Brésil
Reinaldo
Photo: ©Acervo O Globo
Reinaldo
José Reinaldo de Lima
Né le 11 janvier 1957 à Ponte Nova (BRE)
Brésilien, Attaquant, 1m72
Surnom: "O Rei do Mineirão"
37 sélections, 14 buts
(Matchs amicaux: 27 sélections, 12 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)
(Coupe du monde: 3 sélections, 1 but)
(Copa America: 3 sélections)
1ère sélection : le 31 juillet 1975 contre le Venezuela (4-0)
Dernière sélection : le 21 mai 1985 contre le Chili (1-2)
Icone de l'Atlético Mineiro loin devant Luizinho, Ronaldinho ou encore Dada Maravilha, Reinaldo est l'un des meilleurs attaquants brésiliens des années 70 et 80 et l'un des plus talentueux qu'ait produits le foot auriverde. Son grand rival Zico disait même de lui qu'il était certainement "le joueur qui aurait pu s'approcher le plus de Pelé."
Buteur génial mais souvent malchanceux, fin technicien, il était le leader charismatique d'O Galo durant la quasi-totalité de sa carrière. Curieusement, si l'Atletico Mineiro et Reinaldo ont survolé le championnat du Minas Gerais durant près de dix ans (huit titres de champion d’État entre 1976 et 1985), cette génération dorée n'a remporté aucun titre de champion national ou continental. En 1977, les Zebras effectuent un Brasileirão quasi perfect, invaincu et porté par un Reinaldo auteur de 28 réalisations en 18 rencontres, meilleur ratio de l'histoire du championnat brésilien. Mais ce dernier est suspendu pour la finale, perdue aux tirs au but face à São Paulo. Rebelote pour la finale de 1980, où le club Alvinegro s'incline de nouveau sur le fil contre le Flamengo de Zico. Reinaldo inscrit les trois buts du Galo sur la double confrontation mais est expulsé injustement au retour. Un match qui marque le début de l'intense rivalité entre les deux meilleurs clubs brésiliens du début des eighties, principaux pourvoyeurs de la Seleçao. La revanche, lors du premier tour de la Copa Libertadores en 1981, sera encore plus mouvementée: l'Atletico Mineiro finit à 6 contre 11, avec une nouvelle exclusion sévère d'O "Rei do Mineirão". Un playoff décisif qui se termine au bout de 35 minutes et qui laisse la voie libre à Flamengo jusqu'à la victoire finale. Des vrais regrets pour le club de Belo Horizonte qui possède alors l’une des plus belles équipes de son histoire, menée par l’immense Toninho Cerezo au milieu et par son mythique duo offensif Eder-Reinaldo. Les deux hommes se trouvaient les yeux fermés, la qualité de dribble et la fine patte gauche d’Eder se mariant parfaitement avec le talent de finisseur de Reinaldo. Une malédiction qui le poursuivra également avec la Seleçao. Appelé pour le Mondial 1978, il est titulaire mais ne s'épanouit pas dans le système de Claudio Coutinho, n'inscrivant qu'un seul but, face à la Suède. Et pour la Coupe du Monde 1982, il ne sera même pas retenu. La légende raconte qu'il est officiellement blessé, mais il aurait surtout payé son opposition à la junte militaire au pouvoir à Brasilia (pour la plupart des spécialistes brésiliens, c’est la principale explication à sa carrière internationale en demi-teinte). Membre du Parti des Travailleurs et de Lula, Reinaldo fêtait ses célébrations le poing levé et serré, en hommage aux Black Panthers et aux athlètes noirs US des JO 68. Plusieurs fois, Telê Santana a affirmé que Reinaldo était fait pour jouer au football et non pour la politique, fustigeant son entourage et ses amitiés qui utilisaient sa notoriété. Qu’aurait été le Brésil 82 avec Reinaldo au Mundial espagnol? Son absence combinée à celle de dernière minute de Careca aura sacrément porté préjudice à la Canarinha. Meilleur buteur de l'histoire de l'Atlético Mineiro avec 255 buts, il écumera d'autres clubs brésiliens avant de tenter une expérience à l'étranger en Suède et aux Pays-Bas. Il raccroche les crampons à seulement 31 ans, victime d'un genou meurtri. Une fin en queue de poisson, à l’image d’une carrière aussi brillante que frustrante...
