Football-the-story

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Toronto Croatia

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Toronto Croatia

 

Canada.png Croatian National Sports Club Toronto Croatia, fondé le 5 octobre 1956

Autre nom: Toronto Metros (1971-1974), Toronto Metros-Croatia (1975-1978)

Surnom: Les Croates

Couleurs: rouge et blanc

Stade: Centennial Park (3 500 places)

 

La création du club

 

Le club est fondé le 5 octobre 1956 par les Croates du canada à Toronto. Les fondateurs sont Kreso Mance, Franjo Jurisic et Juraj Boljkovac qui a exercé les fonctions du premier président du club. En 1975, ils rejoignent la NASL fusionnant par la même occasion avec le Toronto-Metros. 

 

1976, Vainqueur de la NASL

 

- Le club remporte le Soccer Bowl face au Minnesota Knicks (3 buts à 0). Le premier but de la rencontre est inscrit par Eusébio, la première star du football mondialement connu à mettre les pieds au Canada. Le club très original n’est cependant pas apprécié du reste de la ligue, en raison de l’affichage clair des origines des propriétaires dans le nouveau nom du club. Ceux-ci vont d’ailleurs faire de leurs origines une réelle politique de recrutement, puisqu’une dizaine de joueurs de l’équipe sont d’ascendance yougoslave. En 1978, le club révoque sa fusion à 50%. Une équipe reste en NASL sous le nom de "Toronto Blizzard" tandis que l'autre revient dans le championnat canadien avec son nom actuel.

 

Toronto Croatia.jpg

 (haut, de gauche à droite): Cimpiel, Polak, Bilecki, Lukacevic, Iarusci, Eusébio, Cukon, Marcantonio

(bas, de gauche à droite): Ferreira, Suhnholz, Sutevski, Grnja, Blaskovic, Horrocks

 

PALMARÈS COMPÉTITIONS NATIONALES

 

Champion des Etats-Unis en 1976

Vainqueur de la Canadian Soccer League en 2000, 2004, 2007, 2011 et 2012

Finaliste de la Canadian Soccer League en 1999 et 2014

Champion du Canada de la saison régulière en 1970, 1971, 1972,1973 et 1992

Vainqueur du playoff du championnat du Canada en 1971 et 1974

Vainqueur de la Coupe du Canada en 1971, 1972, 1988, 1989, 1992 et 1993

Vainqueur de la Canadian International Soccer League en 1995 et 1996

 

PALMARÈS COMPÉTITIONS INTERNATIONALES

 

Champion du Monde des clubs croate en 2007 et 2011



PALMARÈS COLLECTIF

 

Intronisé au Hall of Fame du football canadien en 2010

 

TORONTO CROATIA ALL-STAR


GARDIENS

 

Paulo Cimpiel (ITA)

George Azcurra (CAN)

Zeljko Bilecki (YOU)

 

DÉFENSEURS

 

Marijan Bilić (YOU)

Tadeusz Polak (AUT/POL)

Damir Sutevski (YOU)

Robert Iarusci (CAN)

Mladen Cukon (YOU)

Chris Horrocks (CAN)

Zlatko Mesić (YOU)

 

MILIEUX

 

Carmen Marmantonio (ITA/CAN)

Wolfgang Suhnholz (ALL)

Filip Blaskovic (YOU)

Ivair Ferreira (BRE)

Marijan Bradvić (YOU)

Hayden Fitzwilliams (TTO)

Jeno Strenicer (CAN)

Val Tuksa (YOU)

 

ATTAQUANTS

 

Ivan Grnja (YOU)

Ian MacHattie (ECO)

Drago Vabec (YOU)

Felix Correia (BRE)

Bruno Pilas (YOU)

Eusébio (POR)

Peter Roe (CAN)

Ivan Lukacevic (YOU)

Miguel Perrichon (ARG)

 

ENTRAÎNEURS

 

Velimir Crljen (YOU)

Ivan Markovic (YOU)

