Football-the-story

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Luboslav Penev

Luboslav Penev.jpg
Photo:
©Getty Images/Gary M Prior/Allsport

 

Luboslav Penev

 

Lyuboslav Mladenov Penev (Любослав Младенов Пенев)

Né le 31 août 1966 à Dobrich (BUL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4953636_20150701092956.png Bulgare, Attaquant, 1m88

Surnom: Lubo

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4953636_20150701092956.png 62 sélections, 14 buts

(Matchs amicaux: 22 sélections, 6 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections, 4 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 18 sélections, 4 buts)

(Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 20 mai 1987 contre le Luxembourg (3-0)

Dernière sélection : le 24 juin 1998 contre l'Espagne (1-6)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4953636_20150701092956.png Olympique: 7 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4953636_20150701092956.png espoirs: 9 sélections, 5 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4953636_20150701092956.png U20: 2 sélections, 1 but

 

1984/89 CSKA Sofia (BUL) 101 matchs, 80 buts
1989/95 Valence CF (ESP) 207 matchs, 88 buts
(Championnat d'Espagne: 167 matchs, 67 buts)
(Coupe d'Espagne: 32 matchs, 18 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 3 buts)
1995/96 Atlético Madrid (ESP) 44 matchs, 22 buts
(Championnat d'Espagne: 37 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Espagne: 7 matchs, 6 buts)
1996/98 Compostelle (ESP) 74 matchs, 36 buts
(Championnat d'Espagne: 69 matchs, 32 buts)
(Coupe d'Espagne: 5 matchs, 4 buts)
1998/99 Celta Vigo (ESP) 41 matchs, 20 buts
(Championnat d'Espagne: 32 matchs, 14 buts)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 4 buts)
1999/2001 Lokomotiv Plovdiv (BUL)
2001/02 CSKA Sofia (BUL) 22 matchs, 8 buts
2002 Lokomotiv Plovdiv (BUL) 4 matchs
 
Puissant attaquant bulgare dans l'ombre de l'enfant terrible Hristo Stoichkov, Luboslav Penev a longtemps sévi sur les terrains espagnols.
 
Formé au CSKA Sofia au milieu des années 80, l'avant-centre robuste et fort de la tête - mais ne brillant pas forcément par sa vélocité et sa virtuosité - remporte ses premiers titres avec trois championnats pour autant de coupes nationales. Il débarque ensuite en Espagne au Valence CF au début des nineties. Avec les Chés, il apporte une option tactique supplémentaire avec son profil particulier (grand, lent, remiseur-pivot) et reste très efficace. Lors de la saison 1992-93, il termine troisième meilleur buteur de Liga avec 20 pions, derrière Bebeto (29 buts) et Ivan Zamorano (26 buts), à égalité avec son comparse de sélection Stoichkov. International dès 1987, il est titulaire lors du tristement célèbre France-Bulgarie, le tout dernier match de qualif de la Coupe du Monde US qui a eu lieu le 17 novembre 1993. C'est lui qui offre à deux secondes de la fin du temps réglementaire le but à Emil Kostadinov. Comble de l'ironie, ces deux joueurs auraient très bien pu ne pas être là. En effet, ils n'avaient pas de visa. Ils avaient passé la frontière de nuit grâce au gardien Borislav Mihaylov et de Georgi Georgiev, qui jouaient à l’époque à Mulhouse. Et avaient ensuite bénéficié de l'indulgence d'un douanier en Alsace. Malheureusement, il n'a pas pu être de la fête américaine. Atteint d'un cancer des testicules, il ne participe pas au fabuleux parcours de la sélection qui atteint les demi-finales du Mondial 94. Il guérit progressivement et revient plus fort au bout de dix mois à Mestalla où les Valenciens l'admirent. En 1995, il quitte pourtant le club de son cœur pour rejoindre l’Atlético de Madrid et s'octroie un retentissant doublé historique coupe-championnat en 1996, terminant meilleur buteur des Matelassiers cette année-là avec 22 réalisations en 44 rencontres, la plus belle saison de sa carrière. Après deux compétitions internationales disputées (l'Euro 96 et la Coupe du Monde 98), deux ans à Compostelle et un exercice au Celta Vigo, le goleador aux 13 buts en 62 sélections rentre au pays finir tranquillement sa carrière. Devenu entraîneur, il prend la suite de son oncle Dimitar à la tête du CSKA Sofia en 2009 puis est sélectionneur national de 2011 à 2014.
 
