Football-the-story

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Nisa Saveljic

Nisa Saveljic.jpg
Photo: ©DR

 

Nisa Saveljić

 
Né le 27 mars 1970 à Titograd (YOU)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864379_201505294022888.png Monténégrin/ https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png Yougoslave, Défenseur central, 1m88
Surnom: "Nino"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923046_201506180526201.png 32 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 21 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 3 sélections)

(Euro: 3 sélections)

(Coupe Kirin: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 31 janvier 1995 contre Hong-Kong (3-1)

Dernière sélection : le 25 juin 2000 contre les Pays-Bas (1-6)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923046_201506180526201.png espoirs: 7 sélections, 1 but

 

1989/93 Budućnost Podgorica (YOU) 109 matchs, 9 buts
(Championnat de Yougoslavie: 98 matchs, 8 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 11 matchs, 1 but)
1993/94 Hajduk Kula (YOU) 49 matchs, 3 buts
(Championnat de Yougoslavie: 46 matchs, 3 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 3 matchs)
1995/97 Partizan Belgrade (YOU) 77 matchs, 12 buts
(Championnat de Yougoslavie: 66 matchs, 11 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 7 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1997/2001 Bordeaux (FRA) 105 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 71 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 9 matchs)
(Coupe de la ligue: 5 matchs)
(Ligue des Champions: 8 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 12 matchs)
2001 Partizan Belgrade (YOU) 16 matchs, 1 but
(Championnat de Yougoslavie: 13 matchs, 1 but)
(Coupe de Yougoslavie: 3 matchs)
2001/03 Sochaux (FRA) 66 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 57 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 3 matchs)
(Coupe de la ligue: 6 matchs, 1 but)
2003 Bastia (FRA) 19 matchs, 1 but
(Championnat de France: 17 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)
2004 Guingamp (FRA) 17 matchs, 1 but
2004/05 Istres (FRA) 33 matchs, 1 but
(Championnat de France: 31 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de la ligue: 1 match)
2005/06 Partizan Belgrade (SRB) 21 matchs, 2 buts
(Championnat de Serbie: 20 matchs, 2 buts)
(Coupe de Serbie: 1 match)

 

Excellent défenseur yougoslave, Nisa Saveljic a fait les beaux jours du Partizan Belgrade puis de plusieurs clubs français.

 

Né le 27 Mars 1970, à Titograd, le jeune Nisa fait ses premiers pas de footballeur au Buducnost à l'âge de 17 ans. Il y restera cinq saisons avant de rejoindre le Hadjuk Kula, un club bien structuré de la D1 yougoslave. Après deux années, il connaît le début de la guerre avec l'impossibilité pour les joueurs de partir tenter leur chance à l'étranger. C'est au Partizan de Belgrade qu'il remporte ses premiers trophées: deux titres de champion. Ce palmarès lui permet d'intégrer l'équipe nationale avec une première sélection lors d'un tournoi à Hong-Kong et surtout une phase finale de coupe de Monde en France en 1998, sortie par les Pays-Bas en huitième de finale 2 buts à 1. Il mettra fin à sa carrière internationale à l'issue de l'Euro 2000 après 32 sélections et 1 but. Après neuf saisons passées dans son pays et l'envie de connaître un autre championnat, il décide de rejoindre la France, et le club de Bordeaux, en 1997. C'est alors le début d'une belle aventure sous les couleurs des Marine et Blanc. Science du tacle, jeu de tête chirurgical, technique au-dessus de la moyenne, classe certaine: durant quatre saisons, le Monténégrin d'origine a ambiancé la défense bordelaise de façon remarquable. Champion de France en 1999 sous la conduite d'Elie Baup, il permet aux Girondins de n'encaisser que 29 buts lors de cette saison aux côtés d'Hervé Alicarte et Kodjo Afanou. Il quitte après cela la Gironde à l'issue de la saison 2000-2001 pour retourner au Partizan Belgrade. Cependant, il n'y reste que peu de temps et fait son retour en D1 au FC Sochaux de Jean Fernandez. Désireux de prolonger l'aventure, sa demande n'aboutira pas. L'ex numéro 4 des Girondins de Bordeaux bourlingue alors dans l'Hexagone à Bastia, Guingamp, Istres avant de boucler la boucle dans son club de toujours le Partizan Belgrade en 2006.

