Brésil
Rivelino, O Reizinho do Parque
Photo: ©Michel Piquemal/Icon Sport
Rivelino
Roberto Rivelino
Né le 1er janvier 1946 à São Paulo (BRE)
Brésilien, Meneur de Jeu, 1m71
Surnoms: le petit roi du parc, Riva, "Coup de pied atomique"
(Matchs amicaux: 56 sélections, 17 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 15 sélections, 6 buts
(Coupe de l'Atlantique: 4 sélections, 1 but)
(Copa Roca: 2 sélections)
(Copa Rio Branco: 2 sélections)
(Copa Oswaldo Cruz: 2 sélections)
(Coupe de l'Indépendance: 4 sélections)
1ère sélection : le 21 novembre 1965 contre la Hongrie (5-3)
Dernière sélection : le 24 juin 1978 contre l'Italie (2-1)
1965/74 Corinthians (BRE) 474 matchs, 144 buts
1975/78 Fluminense (BRE) 158 matchs, 53 buts
1978/81 Al-Hilal (ARS) 57 matchs, 23 buts
Vainqueur de la Coupe du monde 1970 aux côtés de Pelé avec la Seleçao que beaucoup considèrent comme la meilleure équipe de l'histoire, Rivelino est la plus célèbre moustache du football brésilien.
Fort d'une excellente technique, d’un très bon dribble et d'une excellente vision du jeu, c'est lui l’inventeur d’un geste technique que tout grand joueur se doit désormais de posséder dans sa panoplie de dribbles: "l’elástico". Cet extérieur-intérieur enchaîné à grande vitesse devenu le chouchou des joueurs frisson. Ce qu’on appelait banalement à l’époque un double contact est devenu maintenant la "virgule", le "flip flap" en anglais. Mais aussi le "ghoraf" en arabe, un geste que l’Algérien Salah Assad prétend avoir lui aussi inventé. Il précisait l'avoir appris auprès de Sergio Asigo, un coéquipier des Corinthians, et avoir perfectionné le geste. Footballeur avec un physique de déménageur, il avait également un très bon pied gauche précis et dévastateur qui lui permettait d'être très performant sur coups de pied arrêtés.
Photo: ©Alamy
Né à São Paulo le 1er janvier 1946, le premier club de ce fils d'immigrants italiens a été le SC Corinthians, l'un des clubs phares du championnat brésilien. Les "Alvinegro" en ont pleinement profité: 474 matches et 144 buts inscrits. Il était apprécié par ses supporters qui le surnommaient "Reizinho do Parque" (le petit roi du parc) ou "le canonnier" grâce à ses buts en force. Il n'a que 19 ans lorsqu'il est pour la première fois sélectionné en équipe du Brésil, en 1965. Mais ce n’est qu'à partir de 1968 que son nom apparaît régulièrement en équipe nationale. Malgré son statut de star, le joueur peine à gagner sa place avec la sélection auriverde. La concurrence est rude face à Tostão, Jairzinho ou même Pelé. Ce n’est qu'à l’issue des qualifications, quelques mois à peine avant la Coupe du Monde, que l’horizon s’éclaircit pour Rivelino. Le sélectionneur João Saldanha est écarté et remplacé par Mario Zagallo, qui entend modifier le système de jeu de façon à pouvoir aligner toutes ses stars côte à côte. Rivelino abandonne alors son numéro 10 pour endosser le 11 et occuper le poste d’ailier gauche. Mais la position importe peu. Lui, Pelé, Tostão, Jairzinho, Gérson et compagnie s’entendent à merveille sur le terrain. La Seleção de 1970 devient un modèle de football propre et efficace. Auteur de trois buts au Mexique, dont un coup franc énorme face à la Tchécoslovaquie lors de la première sortie des Brésiliens, il joue un rôle majeur dans la conquête du troisième titre des Auriverde. Au cours de la finale jouée contre l'Italie, il a même exécuté son devenu célèbre "flip-flap" qui a donné lieu à un petit pont sur un défenseur italien, trente ans avant que Ronaldo, Cristiano et surtout Ronaldinho ne donnent tout son lustre à ce geste. C’est la première des trois coupes du Monde disputées par Rivelino.
Promu meneur de jeu, il doit cependant se contenter de la quatrième place lors de l’édition allemande de 1974. Quatre ans après, il fait également partie du groupe qui voyage en Argentine mais passe le plus clair de son temps sur le banc des remplaçants, Zico prenant les commandes petit à petit. Il compte au final 92 capes, pour 26 buts plantés. En club, son parcours est plus chaotique au niveau du palmarès avec une longue traversée du désert de vingt-trois ans sans aucun trophée. Malheureusement, les Corinthians étaient au creux de la vague à cette époque, et après un échec de son équipe dans le championnat de São Paulo, Rivelino quitte le club en 1975 pour jouer au Fluminense, un club de Rio de Janeiro. Sous ses nouvelles couleurs grenat et vert, Rivelino remporte tout de même le championnat de Rio à deux reprises: en 1975 et 1976. Il inscrit au total 53 buts en 158 rencontres avec le maillot de "Flu". À la fin des années 70, Rivelino s'installe en Arabie Saoudite et défend les couleurs d’Al-Hilal. Il devient l’un des premiers footballeurs à s’exiler dans les pays du Golfe. Sacré champion une fois, il raccroche définitivement les crampons en 1981 à l'âge de 35 ans. Après sa retraite sportive, Rivelino est resté dans le milieu du football en devenant commentateur sportif puis entraîneur du Shimizu S-Pulse au Japon. Pelé mais aussi Diego Maradona avaient une grande admiration pour lui. L'Argentin a déclaré un jour: "Enfant, j’assistais aux matchs du Brésil. Pelé partait d’un côté et je n’y prêtais aucune attention. Tout ce qui m’importait, c’était de scruter l’autre côté, là où évoluait Rivelino. Il était tout ce que je voulais être comme joueur de football. Je trouvais ça magnifique. "
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)
3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)
4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Roca en 1971 et 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l’Indépendance en 1972 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l’Atlantique en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Oswaldo Cruz en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Pelé (Coupe du Monde des Vétérans) en 1989 (Brésil)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1975 et 1976 (Fluminense)
Vainqueur du Tournoi de Rio-São Paulo en 1966 (Corinthians)
Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1975 (Fluminense)
Champion d’Arabie Saoudite en 1979 (Al-Hilal)
Vice-champion d’Arabie Saoudite en 1980 et 1981 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Coupe du roi d’Arabie Saoudite en 1980 (Al-Hilal)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu 2ème footballeur sud-américain de l’année en 1977
Élu 3ème footballeur sud-américain de l'année en 1973 et 1976
Bola de Prata en 1971
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1970
Nommé au FIFA 100
Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine du 20ème siècle
