Football-the-story

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France


Jean-Pierre Papin

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Photo: ©Neal Simpson/EMPICS

 

Jean-Pierre Papin

 

Né le 5 novembre 1963 à Boulogne-sur-Mer (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, buteur, 1m77, numéro 9

Surnoms: JPP, Patator

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 54 sélections, 30 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 9 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 12 sélections, 10 buts)

(Euro: 3 sélections, 2 buts)

(Coupe Kirin: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 26 février 1986 contre l'Irlande du Nord (2-0)

Dernière sélection : le 18 janvier 1995 contre les Pays-Bas (1-0)

 

1984/85 Valenciennes (FRA) 35 matchs, 16 buts

(Championnat de France de D2: 33 matchs, 15 buts)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

1985/86 FC Bruges (BEL) 43 matchs, 32 buts

(Championnat de Belgique: 31 matchs, 20 buts)

(Coupe de Belgique: 8 matchs, 7 buts)

(Coupe UEFA: 4 matchs, 5 buts)

1986/92 Olympique de Marseille (FRA) 279 matchs, 187 buts

(Championnat de France: 215 matchs, 134 buts)

(Coupe de France: 31 matchs, 25 buts)

(Coupe de la ligue: 4 matchs, 2 buts)

(Coupe des Coupes: 8 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 21 matchs, 22 buts) 

1992/94 Milan AC (ITA) 60 matchs, 30 buts

(Championnat d'Italie: 40 matchs, 18 buts)

(Coupe d'Italie: 6 matchs, 4 buts)

(Ligue des Champions: 14 matchs, 8 buts)

1994/96 Bayern Munich (ALL) 39 matchs, 6 buts

(Championnat d'Allemagne: 27 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Allemagne: 3 matchs)

(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)

(Ligue de champions: 3 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs, 1 but)

1996/98 Bordeaux (FRA) 72 matchs, 33 buts

(Championnat de France: 55 matchs, 22 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 4 buts)

(Coupe de la ligue: 9 matchs, 5 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1998 Guingamp (FRA) 10 matchs, 3 buts

1999 JS St-Pierroise (FRA) 27 matchs, 13 buts

2001/04 US Lège Cap-Ferret (FRA) 50 matchs, 24 buts

 

Jean-Pierre Papin est considéré comme l'un des meilleurs attaquants français de l'histoire. Avant-centre efficace et spectaculaire, ses reprises de volée et retournés acrobatiques sont restés célèbres sous son nom.

 

JPP avait toute la panoplie du buteur type, capable de marqué dans toutes les positions, doté d’un sens du placement et d’un flair redoutables, il avait l’art et la manière de se faire oublier de son défenseur pour surgir au moment opportun. Inventeur d’un geste qui porte son nom, la papinade, sorte de croisement entre la reprise de volée et la bicyclette, il faisait également preuve d’une régularité hors du commun comme l’attestent ses statistiques. Formé à l'INF Vichy, le boulonnais de naissance signe à Valenciennes en deuxième division avant de partir se faire les dents à l'étranger au FC Bruges avec lequel il remporte la Coupe de Belgique. Ses débuts fracassants et sa notoriété grandissante lui vaut une première sélection en équipe de France lors d'un match amical contre l'Irlande du Nord le 26 février 1986. La même année, il dispute la Coupe du Monde au Mexique, où les Bleus terminent à la troisième place.

 

À l'été 1986, il débarque à Marseille alors qu'il avait signé un précontrat avec Monaco, que Bernard Tapie se chargera de "casser" contre une indemnité substantielle versée à l'ASM. Aux yeux du grand public, il incarne presque à lui seul, le joueur type marseillais des années Tapie, cinq fois meilleur buteur du championnat de France, quatre titres de champion et une fois vainqueur de la Coupe de France en 1989 avec un triplé et une bise à Mitterrand en prime. Également finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991, il est élu Ballon d’Or cette même année devant Lothar Matthaus. Après Raymond Kopa et Michel Platini, il est le troisième français à obtenir le fantastique trophée. Machine à marquer, l’attaquant et capitaine de l’OM restera un des joueurs les plus prolifiques de l’histoire Olympienne.


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Photo: ©Allstar Picture Library Ltd

 

En équipe de France, il formait à cette époque avec Eric Cantona un duo d’attaque incroyable. Cependant, privé de la World Cup 1994 aux Etats-Unis suite au dramatique France-Bulgarie de 1993, il n’a jamais eu le succès espéré avec le maillot frappé du coq. En 1992, JPP change d'horizon et rejoint le Milan AC, l’un des clubs les plus prestigieux d’Europe. Toutefois, malgré 2 titres de champion d’Italie obtenus en 1993 et 1994 aux côtés de joueurs tels que Franco Baresi et Marco Van Basten, il ne peut exprimer son talent avec la même rentabilité que les années précédentes. Victime de blessures récurrentes et soumis à une forte concurrence au poste qu'il occupe, Jean-Pierre Papin est rarement titulaire et connaît quelques années difficiles. Engagé ensuite au Bayern Munich pendant deux saisons où il perd sa place en équipe nationale, il rentre en France en 1996 et signe chez les Girondins de Bordeaux. Après deux saisons de bonnes qualités, il rejoint Guingamp, alors en division 2. Cependant, habitué à être souvent à l'infirmerie, il met finalement fin à sa carrière en octobre 1998, trois mois après son arrivée.