 

PALMARÈS

 

Finaliste du Championnat d'Europe espoirs en 1990 (Yougoslavie)

Champion de France en 1999 (Bordeaux)

Champion de Yougoslavie en 1996 et 1997 (Partizan Belgrade)

Vice-champion de Yougoslavie en 1995 et 2001 (Partizan Belgrade)

Vice-champion de Serbie en 2007 (Partizan Belgrade)

Vice-champion de Serbie-Monténégro en 2006 (Partizan Belgrade)

Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 2001 (Partizan Belgrade)

Finaliste de la Coupe de Yougoslavie en 1996 (Partizan Belgrade)

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1998 (Bordeaux) et 2003 (Sochaux)

Finaliste du Trophée des champions en 1999 (finale non-jouée) (Bordeaux)


26/02/2020
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Bertus de Harder

Bertus de Harder.jpg
Photo: ©Sud Ouest

 

Bertus de Harder

 

Johannes Lambertus De Harder

Né le 14 janvier 1920 à La Haye (HOL)

Décédé le 8 décembre 1982 à Jeumont (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4870730_201505312500409.png Hollandais, Ailier gauche/Attaquant, 1m73

Surnoms: Le Divin Chauve, Le Bon Prince, Le Roi du terrain

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4870730_201505312500409.png 12 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 11 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 21 mai 1938 contre l'Écosse (1-3)

Dernière sélection : le 19 mai 1955 contre la Suisse (4-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4870730_201505312500409.png B: 1 sélection

 

1937/49 VUC Den Haag (HOL) 132 matchs, 112 buts
(Championnat des Pays-Bas: 125 matchs, 107 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 7 matchs, 5 buts)
1949/54 Bordeaux (FRA) 157 matchs, 76 buts
(Championnat de France: 143 matchs, 73 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 1 match)
1954/56 Holland Sport (HOL) 30 matchs, 16 buts
1956/57 Bordeaux (FRA) 61 matchs, 14 buts
(Championnat de France: 24 matchs, 3 buts)
(Championnat de France de D2: 29 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs, 2 buts)
1957/58 AS Angoulême (FRA) (entraîneur-joueur)

 

Un des meilleurs buteurs de l'histoire de Bordeaux, le "Divin Chauve" Bertus de Harder a une histoire assez singulière, ayant fait et fini sa vie en France, bien au-delà de son seul vécu de joueur dans le club au Scapulaire.

 

Johannes Lambertus De Harder, alias Bertus De Harder, est né en 1920 aux Pays-Bas. Il commence sa carrière au VUC Den Haag en 1937 et y restera jusqu'à la fin de la saison 1948-49. Seul fait notable pour le club, une seconde place en championnat lors de la saison 1943-1944. Pour De Harder, d’un point de vue personnel, c’est l’accession à l’équipe des Pays-Bas qui ne compte pas encore comme une grande puissance footballistique continentale. Première sélection Oranje, et première Coupe du Monde, en 1938 à tout juste 18 ans. Son seul fait d'arme puisque l'équipe ne se qualifie pas au Mondial de 1950 à 1958. Sept ans plus tard, avec son club, incroyable coup de théâtre: le 30 avril 1944, à l'occasion d'un match retour de Coupe des Pays-Bas, il disparaît de la feuille de match, pour une raison obscure, puisque l'aller s'était conclu sur un 2 buts à 0 avec deux pions signés De Harder. Hypothèse la plus souvent citée: BdH a été sanctionné pour avoir bu une bière la veille de la rencontre. D'autres ragots s'ensuivent sur le bonhomme, qui, au lieu de se justifier, de contre-attaquer, s'enferme dans le mutisme des humbles, ayant sa conscience pour lui. Tombe une première sanction d'exclusion du club, commuée en deux ans et demi de mise au ban, à l'issue de laquelle, en 1947, pour son match de reprise face à Heracles Almelo, le Vuc Den Haag gagne 4 buts 0. Quatre pions signés De Harder. Ce qu'on appelle donner sa réponse sur le terrain.


