (Argentine)

Médaille d'argent aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale des nations en 1993 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1998 (Inter Milan)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1999 (Lazio Rome)

Champion d’Espagne en 1996 (Atletico Madrid)

Champion d’Italie en 2000 (Lazio Rome)

Vice-Champion d’Italie en 1998 (Inter Milan)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1996 (Atletico Madrid)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2000 (Lazio Rome)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2000 (Lazio Rome)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur Sud-Américain d’Espagne (Trophée EFE) en 1996

 

VIDÉO

 


25/08/2015
1 Poster un commentaire

Hernan Jorge Crespo

Hernan-Crespo.jpg

Photo: ©Martin Rose

 

Hernán Crespo

 

Hernán Jorge Crespo

Né le 5 juillet 1975 à Florida (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, attaquant, 1m84

Surnoms: "El Polaco", "Valdanito"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 65 sélections, 35 buts

(Matchs amicaux: 21 sélections, 9 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 33 sélections, 19 buts)

(Coupe du Monde: 8 sélections, 4 buts)

(Copa America: 2 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 14 février 1995 contre la Bulgarie (4-1)

Dernière sélection : le 2 juillet 2007 contre la Colombie (5-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png olympique: 6 sélections, 6 buts

 

1993/96 River Plate (ARG) 79 matchs, 36 buts

(Championnat d'Argentine: 62 matchs, 24 buts)

(Copa Libertadores: 13 matchs, 10 buts)

(Supercopa Sudamericana: 4 matchs, 2 buts)

1996/2000 Parme AC (ITA) 151 matchs, 80 buts

(Championnat d'Italie: 116 matchs, 62 buts)

(Coupe d'Italie: 13 matchs, 6 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match, 1 but)

(Ligue des Champions: 10 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 9 buts)

2000/02 Lazio Rome (ITA) 74 matchs, 48 buts

(Championnat d'Italie: 54 matchs, 39 buts)

(Coupe d'Italie: 5 matchs, 4 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 13 matchs, 5 buts)

2002/03 Inter Milan (ITA) 30 matchs, 16 buts

(Championnat d'Italie: 18 matchs, 7 buts)

(Ligue des Champions: 12 matchs, 9 buts)

2003/06 Chelsea (ANG) 73 matchs, 25 buts

(Championnat d'Angleterre: 49 matchs, 20 buts)

(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs)

(Community Shield: 1 match)

(Ligue des Champions: 15 matchs, 4 buts)

2004/05 Milan AC (ITA) (Prêt) 40 matchs, 18 buts

(Championnat d'Italie: 28 matchs, 11 buts)

(Coupe d'Italie: 1 match, 1 but)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 10 matchs, 6 buts)

2006/09 Inter Milan (ITA) 86 matchs, 19 buts

(Championnat d'Italie: 62 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Italie: 12 matchs, 6 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match, 1 but)

(Ligue des Champions: 11 matchs, 2 buts)

2009/10 Genoa (ITA) 21 matchs, 7 buts

(Championnat d'Italie: 16 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Italie: 1 match)

(Europa Ligue: 4 matchs, 2 buts)

2010/12 Parme FC (ITA) 50 matchs, 14 buts

(Championnat d'Italie: 46 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Italie: 4 matchs, 4 buts)

 

Avoir Hernan Jorge Crespo dans son équipe était un gage de réussite offensive. En effet partout où il est passé, l'attaquant argentin a marqué.

 

Phénomène de surface, il a cumulé toutes les qualités du véritable avant-centre: sens du placement et de l'anticipation, adresse diabolique devant le but, précision de frappe chirurgicale, jeu de tête redoutable, justesse dans les remises et les déviations. Jamais aussi à l'aise qu'à l'approche des neuf mètres, il pouvait tout aussi bien se faire oublier au deuxième poteau que partir en profondeur pour finir le travail en solitaire, grâce à une mobilité souvent sous-estimée. Révélé sous les couleurs de River Plate et auréolé du titre de meilleur buteur des Jeux Olympiques d'Atlanta et d'une première sélection avec l'équipe A le 15 février 1995 face à la Bulgarie, Crespo signe à Parme en 1996.


Hernan Crespo.jpg

Photo: ©DR

 

L'argentin va découvrir le Vieux Continent en compagnie des Lilian Thuram et Gianluigi Buffon, et s’y forger déjà une solide réputation. En quatre ans, il marque plus de soixante buts en Série A, avec une pointe à 22 réalisations lors de la saison 1999-2000, au terme de laquelle il rejoint la Lazio pour une somme record de 56 millions d'euros, après avoir glané une coupe UEFA avec le club transalpin. Il s'adapte parfaitement chez le champion en titre et justifie pleinement l'effort financier consenti par la Lazio, devenant capocannoniere avec 26 buts lors de sa première saison. Mais le club romain perd son titre et ne termine que sixième la saison suivante. Crespo file alors à l'Inter, avec qui il atteint le dernier carré en Ligue des Champions, marquant neuf fois en douze rencontres.