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2005
Intronisé au Hall of Fame du football brésilien
VIDÉO
Romario, le génial petit homme
Photo: ©Tony Marshall/EMPICS
Romario
Romario de Souza Faria
Né le 29 janvier 1966 à Rio de Janeiro (BRE)
Brésilien, buteur, 1m69, numéro 9
Surnoms: Baixinho, Peixe
(Matchs amicaux: 4 sélections, 19 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 11 buts)
(Coupe du Monde: 8 sélections, 5 buts)
(Copa America: 13 sélections, 7 buts)
(Gold Cup: 5 sélections, 3 buts)
(Coupe des Confédérations: 4 sélections, 7 buts)
(Tournoi de France: 3 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 23 mai 1987 contre l'Irlande (0-1)
Dernière sélection : le 27 avril 2005 contre le Guatemala (3-0)
olympique: 8 sélections, 9 buts
1985/88 Vasco da Gama (BRE) 142 matchs, 80 buts
(Championnat du Brésil: 47 matchs, 17 buts)
(Championnat de Rio: 95 matchs, 63 buts)
1988/93 PSV Eindhoven (HOL) 148 matchs, 128 buts
(Championnat des Pays-Bas: 109 matchs, 98 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 10 matchs, 13 buts)
(Supercoupe des Pays-Bas: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 20 matchs, 16 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 1 match, 1 but)
1993/95 FC Barcelone (ESP) 66 matchs, 39 buts
(Championnat d'Espagne: 46 matchs, 34 buts)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 15 matchs, 5 buts)
1995/96 Flamengo (BRE) 83 matchs, 70 buts
(Championnat du Brésil: 19 matchs, 8 buts)
(Coupe du Brésil: 14 matchs, 4 buts)
(Championnat de Rio: 46 matchs, 56 buts)
(Supercopa Sudamericana: 4 matchs, 2 buts)
1996/97 Valence CF (ESP) 5 matchs, 4 buts
(Championnat d'Espagne: 5 matchs, 4 buts)
1997 Flamengo (BRE) 36 matchs, 35 buts
(Championnat du Brésil: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe du Brésil: 8 matchs, 7 buts)
(Championnat de Rio: 24 matchs, 25 buts)
1997/98 Valence CF (ESP) 7 matchs, 2 buts
(Championnat d'Espagne: 6 matchs, 1 but
(Coupe d'Espagne: 1 match, 1 but)
1998/99 Flamengo (BRE) 85 matchs, 70 buts
(Championnat du Brésil: 39 matchs, 26 buts)
(Coupe du Brésil: 2 matchs, 2 buts)
(Championnat de Rio: 34 matchs, 30 buts)
(Copa Mercosur: 10 matchs, 12 buts)
1999/2001 Vasco da Gama (BRE) 136 matchs, 131 buts
(Championnat du Brésil: 46 matchs, 42 buts)
(Coupe du Brésil: 9 matchs, 6 buts)
(Championnat de Rio: 33 matchs, 34 buts)
(Copa Libertadores: 20 matchs, 16 buts)
(Copa Mercosur/Coupe du Monde des clubs: 27 matchs, 24 buts)
(Autres: 11 matchs, 9 buts)
2001/03 Fluminense (BRE) 51 matchs, 34 buts
(Championnat du Brésil: 47 matchs, 29 buts)
(Championnat de Rio: 4 matchs, 5 buts)
2003 Al-Sadd Doha (QAT) 3 matchs
2003/04 Fluminense (BRE) 26 matchs, 13 buts
(Championnat du Brésil: 15 matchs, 5 buts)
(Championnat de Rio: 9 matchs, 6 buts)
(Coupe du Brésil: 2 matchs, 2 buts)
2004/06 Vasco da Gama (BRE) 56 matchs, 41 buts
(Championnat du Brésil: 31 matchs, 22 buts)
(Coupe du Brésil: 3 matchs, 4 buts)
(Championnat de Rio: 20 matchs, 13 buts)
(Autres: 2 matchs, 2 buts)
2006 Miami FC (USA) 26 matchs, 19 buts
2006/07 Adelaide UTD (AUS) 4 matchs, 1 but
2007/08 Vasco de Gama (BRE) 18 matchs, 15 buts
(Championnat du Brésil: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe du Brésil: 3 matchs, 2 buts)
(Championnat de Rio: 9 matchs, 10 buts)
2009 America RJ (BRE) 1 match
Total:
Officiels: 994 matchs, 772 buts
Non-officiels: 194 matchs, 196 buts
Total: 1188 matchs, 968 buts
Romario a été l'un des meilleurs joueurs de sa génération et l'un des buteurs les plus prolifiques de l'histoire du football.
Attaquant atypique identifié et admiré pour son style imprévisible, le natif de Rio de Janeiro était un renard des surfaces apprécié pour son explosivité et sa vitesse de percussion qui lui ont permis de se défaire facilement du marquage adverse afin de se créer des espaces improbables dans la surface de réparation. Globe trotteur du football qui l’aura vu jouer sur cinq continents et représenter neuf clubs différents, le brésilien était un attaquant pas comme les autres. Pourtant rien n'a été si simple pour le petit brésilien qui grandit dans la misère et l’extrême pauvreté d’une favela de Rio et qui a dû se battre pour décrocher son premier contrat professionnel avec le Vasco de Gama. “O baixhino” s’impose dans le onze carioca et fait état de son adresse dans les derniers mètres. En 1987 et 1988, il enlève par deux fois le championnat de Rio avec le Vasco, ce qui lui permet d'intégrer la Seleção olympique finaliste aux JO de Séoul, dont il termine meilleur buteur avec sept réalisations en six matches.
Repéré et transféré au PSV Eindhoven au lendemain de la victoire du club en Coupe d'Europe des Clubs Champions, il va conquérir dans le froid batave six titres et va terminer trois fois meilleur buteur du championnat hollandais en cinq saisons. Pourtant, le club néerlandais ne parviendra plus à jouer les premiers rôles sur la scène européenne malgré les exploits du buteur brésilien. En 1993, Le FC Barcelone lui ouvre ses portes et le propulse au sommet. C'est le premier Brésilien (à part Evaristo) à s'imposer au FCB. Le premier de cordée. Celui qui a ouvert la voie. Deux mois auparavant, le 19 septembre 1993, Romário avait offert l'Amérique à son pays grâce à deux buts face à l'Uruguay. Sous les ordres de Johan Cruyff, Romario devient l’idole des supporters blaugranas et remporte la Liga en 1994. Pichichi du championnat avec trente buts, l'attaquant brésilien atteint également une finale de Ligue des Champions perdue lourdement contre le Milan AC (4 buts à 0).
Photo: ©Thomas Kienzle/1994 AP
Il débarque alors aux États-Unis pour la Coupe du Monde avec une condition physique optimale qui lui permet de briller. Bien aidé par son compère d’attaque Bebeto, Romario est éblouissant. Auteur de cinq buts dont deux très importants lors des matches couperets contre les Pays-Bas et la Suède, c'est lui le principal artisan de la quatrième victoire Auriverde en Coupe du Monde après 24 ans d'attente. La première fois sans Pelé. Son désir de devenir le meilleur joueur du monde est exaucé en 1994 lorsque la FIFA lui attribue le titre de meilleur joueur de l’année. Il est le premier Brésilien à s'emparer de la distinction qui avait été créée en 1991. Il remporte ensuite la Copa America en 1997, cette aventure sera la dernière. En effet, il rate la Coupe du Monde 1998 à cause d’une blessure avant de ne plus être appelé par les sélectionneurs. En 2002, pour cause d'incompatibilité d'humeur avec Luis Felipe Scolari, il n'est pas retenu avec la sélection qui remporte son cinquième titre de champion du Monde.