Bertus de Harder.jpg

Photo: ©Voetbalhelden op Papier

 

Deux années plus tard, il arrive au Parc Lescure au sein d'une sélection "B" des Pays-Bas contre son homologue française. C'est à cette occasion que Jean Pujolle repère le laveur de carreaux de la Haye. Il signe à Bordeaux lors de la cruciale intersaison 1949 et s’impose immédiatement sur le flanc gauche de l’attaque girondine. Ses accélérations, ses dribbles et son sens du but ont permis au néerlandais de participer grandement à la mémorable saison 1949-1950 des Girondins. En effet, le club bordelais surprend tout son monde en s’imposant largement pour décrocher le premier titre de l’histoire du club. Les Girondins terminent avec six points d’avance sur le LOSC et sept sur Reims. Une saison plus tôt, Bordeaux quittait les abysses des ligues inférieures pour le saint des saints du football hexagonal, la D1. De Harder n’est pas étranger à ce surprenant et historique succès avec ses 21 buts sur les 88 marqués par l’équipe en 34 matches, et ce même si le collectif de l’entraîneur André Gérard est surnommé par la presse de l’époque "l'imprenable forteresse" (meilleure défense avec 40 buts encaissés). De Harder empoche le titre de meilleur buteur du club, bien aidé par l’attaque de feu de l’époque qu’il composait aux côtés de Kargu, Libar, le trio étant alimenté en ballon par le petit lutin technique, Gallice. Cette même saison, les Girondins atteignent la finale de la coupe Latine, ancêtre de la coupe d'Europe des clubs Champions. Les Girondins sortent l’Atlético Madrid en demi mais s’inclinent face au Benfica de Julinho, sans un blessé de marque, De Harder, en finale, de peu. Avec Bertus, les Girondins auraient-ils été le premier club français à décrocher un titre continental? On peut le croire, tant son influence est grande, sachant que le club bordelais offre une belle résistance avec un premier match qui se solde par un 3-3 puis lors du match rejoué, les Bordelais perdent 2 buts à 1 au terme de 56 minutes de prolongations!

 

De Harder évolue ensuite encore cinq saisons sous le maillot girondin, inscrivant notamment 25 buts lors de la saison 1951-1952, meilleur buteur de l’équipe malgré sa position excentrée à gauche. Au cours de la saison 1953-1954, Edouard Kargu décroche le titre de meilleur buteur du championnat (27 buts), toujours avec De Harder placé sur son côté. Le Hollandais marque donc considérablement les esprits en même temps que les buts, et ce, malgré l’absence de titre par la suite, bien que Bordeaux atteint la finale de la coupe de France en 1952 contre Nice (3 buts à 5). De Harder hérite ainsi de nombreux surnoms, le plus célèbre restant "le Divin Chauve". Après une parenthèse d'un an et demi dans son pays d’origine avec en prime un retour en sélection batave, il revient deux saisons en Gironde. Le Néerlandais assume ensuite le rôle d’entraîneur tout en faisant quelques piges à Angoulême de 1957 à 1960 puis au FC Mulhouse de 1962 à 1964. Pas de titre glané au niveau amateur pour autant. De Harder vivra en France jusqu’à sa mort en 1982 d'une crise cardiaque à 62 ans, à Jeumont. Petit clin d’œil dont l’Histoire est coutumière, c’est cette commune du Nord de la France qui verra les jeunes années de footballeur d’un autre grand buteur du championnat de France, un certain Jean-Pierre Papin