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)
Vice-champion du Brésil en 1977 et 1980 (Atlético Mineiro)
Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1976, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983 (Atlético Mineiro)
Finaliste du Championnat du Minas Gerais en 1974, 1975, 1977 et 1984 (Atlético Mineiro)
Vainqueur de la Copa dos Campeões da Copa Brasil en 1978 (Atlético Mineiro)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola De Prata en 1977 et 1983
Meilleur buteur du championnat du Brésil en 1977 (28 buts) (Atlético Mineiro)
Edilson
Photo: ©David Cannon/Getty images
Edilson
Edilson da Silva Ferreira
Champion du Monde en 2002 avec le Brésil, Edilson est un ancien attaquant de Palmeiras et des Corinthians.
Originaire de Salvador, situé dans l'État de Bahia, Edilson da Silva Ferreira a passé une majeure partie de sa carrière au pays, hormis quelques intermèdes au Japon, aux Émirats et un prêt d'une saison à Benfica. Arrivé sur le tard en pro (à l'âge de 21 ans), il était connu au Brésil pour sa belle pointe de vitesse et ses grosses qualités techniques. Vainqueur du Brasileirão à trois reprises, Bola de Ouro en 1998, il remporte la première Coupe du Monde des clubs en 2000 aux côtés de Luizão et Marco Vampeta, inscrivant un doublé en poules face au Real Madrid de Nicolas Anelka avant de battre en finale le dernier grand Vasco da Gama (avec Romario, Juninho Pernambucano, Edmundo...) aux tirs au but. Auteur de 6 buts en 21 sélections, Il a pas mal joué en Seleçao sous le commandement de Scolari. En 2002, il était le remplaçant attitré de Ronaldinho et de Rivaldo dans l'équipe et avait joué contre la Turquie en demi suite à la suspension de Ronnie après son carton rouge face à l'Angleterre en quart de finale. Excellent footballeur, il a planté 163 pions en 351 matches au cours d'une carrière très mouvementée. En effet, celui qu'on surnommait "Capetinha" ("petit diable") a souvent été confronté à des problèmes extra-sportifs comme des bagarres (avec Dejan Petković en 2002) ou des suspicions de vols, qui selon ses dires, lui aurait coûté sa place dans la liste de Carlos Alberto Parreira pour le Mondial 94. Une forte tête mégalomane qui affirmait qu'il était meilleur que Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar à son apogée. Audacieux, il peut toujours se targuer d'être Champion du Monde.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe du Monde des clubs en 2000 (Corinthians)
Champion du Brésil en 1993 (Palmeiras), 1998 et 1999 (Corinthians)
Vainqueur de la Coupe des Émirats Arabes Unis en 2005 (Al-Ain)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1993, 1994 (Palmeiras) et 1999 (Corinthians)
Vainqueur du Championnat de Rio de Janeiro en 2001 (Flamengo)
Vainqueur du Championnat de Bahia en 2004 (EC Vitoria)
Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 1993 (Palmeiras)
Vainqueur de la Copa Sul-Minas en 2002 (Cruzeiro)
Marcio Santos
Photo: ©DR
Marcio Santos
Márcio Roberto dos Santos
Né le 15 septembre 1969 à São Paulo (BRE)
Brésilien, Défenseur central, 1m87
40 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 24 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)
(Coupe du Monde: 7 sélections, 1 but)
(Copa America: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 12 septembre 1990 contre l'Espagne (0-3)
Dernière sélection : le 29 mai 1997 contre la Norvège (2-4)
B: 1 sélection
Olympiques: 3 sélections, 1 but
Champion du Monde avec le Brésil en 1994, Marcio Santos a laissé de bons souvenirs aux supporters de Bordeaux.