 

La boucle était bouclée même si il a continué à arpenter les terrains de football au niveau amateur à Saint-Pierre de la Réunion et au Cap-Ferret. C'est en juillet 2004, à l'âge de 40 ans, qu'il raccroche définitivement les crampons pour commencer directement une carrière d'entraîneur. ‘’Patator’’, comme l’appelaient certains, possède malgré tout un des plus beaux palmarès du football hexagonal. Souvent caricaturé par les Guignols de l'info comme le prototype du footballeur peu cultivé et sans esprit, Papin demeure néanmoins un personnage incontournable et attachant du football professionnel Français, notamment fondateur, pour sa fille, de l’association "Neuf de Cœur" qui vient en aide aux enfants souffrant de lésions cérébrales.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1993 (Milan AC)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1993 (Milan AC)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 1994 (finale non-jouée) (Milan AC)

Finaliste de la Ligue des Champions en 1991 (Marseille) et 1993 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1996 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1992 (Milan AC)

Champion de France en 1989, 1990, 1991 et 1992 (Marseille)

Vice-Champion de France en 1987 (Marseille)

Champion d’Italie en 1993 et 1994 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe de Belgique en 1986 (FC Bruges)

Vainqueur de la Coupe de France en 1989 (Marseille)

Finaliste de la Coupe de France en 1987 et 1991 (Marseille)

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1997 et 1998 (Bordeaux)

Finaliste de la Supercoupe d'Allemagne en 1994 (Bayern Munich)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 1991

Onze d’or en 1991

Onze de Bronze en 1989, 1990 et 1992

Élu joueur français de l’année en 1989 et 1991

Meilleur buteur du Championnat de France en 1988 (19 buts)1989 (22 buts), 1990 (30 buts), 1991 (23 buts) et 1992 (27 buts) (Marseille)

Meilleur buteur de la Ligue des Champions en 1990 (6 buts), 1991 (6 buts) et 1992 (7 buts) (Marseille)

Élu meilleur buteur mondial de l’année en 1991 (16 buts)

Nommé au FIFA 100

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2013

Élu "olympien du siècle" de l'olympique de Marseille en 2009

Élu meilleur joueur étranger de tous les temps du FC Bruges en 2006

Chevalier de la Légion d'honneur en 2007

À reçu la médaille de l'académie des sports en 1989

 

VIDÉO

 


23/12/2014
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Raymond Kopa, le Napoléon du football


 Raymond Kopa

 

Raymond Kopaszewski

Né le 13 octobre 1931 à Noeux-les-mines (FRA)

Décédé le 3 mars 2017 à Angers (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, milieu offensif, 1m69

Surnoms: Le Napoléon du football, Koppita

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 45 sélections, 18 buts

(Matchs amicaux: 31 sélections, 11 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 8 sélections, 4 buts)

(Qualif Euro: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 5 octobre 1952 contre l'Allemagne de l'Ouest (3-1)

Dernière sélection : le 11 novembre 1962 contre la Hongrie (2-3)

 

1949/51 Angers SCO (FRA) 60 matchs, 14 buts

(Championnat de France de D2: 60 matchs, 14 buts)

1951/56 Stade de Reims (FRA) 179 matchs, 54 buts

(Championnat de France: 158 matchs, 48 buts)

(Coupe de France: 14 matchs, 6 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs)

1956/59 Real Madrid (ESP) 101 matchs, 30 buts

(Championnat d'Espagne: 79 matchs, 24 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 22 matchs, 6 buts) 

1959/67 Stade de Reims (FRA) 290 matchs, 45 buts

(Championnat de France: 188 matchs, 30 buts)

(Championnat de France de D2: 56 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 40 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs, 2 buts)

 

Raymond Kopa reste comme étant l'un des plus doués de sa génération. Architecte du grand Stade de Reims et maître à jouer du Real Madrid et des Bleus, le Ballon d'Or 1958 a laissé derrière lui une empreinte indélébile.

 

Joueur-charnière dans le paysage footballistique français

 

Remarquable technicien, doté d'une excellente vision de jeu et d'une condition physique des plus enviables, il envoûtait les publics par ses dribbles et ses feintes, et notamment un crochet incroyable facilité par son centre de gravité très bas. En technique, il a perfectionné son jeu par la finesse, la précision, l’algèbre géométrie de ses déplacements et la puissance des passes. Kopa ne se contentait pas de lancer ses partenaires au petit bonheur la chance. Il les mettait dans les meilleures conditions de facilité et de réussite. Gentil garçon au cœur d'or, il avait malheureusement un caractère passablement difficile: susceptible, ombrageux et un petit peu tenace. À l'époque, il envoyait volontiers promener tout son monde — y compris ses dirigeants!