Joueur habile et impressionnant sur le terrain, il était un peu incontrôlable en dehors. Au Barça, il était le finisseur attitré de l'équipe, à tel point que le coach Johan Cruyff devait céder à tous ses caprices. L'anecdote restée célèbre est celle du jour où l'attaquant avait demandé à être dispensé d'un match afin de pouvoir arriver à temps au carnaval de Rio. Le technicien hollandais avait trouvé un compromis; il accepte de le sortir du terrain dès qu'il aurait mis deux buts. Romario s'exécute et réussit cette prouesse au bout de vingt minutes de jeu seulement. L'entraineur tient sa parole et le sort dès la mi-temps pour qu'il puisse prendre son avion. Cette histoire cocasse dépeint parfaitement le personnage qu'était Romario. Son besoin d'excès n'est pas sans rappeler celle de son compatriote Ronaldinho. Et nul doute que sa carrière aurait été encore plus réussie s'il avait su respecter une meilleure hygiène de vie.
La suite de sa carrière est fait de haut et de bas. Romario a le mal du pays, la saudade. Il retourne auprès des siens et signe à Flamengo. Il ne reviendra en Europe que deux fois. Et à chaque fois au FC Valence. Deux fois six mois. Deux échecs. La suite de sa carrière est une succession d’expériences aux quatre coins du globe avec des aventures au Qatar, aux Etats-Unis et en Australie, quatre clubs brésiliens différents et trois retours à Vasco de Gama. Malgré son âge, il reste le renard de surface que les amateurs du football ont connu et apprécié. À 39 ans, il remporte le titre de meilleur buteur du championnat brésilien. "Je n'ai jamais été un athlète, je suis un avant-centre ", aimait-il à répéter. Attaquant hors-norme, l’amour du jeu pousse Romario à empiler les buts jusqu’en 2009, année où il raccroche les crampons à l'âge de 42 ans, après 24 années de carrière et 1000 buts auto-proclamés. Et si ce chiffre n’est pas officiel, la trace qu’a laissé le Brésilien dans la grande histoire du football va bien au-delà de cette barre mythique. Romario n'avait peut-être pas atteint le niveau des Pelé, Garrincha ou Ronaldo, mais il était un artiste, un buteur qui avait toujours eu faim de buts, dommage que ces éclats de colère et de violence est entachés sa carrière.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)
Vainqueur de la Copa America en 1989 et 1997 (Brésil)
Médaillé d’Argent aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (Brésil)
Champion d’Amérique du Sud des moins de 20 ans en 1985 (Brésil)
Finaliste de la Ligue des Champions en 1994 (FC Barcelone)
Finaliste de la Supercopa Sudamericana en 1995 (Flamengo)
Vainqueur de la Copa Mercosur en 1999 (Flamengo) et 2000 (Vasco da Gama)
Vainqueur de la Copa de Oro en 1996 (Flamengo)
Champion des Pays-Bas en 1989, 1991 et 1992 (PSV Eindhoven)
Champion d’Espagne en 1994 (FC Barcelone)
Champion du Brésil en 2000 (Vasco da Gama)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1989 et 1990 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 1994 (FC Barcelone)
Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 1993 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1992 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe du Qatar en 2003 (Al-Sadd)
Vainqueur de la Coupe Crown Prince de Qatar en 2003 (Al-Sadd)
Vainqueur du championnat de Rio en 1987, 1988 (Vasco da Gama), 1996 et 1999 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1986, 1987 (Vasco da Gama), 1995 et 1996 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe de Rio en 2001 (Vasco da Gama)
Champion de l'État de Rio de deuxième division en 2009 (America RJ)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Onze d’Or en 1994
Onze de Bronze en 1993
Élu meilleur footballeur de l’année FIFA en 1994
Bola de Ouro en 2000
Bola de Prata en 2000, 2001 et 2005
Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 2000
Révélation du championnat du Brésil en 1985
Prix hommage du championnat du Brésil en 2007
Meilleur buteur du Championnat d’Espagne en 1994 (30 buts) (FC Barcelone)
Meilleur buteur du Championnat des Pays-Bas en 1989 (19 buts), 1990 (23 buts) et 1991 (25 buts) (PSV Eindhoven)
Meilleur buteur du championnat du Brésil en 2000 (39 buts), 2001 (21 buts) et 2005 (29 buts) (Vasco de Gama)
Meilleur buteur de la Ligue des Champions en 1990 (7 buts) (PSV Eindhoven) et 1993 (7 buts) (FC Barcelone)
Meilleur buteur de la Copa Mercosur en 1999 (8 buts) (Flamengo) et 2000 (11 buts) (Vasco de Gama)
Meilleur buteur des Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (7 buts)
3ème meilleur buteur de la Coupe du Monde en 1994 (5 buts)
Meilleur buteur du championnat de Rio en 1986 (20 buts), 1987 (16 buts) (Vasco de Gama), 1996 (26 buts), 1997 (18 buts), 1998 (10 buts), 1999 (19 buts) (Flamengo) et 2000 (19 buts) (Vasco de Gama)
Meilleur buteur du tournoi de Rio-São Paulo en 1997 (7 buts) (Flamengo) et 2000 (12 buts) (Vasco de Gama)
Meilleur buteur de la Coupe des Confédérations en 1997 (7 buts)
Meilleur buteur du Championnat des Etats-Unis en 2006 (18 buts) (Miami FC)
Élu meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 2000
Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1994
Élu meilleur joueur de la Coupe Intercontinentale en 2000
2ème meilleur joueur de la Coupe des Confédérations 1997
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2007
Élu "Champion des Champions" par l'Equipe en 1994
À reçu le Trophée EFE en 1994
Élu meilleur joueur de l'année du Vasco de Gama en 2000, 2001 et 2002
Nommé dans l'équipe type de la Coupe du Monde 1994
Nommé dans l'équipe type de la Gold Cup 1998
Nommé dans la Dream-Team FIFA de la Coupe du Monde en 2002
Nommé dans l'équipe type de tous les temps de "Marca" en 2004
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du football brésilien
DIVERS
- Lors de son dernier passage à Vasco, Romário s'est distingué en remplaçant l'entraîneur Celso Roth contre l'América. Il prendra une décision peu commune: il se fait entrer lui-même au poste d'avant-centre. Vasco s'imposera 1 but à 0.
- Polémique, bagarreur, coureur de jupons, irresponsable… Les journalistes n’ont jamais manqué de qualificatifs pour décrire le fantasque attaquant brésilien.
- Il rejoint le Miami FC en 2003 à cause de son fils malade. Voulant avoir les meilleurs soins possibles pour son enfant, il décide de se diriger vers les États-Unis, mais a besoin d'un visa pour séjourner. Il obtient alors un visa de travail en signant un contrat avec le Miami FC. Il s'entend avec les dirigeants pour ne disputer que les matchs locaux.