 

Ils ont joué au Toronto Croatia

 

José Henrique (POR)

Tony Lecce (CAN)

Jim McDonald (CAN)

Alan Harvey (CAN)

Manuel Velázquez (ESP)

Marino Perani (ITA)

Jim Douglas (CAN)

Harry De Vlugt (HOL)

Czesław Zajac (POL)

Brian Talbot (ANG)

José Maria (POR)

Gordon Wallace (CAN)

Jerko Granic (YOU)

Marko Vukovic (USA)

Joško Gluić (YOU)

John Coyne (AUS)

Vojin Lazarević (YOU)

Terry Harkin (IRL)

Paolo Barison (ITA)

Ante Ivković (YOU)

Graham Leggat (ECO)

Brian Budd (CAN)

Sead Sušić (YOU)

Aleja Solak (YOU)

Ray Treacy (IRL)

 

Ils ont débuté au Toronto Coratia

 

Jack Brand (CAN)

Robin Megraw (CAN)

Tim Burns (CAN)

Joe Schiraldi (CAN)

Pat Ercoli (CAN)


03/03/2016
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Matthew Le Tissier

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photo: ©Irish Mirror

 

Matt Le Tissier

 

Matthew Paul Le Tissier

Né le 14 octobre 1968 à Saint-Pierre-Port (ANG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png Anglais, Milieu offensif/Attaquant, 1m87

Surnoms: Matt, Le God

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png 8 sélections

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

 

1ère sélection:

 le 9 mars 1994 contre le Danemark (1-0)

Dernière sélection:

 le 12 février 1997 contre l'Italie (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png B: 6 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png espoirs: 21 sélections, 3 buts

 

1986/2002 Southampton (ANG) 540 matchs, 209 buts

(Championnat d'Angleterre: 443 matchs, 160 buts)

(Coupe d'Angleterre: 33 matchs, 12 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 52 matchs, 27 buts)

(Full Members Cup: 12 matchs, 9 buts)

2002/03 Eastleigh (ANG) 17 matchs, 3 buts

2013 Guernsey (ANG) 1 match

 

Homme d’un seul club, Matt Le Tissier et sans doute passé à côté d’une formidable carrière, la "faute" à un amour démesuré pour ses couleurs: Southampton FC, un club qui chaque année luttait pour rester en Premier League.

 

Son talent, son style et surtout sa fidélité lui ont d’ailleurs valu un surnom à la hauteur de son statut: "Le God". Précurseur des meneurs de jeu techniques et buteurs, peu de gens connaissent le meilleur milieu de terrain anglais des années 90 en dehors de la Grande Bretagne. Le Tissier n'est pas une star planétaire, n'a joué que très peu de matchs internationaux avec l’équipe nationale mais il est sûrement un des joueurs anglais les plus talentueux de l’histoire du football britannique. Il est l’un des initiateurs du changement du football anglais avec Paul Gascoigne ou encore Paul Merson, préférant le jeu au sol et la technique au kick & rush et à la force, lui qui avait plus le physique d’un joueur de fléchettes que celui d’un footballeur professionnel.

 

Né en 1968 sur l’île anglo-normande de Guernesey, d’où son nom à consonance française, Matthew Paul Le Tissier débute sa carrière en 1986. Supporter des Spurs de Tottenham, il enfile pourtant la tunique rouge et blanche des "Saints" de Southampton à l'âge de 17 ans, qu’il ne quittera plus jamais. Récompensé en 1990 du titre de meilleur jeune joueur de l'année après une saison où ses 20 buts auront, déjà, permis aux Saints de se sauver de la relégation, Le Tissier commence à attiser les envies des clubs les plus huppés du pays. Fidèle aux Saints, celui qui en devient vite le capitaine et le porteur attitré du mythique N°7, va également devenir l’une des attractions de la Premier League des années 90. Rivalisant avec les Waddle, ShearerCantona ou Wright en termes d’efficacité, il ajoute à bon nombre de ses buts une dimension irréelle et esthétique qui fait sa renommée. Très souvent placé dans les différents tops buts de l’année, il avait la particularité de se lever le ballon avant de tirer de volée.