 

De la mine au gazon

 

Fils d'un mineur polonais débarqués dans le Pas-de-Calais avec ses parents, Raymond Kopaszewski travaille au fond des puits de charbon et y laisse son pouce et l'index de sa main gauche à la suite d'un éboulement. Après cet accident, il ne retournera plus sous terre et se consacrera pleinement à sa passion pour le football dans le club de sa ville natale, l'US Nœux-les-Mines. Il joue en équipe première alors que le joueur n'a pas encore 17 ans. Pour son premier match avec l'équipe senior, il inscrit le but de la victoire face à Tourcoing. On lui propose alors de participer au concours du jeune footballeur en 1949. Il termine second derrière un dénommé Jean Saupin. Repéré par Angers et Reims, il signe un premier contrat semi-professionnel accompagné d'un boulot d'électricien au SCO, alors qu'il espérait une offre du Stade qui n'est jamais venu. Lors de son arrivée au club angevin, l'entraîneur Camille Cottin le présente avec ses mots inspirés: "Ce ne sera plus Raymond Kopaczewski, mais Raymond Kopa! Cela sonne bien et se retient mieux selon lui." Le club ne trouvant pas au joueur l'emploi promis à la signature, il décide de lui offrir un véritable contrat pro. Au bout de deux belles années, il convainc enfin l'entraîneur rémois Albert Batteux de le faire venir en Champagne, après d'intenses négociations. Sa carrière prend une autre dimension. Kopa devient véritablement Kopa. Sorte de neuf et demi, il est l’un des artisans du "football champagne" et du "jeu à la rémoise", court, technique et rapide. L’attaquant y remporte deux titres de champion de France et participe à la grande épopée européenne de 1956 qui se finira par une finale perdue de C1 contre le Real Madrid, quelques semaines avant d'être transféré chez les Merengues.

 

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Photo: ©OldFootballPhotos

 

La gloire au Real Madrid

 

Il franchit les Pyrénées moyennant un transfert de 52 millions d'anciens francs (environ 103 000 de nos euros actuels) et un salaire multiplié par dix. il avait tapé dans l’œil des dirigeants à l’occasion d’un Espagne-France remporté par 2 buts à 1 par les Bleus le 17 mars 1955. Une prestation étincelante qui lui vaut le surnom de "Napoléon du football" par un journaliste anglais, une référence à son petit gabarit et à sa domination sur les terrains continentaux. Entouré de Francisco GentoAlfredo Di Stefano ou encore Ferenc Puskás, alias "le Major galopant", il remporte deux titres de champion d'Espagne en 1957 et 1958 et surtout trois Coupes d’Europe des clubs champions en trois ans, dont une contre son ancien club. Titulaire sur le côté droit de l'attaque, il devient ainsi le premier joueur tricolore à inscrire son nom au palmarès de la compétition, créée en 1955 sur une idée française. Kopa est au sommet de sa carrière et joue dans une équipe invaincue à domicile en championnat pendant trois ans. Une formation qui était, symboliquement, à la fois le plus beau WM de l'histoire du foot européen et à la fois le chant du cygne de ce style tactique. Au bout de trois ans d’exil, Raymond Kopa quitte la capitale espagnole et choisit de revenir en France en 1959, à Reims forcément, notamment pour pouvoir jouer plus souvent en équipe de France.

 

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photo:©PA Archive

 

Kopa ouvre les portes du succès au foot tricolore

 

Justement en Bleu, Raymond Kopa honore 45 sélections et inscrit 18 buts entre 1952 et 1962. À six reprises, il est le capitaine des Bleus. Il participe à la Coupe du Monde 1954, puis celle de 1958 lors de laquelle la France termine troisième, arrêtée en demi-finale par le Brésil du jeune Pelé (défaite 5 buts à 2). Par son influence sur le jeu, il va offrir de nombreuses passes décisives à Just Fontaine, qui lui doit une partie de son record, toujours valable, de treize buts dans cette épreuve. Cette complicité entre ces deux légendes donne l’occasion aux tricolores de remporter la petite finale contre l’Allemagne (6 buts à 2), avec quatre réalisations de Fontaine et une de Kopa. Il sera élu meilleur joueur de la compétition. Cette année 1958 est sa plus grande cuvée. Après avoir figuré deux fois de suite sur le podium, Raymond Kopa remporte enfin le Ballon d’Or devenant le premier français à recevoir cette distinction. Il devance au classement l'allemand Helmut Rahn et son ami "Justo". Par la suite, il ne connaîtra plus la même réussite sous le maillot bleu. Après avoir participé aux éliminatoires du premier championnat d’Europe des Nations en 1960, il doit déclarer forfait pour la compétition à cause d’une blessure. Ses dernières sélections sont marquées par des relations particulièrement tendues avec le sélectionneur national, Georges Verriest, et des invectives par articles de presse interposés. Raymond Kopa n’hésitait pas à montrer qu’il avait un caractère entier. Le match contre la Hongrie, le 11 novembre 1962, reste sa dernière rencontre internationale.