- En août 2009, un an et demi après avoir pris sa retraite, Romário annonce son retour sur les terrains pour tenir une promesse faite à son père Edevair: porter un jour les couleurs de l'América, l'équipe préférée de papa.
- En juillet 2009, il est condamné à trois ans et demi de prison pour fraude fiscale. Cependant il transforme sa peine en travail d'intérêt général pour la même période. Il n'avait pas déclaré ses revenus en 1996 et 1997. De plus il a dût s'acquitter d'une amende de 623 000 €.
- En 2014, Romario a été élu sénateur de Rio de Janeiro, sous l'étiquette du Parti socialiste. "O Baixinho" ("Le petit") s'était affilié au Parti socialiste brésilien en 2009, à une époque où il était assailli d'ennuis financiers et légaux.
VIDÉO
Falcão
Falcão
Paulo Roberto Falcão
Né le 16 octobre 1953 à Abelardo Cruz (BRE)
Brésilien, Milieu central, 1m83
Surnoms: "Le huitième roi de Rome", le divin
29 sélections, 6 buts
(Matchs amicaux: 14 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 7 sélections)
(Copa America: 3 sélections, 1 but)
(Coupe de l'Atlantique: 2 sélections)
1ère sélection : le 27 février 1976 contre l'Argentine (2-1)
Dernière sélection : le 6 juin 1986 contre l'Algérie (1-0)
olympique: 3 sélections
1972/80 Internacional (BRE) 158 matchs, 22 buts
1980/85 AS Roma (ITA) 152 matchs, 27 buts
(Championnat d'Italie: 107 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Italie: 22 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 2 buts)
85/86 São Paulo (BRE) 10 matchs
Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire de l'Internacional et de l'AS Roma, Falcão est l'un des milieux de terrains brésiliens les plus talentueux des années 80.
Génie tactique et métronome technique, il était un vrai milieu, dont l’influence n’était entière qu'au cœur du jeu, et du terrain. Dans son jeu, il y avait l'essence même du football. La technique, la vision du jeu et le physique aussi. Il savait tout faire, attaquer, défendre et mener le jeu. Un seigneur sur le terrain. Le natif d’Abelardo Luz débute sa carrière au SC Internacional, club brésilien avec lequel il remporte le championnat Gaucho à cinq reprises, chaque fois devant son éternel rival de Grêmio, et trois titres de champion du Brésil avec en prime, la dernière année, une saison sans la moindre défaite. Aucune autre équipe n'a réédité l'exploit par la suite. Il a même atteint la finale de la Copa Libertadores en 1980 perdu face aux Uruguayens du Nacional. Très bon technicien avec une belle allure, Falcão est considéré comme une légende des "Colorados". Dans un style "à la Beckenbauer", il est déjà idolâtré par tout le peuple brésilien.
Il fait ses premiers pas en sélection le 21 février 1976, lors d'une victoire 2 buts à 1 face à l'Albiceleste, pas assez pour être convoqué pour la Coupe du Monde 1978 en Argentine. Malgré le titre de meilleur joueur brésilien de l'année, c'est un désaccord avec le sélectionneur de l'époque Claudio Coutinho qui le prive malheureusement d'une participation au Mondial. En 1980, il est transféré à l'AS Rome pour plus de 1 million d'euro alors qu'il est un joueur quasi inconnu en Europe. Pour la petite histoire, le président de l'époque, le grand Dino Viola voulait Zico. Mais c'est l'Udinese qui souffle sur le fil la star brésilienne. Les tifosi ne se montrent pas très enthousiastes mais vont très vite comprendre que ce sera lui l'un des plus grands artisans des succès à venir. Après des débuts poussifs, il enchante les supporters Giallorossi. Dès sa première saison sur les bords du Tibre, il soulève la Coupe d'Italie en 1981 et termine second en championnat. C'est en 1983 qu'il s’adjuge le Scudetto attendu depuis 41 ans sous la houlette du mythique entraîneur suédois Nils Liedholm. En 1984, la Louve perd en finale de la coupe d'Europe des clubs champions contre les Reds de Liverpool. Surnommé "l'ottavo re di Roma" (le huitième roi de Rome) comme Amedeo Amedei avant lui et bien sûr Francesco Totti plus tard, il étalera sa maestria technique dans la Ville Éternelle pendant près de cinq saisons. Un genou récalcitrant et des mesquineries contractuelles entre les représentants du joueur et le président Viola contribuent à la chute du roi. Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma dès son ouverture en 2012, il a tout de même été élu meilleur joueur étranger de l’histoire du club par les fans. De retour par la suite au Brésil, il remporte son dernier titre de champion de São Paulo avec le Tricolor Paulista en 1985.
Photo:©Calciopics
Il faut attendre l’arrivée du légendaire Telê Santana a la tête des Auriverdes pour revoir le milieu en sélection brésilienne. Entouré de Zico, Toninho Cerezo et Socrates, cette nouvelle génération ultra-offensif joue la coupe du Monde 1982 en Espagne dont il sera sans conteste l'un des meilleurs joueurs de la compétition. Il plante trois buts (contre l’Écosse, la Nouvelle-Zélande et l’Italie). Les Canarinhos sont malheureusement éliminés avant les demi-finales par la Squadra Azzura (3 buts à 2) de l’incontournable Paolo Rossi, auteur d’un triplé. Dans un livre qui raconte cette élimination précoce, Falcão s'explique: "Nous n’avons plus de notion du temps. C’est comme se réveiller sans avoir dormi. Fatigués, déçus. Mais on avance, on ramasse les miettes. C’est la première fois que j’ai vu la presse brésilienne triste, sous le choc." Ce Brésil 82 reste encore aujourd’hui comme l’une des plus grandes formations à n’avoir jamais gagné un Mondial. Quatre ans plus tard, il participe à la coupe du Monde 1986 au Mexique en tant que remplaçant de luxe et prend sa retraite juste après la compétition, à l’âge de 33 ans, laissant derrière lui une carrière jalonnée de réussites. Entre 1976 et 1986, il compte au total 34 capes avec la Seleção.