PALMARÈS
 
Finaliste du Tournoi de Toulon en 1987 (Bulgarie)
Champion d'Espagne en 1996 (Atlético Madrid)
Vice-champion d'Espagne en 1990 (Valence CF)
Champion de Bulgarie en 1987, 1989 et 1990 (CSKA Sofia)
Vice-champion de Bulgarie en 1988 (CSKA Sofia)
Vainqueur de la Coupe de Bulgarie en 1987, 1988 et 1989 (CSKA Sofia)
Finaliste de la Coupe d'Espagne en 1995 (Valence CF)
Vainqueur de la Supercoupe de Bulgarie en 1989 (CSKA Sofia)
Vainqueur de la Coupe de l'armée soviétique en 1985, 1986 et 1989 (CSKA Sofia)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du Tournoi de Toulon en 1987 (3 buts) (Bulgarie)

31/08/2022
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Paulo César

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Photo: 
©Imago/Pressefoto Baumann

 

Paulo César

 

Paulo Cézar Lima

Né le 16 juin 1949 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif/Ailier gauche, 1m74

Surnom: Caju

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 58 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 39 sélections, 6 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections

(Coupe du Monde: 9 sélections)

(Copa Roca: 2 sélections, 2 buts)

(Coupe de l'Indépendance: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 19 septembre 1967 contre le Chili (1-0)

Dernière sélection : le 10 juillet 1977 contre le Pérou (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 6 sélections, 2 buts

 

1967/71 Botafogo (BRE) 264 matchs, 83 buts
1972/74 Flamengo (BRE) 40 matchs, 6 buts
1974/75 Olympique de Marseille (FRA) 37 matchs, 18 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 16 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)
1975/77 Fluminense (BRE) 39 matchs, 11 buts
1977/78 Botafogo (BRE) 28 matchs, 4 buts
1978/79 Grêmio (BRE) 5 matchs, 1 but
1980 Vasco da Gama (BRE)
1981 Corinthians (BRE)
1981 California Surf (USA) 18 matchs, 4 buts
1982/83 AS Aix (FRA) 21 matchs, 3 buts
1983 Grêmio (BRE)

 

Champion du Monde en 1970 avec le Brésil, Paulo César Lima (dit Caju ou Paulo César tout simplement) a été l’attraction de l’OM durant une saison avec son compatriote Jairzinho. Aussi irrégulier qu’exceptionnel, le fantasque brésilien a fait la samba en France, court passage d’une magnifique carrière menée au pays où il passera dans les plus grands clubs.

 

Peut-être l'un des plus grands talents brésiliens, adoubé par Pelé lui-même qui, en mettant fin à sa carrière internationale en 1971, l'avait désigné comme son digne héritier. Une prédiction loin d'être incongrue au vu de son début de carrière fracassant. Technique, spectaculaire, rapide, puissant, aussi à l'aise en milieu offensif qu'en attaquant, capable de jouer sur l’aile gauche comme dans l’axe, il se révèle dès sa première saison avec Botafogo chez les pros, devenant par la même occasion international à tout juste 18 ans. Il fait partie, aux côtés des GersonJairzinho et Roberto Miranda, de la grande génération du Fogão de la fin des sixties, victorieuse du championnat de Rio en 1967 et 1968 et surtout de la Taça Brasil 1968 (ancêtre du Brasileirão), premier titre de champion du Brésil de l'histoire du club, après lequel Botafogo courait depuis des années (même la génération dorée des Garrincha, Didi, Nilton Santos et Amarildo n'y était pas parvenue au début de la décennie).

 

Élément-clé de la Seleçao à partir de 1967, Paulo César est régulièrement titularisé sur l'aile gauche par João Saldanha durant les éliminatoires du Mondial mexicain. Si le remplacement de ce dernier par Mario Zagallo ne lui sera pas profitable – il débute systématiquement sur le banc à partir des quarts de finale -, il n'en reste pas moins le véritable "douzième homme" du Brésil 70: titulaire face à l'Angleterre et la Roumanie, entré en cours de match contre la Tchécoslovaquie et le Pérou, Paulo César est le "remplaçant" au temps de jeu le plus élevé.