Matt Le Tissier.jpg

Photo: ©DR

 

Maigre consolation pour celui qui a joué le maintien toute sa carrière et qui n’aura jamais la chance de disputer le moindre match en Coupe d’Europe. Ses seuls matches contre des équipes étrangères, il les dispute avec la sélection anglaise, qui ne lui offrira malheureusement pas la chance de disputer une grande compétition internationale comme l'Euro 96 ou la Coupe du Monde 98. Avec seulement huit capes pour aucun but, il fait partie de ces énigmes du football qui n’auront jamais percé avec le maillot de leur pays malgré des performances toujours excellentes en club. Si l'on en croit le joueur dans son livre, même Michel Platini, sélectionneur des Bleus à l'époque, à la recherche d'un meneur de jeu, l’aurait contacté pour savoir s’il était tenté par la naturalisation. Sans succès, le beau Matt se sent anglais avant tout. Mais il n’a pas eu besoin des Three Lions pour construire sa légende.

 

Il est d’ailleurs le premier milieu de terrain de l’histoire à atteindre les 100 buts en première division anglaise, rejoint plus tard par les Frank LampardRyan Giggs et Paul Scholes. Son plus beau but reste celui marqué contre Newcastle. Un chef-d'œuvre d'improvisation, un enchaînement sublime aile de pigeon, coup du sombrero et plat du pied de volée. Auteur au total de 209 buts en 540 matches pour le compte des Saints de Southampton, il emporte avec lui un autre chiffre légendaire: celui de ses 48 penaltys marqués sur 49 tentés. Le gardien Mark Crossley, évoluant à Nottingham Forest est en effet le seul à avoir mis Le Tissier en échec dans cet exercice où son sang froid et sans désinvolture étaient aussi comiques qu’efficaces. L’histoire d’amour entre Le Tissier et Southampton se termine le 19 mai 2001 lors du dernier match de la saison de Premier League face à Arsenal. Il s’agissait également du dernier match de Southampton au stade The Dell, devenu trop petit pour le nombre grandissant de supporters du club et du God, avant de rejoindre le stade flambant neuf de St Mary’s.

 

Pour son dernier match, il ne pouvait pas faire mieux que laisser sa marque dans l’histoire du stade en y marquant le dernier but officiel dans les dernières minutes signifiant la victoire par 3 buts à 2 et évitant ainsi une saison de plus la descente. En 2002, il rejoint Eastleigh pour quelques matchs avant de mettre un terme à sa carrière. Il rechausse les crampons dix ans après pour aider le club de sa ville natale, le Guernsey FC, qui joue en 9ème division anglaise. Un club pour lequel il est également président honoraire. Après avoir raccroché les crampons, il devient commentateur sur "Sky Sports". Après avoir été payé pour jouer au foot, il s’étonne désormais de l’être encore plus pour le regarder. Au final, Matt Le Tissier aura tout au long de sa carrière refusé de marcher sous les feux de la rampe. Mais on entend toujours raisonner dans les rues de Southampton: "He is God, Le God."

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Full Members Cup en 1992 (Southampton)

Vainqueur de la Ligue Wessex en 2003 (Eastleigh)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu jeune joueur de l’année PFA du championnat d'Angleterre en 1990

Prix du but de l'année du championnat d'Angleterre en 1995

Élu joueur de l'année par les fans de Southampton en 1990, 1994 et 1995

Nommé dans l'équipe type de l'année PFA du championnat d'Angleterre en 1995

Élu but de l'année du championnat d'Angleterre par la BBC en 1995

Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2013

 

DIVERS

 

- Une fois le Dell Stadium démoli en 2001, de nouvelles habitations sont construites à la place et l’une d’elles reçue l’honneur de s’appeler: Le Tissier Court. De plus, une des loges les plus luxueuses du nouveau St Mary’s Stadium a également reçu le nom du fantastique joueur.