 

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Photo ©DR

 

L'homme de deux footballs

 

Après avoir raccroché les crampons, Raymond participe en 1961 à la création de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), un syndicat des joueurs, avec son coéquipier Just Fontaine et d’autres joueurs comme Michel Hidalgo et Eugène N’Jo Léa. Pour que son métier ait un statut, Kopa s’engage et s’insurge contre le fait que les joueurs soient la propriété des clubs à vie. En 1963, il déclare dans France Dimanche, "les footballeurs sont des esclaves. Aujourd’hui, en plein 20ème siècle, le footballeur professionnel est le seul homme à pouvoir être vendu et acheté sans qu’on lui demande son avis." La Ligue le suspend six mois avec sursis mais cela n’empêche pas Kopa de devenir vice-président de ce nouveau syndicat et de tout mettre en œuvre pour réformer sa profession après avoir marqué l’histoire du football par son talent. Ces mésaventures n’entameront pas vraiment, à long terme, la popularité du meilleur joueur français des années 1950 et 1960. Raymond Kopa, première superstar du football hexagonal l’a bien compris, et sait faire fructifier de manière sonnante et trébuchante sa réussite sur les terrains. Dès 1954, il est le premier à commercialiser son nom en termes de marques avec des chaussures, un équipementier ou encore des jus de fruits. À la fin de sa carrière, le joueur crée le groupe de vêtements de sports Kopa, dont il est le principal représentant jusqu’en 1991, avant de profiter de sa retraite, entre Angers et la Corse. En 2006, il publie "Kopa par Raymond Kopa", une autobiographie dont il reverse tous les bénéfices à la recherche contre le cancer. Un geste qui s’explique par un drame qui l'a touché en pleine carrière: en 1963, son fils Denis décède à l’âge de 4 ans et demi, après de nombreux mois de maladie. Cette figure historique du football français disparaît le 3 mars 2017 à l'âge de 85 ans des suites d'une longue maladie. Précurseur du foot business, Pionnier des stars du football français, l'ancien galibot de Nœux-les-Mines a gagné l'éternité.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1958 (France)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1957, 1958 et 1959 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1956 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe Latine en 1953 (Stade de Reims) et 1957 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe Latine en 1955 (Stade de Reims)

Champion de France en 1953, 1955, 1960 et 1962 (Stade de Reims)

Vice-Champion de France en 1956 et 1963 (Stade de Reims)

Champion d’Espagne en 1957 et 1958 (Real Madrid)

Vice-Champion d’Espagne en 1959 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1958 (Real Madrid)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1955, 1960 et 1966 (Stade de Reims)

Champion de France de D2 en 1966 (Stade de Reims)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 1958

Ballon d’argent en 1959

Ballon de bronze en 1956 et 1957

Élu meilleur Joueur de la Coupe du Monde 1958

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1958

Nommé au FIFA 100

À reçu l'Etoile d’or France Football en 1960

À reçu le Prix du Président de l'UEFA en 2010

Chevalier de la Légion d'honneur en 1970 puis promu officier en 2008

Élu "Champion des Champions" par l'Equipe en 1955 et 1958

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2006

Élu 3ème meilleur joueur français du siècle par l'Equipe en 2000

 

DIVERS

 

- Il sera consultant sur France Inter pour la Coupe du Monde 1978 et 1982 puis sur RMC pour la Coupe du Monde 1986.

- Participation aux Rallye-Dakar en 1985, co-pilote d'Etienne Smulevici sur Pajero Mitsubishi (classement: 65ème).

- En 1999, Norwich Union lance un spot télévisé réalisé par Bertrand Christophe avec Raymond Kopa. Conçu par l'agence Passion Company, on y voit le joueur sur un terrain de football promouvoir le contrat de prévoyance Longue Vie.

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- France Football/L'Équipe/FFF/Le Monde/Libération

 

VIDÉO

 


22/12/2014
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Zinedine Zidane, l'empreinte ZZ

Zinedine Zidane.png
Zinedine Yazid Zidane

Né le 23 juin 1972 à Marseille (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, 1m85, meneur de jeu, numéro 10

surnoms: Zizou, El Maestro, ZZ, El Magnifico

 

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 108 sélections, 31 buts

(Matchs amicaux: 52 sélections, 11 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 5 buts)

(Qualif Euro: 19 sélections, 6 buts)

(Euro: 14 sélections, 5 buts)

(Tournoi Hassan II: 4 sélections, 2 buts)

(Tournoi de France: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 17 août 1994 contre la Rep. Tchèque (2-2)

Dernière sélection : le 9 juillet 2006 contre l'Italie (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 20 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 6 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U17: 4 sélections, 1 but

 

1988/92 AS Cannes (FRA) 71 matchs, 6 buts

(Championnat de France: 61 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1992/96 Bordeaux (FRA) 179 matchs, 39 buts

(Championnat de France: 139 matchs, 28 buts)

(Coupe de France: 15 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 18 matchs, 4 buts)

(Coupe Intertoto: 7 matchs, 5 buts)

1996/01 Juventus Turin (ITA) 208 matchs, 33 buts

(Championnat d'Italie: 151 matchs, 24 buts)

(Coupe d'Italie: 15 matchs, 2 buts)

(Supercoupe d'Italie: 2 matchs)

(Ligue des Champions: 35 matchs, 5 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

(Coupe Intertoto: 2 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

(Coupe Intercontinentale: 1 match)

2001/06 Real Madrid (ESP) 227 matchs, 55 buts

(Championnat d'Espagne: 155 matchs, 37 buts)

(Coupe d'Espagne: 19 matchs, 3 buts)

(Supercoupe d'Espagne: 4 matchs)

(Ligue des Champions: 47 matchs, 9 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)

(Coupe Intercontinentale: 1 match)

 

Zinedine Zidane est de l’étoffe des plus grands, le genre de joueur qui symbolise une époque, comme avant lui Pelé, Cruyff, Platini, Maradona. De Cannes au Real Madrid, en passant par Bordeaux et la Juve, il aura illuminé tous les terrains de sa classe et sa technique.