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe Latine (finale non-jouée) en 1950 (Bordeaux)

Champion de France en 1950 (Bordeaux)

Vice-champion de France en 1952 (Bordeaux)

Vice-champion des Pays-Bas en 1944 (VUC Den Haag)

Finaliste de la Coupe de France en 1952 (Bordeaux)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé Citoyen d'honneur de la ville de Bordeaux en 1950


25/02/2020
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René Girard

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photo: ©L'Équipe

 

René Girard

 

Né le 4 avril 1954 à Vauvert (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 7 sélections, 1 but

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 14 octobre 1981 contre l'Eire (2-3)

Dernière sélection : le 10 juillet 1982 contre la Pologne (2-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 2 sélections

 

1972/74 Nîmes Olympique B (FRA) 21 matchs, 6 buts
1973/80 Nîmes Olympique (FRA) 216 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 202 matchs, 27 buts)
(Coupe de France: 14 matchs, 2 buts)
1980/88 Bordeaux (FRA) 306 matchs, 25 buts
(Championnat de France: 241 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 35 matchs, 6 buts)
(Challenge des Champions: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 13 matchs)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
1988/91 Nîmes Olympique (FRA) 99 matchs, 5 buts
(Championnat de France de D2: 92 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 7 matchs)

 

Milieu de terrain aussi dur sur l'homme que talentueux balle au pied, René Girard a été un élément majeur du grand Bordeaux d'Aimé Jacquet au coeur des années 80.

 

Natif de Vauvert dans le Gard, René Girard fait toutes ses classes au Nîmes Olympique où il arrive à l’âge de 19 ans. Il y passera huit saisons. Mais le bonhomme a de l’ambition. Alors après avoir disputé 216 matchs et inscrit 29 buts pour son équipe de cœur, il décide, en 1980, de signer dans un club plus huppé: les Girondins de Bordeaux. Entraîné par le tout jeune Aimé Jacquet, les Girondins s’apprêtent à vivre une décennie de gloire et de succès. Il s’y impose rapidement comme l’un des joueurs-clés du système marine et blanc. Il était carreleur dès sa sortie de l’adolescence; il devient vite le ciment de l’unité bordelaise! Il contribue grandement au trois titres de champion de France remportés par le club au Scapulaire en 1984, 1985 et 1987. Avec Jean Tigana, il forme une paire de 6 de premier plan. Au-delà de ses qualités de récupérateur et son influence sur l’entrejeu, c’est son tempérament sanguin qui forge sa réputation. Une sorte de précurseur des Didier Deschamps, Gennaro Gattuso et autres Nigel De Jong. Le genre de mec qui n’a pas l’habitude de se déplacer pour rien et qui a plutôt tendance à laisser traîner la jambe. C’est certain, il a dû en inquiéter des meneurs de jeu.


René Girard.jpg

photo: ©Onze Mondial

 

Mais plus que ses crampons aiguisés et son sens du tacle, sa pugnacité et son endurance attirent l’attention de Michel Hidalgo alors sélectionneur de l’équipe de France. Si bien qu’en 1981, il intègre l’effectif des Bleus et réussit à participer à la Coupe du Monde en Espagne. Il comptabilisera au total sept sélections pendant lesquelles il plantera son unique but. Paradoxalement, le solide palmarès qu’il s’est forgé par la suite avec les Girondins ne sera pas synonyme de rappel chez les Bleus, puisque jamais il ne sera aligné au sein du fameux "carré magique", qui verra l’intégration définitive de Luis Fernandez aux côtés du trio Platini-Tigana-Giresse. Et il aura notamment assisté, depuis le banc, à la terrible désillusion française face à l’Allemagne de Schumacher, en demi-finale du Mondial. Cet épisode traumatisant oublié, il reprend son petit chemin dans l’Hexagone. La consécration pour ce joueur de devoir sera de porter le capitanat lors de la saison du doublé (1986-87), à la suite du départ d'Alain Giresse à l’OM. Son entraîneur dira d’ailleurs de lui: "C'est quand il n'est pas là que l'on mesure à quel point il est indispensable..." Hommage qu’il rendra à son auteur: "J'ai passé huit années fabuleuses là-bas, aux côtés d'une génération de joueurs extraordinaires qui m'ont beaucoup appris et d'un grand entraineur, Aimé Jacquet, qui m'a permis de m'épanouir..." Et, après avoir pris part à 306 rencontres, marqué 25 buts et remporté 2 coupes de France en 1986 et 1987, il quitte la Gironde pour faire son grand retour dans le Gard en 1988.