 

VIDÉO

 


03/03/2016
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Dominique Baratelli

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Photo: ©DR

 

Dominique Baratelli

 

Né le 26 décembre 1947 à Nice (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m77

Surnom: Dumé

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections

(Matchs amicaux: 10 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 5 sélections)

(Coupe de l'indépendance: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 11 juin 1972 contre le sélection CONCACAF (5-0)

Dernière sélection : le 28 avril 1982 contre le Pérou (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 6 sélections

 

1967/71 AC Ajaccio (FRA) 116 matchs

(Championnat de France: 107 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

1971/78 OGC Nice (FRA) 285 matchs

(Championnat de France: 247 matchs)

(Coupe de France: 30 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)

1978/85 Paris SG (FRA) 281 matchs

(Championnat de France: 239 matchs)

(Coupe de France: 29 matchs)

(Coupe des Coupes: 10 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

 

Fabuleux portier des années 70, Dominique Baratelli a fait les beaux jours de l'OGC Nice et du PSG grâce à son admirable sens de l'anticipation, ses belles sorties aériennes et ses sacrés réflexes sur les pénaltys.

 

Surnommé Dumé, ce personnage discret mais attachant a puisé dans ses racines et dans un physique peu taillé pour l'emploi, des qualités qui en fait de lui l'un des meilleurs gardiens français de sa génération. Peut-être que s'il avait été titularisé pour la Coupe du Monde 1982, les Bleus aurait pu prétendre à plus.... Formé à l'école des gardiens du Cavagal, le Niçois de cœur et d'origine signe pourtant son premier contrat pro à l'AC Ajaccio en 1967. Plus petit qu'un gardien lambda de l'époque, il compense par des réflexes fantastiques et un sens de l'anticipation précieux lors des sorties dans les pieds. Tout naturellement, il regagne la promenade des Anglais en 1972 après quatre saisons corses. Revenu en pleine maturité, la Côte d'Azur est son paradis, le stade du Ray sa maison. Malgré une équipe talentueuse, le palmarès niçois de Baratelli restera malgré tout vierge de titre. Deux fois vice-champion et une fois finaliste de la Coupe de France en 1972 renversé par l'AS Nancy-Lorraine d'un certain Michel Platini. Son beau parcours lui permet d'être rapidement appelé en équipe de France comme doublure de Georges Carnus. En 1973, il devient titulaire après un tout nouveau changement de sélectionneur. Résistant à la concurrence de Jean-Paul Bertrand-Demanes, il dispute les qualifs de l'Euro 1976 puis, à la faveur de la blessure de ce dernier, il le remplace en cours de match face à l'Argentine lors de la Coupe du Monde 1978. La défaite sonne le glas des Tricolores et l'entraîneur Hidalgo en profite pour faire jouer les coiffeurs pour le troisième match.


Dominique Baratelli.jpg

Photo: ©DR

 