 

Joueur de milieu de terrain à vocation offensive, Zidane est connu pour son toucher de balle, qui forçait l’admiration de ses coéquipiers lors des séances d’entraînement, et des amateurs de beau jeu lorsqu’il était sur le terrain. Disposant d'une maîtrise technique exceptionnelle, sa capacité à s’orienter par rapport au ballon, et à éclaircir le jeu offensif par ses dribbles et ses passes le distinguent des autres joueurs. Ces qualités l'ont conduit à adopter au sein de son équipe un rôle de meneur de jeu à l'instar de ses prédécesseurs en équipe de France Michel Platini ou Raymond Kopa. Fils d'un couple d'algé­riens origi­naires de Kaby­lie, Zine­dine est le petit dernier de la famille, il a trois frères et une sœur. Passionné par le football, il chausse les cram­pons à l'âge de 9 ans, et s'inscrit au club de foot local, l'AS Foresta. Remarqué par l'AS Cannes, l'adoles­cent intègre le centre de forma­tion cannois au cours de l'été 87. Sous les ordres de Guy Lacombe, le gamin du quartier de la Castellane, au nord de Marseille, s'épanoui doucement. Après avoir effectué ses débuts en ligue 1 en 1989, à 17 ans, Zidane inscrit son premier but en 1991 face au FC Nantes d'un superbe lob.

 

Il rejoint ensuite les Girondins de Bordeaux en 1992, après que Cannes soit rétrogradé en D2. Il retrouve en Gironde, ses futurs coéquipiers et grands potes de l'épopée 98, Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry. La bande de copains forme le triangle de Bordeaux, qui met au supplice les défenses par leur capacité à ses trouver les yeux fermés. Sous la houlette de Rolland Cour­bis qui lui attri­bue le surnom de Zizou, il réalise des performances sur le terrain qui commence à faire parler de lui, surtout en coupe de l'UEFA en 1996. Il signe contre le FC Séville un magnifique lob de 40 mètres, en huitième de finale, et au tour suivant les girondins crucifient le grand Milan AC 3 buts à 0 en match retour à Lescure, après une défaite 2 buts à 0 à l'aller. En finale, Zinedine Zidane est suspendu à l'aller et ne peut rien au retour face au grand Bayern Munich. Sélec­tionné en équipe de France, il dispute son premier match avec les Bleus en août 1994 face à la Répu­blique Tchèque, et s'illustre déjà en inscrivant un doublé dans une magnifique reprise de volée.


Zinedine Zidane.jpg

Photo: ©DR

 

Avec dans un coin de la tête le parcours de Michel Platini, Zinedine Zidane rejoint en 1996 la Juventus de Turin, où il retrouve son capitaine de sélection Didier Deschamps. En deux ans, Zinedine Zidane passe un nouveau cap au sein d’un des clubs européens les plus rigoureux et ambitieux. Deux titres de champion d’Italie lui permettent d'aborder la Coupe du Monde 1998 avec un capital confiance énorme. Quelques jours plus tard en finale, il offre le titre à la France à lui tout seul ou presque, deux coups de têtes magistraux sur deux corners. Il achève son année sur un Ballon d’or et entre pour de bon dans la légende. Véritable icône du football français, Zinedine Zidane devient un modèle pour tous les jeunes qui jubilent encore devant leur télévision lors du sacre à l'Euro 2000. Plus à l'aise tactiquement, connaissant les caractéristiques de tous ses coéquipiers, il se lâche et ose beaucoup plus. Par contre, le meneur de jeu de la Juve n'arrive toujours pas à s'adjuger la Ligue des Champions à laquelle il échoue à deux reprises en finale en 1997 (Perdue 3 buts à 1 face au Borussia Dortmund) et en 1998 (Perdue 1 but à 0 contre le Real Madrid). Seul trophée qui manque à son palmarès déjà bien rempli, il décide de quitter la Vieille Dame et l'Italie pour essayer de la remporter ailleurs.

 