Devenu entraîneur, il prend les commandes du Brésil en 1990. Il quitte ses fonctions l'année suivante, battu par l'Argentine en finale de la Copa América. En 1994, il entraîne durant quelques mois, sans grand succès, l'équipe nationale du Japon. Entre 1996 et 2011, le brésilien a travaillé comme commentateur sur la chaîne "Rede Globo". Sans aucun titre avec la Seleção, Paulo Roberto Falcão restera tout de même à jamais le leader de l'une des plus grandes générations du foot brésilien et l'un des joueurs les plus élégants de l’histoire.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa Roca en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Oswaldo Cruz en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l’Atlantique en 1976 (Brésil)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1980 (Internacional)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1984 (AS Roma)
Champion du Brésil en 1975, 1976 et 1979 (Internacional)
Champion d’Italie en 1983 (AS Roma)
Vice-champion d’Italie en 1981 et 1984 (AS Roma)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1981 et 1984 (AS Roma)
Vainqueur du championnat de São Paulo en 1985 (São Paulo)
Vainqueur du championnat du Rio Grande do Sul en 1973, 1974, 1975, 1976 et 1978 (Internacional)
Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 1985 (São Paulo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola De Ouro en 1978 et 1979
Bola de Prata en 1975, 1978 et 1979
Onze d’argent en 1983
Onze de Bronze en 1982
2ème meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1982
3ème meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1979
2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1982
Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1975 et 1979
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du football brésilien
Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma en 2013
Zico, le Pelé Blanc
Zico
Artur Antunes Coimbra
Né le 3 mars 1953 à Rio de Janiero (BRE)
Brésilien, meneur de jeu, numéro 10
Surnom: Le Pelé blanc, Le Roi
(Matchs amicaux: 36 sélections, 25 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 11 buts)
(Coupe du Monde: 14 sélections, 5 buts)
(Copa America: 3 sélections, 2 buts)
(Autres tournois: 7 sélections, 5 buts)
1ère sélection : 25 février 1976 contre l'Uruguay (2-1)
Dernière sélection : 21 juin 1986 contre la France (1-1)
Olympique: 5 sélections, 1 but
Vétérans: 18 sélections, 10 buts
Sélection de Rio: 1 sélection, 1 but
1971/83 Flamengo (BRE) 506 matchs, 378 buts
(Championnat du Brésil 212 matchs, 123 buts)
(Championnat de Rio/Coupe Guanabara: 273 matchs, 239 buts)
(Copa Libertadores/Supercopa Sudamericana: 20 matchs, 16 buts)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
1983/85 Udinese (ITA) 53 matchs, 30 buts
(Championnat d'Italie: 39 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Italie: 14 matchs, 8 buts)
1985/89 Flamengo (BRE) 74 matchs, 23 buts
(Championnat du Brésil: 37 matchs, 12 buts)
(Championnat de Rio/Coupe Guanabara: 29 matchs, 8 buts)
(Coupe du Brésil 7 matchs, 3 buts)
(Supercopa Sudamericana: 1 match)
1991/94 Kashima Antlers (JAP) 45 matchs, 35 buts
(Championnat du Japon: 45 matchs, 35 buts)
(Coupe du Japon/Coupe de la ligue japonaise: 19 matchs, 10 buts)
Non-officiels:
Flamengo (BRE) (équipe de jeunes): 63 matchs, 37 buts
Matchs amicaux: 51 matchs, 69 buts
Surnommé le "Pelé blanc", Zico a laissé son nom à jamais au panthéon du football brésilien avec Pelé, Garrincha, Rivelino, Romário et Ronaldo. Malheureusement pour lui, c’est avec Michel Platini l’un des meilleurs footballeurs de l'histoire à n'avoir jamais gagné la Coupe du Monde. Un trophée qui manque cruellement au palmarès du meneur brésilien, lui qui voulait faire sa place aux côtés des plus grands de l'histoire de la Seleção. Celui que Socrates appelait "le Roi" aura été tout de même le maître à jouer des Auriverdes durant les années "noires" du Brésil.
Né le 3 mars 1953, le jeune Artur Antunes Coimbra de son nom complet vient d'un milieu modeste, passant sa jeunesse dans un quartier de Quintino à Rio de Janeiro. Il fait partie d’une famille de footballeurs: son père était gardien de but, trois de ses frères ont fait aussi une carrière professionnelle, son frère Edu a même terminé meilleur buteur du championnat du Brésil en 1969. Mais le petit prodige a quelque chose en plus. Il savait tout faire et offrait à ses partenaires des occasions en abondance lorsqu’il ne concluait pas lui-même les actions. Ce meneur de jeu buteur a régalé les supporters de Flamengo où il a passé la majeure partie de sa carrière, avant de connaître sur le tard son unique expérience européenne en Série A sous les couleurs bianconeri de l'Udinese. D'abord au Brésil avec le numéro 10 dans le dos, il permet au "Mengão" d’atteindre les sommets au Brésil et en Amérique du Sud. Grâce à ses coups francs d’école, son sens de la finition, sa vitesse d’exécution, sa technique et sa vision de jeu, les "Rubro-Negro" s'offre six championnats carioca, quatre Brasileirão, ainsi que la Coupe Intercontinentale et surtout la Copa Libertadores en 1981. Lors de cette C1 sud-américaine, il impressionne: il est élu meilleur joueur de la compétition et en est également le meilleur buteur avec onze réalisations. En finale contre les chiliens de Cobreola, il est l’auteur d’un doublé lors du match aller, victoire 2 buts à 1. Lors du match retour cependant, le Flamengo ne parvient pas à tenir la cadence et perd 1 but à 0, ce qui met les deux équipes à égalité (la règle des buts à l’extérieur ne comptant pas). Pour décider du vainqueur, un match d’appui, en terrain neutre, est joué. Cette fois-ci encore, c’est Zico qui décide du sort du match en plantant un doublé. Grâce à son génie, le "Fla" prend le contrôle de la finale, s’impose 2 buts à 0 et soulève sa première Libertadores. Peu à peu, le joueur se construit un palmarès digne des plus grands. Les cadors européens, surtout en Italie, flairent le bon coup.
Photo: ©Bob Thomas Sports Photography
Si l'AS Roma et le Milan AC ont envoyé des offres, c'est contre toute attente qu'il signe pour deux saisons à l’Udinese, en 1984 et 1985, où il contribue tout de même à transformer un club modeste en grande puissance du Calcio. Lors de sa première année dans le Frioul, grâce à des actions de classe, un rôle de patron de l'équipe, des passes décisives et évidemment des coups-francs directs à la pelle, le Brésilien permet à son équipe de se battre pour le titre et pour les places européennes, avec un effectif assez limité qui compte néanmoins dans ses rangs le champion du Monde italien en 1982 Franco Causio et le défenseur international brésilien Edinho. Sa seconde saison, toutefois, est moins productive: s’il continue d’émerveiller les spectateurs, son équipe plonge au classement et termine à la neuvième place, loin de la Juventus et de la Roma qui avaient été accrochés la saison précédente. Il retourne ensuite chez lui, à Flamengo, avant de s’exiler au Japon pour participer activement à la professionnalisation du championnat. Il y évolue de 1991 à 1994 et devient un exemple pour tous les Nippons. C’est lui qui contribue à la mise en place de la structure administrative qui a permis de faire de Kashima Antlers une référence nationale.