Imposant défenseur central, le roc brésilien débarque en Gironde en 1992 après de belles performances avec l'Internacional et le Botafogo qui lui vaut ses premières capes internationales avec la Seleção. Le club au Scapulaire, qui vient de remonter en première division, veut retrouver les sommets. Arrivé au même moment que Richard Witschge et Zinédine Zidane, la tour de contrôle d'1m87 et les deux élégants milieux vont épauler la prometteuse génération bordelaise emmené par Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu ainsi que les valeurs sûrs de l'Hexagone comme Didier Sénac et Jean-Louis Dogon. La première saison, il fait partie de cette défense intraitable qui permet au portier Gaëtan Huard de conserver sa cage inviolée durant 1 176 minutes, soit plus de 13 matchs. Un record toujours d'actualité. Ses bonnes prestations lui permettent d'être convoqué pour le Mondial 94, puis d'être titulaire in extremis après la blessure de dernière minute du parisien Ricardo Gomes. Aux côtés d'Aldair, il dispute les sept matchs du tournoi et devient champion du Monde, malgré son face-à-face raté lors de la séance des tirs au but face aux italiens. Merveilleux lors de cette édition américaine, nommé dans l'équipe-type du tournoi, à son apogée grâce à un jeu épuré, en apparence d’une grande simplicité, il ne retrouve plus ce niveau par la suite. Marcio entame alors un tour du globe au fil d'une série de contrats étriqués: une saison à la Fiorentina, deux à l'Ajax Amsterdam avec un titre de champion des Pays-Bas décroché, une succession de formations brésiliennes et des intermèdes en Chine et en Bolivie. Depuis qu'il a raccroché les crampons, il vit à Balnéario Camburiu, dans le Sud du Brésil, où il possède un centre commercial.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 (Brésil)
Vainqueur de la Copa America en 1997 (Brésil)
Finaliste de la Copa America en 1991 (Brésil)
Finaliste du Tournoi de France en 1997 (Brésil)
Champion des Pays-Bas en 1996 (Ajax Amsterdam)
Vice-champion du Brésil en 1992 (Botafogo)
Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1991 (Internacional)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1998 (São Paulo)
Finaliste du Tournoi Rio-São Paulo en 1998 (São Paulo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola De Prata en 1991
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde en 1994
Paulo César
Photo: ©Imago/Pressefoto Baumann
Paulo César
Paulo Cézar Lima
Né le 16 juin 1949 à Rio de Janeiro (BRE)
Brésilien, Milieu offensif/Ailier gauche, 1m74
Surnom: Caju
58 sélections, 8 buts
(Matchs amicaux: 39 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections
(Coupe du Monde: 9 sélections)
(Copa Roca: 2 sélections, 2 buts)
(Coupe de l'Indépendance: 2 sélections)
1ère sélection : le 19 septembre 1967 contre le Chili (1-0)
Dernière sélection : le 10 juillet 1977 contre le Pérou (1-0)
non-officiel: 6 sélections, 2 buts
Champion du Monde en 1970 avec le Brésil, Paulo César Lima (dit Caju ou Paulo César tout simplement) a été l’attraction de l’OM durant une saison avec son compatriote Jairzinho. Aussi irrégulier qu’exceptionnel, le fantasque brésilien a fait la samba en France, court passage d’une magnifique carrière menée au pays où il passera dans les plus grands clubs.
Peut-être l'un des plus grands talents brésiliens, adoubé par Pelé lui-même qui, en mettant fin à sa carrière internationale en 1971, l'avait désigné comme son digne héritier. Une prédiction loin d'être incongrue au vu de son début de carrière fracassant. Technique, spectaculaire, rapide, puissant, aussi à l'aise en milieu offensif qu'en attaquant, capable de jouer sur l’aile gauche comme dans l’axe, il se révèle dès sa première saison avec Botafogo chez les pros, devenant par la même occasion international à tout juste 18 ans. Il fait partie, aux côtés des Gerson, Jairzinho et Roberto Miranda, de la grande génération du Fogão de la fin des sixties, victorieuse du championnat de Rio en 1967 et 1968 et surtout de la Taça Brasil 1968 (ancêtre du Brasileirão), premier titre de champion du Brésil de l'histoire du club, après lequel Botafogo courait depuis des années (même la génération dorée des Garrincha, Didi, Nilton Santos et Amarildo n'y était pas parvenue au début de la décennie).
Élément-clé de la Seleçao à partir de 1967, Paulo César est régulièrement titularisé sur l'aile gauche par João Saldanha durant les éliminatoires du Mondial mexicain. Si le remplacement de ce dernier par Mario Zagallo ne lui sera pas profitable – il débute systématiquement sur le banc à partir des quarts de finale -, il n'en reste pas moins le véritable "douzième homme" du Brésil 70: titulaire face à l'Angleterre et la Roumanie, entré en cours de match contre la Tchécoslovaquie et le Pérou, Paulo César est le "remplaçant" au temps de jeu le plus élevé.