Il rejoint alors, en 2001, le Real Madrid pour la modique somme de 75 millions d'euros, montant record à l'époque. Il ne faudra qu'une saison pour que les Galactiques remportent la ligue des champions face au Bayer Leverkusen (2 buts à 1), celle qui fuyait le pauvre Zidane depuis tant d’années. Il signe cette victoire d'une reprise de volée venue d’ailleurs. Ses contrôles inimitables et ses passes lumineuses en font le "Dieu" de la "Maison Blanche". Arrivé sur les rotules à la Coupe du Monde 2002, il se blesse à la cuisse juste avant le tournoi ce qui plonge la France dans le désarroi et précipite sans doute un peu plus le fiasco coréen. Champion d’Espagne avec le Real en 2003, Zidane voit sa fin de carrière limitée par les habitudes du Real qui se contente d’empiler les stars sans fond de jeu. De plus, il est affaibli par le mal des footballeurs, la pubalgie. Il pense raccrocher les crampons. Heureusement la voix de la sagesse lui enjoint de revenir au chevet de l'équipe de France, qui, avec lui, Thuram et Makélélé, s'ouvrent le chemin de la Coupe du Monde 2006. Après un premier tour très peu brillant, il laisse éclater son génie lors du huitième face à l'Espagne qu'il avait humilié de moqueries dans la presse espagnole et lors du quart contre le Brésil où il mène ses coéquipiers à une métamorphose brillante. En finale, face à l'Italie, Zinedine Zidane passe également par tous les états. De "Dieu", lorsque qu'il réalise une superbe panenka sur penalty qui surprend et émerveille tous les spectateurs et le gardien italien Gigi Buffon. De "quasi-Légende", lorsque en prolongation il est à deux doigts de marquer le deuxième but français d’un coup de tête détourné par le portier italien. D'"homme", quand il répond à la provocation du défenseur Marco Materazzi qui l’insulte. Le numéro 10 adresse un coup de boule dans le torse de l’Italien et l’arbitre sort le carton rouge. À dix minutes de la fin, il laisse ses partenaires affronter la séance de tirs au but. David Trezeguet envoie le ballon sur la barre et l’Italie est championne du Monde. Un cauchemar pour le football hexagonal et une fin de carrière incompréhensible pour Zinedine Zidane. Pourtant, il sera vite gracié. Près de deux français sur trois déclarent ne pas lui en vouloir dès le lendemain de la défaite. Une légende est née... Depuis, Zinedine Zidane est devenu un grand entraîneur. La preuve avec les trois C1 remporté en seulement deux ans et demi à la tête du Real Madrid.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1998 (France)

Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)

Vainqueur de l'Euro 2000 (France)

Médaillé de Bronze aux Jeux Méditerranéens en 1993 (France)

Vainqueur du Tournoi Hassan II en 1998 et 2000 (France)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1996 (Juventus) et 2002 (Real Madrid)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2002 (Real Madrid)

Finaliste de la Ligue des Champions en 1997 et 1998 (Juventus)

Finaliste de la Coupe de l’UEFA en 1996 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1995 (Bordeaux) et 1999 (Juventus)

Champion d’Italie en 1997 et 1998 (Juventus)

Vice-Champion d’Italie en 2000 et 2001 (Juventus)

Champion d’Espagne en 2003 (Real Madrid)

Vice-Champion d’Espagne en 2005 et 2006 (Real Madrid)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1997 (Juventus)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2002 et 2003 (Real Madrid)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 2002 et 2004 (Real Madrid)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 1998

Onze d’or en 1998, 2000 et 2001

Onze d’argent en 1997, 2002 et 2003

Onze de Bronze en 1999

Trophée UNFP du meilleur joueur du championnat de France en 1996

Trophée UNFP du meilleur espoir du championnat de France en 1994

Trophée D’honneur UNFP en 2007

Élu meilleur footballeur de l’année FIFA en 1998, 2000 et 2003

Élu meilleur joueur européen de l’année (UEFA) en 2002

Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde 2006

Élu meilleur joueur de l’Euro 2000

Élu meilleur meneur de jeu mondial de l’année en 2006

Élu meilleur joueur de l’année du championnat d’Italie en 2001

Élu meilleur joueur étranger du Championnat d’Italie en 1997 et 2001

Élu meilleur joueur étranger du Championnat d’Espagne en 2005

Élu meilleur joueur Français de l’année en 1998 et 2002

Révélation française de l’année en 1993

Élu "Champion des Champions" par l'Equipe en 1998

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1998 et 2006

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 2000 et 2004

Nommé dans l'équipe type FIFA/FIFPro World XI en 2005 et 2006

Nommé dans la Dream-Team FIFA de la Coupe du Monde en 2002

Nommé dans l'équipe type des 120 ans de la Juventus Turin en 2017

Nommé au FIFA 100

Chevalier de la Légion d'honneur en 1998, puis promu officier en 2009

À reçu l'Insigne d'Athir de l'Ordre du mérite National Algérien en 2006

Obtient le Laureus World Sport Awards pour l'ensemble de sa carrière en 2011

À reçu le prix Légende de Marca en 2007

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2008

Étoile d’argent France Football en 2003

Intronisé au Hall of Fame du Real Madrid en 2014 

 

DIVERS

 

- Ambassadeur des Nations-Unies contre la pauvreté en 2002.

- Ambassadeur des Jeux Méditerranéens en 2003.

- Plus Haute distinction de l'ordre du mérite algérien,la médaille Athir.

- Inauguration d'un square en son nom le 1er mai 2007 à Pegomas (06).

- Depuis 1998, Zinedine Zidane possède sa statue de cire au musée Grévin aux côtés de celle de Fabien Barthez.

- Il est le Parrain de l'Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA).

- Il est Ambassadeur de Bonne Volonté du programme des Nations Unies pour le développement aux cotés de Ronaldo depuis 2001.

- 1er au Top 50 des personnalités françaises préférées 2000 et 2007.

- Le 1er juin 2009, il intègre l'équipe de direction du Real Madrid et devient l'ambassadeur du Real Madrid. Puis le 7 juillet 2011, il devient le directeur sportif du Real Madrid pendant deux saisons avant de débuter une carrière d'entraîneur.