Côté sélection, Zico a disputé trois Coupes du Monde à cheval sur les années 70 et 80, pour un bilan insignifiant au regard de son talent. Une place de troisième en 1978, puis deux éliminations aux portes du dernier carré. En 1982, c'est une Squadra Azzura future sacrée Championne du Monde qui élimine lors de la seconde phase de groupes de la compétition une des plus belles Seleção de tous les temps, considérée comme la meilleure du Mondial. En 1986, c'est un gros regret en chutant en quart de finale contre la France de Michel Hidalgo dans un match d'anthologie. Alors qu'il y avait égalité au score (1-1), Zico manque le penalty qui aurait permis au Brésil de se qualifier en demi-finale. Le score étant de parité en fin de match, les équipes ont été départagées par une séance de tirs au buts, Zico a tiré de nouveau et a marqué, contrairement à un autre illustre joueur Brésilien, Sócrates qui a échoué. Le numéro 10 du Brésil vient de brûler sa dernière occasion de soulever la Coupe du monde. Heureusement pour lui, Zico a connu des jours heureux. Beaucoup le considère encore comme le plus grand tireur de coup-franc de tous les temps, à tel point que lors de son passage en Italie, de nombreuses émissions TV ont consacré des séquences entières pour essayer d’éviter les "punizioni" de la star brésilienne. Il a également été un grand pionnier sociale en dehors du terrain aussi, et a été impliqué dans de nombreux projets sociaux pour les pauvres au Brésil. C'est là que Zico y consacré la majorité du temps de ces journées. Il a ouvert une école pour les enfants pauvres dans les bidonvilles de Rio pour leur donner une chance d'avoir une éducation et un avenir. Sa carrière de coach n’aura été en revanche pas à la hauteur de celle du joueur. Entre des passages ratés en Europe (CSKA Moscou, Olympiakos...) et des choix "exotiques" (sélectionneur du Japon, de l'Irak...), il n’aura pas connu la même gloire que sur la pelouse. Ses seuls faits d’armes: la victoire en Coupe d’Asie avec le Japon (2004) et un titre de champion de Turquie avec Fenerbahce en 2007. Pas grave, Zico a émerveillé les amoureux du football par sa grâce, sa vision du jeu hors norme et sa technique inimitable. Celui dont Pelé dira en personne: "Au fil des ans, l’un des joueurs qui s’est approché le plus de moi était Zico." Rien que ça.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)
3ème de la Copa America en 1979 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Roca en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Oswaldo Cruz en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l’Atlantique en 1976 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1981 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1981 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1988 (Flamengo)
Champion du Brésil en 1980, 1982, 1983 et 1987 (Flamengo)
Vice-champion du Japon en 1993 (Kashima Antlers)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1972, 1974, 1978, 1979, 1979 (sup.), 1981 et 1986 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe de Rio en 1983, 1985 et 1986 (Flamengo)
Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1972, 1973, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1988 et 1989 (Flamengo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola de Ouro en 1974 et 1982
Bola de Prata en 1974, 1975, 1977, 1982 et 1987
Élu meilleur joueur sud-américain de l’année en 1977, 1981 et 1982
Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1980, 1982, 1983
Élu révélation du championnat du Brésil en 1974
Élu meilleur joueur de la Coupe intercontinentale en 1981
3ème meilleur buteur de la Coupe du Monde en 1982 (4 buts)
Meilleur buteur du championnat du Brésil en 1980 (21 buts) et 1982 (21 buts)
Meilleur buteur du Championnat de Rio en 1975 (30 buts), 1977 (27 buts), 1978 (19 buts), 1979 (34 buts) et 1982 (21 buts)
Meilleur buteur de la Copa Libertadores en 1981 (11 buts)
Meilleur buteur du championnat du Japon en 1992 (21 buts)
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982
Nommé au FIFA 100
Ordre du mérite de la FIFA en 1996
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2006
Intronisé au Hall of Fame du football brésilien
DIVERS
- Il fonde son propre club au Brésil: le Clube De Futebol Zico (Zico Football Club).
- Il a était deux fois Champion du Monde de Beach Soccer en 1995 et 1996 avec l'équipe nationale du Brésil, il sera même meilleur buteur (12 buts) et meilleur joueur de l'édition 95.
- Diplômé de gestion à Rio de Janeiro, Zico étudiait l'éducation physique avant de partir pour l'Italie en 1983. Il était intéressé par les secrets de l'athlétisme.
SOURCES/RESSOURCES
- FIFA/Eurosport/France Football
VIDÉO
Ronaldo, Ô Fenomeno
Ronaldo Luis Nazàrio de Lima
Né le 22 septembre 1976 à Bento Ribeiro (BRE)
Surnoms: Ô Fenomeno, Gronaldo
(Matchs amicaux: 39 sélections, 21 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 10 buts)
(Coupe du Monde: 19 sélections, 15 buts)
(Copa America: 13 sélections, 10 buts)
(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 4 buts)
(Tournoi de France: 3 sélections, 1 but)
(Coupe Umbro: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : 23 mars 1994 contre l'Argentine (2-0)
Dernière sélection : 7 juin 2011 contre la Roumanie (1-0)
1993/94 Cruzeiro (BRE) 47 matchs, 44 buts
(Championnat du Brésil: 14 matchs, 12 buts)
(Championnat du Minas Gerais: 20 matchs, 22 buts)
(Recopa Sudamericana: 12 matchs, 10 buts)
1994/96 PSV Eindhoven (HOL) 57 matchs, 54 buts
(Championnat des Pays-Bas: 46 matchs, 42 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 9 buts)
1996/97 FC Barcelone (ESP) 49 matchs, 47 buts
(Championnat d'Espagne: 37 matchs, 34 buts)
(Coupe d'Espagne: 4 matchs, 6 buts)
(Coupe des Coupes: 7 matchs, 5 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 2 buts)
1997/2002 Inter Milan (ITA) 99 matchs, 59 buts
(Championnat d'Italie: 68 matchs, 49 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 11 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 6 buts)
2002/07 Real Madrid (ESP) 177 matchs, 104 buts
(Championnat d'Espagne: 127 matchs, 83 buts)
(Coupe d'Espagne: 11 matchs, 4 buts)
(Ligue des Champions: 36 matchs, 15 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
2007/08 Milan AC (ITA) 20 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 20 matchs, 9 buts)
2008/11 Corinthians (BRE) 69 matchs, 35 buts
(Championnat du Brésil: 31 matchs, 18 buts)
(Championnat de São Paulo: 21 matchs, 11 buts)
(Copa Libertadores: 9 matchs, 3 buts)
Dribbleur de génie et buteur hors pair, Ronaldo n’a pas révolutionné le football, il l’a transcendé. L'attaquant brésilien restera sans conteste l'un des meilleurs buteurs de la planète. Indomptable, intraitable, céleste, trop vite, trop fort, trop bon et en même temps tellement humain.
Son principal atout était la vitesse: démarrage et course, mais également de pensée et de prise de décision dans ses dribbles, ses feintes, ses accélérations et ses changements de direction. Une fois lancé, il est alors quasiment intraitable et réalisait tout ce qu’il voulait. Marcel Desailly s’en souvient: "Quand il entamait ses dribbles, ses passements de jambes à pleine vitesse, c’était quelque chose!" Ces fameux passements de jambes, sa marque de fabrique! Un geste qui reste dans toutes les mémoires et qui témoigne d’une technique bien au-dessus de la moyenne. Technique de dribble donc, mais aussi de passe, de contrôle et de finition bien sûr, qui le rendaient terriblement complet. Devant le but, il était un finisseur incroyable. Tête, pied droit, pied gauche, dans la surface ou à l’extérieur, il était capable de marquer dans toutes les positions. Ce qu’il fait de manière impressionnante partout où il est passé. Sa puissance et son imposante masse musculaire lui ont fait bénéficier d'un nombre important de contres favorables face à des défenseurs déséquilibrés. Mentalement, il se révèle aussi très fort, ne doute presque jamais, ce qui lui a permis d'oser beaucoup de choses. Il a également marqué les esprits par ses buts. Leur beauté tout d’abord, comme ce fabuleux but à Compostelle sous les couleurs barcelonaises lorsqu’il a dribblé toute la défense adverse en mêlant vitesse, technique, puissance et sang-froid. Son triplé dévastateur à Old Trafford en quart de finale de la Ligue des Champions en 2003, est aussi dans toutes les mémoires. Et puis, les chiffres bien évidemment. Le brésilien affiche des statistiques fantastiques avec près de 400 buts tout au long de sa carrière.