 

Le Nîmes Olympique évolue alors en deuxième division. Une situation qui va lui permettre de vivre une dernière grande épopée dans une carrière déjà bien remplie. Pour sa dernière saison, il est l’un des grands artisans de la remontée des Crocodiles dans l’élite. De quoi terminer en beauté. Seulement voilà, dès la saison suivante, il se voit confier le poste d’entraîneur de l’équipe première. Et, là c’est le drame. Ses dix premières rencontres se soldent par des défaites. Dégoûté, René Girard quitte le banc et laisse tomber le football. L'enfant du Gard décide d'un commun accord avec sa femme d'acheter une librairie-presse, avec, toujours, cette envie de se décarcasser. "Ce n'était pas pour rigoler, hein. On était ouverts du lundi matin, à six heures, jusqu'au dimanche midi." L’expérience derrière le comptoir sera de courte durée pour Girard puisqu’il reprendra du service en 1996 en tant qu’entraîneur du FC Pau. Il passera par la suite par Strasbourg, les espoirs français ou encore Montpellier avec lequel il connaîtra d'ailleurs un titre de champion de France en 2012.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Champion de France en 1984, 1985 et 1987 (Bordeaux)

Vice-Champion de France en 1983 et 1988 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe de France en 1986 et 1987 (Bordeaux)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1986 (Bordeaux)

Finaliste du Challenge des Champions en 1985 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1980 (Bordeaux)

Vice-champion de France de D2 en 1991 (Nîmes Olympique)


25/02/2020
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Thierry Tusseau

Thierry Tusseau.jpg
Photo: ©DR

 

Thierry Tusseau

 

Né le 19 janvier 1958 à Noisy-le-Grand (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur gauche/Milieu défensif, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 22 sélections

(Matchs amicaux: 11 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe du Monde: 4 sélections)

(Euro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 30 mars 1977 contre l'Eire (0-1)

Dernière sélection : le 28 juin 1986 contre la Belgique (4-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 6 sélections

 

1973/75 FC Nantes B (FRA) 23 matchs
1975/83 FC Nantes (FRA) 295 matchs, 17 buts
(Championnat de France: 236 matchs, 12 buts)
(Coupe de France: 42 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
1983/86 Bordeaux (FRA) 117 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 92 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 17 matchs, 2 buts)
(Challenge des Champions: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs, 1 but)
1986/88 Matra Racing (FRA) 52 matchs, 1 but
(Championnat de France: 49 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 3 matchs)
1988/91 Stade de Reims (FRA) 91 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 85 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)

 

Thierry Tusseau est l'un des joueurs les plus titrés de l'histoire du championnat de France.