 

Malgré son départ pour Chelsea, l'Argentin ne rompt pas totalement les liens avec l'Italie, son pays d'adoption. Prêté par le club londonien au Milan AC, il revient causer des misères aux défenses de Série A, et dispute sa seule finale de Ligue des Champions, avant de revenir chez le rival intériste pour trois années riches en succès. Partout où il est passé, Crespo n'a jamais déçu et a toujours gagné le respect du staff et l'admiration des fans. En 335 matches de championnat italien, il a planté la bagatelle de 153 buts. Au total, il a disputé 86 rencontres européennes et marqué à 39 reprises. À trente-six ans, Crespo, revenu donner un coup de main à son ancien club de Parme en grande difficulté, a trouvé dix fois le chemin des filets lors de ses deux dernières saisons dans le monde du football.

 

Aussi malheureux en sélection qu'en club, il n'a pas remporté le moindre trophée avec l'Argentine, malgré ses trois coupes du Monde disputées. Crespo occupe la troisième place au classement des meilleurs buteurs de l'histoire de l'Albiceleste, derrière Lionel Messi et Gabriel Batistuta et à égalité avec un certain Diego Maradona. Retraité en 2012, du fait de l’annulation du championnat indien, il débute une carrière d'entraîneur sans grand succès.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Copa America en 2007 (Argentine)

Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1995 (Argentine)

Médaille d'argent aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Argentine)

Médaille d'or aux Jeux Panaméricains en 1995 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1996 (River Plate)

Finaliste de la Ligue des Champions en 2005 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1999 (Parme AC)

Champion d’Italie en 2007, 2008 et 2009 (Inter Milan)

Champion d’Angleterre en 2006 (Chelsea)

Champion d’Argentine en 1993 et 1994 (apertura) (River Plate)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1999 (Parme AC)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 2007 et 2008 (Inter Milan)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1999 (Parme AC), 2000 (Lazio), 2004 (Milan AC), 2006 et 2008 (Inter)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 2007 (Inter Milan)

Vainqueur de la Community Shield en 2005 (Chelsea)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur des Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (6 buts)

Meilleur buteur du championnat d’Italie en 2001 (26 buts) (Lazio Rome)

Meilleur buteur du championnat d’Argentine (clausura) en 1994 (11 buts) (River Plate)

2ème meilleur buteur de la Coupe du Monde en 2006 (3 buts)

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 2006

Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 2001

Nommé au FIFA 100


25/07/2015
4 Poster un commentaire

Argentine

Palmarès

 

Championnat d'Argentine (Primera Division)

Meilleur buteur du championnat d'Argentine

Championnat d'Argentine de D2 (Nacional-B)

Championnat d'Argentine de D3 (Primera B)

Torneo Federal A

Championnat d'Argentine de D4 (Primera C)

Torneo Federal B

Championnat d'Argentine de D5 (Primera D)

Torneo Federal C

Ligues Régionaux

Championnat d'Argentine amateur (1891-1934)

División Intermedia (1911-1932)

Torneo Argentina A (1995-2014)

Torneo Argentina B (1995-2014)

Coupe d'Argentine

Supercoupe d'Argentine

Copa Ibarguren (1913-1958)

Copa Adrian C. Escobar (1939-1949)

Copa Beccar Varela (1932-1933)

Copa de Confraternidad Escobar - Gerona (1941-1946)

Copa Bullrich (1903-1934)

Copa Estimulo (1920-1926)

Copa de Competencia (AAmF) (1920-1926)

Copa de Competencia (LAF) (1932-1933)

Copa de Honor MCBA (1905-1920)

Campeonato de la República (1943-1945)

Copa de Competencia Británica (1944-1948)

Copa Campeonato (2013-2015)

Footballeur argentin de l'année

 

Les clubs

 

Almagro

Argentinos Juniors

Arsenal de Sarandi

CA Atlanta

Banfield

CA Belgrano

Boca Juniors

Estudiantes

Ferro Carril Oeste

Gimnasia La Plata

CA Huracan

Independiente

Lanus

Newell's Old Boys

CA Platense

Racing Club

River Plate

Rosario Central

San Lorenzo

CA Sarmiento

CA Talleres

Vélez Sarsfield


11/07/2015
0 Poster un commentaire