Photo: ©The Vintage Football Club
Après deux nouveaux championnats cariocas glanés avec Flamengo, il débarque à l'OM en juillet 1974 derrière une Coupe du Monde allemande plutôt décevante. La Canebière est tout de même en ébullition: pour la première fois, un champion du Monde va évoluer dans le championnat de France! Un événement retentissant tant le foot hexagonal est à l'agonie, entre une équipe de France ayant manqué les deux derniers Mondiaux et des clubs français réduits à la figuration en Coupe d'Europe. Autant dire que son arrivée à Marseille soulève d'immenses attentes, encore démultipliées après la venue de Jairzinho en octobre. Mieux, le président Fernand Méric recrute aussi le préparateur physique et futur sélectionneur de la sélection auriverde, Claudio Coutinho, pour qu'il s'intègre facilement et surtout éviter la célèbre "Saudade".
Après des débuts en fanfare, les choses se compliquent: le tout dernier venu se blesse pour deux mois, tandis que Paulo César multiplie les frasques extra-sportifs (boîtes de nuit, début de son addiction à l'alcool et à la cocaïne). Une fois, il avait même carrément zappé une rencontre. Il raconte cette embuscade lui-même: "On avait rendez-vous pour partir à Saint-Étienne en car. Je suis arrivé en retard et ils sont partis sans moi. J'ai appelé un ami journaliste qui m'a ramené sur l'autoroute. On a rattrapé le car et le journaliste en a profité pour prendre la photo. Le lendemain, la photo était dans le Provençal! On va dire que c'était une erreur de jeunesse. Par la suite, on n'a pas arrêté de me parler de cette histoire. Bon, ce jour-là, j'avais ouvert le score de la tête (défaite 4 buts à 1)." Mais le retour de blessure du "Furação" va sonner le réveil de l'OM, qui végète dans le ventre mou à la trêve. Le duo survole la seconde partie de saison (16 buts pour Paulo César, deuxième meilleur buteur de D1 sur la phase retour du championnat, et 9 pour Jairzinho) et permet au club phocéen de finir dauphin de Saint-Etienne. La victoire contre Nantes lors des 32èmes de finale de la Coupe de France le 2 février 1975 à Bordeaux restera comme le point d'orgue des deux brésiliens sous le maillot bleu et blanc (4 buts à 0). Si le quart de finale retour de la Coupe de France face au PSG (2-2) sonnera par contre le glas de l'aventure marseillaise à cause d’une bousculade et d’un coup de tête envers l'arbitre (Jairzinho écopera de deux ans de suspension dont un avec sursis et Paulo César de quatre matches de suspension), tous deux ont néanmoins laissé de beaux souvenirs sur le Vieux-Port.
Preuve de son attachement à la Provence, Paulo César reviendra, sept ans plus tard, disputer une saison à l'AS Aix, en D3, à l'appel de son ancien entraîneur Jules Zvunka. Entre-temps, il écumera les clubs brésiliens, à commencer par la légendaire "Maquina Tricolor" de Fluminense, avec laquelle il remporte ses deux derniers titres de champion carioca, en 1975 et 1976. Cette équipe restée fameuse enchante le Brésil au milieu des années 70 grâce à un jeu chatoyant et un effectif cinq étoiles: Rivelino, Marco Antônio, Dirceu, Narciso Doval, Carlos Alberto Torres, Edinho et donc Paulo César. Après son passage aixois, ce dernier rentre au pays, plus précisément à Porto Alegre. Il rejoint ainsi le Grêmio de Renato Gaúcho, Tarciso et Hugo de León. Pour son ultime saison, il boucle sa carrière en beauté en décrochant la Coupe Intercontinentale en 1983 face au Hambourg SV du capitaine emblématique Felix Magath et de son coach autrichien Ernst Happel. Mais "Caju" demeure un éternel amoureux de l’OM. Son cœur est à jamais marseillais.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)
4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Roca en 1971 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1983 (Grêmio)
Champion du Brésil en 1968 (Botafogo)
Vice-champion de France en 1975 (Olympique de Marseille)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1967, 1968 (Botafogo), 1972, 1974 (Flamengo), 1975 et 1976 (Fluminense)
Finaliste du Championnat de Rio en 1969, 1971 (Botafogo) et 1980 (Vasco da Gama)
Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1979 (Grêmio)
Vainqueur du Torneio Início de Rio de Janeiro en 1967 (Botafogo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola De Prata en 1970, 1972, 1976 et 1977
Meilleur buteur du championnat de Rio en 1971 (11 buts) (Botafogo)
Émerson Leão
Photo: ©arquivo Palmeiras
Émerson Leão
Né le 11 juillet 1949 à Ribeirão Preto (BRE)
Brésilien, Gardien de but, 1m79
80 sélections