 

Le joueur formé au FC Nantes a été sacré cinq fois champion. Trois avec les canaris (1977, 1980 et 1983) puis deux fois avec les Girondins de Bordeaux (1984 et 1985). À ce palmarès il faut ajouter deux coupes de France et quelques places de dauphins en championnat. Combatif en diable, doté d'une étonnante frappe de balle, le natif de Noisy-le-Grand s'extériorise beaucoup sur le terrain. Gaucher très rapide, il faisait partie des arrières modernes. Aussi milieu défensif, il était très complet. Sa polyvalence l'amène à débuter en équipe de France en 1977. Un souvenir qui lui colle au maillot. Dublin, 30 mars 1977. La République d'Irlande accueille les Bleus. Il est, en ce grand jour, arrière gauche. Soudain, un Irlandais baroudeur, l'avant-centre Treacy, lui balance une gifle. Thierry reste stoïque. Sans réaction. L'arbitre, M. Linmayer, lui, regarde ailleurs. Une leçon particulière pour Tusseau "ce gamin" venu de la région parisienne et formé à l'école de bonne conduite du FC Nantes. Alors, il file chez les Girondins de Bordeaux. Au sommet de son art, il apporte son expérience au groupe qui sera amené à disputer une demi-finale de C1 face à la Juventus Turin en 1985. Si il sera champion d'Europe avec les bleus en 1984 et présent au mondial mexicain de 1986, sa carrière internationale souffrira de cette fameuse polyvalence. La place d’arrière gauche étant prise par Maxime Bossis et celle de droite par Manuel Amoros, il doit se contenter du banc de touche et de bouts de match. Il n’en garde pas moins un bon souvenir "J’ai participé à de belles aventures avec l'équipe de France en 1984, lors du championnat d'Europe des nations, puis au Mexique, deux ans plus tard, lors de la Coupe du monde. Il n'y a pas un match qui m'a marqué plus qu'un autre. S'il fallait en retenir un, toutefois, je penserais à France-Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde 1986. Cela reste un très beau souvenir parmi tant d'autres. " Après les saisons fastueuses de Bordeaux, Thierry, avide de nouveaux challenge, succombe à l’appel du Matra-Racing de Lagardère, qui espère bâtir un grand club à Paris. Le recrutement est très ambitieux, avec des Enzo Francescoli, des Luis Fernandez, des Pierre Littbarski, mais la mayonnaise ne prend pas et le club tutoie plus le bas du classement que le haut. Il n'y restera que deux saisons avant de terminer sa carrière de 1988 à 1991 au mythique Stade de Reims en D2. Revenu sur Bordeaux, il est désormais négociant en vin.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de l'Euro 1984 (France)

Troisième de la Coupe du Monde en 1986 (France)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale des nations en 1985 (France)

Champion de France en 1977, 1980, 1983 (FC Nantes), 1984 et 1985 (Bordeaux)

Vice-Champion de France en 1978, 1979 et 1981 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe de France en 19789 (FC Nantes) et 1986 (Bordeaux)

Finaliste de la Coupe de France en 1983 (FC Nantes)

Finaliste du Challenge des Champions en 1988 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1982 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1974 et 1975 (FC Nantes)

Champion de France de D3 en 1974 (FC Nantes B)


25/02/2020
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Ibrahim Ba

Ibrahim Ba.jpg
Photo: ©DR

 

Ibrahim Ba

 

Né le 12 novembre 1973 à Dakar (SEN)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu droit, 1m80

Surnom: Ibou

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 8 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections, 2 buts)

(Tournoi de France: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 22 janvier 1997 contre le Portugal (2-0)

Dernière sélection : le 28 janvier 1998 contre l'Espagne (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 7 sélections

 

1991/96 Le Havre AC (FRA) 140 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 128 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
(Coupe de la ligue: 6 matchs)
1996/97 Bordeaux (FRA) 41 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 35 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
1997/2003 Milan AC (ITA) 77 matchs, 1 but
(Championnat d'Italie: 56 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 16 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
1999/2000 Pérouse (ITA) (Prêt) 18 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 14 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 4 matchs, 1 but)
2001 Marseille (FRA) (Prêt) 11 matchs
(Championnat de France: 9 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe de la ligue: 1 match)
2003/04 Bolton Wanderers (ANG) 16 matchs
(Championnat d'Angleterre: 9 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
(Coupe de la ligue anglaise: 6 match)
2004/05 Rizespor (TUR) 2 matchs
2005 Djurgården IF (SUE) 18 matchs, 2 buts
(Championnat de Suède: 14 matchs, 1 but)
(Coupe de Suède: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
2006/07 AS Varese (ITA)
2007/08 Milan AC (ITA)