Dès le début, Ronaldo étonne. Luis Nazàrio de Lima est apparu, au milieu des années 1990, comme une météorite dans le football. Repéré lors d'un tournoi scolaire de futsal par le champion du Monde 70 Jairzinho, L'enfant qui rêvait de jouer à Flamengo fait pourtant ses débuts pro avec Cruzeiro. Dès sa première saison, il plante 58 buts en 60 rencontres. Le 10 septembre 1993, il reçoit sa première convocation en équipe nationale. Le 23 mars 1994, il connaît sa première titularisation, contre l'Argentine. Le 4 mai 1994, Ronaldo a dix-sept ans, et contre l'Islande, il inscrit son premier but. Assez pour être sur la liste de la Seleçao de Carlos Alberto Parreira au Mondial 1994, pas assez pour y entrer en jeu. C’est en spectateur que Ronaldo remporte sa première Coupe du Monde et observe avec attention Romario devenir le joueur-phare du Brésil victorieux face à l’Italie en finale. Mieux, il suivra le même trajet que le Barcelonais d’alors: il fait ses débuts européens au PSV Eindhoven à l'âge de 17 ans puis découvre le Barça et son mythique Camp Nou. Il ne rencontre en revanche aucune difficulté à s'adapter au jeu. Malgré les problèmes physiques et les critiques émises à son encontre, ses statistiques sont impressionnantes. Aux Pays-Bas, il inscrit 55 buts en 57 matchs. En Espagne, 47 en 49 rencontres. Le brésilien se distingue par sa technique et sa conduite de balle qui marquent nombre d'observateurs.
Photo: ©Mark Thompson
En Catalogne, Ronaldo régale. Pour sa grande première, il inscrit deux buts et délivre une passe décisive pour son grand pote Iván de la Peña. Malgré un début réussi, tout le monde retient pourtant son humiliation sur le latéral de l'Atlético: Geli. Bloqué sur le côté droit de la surface de réparation des Colchoneros, Ronaldo, à l'arrêt, va infliger aux reins de l'espagnol un humiliant elastico. Magique. À la fin de la saison, il termine meilleur buteur du championnat avec 34 réalisations et remporte la Coupe des coupes à Rotterdam face au PSG sur un penalty du brésilien. Après avoir souhaité rester en Catalogne au moins une saison supplémentaire, Ronaldo quitte avec surprise l'Espagne pour l'Italie douze mois seulement après son arrivée. C'est l'Inter Milan qui le recrute contre un joli chèque, bien au dessus de sa clause libératoire, de 30,5 millions d’euros: record mondial pour un transfert à l’époque. Grâce à des débuts tonitruant dans le Calcio et la saison incroyable avec le Barça, France Football lui décerne le Ballon d'Or en fin d'année 1997. Il devance le Yougoslave Predrag Mijatović et le Français Zinedine Zidane. À 20 ans, il devient le plus jeune lauréat de l'histoire de ce trophée depuis sa création en 1956 mais aussi le premier joueur brésilien couronné depuis la mondialisation du trophée en 1995. Rien ne semble l’arrêter.
En cinq années passées en Italie, le Brésilien va passer par toutes les émotions que peuvent procurer le football. Il voit les blessures lourdes se multiplier après la Coupe du Monde 1998. Auteur d’un Mondial exceptionnel, Ronaldo vit la défaite en finale face à la France comme un traumatisme. Victime d’une "crise d’épilepsie" quelques heures avant la partie, Ronaldo tient sa place en dépit du bon sens et passe à travers son match. Un an et demi plus tard, il se blesse très gravement au genou droit, tout seul, lors d’un match de championnat. Il ne rejoue qu’en avril 2000 et se blesse à nouveau, dès sa première apparition au bout de six minutes de jeu… Rupture totale du même tendon rotulien. On pense alors Ronaldo perdu pour le football mais le phénomène s’accroche et rechausse les crampons en septembre 2001. Il vient de passer 527 jours (vingt-deux mois) sans pouvoir jouer au ballon. Mais malgré cela, il retrouve la Seleçao dès mars 2002 et, à peine neuf mois après s’être rétabli, il inscrit le but égalisateur lors du premier match de poule du Mondial 2002 face à la Turquie. Il va inscrire huit buts en Corée du Sud et au Japon dont les deux de la finale face à l’Allemagne pour une victoire… 2 buts à 0. Le "phénomène" devient "phénix" et renaît de ses cendres devant le monde entier. Une renaissance à laquelle on ne croyait plus. Avec ses sept buts en 1998 et ses huit réalisations en 2002, il devient à l'époque tout simplement le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde avec quinze unités, devancé depuis par l'allemand Miroslav Klose en 2014. Cette année magique est couronnée d’un second Ballon d’or récompensant son incroyable retour au plus haut niveau devançant son coéquipier Roberto Carlos et le gardien de but allemand du Bayern Munich Oliver Kahn.