Après la compétition, Baratelli rejoint le PSG  à la recherche d'un premier trophée. Mais les déboires du club l'empêchent de retrouver la sélection. En 1982, le PSG gagne enfin son premier titre: la Coupe de France. Baratelli est le héros de ce parcours et y gagne une réputation de "tueur des pénaltys" puisque le club de la capitale triomphera dans cette épreuve spécifique successivement face à l'OM, Bordeaux et Tours avant d'affronter les Verts en finale. La rencontre face au FC Tours restera dans les annales puisque le gardien tourangeau, Jean-Marc Desrousseaux, est lui aussi un spécialiste des penos. Alors qu'il stoppe trois tirs parisiens, Baratelli réussit l'exploit d'en sortir quatre. Fort de ses exploits, il fait partie du voyage pour le Mondial espagnol en 1982 mais doit laisser le fauteuil de titulaire à Jean-Luc Ettori à la surprise générale. Malheureusement, la France échoue face aux briseurs de rêves allemand après avoir mené 3 buts à 1 en prolongation. La non titularisation de Baratelli, spécialiste des tirs au but, reste un mystère et Michel Hidalgo a toujours refusé de s'étendre sur ce sujet. Pour la petite finale, c'est Jean Castaneda qui joue et qui coûte la 3ème place sur deux erreurs... Sans doute le sélectionneur préparait-t-il l'Euro 84 et du haut de ses 33 ans Dominique n'était pas une solution d'avenir... En 1983, il quitte définitivement les Bleus et réalise cette année-là une bonne saison au PSG qui remporte de nouveau la Coupe de France face au FC Nantes, célèbre pour le fameux but de José Touré et atteint dans le même temps les quarts de finale de la Coupe des Coupes. L'année suivante est plus délicate: auteur d'un match catastrophique face aux Hongrois de Videoton (défaite 2 buts à 4), il perd sa place. À la fin de la saison, le modèle de longévité range les gants à l'âge de 38 ans et quitte le monde du football avec 593 matches de Division 1 au compteur. Sitôt la fin de sa carrière, Baratelli retrouve ses racines et devient entraîneur de Cagnes-sur-Mer en 4ème division durant cinq saisons et entre ensuite à la mairie de la ville où il devient animateur au service des sports. Il prend définitivement sa retraite le 24 septembre 2010. Numéro un des gardiens du Gym, Dominique Baratelli est élu lors d'un sondage 3ème meilleur joueur de l'histoire de l'OGC Nice.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Vice-champion de France en 1973 et 1976 (OGC Nice)

Vainqueur de la Coupe de France en 1982 et 1983 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1978 (OGC Nice)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d’or France Football en 1976


02/03/2016
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Eric Di Méco

Eric Di Meco.jpg
Photo: ©DR

 

Eric Di Méco

 

Né le 7 septembre 1963 à Avignon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, défenseur gauche, 1m82

Surnom: la faucheuse

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 23 sélections

(Matchs amicaux: 13 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 7 sélections)

(Euro: 1 sélection)



1ère sélection : le 16 août 1989 contre la Suède (4-2)

Dernière sélection : le 10 juin 1996 contre la Roumanie (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 1 sélection

 

1980/94 Olympique de Marseille (FRA) 277 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 216 matchs, 10 buts)

(Coupe de France: 37 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 24 matchs)

1986/87 AS Nancy-Lorraine (FRA) (Prêt) 30 matchs, 1 but

(Championnat de France: 29 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 1 match)

1987/88 FC Martigues (FRA) (Prêt) 32 matchs, 2 buts

(Championnat de France de D2: 31 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1994/98 AS Monaco (FRA) 78 matchs, 1 but

(Championnat de France: 65 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 5 matchs)

(Coupe de la ligue: 7 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 1 match)

 

Issu du centre de formation de l'Olympique de Marseille, Eric Di Méco a fait partie de la fameuse bande des "minots" qui au début des années 80 ont permis au club de survivre puis de remonter en première division en 1984.
 
Comme d'autres, il est ensuite parti vers d'autres horizons, un peu laissé de côté par des dirigeants reprenant l'éternelle tradition de l'OM, consistant à appeler des vedettes dès que de nouvelles ambitions commencent à se faire jour. Pur gaucher, Di Méco évolue à cette période en tant qu'ailier gauche ou milieu gauche. Après des prêts peu concluants à Nancy puis au FC Martigues, Di Méco revient à Marseille, où il décide de se reconvertir en arrière latéral, toujours à gauche, sur les conseils de son ex-entraîneur de l'AS Nancy-Lorraine, Arsène Wenger. Sa puissance et ses capacités techniques le mettent rapidement en vedette.