 

Qui a oublié cette chevelure blonde exilée sur le côté droit du milieu de terrain ? Des dribbles imprévisibles, une puissance physique certaine et une vitesse étonnante... Ibrahim Ba a fait rêver les amateurs de football au milieu des années 1990 à une époque où la France allait accueillir SA coupe du Monde et y faire triompher pour le plus grand bonheur de beaucoup de Français, hommes politiques y compris, le maillot bleu et lui donner sa première étoile.

 

Ibou Ba aurait pu faire partie de l’aventure mais au tout dernier moment, il est parti par la petite porte avec les fameux bannis de Clairefontaine (avec Nicolas Anelka, Martin Djetou, Pierre LaigleSabri Lamouchi et Lionel Letizi). Sa carrière a pris un virage pour le moins désastreux ce fameux soir à Clairefontaine. Pourtant, tout commence pour le mieux pour le petit Ibrahim. Né au Sénégal, il grandit en région parisienne dans l’ombre d’un père, ancien joueur pro et capitaine des Lions de la Teranga. Tout comme son glorieux paternel, il rejoint Le Havre dès 1991. Il débute le 19 janvier 1992 à l’occasion du match Sochaux-Le Havre (0-0). Il a 18 ans et semble destiné à un parcours prometteur. Au sein de son club formateur, Ibrahim Ba ne tarde pas à confirmer tous les espoirs que les dirigeants normands ont placés en lui. Dès sa deuxième année professionnelle, il s’impose et participe activement au maintien du club doyen parmi l’élite durant les saisons 1992-93 et 1993-94. Dans l'entrejeu havrais, il fait des ravages au stade Jules Deschaseaux. Tellement de ravages qu’après cinq saisons passées au Havre (128 matchs pour 8 buts), il décide de rejoindre les Girondins en 1996.

 

Son objectif est clairement, à l’époque, d’intégrer les bleus pour le Mondial 1998. Teint en blond platine, clin d'oeil à l'impertinent basketteur américain Dennis Rodman, il devient le joueur à la mode en D1. Il accomplit une saison phénoménale (35 matchs pour 6 buts), titulaire parmi des joueurs habitués au championnat (Stéphane Ziani, Jean-Pierre Papin, Johan Micoud, Michel Pavon...). Il permet aux Girondins d'obtenir une méritante quatrième place ainsi qu'une finale de coupe de la Ligue hélas perdue face à Strasbourg. Le contexte est très favorable à Ibou. Bordeaux est l’ancienne équipe de Zidane parti depuis peu à la Juve et forcément, les recruteurs de l’Europe entière sont très attentifs aux performances de ce jeune blondinet qui crève l’écran. Aimé Jacquet ne peut rester insensible et forcément le sélectionne dès janvier 1997 pour y affronter le Portugal. Comme tout lui réussit à l’époque, Ba s’illustrera de la plus belle des manières en inscrivant un but splendide à l'issue d'une action individuelle. Il disputera les matchs de préparation, huit au total, en plantant notamment un nouveau but face aux "Bafana Bafana" à Bollaert. Mais la première grosse erreur du nouvel international est de changer de club la saison avant la coupe du Monde. En effet, pour la somme record de 7,3 millions d'euros, il débarque à Milan. Pris sous la coupe de glorieux Français comme Desailly, il s’intègre relativement vite au sein d’un effectif très disparate. Milan, sans vraiment avoir de fond de jeu, termine à une triste dixième place et le vestiaire, sans vrai leader après le départ à la retraite de Baresi, manque plusieurs fois d’exploser. À titre personnel, Ibrahim réalise une saison correcte avec 31 matchs et un but en Série A.