- La ville de Marseille a fait peindre un grand portrait de 10 mètres sur 15 de son enfant devenu célèbre, sur le mur d’un immeuble face à la rade et au port, remplacé depuis par une affiche publicitaire.

- En 2005, il prête son image à Sœur Emmanuelle et accepte de devenir le héros d'une bande-dessinée Champion de vie (Éditions Casterman), dont la recettes des ventes est allée à l'association ASMAE - Association Sœur Emmanuelle que préside la religieuse.

- Il a créé sa propre fondation en 2010 : la "Fondation Zinedine Zidane" qui a pour vocation de venir en aide aux populations pauvres d'Algérie.


21/12/2014
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Michel Platini, la légende du foot français

FUT_22__Prime_Icon_Moments__JOUEUR__94__MOC.PNGMichel Platini

 

Né le 21 juin 1955 à Joeuf (France)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, meneur de jeu, 1m79, numéro 10

Surnoms: Platoche, Le roi Michel (en Italie)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 72 sélections, 41 buts

(Matchs amicaux: 31 sélections, 14 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 17 sélections, 12 buts)

(Coupe du Monde: 14 sélections, 5 buts)

(Qualif Euro: 5 sélections, 1 but)

(Euro: 5 sélections, 9 buts)

 

1ère sélection : 27 mars 1976 contre la Tchécoslovaquie (2-2)

Dernière sélection : 29 avril 1987 contre l'Islande (2-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png olympique: 7 sélections, 4 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 3 sélections

Koweit.png 1 sélection amical

 

1972/79 AS Nancy-Lorraine (FRA) 214 matchs, 127 buts

(Championnat de France: 150 matchs, 81 buts)

(Championnat de France de D2: 33 matchs, 17 buts)

(Coupe de France: 31 matchs, 29 buts)

1979/1982 Saint-Etienne (FRA) 145 matchs, 82 buts

(Championnat de France: 104 matchs, 58 buts)

(Coupe de France: 25 matchs, 15 buts)

(Coupe de l'UEFA: 14 matchs, 9 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)

1982/1987 Juventus Turin (ITA) 226 matchs, 105 buts

(Championnat d'Italie: 147 matchs, 68 buts)

(Coupe d'Italie: 39 matchs, 16 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 30 matchs, 18 buts)

(Coupe des Coupes: 8 matchs, 2 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)

(Coupe Intercontinentale: 1 match, 1 but)

 

Michel Platini, qui a rendu célèbre le numéro 10 de l'équipe de France bien avant qu'il soit porté par Zinedine Zidane, compte parmi les plus grands joueurs de l'histoire du football français.

 

Il est régulièrement cité aussi parmi les légendes du football avec le brésilien Pelé, l'argentin Diego Maradona et le néerlandais Johan Cruyff. Le meneur de jeu est avant tout un joueur doté d'une technique hors du commun. Pour compenser un physique frêle, sa conduite de balle lui permet de mettre son corps de manière à ce que le défenseur n'a qu'une seule solution pour l'arrêter: la faute. À cela s'ajoute une analyse de jeu et une rapidité d'exécution énorme. Si bien qu'on disait qu'il avait toujours un temps d'avance sur le jeu. Michel est le fils d'Aldo Platini, joueur de football amateur puis entraîneur de l'équipe de division 3 de l'AS Nancy-Lorraine. Ce dernier laisse beaucoup de liberté à son fils dans sa progression. Michel apprend ainsi l'art du dribble dans la rue. C'est l'antithèse des joueurs passés par les centres de formation, alors tout juste naissants en France. C'est au petit club local de l'AS Jœuf qu'il fait ses classes et y signe sa première licence en pupille. Aldo éclaire toutefois Michel très tôt sur quelques notions simples mais primordiales, l'anticipation au premier chef. Il faut déjà savoir à qui l'on va passer la balle avant de la recevoir. Il pose ses valises à Nancy en septembre 1972.

 

Quand il signe en Lorraine, il vient alors d'être refusé par le FC Metz pour la 2ème année consécutive. Le club mosellan estime qu'il n'a pas les qualités physiques suffisantes pour devenir footballeur professionnel. C'est donc chez le voisin que Platini découvre le monde professionnel et débute en Division 1 le 3 mai 1973. C'est aussi avec ce club qu'il obtient sa première sélection le 27 mars 1976 face à la Tchécoslovaquie. Ce sont aussi des séances interminables de coups francs en Foret de Haye face à Jean Michel Moutier, le gardien de cette période. Il gagne avec les Nancéiens son premier trophée, la Coupe de France en 1978. Repéré pour son talent, Platini rejoint en 1979 les verts de Saint-Etienne qui espère renouer avec leurs glorieuses épopées européennes des années précédentes. Mais ses trois saisons sont mitigées. Il gagne bien un titre de champion en 1981 mais connait deux défaites en finale de coupe de France, en 1981 face à Bastia puis en 1982 face au PSG. Cependant, il va s'imposer comme un géant du foot après son départ de l'Hexagone vers l'Italie.