Eric Di Meco.jpg
photo: ©DeMartignac/L'Équipe
 
C'est à ce poste que Di Méco participe aux plus belles heures de l'Olympique de Marseille, jusqu'à la victoire en Ligue des Champions en 1993. Titulaire indiscutable dans ce qui est alors l'un des plus grands clubs d'Europe, Di Meco est logiquement appelé en équipe de France par Michel Platini à partir de 1989. Mais son style plus que rugueux, souvent à la limite du carton rouge, ne lui permet pas de s'imposer chez les Bleus. Absent de l'aventure de l'Euro 1992, il est également ignoré par Gérard Houllier sur la période 1992-1993. À la surprise générale, il est pourtant rappelé par Aimé Jacquet dès sa prise de fonction en 1994. À plus de 30 ans, Di Meco va alors devenir l'un des hommes de base de "Mémé", qui apprécie son engagement physique et sa précieuse expérience du haut niveau. Il se voit même confié le brassard de capitaine à deux reprises, notamment à l'occasion du fameux Roumanie-France d'octobre 1995. Mais à l'Euro 1996 qu'il aborde pourtant en position de titulaire, Di Meco va être détrôné dès le premier tour par sa jeune doublure Bixente Lizarazu, ce qui le conduit à annoncer sa retraite internationale à l'issue du tournoi, avec la satisfaction d'être resté invaincu sous le maillot bleu tout au long de ses 23 sélections.
 
Il poursuit néanmoins une brillante carrière en club puisqu'il rejoint l'AS Monaco après que le club olympien soit rétrogradé administrativement en division 2 suite aux affaires de corruption. Lors de la saison 1996, le joueur se fait surtout remarquer à travers l’ambiance exécrable régnant à Monaco, ce dernier formant une coalition d’anciens Marseillais avec Fabien Barthez et Basile Boli, engendrant des conflits jusque sur le terrain. Victime d’une blessure qui met quasiment un terme à sa carrière, Di Meco ne participera pas au titre monégasque de 1997, bien qu’étant toujours contractuellement au club. Remis de sa blessure mais toutefois perdu pour le football, il fera une dernière apparition surprise en 1998 pour pallier des absences cumulées. Après un court passage comme directeur sportif du club phocéen et une expérience comme adjoint aux sports de la mairie de Marseille, il devient consultant dans les médias.

PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1993 (Marseille)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Marseille)
Champion de France en 1989, 1990, 1991, 1992 (Marseille) et 1997 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1994 (Marseille)
Vainqueur de la Coupe de France en 1989 (Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1986 et 1991 (finale non-jouée) (Marseille)

01/03/2016
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Autres Joueurs Français

GARDIENS DE BUT

 

Daniel Bernard

Jean-Paul Escale

Jean-Claude Hernandez

Gaëtan Huard

Jean-Michel Moutier

Pascal Olmeta

 

DÉFENSEURS LATÉRAUX

 

Salem Ben Miloud

Michel Frusta

Hamada Jambay

René Masclaux

Aimé Mignot

Georges Polny

Eric Sikora

Franck Tanasi

Jules Zvunka



DÉFENSEURS CENTRAUX

 

Guy Calleja

Rolland Courbis

Jacques Debellex

Armand Forchério

Francis Isnard

Antoine Kombouaré

Florent Laville

Daniel Leclercq

Pierre Neubert

Marcel Nowak

Jean-Marc Pilorget

Jules Sbroglia

Jean-Guy Wallemme

 

MILIEUX DÉFENSIFS/CENTRAUX

 

Lucien Degeorges

Jean-Jacques Eydelie

Alain Fiard

Marcel Leborgne

Camille Ninel

Jean-Marie Prevost

Claude Puel

Jacques Santini

Marceau Somerlinck

Philippe Violeau



MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS

 

Franck Durix

Frederic Johansen

Marc Kanyan

Bernard Lech

Ignace Tax

 

ATTAQUANTS

 

Gunnar Andersson

Roger Boli 

François Calderaro

Alain Caveglia

Georges Dupraz

André Fefeu

François Félix

Laurent Paganelli


01/03/2016
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