Ibrahim Ba.jpg

Photo: ©Le yaourt du sport

 

Fort logiquement, il intègre la présélection de 28 joueurs de Jacquet. Malheureusement pour lui et un peu à la surprise générale, il n’est pas retenu. Jacquet pense avant tout à la gestion de son groupe et lui préfère des Pirès ou des Diomède moins talentueux mais surtout moins casse-pied. Un véritable coup dur dont Ibrahim Ba ne se relèvera pas: "Je l’ai très mal vécu à l’époque", avoue t-il encore aujourd’hui. De retour à Milan, Zaccheroni a remplacé Capello parti au Real. Il met en œuvre une tactique plutôt défensive. Ba ne joue au départ que pour pallier à la blessure du Danois Helveg. Une fois ce dernier revenu, il retourne sur le banc et c’est de là qu’il fêtera le titre des rossoneri. C’est la fin pour lui du côté de Milan. Prêté à Pérouse la saison suivante, il se signale en mettant un coup de tête à un défenseur adverse. Complètement largué, il est arrêté en France pour rébellion contre les forces de l’ordre. Du côté terrain ce n’est pas beaucoup mieux, il ne joue que 16 matchs et à son retour de prêt, on ne compte plus sur lui. Il ne joue que 5 rencontres en une saison. Prêté à l’OM, il est hors de forme et se retrouve rapidement au placard en compagnie de glorieux anciens prodiges, comme Christanval ou Pouget. La tête basse, il revient à Milan pour qui il ne joue plus que les utilités, seulement 5 matchs en deux saisons.

 

C’est la course au contrat au travers de l’Europe entière qui débute alors pour l’ex-prodige. Après des échecs rocambolesques pour certains (Rizespor en Turquie d’où il se sauve en pleine nuit car qu'il n'était soi-disant pas payé) ou pitoyables pour d’autres ( il cire le banc de Djurgardens en Suède après quelques matchs intéressants), la carrière de Ba part complètement à la dérive. Il retourne en Italie début 2007 et entretient la forme dans un club de quatrième division (Varèse). C’est là qu’il est repêché par le grand Milan qui montre qu’il a du cœur en lui signant un contrat d’une année où il ne joue pas une seule fois. Le joueur s’est d’ailleurs toujours montré très reconnaissant envers le Milanello: "Ce qu’a fait le Milan AC pour moi, personne ne l’a fait. J’ai de très bons souvenirs avec Le Havre et Bordeaux mais ce n’est pas pareil. Je suis au Milan depuis 1997 et c’est une vraie histoire d’amour avec Messieurs Galliani et Berlusconi. Côtoyer des Paolo Maldini et d’autres joueurs comme ça, c’est énorme" a-t-il expliqué dans une interview. Le Français sera moyennement efficace dans son rôle de gri-gri puisque le club finira cinquième et manquera la Ligue des champions avec un temps de jeu pour Ba de… zéro minutes. Sur cette dernière note, il raccroche les crampons et devient dans la foulée recruteur pour le club lombard sur la zone Afrique. C’est la fin de carrière pour lui. Forcément décevante, elle laisse un arrière-goût d’inachevé et laisse surtout à penser que la force mentale est un élément important du bagage du footballeur professionnel.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Ligue des champions en 2003 (finale non-jouée) (Milan AC)

Champion d'Italie en 1999 (Milan AC)

Champion de Suède en 2005 (Djurgårdens IF)

Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2003 (non-joué) (Milan AC)

Finaliste de la Coupe d'Italie en 1998 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe de Suède en 2005 (Djurgårdens IF)

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1997 (Bordeaux)

Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2004 (finale non-jouée) (Bolton Wanderers)

Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1999 (Milan AC)


17/02/2020
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