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photo: ©J. C. Pichon/L'Équipe

 

Avec la Juventus, le milieu de terrain remporte tous les titres: Champion d'Italie, Vainqueur de la coupe d'Italie et de la coupe d'Europe des clubs champions l'année suivante, il remporte la même année la Coupe Intercontinentale. À noter que lors de son passage chez les Bianconeri, il évoluait plus en une sorte de neuf et demi un peu comme Alessandro Del Piero alors que le rôle de "meneur de jeu" était réservé à son ami Zbigniew Boniek, le "Nedved des années 80". Néanmoins en équipe de France il jouait à son poste naturel. Au sommet de sa gloire, Michel Platini l'est également en équipe de France avec qui il remporte l'Euro en 1984, un premier titre international pour les français. Les Bleus réalisent un parcours parfait tout au long de la phase de groupe avec trois victoires face au Danemark, la Belgique, et la Yougoslavie. La demi-finale, qui se déroule au Vélodrome, face au Portugal sera bien plus compliquée pour les partenaires de Michel Platini. Menés 2 buts à 1 en prolongation, les Bleus se qualifient pour la finale grâce à l'égalisation de Jean-François Domergue puis un but de Platini à la toute dernière minute. La première finale d'un grand tournoi. Lors de la finale, c'est encore grâce à lui que l'équipe de France prend l'avantage à la 57ème minute. Grâce à sa spéciale sur coup-franc et un petit peu au gardien espagnol Luis Arconada également. Bruno Bellone inscrit le but de la délivrance en toute fin de match. Les Bleus sont au paradis. Michel termine la compétition avec neuf buts au compteur en cinq rencontres, record inégalé. Puis au fil des années, Platini, usé par les blessures se retire du football.

 

Il participe au Mondial 86, mais ne peut tenir son rang de meilleur joueur du Monde du fait d'une pubalgie, même si la France termine troisième grâce à quelques coups d'éclat de son génie. Il fait ses adieux aux Bleus le 29 avril 1987, après 72 sélections et 41 buts. Il met un terme à sa carrière de joueur la même année. Il reste pour beaucoup le meilleur joueur français de tous les temps, comme le confirme les trois Ballons d'or consécutifs qu'il a remporté en 1983, 1984 et 1985. Il dispute trois Coupe du Monde (1978, 1982 et 1986) sans en remporter aucune. Le 26 janvier 2007, il est élu président de l'UEFA succédant ainsi à Lennart Johansson. Il a été également sélectionneur de l'équipe de France de 1988 à 1992 et co-organisateur avec Fernand Sastre de la Coupe du Monde de 1998 en France.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de l'Euro en 1984 (France)

3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1985 (Juventus Turin)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1983 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1984 (Juventus Turin)

Vainqueur de la coupe Intercontinentale en 1985 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1984 (Juventus Turin)

Champion de France en 1981 (Saint-Etienne)

Champion d’Italie en 1984 et 1986 (Juventus Turin)

Vainqueur de la coupe de France en 1978 (AS Nancy)

Finaliste de la coupe de France en 1981 et 1982 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la coupe d’Italie en 1983 (Juventus Turin)

Champion de France de D2 en 1975 (AS Nancy)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or en 1983, 1984 et 1985

Ballon de Bronze en 1980

Champion des Champions Français en 1977 et 1984

Onze d’or en 1983, 1984, 1985

Élu joueur Français de l’année en 1976 et 1977

Meilleur buteur de l'Euro 1984 (9 buts) (France)

Meilleur buteur du championnat d’Italie en 1983 (16 buts), 1984 (20 buts) et 1985 (18 buts) (Juventus)

Meilleur buteur de la Ligue des Champions en 1985 (7 buts) (Juventus)

Élu meilleur joueur du championnat d’Italie (Guerin d'or) en 1984

Élu meilleur joueur de l'Euro 1984

Élu meilleur joueur de la Coupe intercontinentale en 1985

Élu personnalité internationale de l’année par la Fédération Irlandaise de football en 2002

Nommé dans l’équipe mondiale du 20ème siècle

Nommé dans la Dream-Team FIFA de la Coupe du Monde en 2002

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982 et 1986

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1984

Nommé au FIFA 100

À reçu le Prix International "Giacinto Facchetti" en 2011

À reçu le Prix Artemio Franchi en 2003

À reçu le Prix Guy Wildenstein de l'Académie des sports en 1977.

À reçu le Prix Henri Deutsch de la Meurthe en 1984

À reçu le Prix Alain Danet de l'académie des sports en 1997

Joueur du siècle de la Juventus Turin

Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2011

Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2008 comme plus grand joueur Européen

Intronisé parmi les Gloires du sport par la Fédération des internationaux du sport français

Élu Joueur français du 20ème siècle en 1999 par France Football

Élu meilleur joueur de toute l'histoire des bleus en 2004 par France Football

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2004

À reçu le prix spécial de Globe Soccer Awards en 2012

À reçu la Légion d'honneur le 29 avril 1985

 

DIVERS

 

Vice-président de l'AS Nancy-Lorraine

Co-président d'organisation de la Coupe du monde 1998

Vice-président de la FFF

Ex-conseiller du président de la FIFA Sepp Blatter

Ex-membre du Comité exécutif de la FIFA

Ex-membre du Comité exécutif de l'UEFA

Président de l'UEFA de 2007 à 2015

 

 VIDÉO

 


21/12/2014
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