Viennent alors les années "galactiques" (de 2004 à 2007) où Ronaldo est transféré au Real Madrid. C'est alors que le jeu du brésilien va considérablement évoluer. Il va davantage jouer en équipe et se muer en vrai chasseur de buts. Le buteur va se révéler tout aussi redoutable car toujours aussi efficace. Si ses buts sont moins spectaculaires que ceux inscrits sous le maillot du Barça ou de l'Inter Milan, ils sont tout aussi décisifs. Son jeu de tête, très perfectible à ses débuts, est devenu avec le temps d'un niveau acceptable. Il y évolue au côté des tout meilleurs joueurs du globe: Raúl, Zinedine Zidane, David Beckham et Michael Owen entre autres. Là encore, ses statistiques sont époustouflantes: 104 buts marqués en 177 matchs disputés. Malheureusement, cette équipe ne remporte aucun trophée. Les médias reprochent même au Brésilien une surcharge pondérale. Après plus de quatre années avec les Merengues, il revient en Italie, au Milan AC, en déclarant que c’était son rêve d’y évoluer. Ce transfert est vécu comme une trahison par les tifosi de l’Inter qui ne lui pardonneront jamais cet affront. Avec 7 buts en 14 matches dont un face à … l’Inter. Cependant, les Milanais remportent la Ligue des Champions sans lui puisqu’il a déjà été aligné avec le Real dans cette même compétition. Sa seconde saison est plus délicate. Grandement handicapé par des problèmes musculaires puis par une rupture du tendon rotulien, il joue peu. En fin de contrat et sans club pour la première fois de sa carrière en juillet 2008, il rentre au pays et signe avec les Corinthians. Au Brésil, il apparaît plus dans les gazettes à sensation brésiliennes, friandes de ses frasques, que sur le rectangle vert. Une des plus célèbres datant du printemps 2008: Ronaldo, qui avait voulu finir avec des prostituées une longue nuit de fête à Rio, avait eu la mauvaise surprise d'avoir affaire à des travestis qui avaient ensuite voulu le faire chanter... Fatigué, il raccroche les crampons le 14 février 2011, citant des douleurs et de l'hypothyroïdie qui sont les raisons de sa retraite prématurée. Sans doute victime de la "saudade", ce sentiment mélangeant mélancolie d’être éloigné du pays dont on est originaire, nostalgie des moments heureux qu’on y a passés et culpabilité de ne plus y vivre, le Brésilien a souhaité terminer sa carrière chez lui, dans le pays dont il a tant contribué à mettre en lumière l’équipe nationale. Parce que si Ronaldo, ce sont des souvenirs, des images, des rêves et des regrets, c'est aussi un palmarès. Une Coupe du Brésil en 1993 et 2009. Deux Coupes du Monde en 1994 et 2002. Une Coupe des Pays-Bas en 1996 et une médaille de bronze aux JO d'Atlanta. Une Coupe d'Espagne, une Copa América puis une Coupe des confédérations en 1997. La Coupe de l'UEFA en 1998. Une autre Copa América en 1999. Une Coupe intercontinentale en 2002. Un championnat d'Espagne en 2003. Un autre en 2007. Au finale, Ronaldo n'a jamais remportée de Ligue des Champions. Voilà certainement un manque important dans sa carrière, qui n’occulte pas, malgré tout, l’ensemble de son œuvre. Capable de créer des gestes incroyables, de faire des différences en permanence, de perforer les défenses adverses à lui tout seul et de marquer dans toutes les positions, il a incarné l’attaquant moderne, l’avant-centre du 21ème siècle dès le milieu des années 1990. Source d'inspiration de toute une génération d'attaquant, Ronaldo a marqué plus que des buts, il a marqué l'Histoire de son sport. Chapeau Ronaldo Luis Nazário de Lima. Ronaldo, l’unique.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 et 2002 (Brésil)
Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)
Vainqueur de la Copa America en 1997 et 1999 (Brésil)
Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)
Médaillé de Bronze aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 2002 (Real Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2007 (finale non-jouée) (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1997 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe de l’UEFA en 1998 (Inter Milan)
Champion d’Espagne en 2003 et 2007 (Real Madrid)
Vice-champion d’Espagne en 1997(FC Barcelone), 2005 et 2006 (Real Madrid)
Vice-champion d'Italie en 1998 (Inter Milan)
Vice-champion des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1997 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d’Espagne en 2004 (Real Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2003 (Real Madrid)
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1993 (finale non-jouée) (Cruzeiro) et 2009 (Flamengo)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2000 (Inter Milan)
Vainqueur du Championnat du Minas Gerais en 1994 (Cruzeiro)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 2009 (Corinthians)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or en 1997 et 2002
Ballon d’argent en 1996
Soulier d’or européen en 1997 (34 buts)
Onze d’or en 1997 et 2002
Onze d’Argent en 1998
Élu meilleur joueur de la Coupe du Monde en 1998
2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde en 2002
Élu meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 1996, 1997 et 2002
2ème meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 1998
3ème meilleur joueur mondial FIFA de l’année en 2003
Élu meilleur joueur mondial de l’année par "World Soccer" en 1996, 1997 et 2002
Élu meilleur footballeur de l’année UEFA en 1998
Élu meilleur espoir européen (Trophée Bravo) en 1997 et 1998
Élu meilleur joueur de la Copa America en 1997
Élu meilleur joueur de la Coupe Intercontinentale en 2002
Élu meilleur joueur de l’année en Italie en 1998
Élu meilleur joueur étranger de l’année en Italie en 1998
Élu meilleur joueur étranger du championnat d’Espagne en 1997
À reçu le trophée EFE en 1997 et 2003
Révélation du championnat du Brésil en 1993
Prix hommage du championnat du Brésil en 2010
Meilleur buteur de la Coupe du Monde 2002 (8 buts)
Meilleur buteur de la Copa America en 1999 (5 buts)
3ème meilleur buteur de la Coupe des Confédérations en 1997 (4 buts)
Meilleur buteur mondial international de l’année en 1997 (22 buts)
Meilleur buteur de la Supercopa Sudamericana en 1993 (6 buts) (Cruzeiro)
Meilleur buteur du Championnat des Pays-Bas en 1995 (30 buts) (PSV Eindhoven)
Meilleur buteur du Championnat d’Espagne en 1997 (34 buts) (FC Barcelone) et 2004 (24 buts) (Real Madrid)
Meilleur Buteur du Championnat du Minas Gerais en 1994 (23 buts) (Cruzeiro)
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1998 et 2002
Nommé au FIFA 100
Intronisé au Hall of Fame du football brésilien
Intronisé au Hall of Fame du championnat Italien dans la catégorie "joueur étranger" en 2015
Prix "Golden Foot" en 2006
Prix du meilleur joueur de la décennie 1997/2007 par les "Oscar del Calcio"
Élu légende sportif du journal espagnol Marca en 2011
Élu sportif internationale de l'année par BBC Sports en 2002
Élu sportif mondial de l'année par "Reuters" en 2002
Lauréat du Grand Prix de l'académie des sports pour le plus bel exploit sportif en 2002
Élu "retour de l'année" par la fondation Laureus en 2002
DIVERS
- Il est l’un des précurseurs du développement du merchandising dans le football. L’équipementier Nike mise énormément sur le brésilien, en témoigne les nombreuses campagnes publicitaires autour de la star, dont la fameuse séquence de l’aéroport avec l’équipe brésilienne avant la Coupe du Monde 1998. Il devient ainsi la première grande icône mondiale du football business.
- En l'an 2000, la star brésilienne a été nommée ambassadeur de bonne volonté de l'ONU. C'est dans ce cadre qu'il s'est rendu notamment au Maroc en décembre 2006, pour apporter son soutien en faveur de l'enfance.
- Les "Matchs contre la pauvreté" de Zinedine Zidane et Ronaldo ont permis de lever des fonds pour le PNUD, qui lutte contre la pauvreté, la faim, les maladies, la discrimination à l'égard des femmes, mais également contre la dégradation de l'environnement. Grâce à ces deux stars du ballon rond, deux projets ont vu le jour en Province Orientale en 2007.
- Par trois fois, Ronaldo est opéré à l'hôpital de la Salpêtrière par le Professeur Saillant (1999,2000 et 2008).
- En 2011, il participe au film "Open Road", où il partage l'affiche avec l'actrice Camilla Belle.
SOURCES/RESSOURCES
- NouvelObs/Le Monde/Libération/So Foot
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