 

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Photo: ©The Vintage Football Club

 

Après deux nouveaux championnats cariocas glanés avec Flamengo, il débarque à l'OM en juillet 1974 derrière une Coupe du Monde allemande plutôt décevante. La Canebière est tout de même en ébullition: pour la première fois, un champion du Monde va évoluer dans le championnat de France! Un événement retentissant tant le foot hexagonal est à l'agonie, entre une équipe de France ayant manqué les deux derniers Mondiaux et des clubs français réduits à la figuration en Coupe d'Europe. Autant dire que son arrivée à Marseille soulève d'immenses attentes, encore démultipliées après la venue de Jairzinho en octobre. Mieux, le président Fernand Méric recrute aussi le préparateur physique et futur sélectionneur de la sélection auriverde, Claudio Coutinho, pour qu'il s'intègre facilement et surtout éviter la célèbre "Saudade".

 

Après des débuts en fanfare, les choses se compliquent: le tout dernier venu se blesse pour deux mois, tandis que Paulo César multiplie les frasques extra-sportifs (boîtes de nuit, début de son addiction à l'alcool et à la cocaïne). Une fois, il avait même carrément zappé une rencontre. Il raconte cette embuscade lui-même: "On avait rendez-vous pour partir à Saint-Étienne en car. Je suis arrivé en retard et ils sont partis sans moi. J'ai appelé un ami journaliste qui m'a ramené sur l'autoroute. On a rattrapé le car et le journaliste en a profité pour prendre la photo. Le lendemain, la photo était dans le Provençal! On va dire que c'était une erreur de jeunesse. Par la suite, on n'a pas arrêté de me parler de cette histoire. Bon, ce jour-là, j'avais ouvert le score de la tête (défaite 4 buts à 1).Mais le retour de blessure du "Furação" va sonner le réveil de l'OM, qui végète dans le ventre mou à la trêve. Le duo survole la seconde partie de saison (16 buts pour Paulo César, deuxième meilleur buteur de D1 sur la phase retour du championnat, et 9 pour Jairzinho) et permet au club phocéen de finir dauphin de Saint-Etienne. La victoire contre Nantes lors des 32èmes de finale de la Coupe de France le 2 février 1975 à Bordeaux restera comme le point d'orgue des deux brésiliens sous le maillot bleu et blanc (4 buts à 0). Si le quart de finale retour de la Coupe de France face au PSG (2-2) sonnera par contre le glas de l'aventure marseillaise à cause d’une bousculade et d’un coup de tête envers l'arbitre (Jairzinho écopera de deux ans de suspension dont un avec sursis et Paulo César de quatre matches de suspension), tous deux ont néanmoins laissé de beaux souvenirs sur le Vieux-Port.

 

Preuve de son attachement à la Provence, Paulo César reviendra, sept ans plus tard, disputer une saison à l'AS Aix, en D3, à l'appel de son ancien entraîneur Jules Zvunka. Entre-temps, il écumera les clubs brésiliens, à commencer par la légendaire "Maquina Tricolor" de Fluminense, avec laquelle il remporte ses deux derniers titres de champion carioca, en 1975 et 1976. Cette équipe restée fameuse enchante le Brésil au milieu des années 70 grâce à un jeu chatoyant et un effectif cinq étoiles: Rivelino, Marco Antônio, Dirceu, Narciso Doval, Carlos Alberto Torres, Edinho et donc Paulo César. Après son passage aixois, ce dernier rentre au pays, plus précisément à Porto Alegre. Il rejoint ainsi le Grêmio de Renato Gaúcho, Tarciso et Hugo de León. Pour son ultime saison, il boucle sa carrière en beauté en décrochant la Coupe Intercontinentale en 1983 face au Hambourg SV du capitaine emblématique Felix Magath et de son coach autrichien Ernst Happel. Mais "Caju" demeure un éternel amoureux de l’OM. Son cœur est à jamais marseillais.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)

4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Roca en 1971 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1983 (Grêmio)

Champion du Brésil en 1968 (Botafogo)

Vice-champion de France en 1975 (Olympique de Marseille)

Vainqueur du Championnat de Rio en 1967, 1968 (Botafogo), 1972, 1974 (Flamengo), 1975 et 1976 (Fluminense)

Finaliste du Championnat de Rio en 1969, 1971 (Botafogo) et 1980 (Vasco da Gama)

Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1979 (Grêmio)

Vainqueur du Torneio Início de Rio de Janeiro en 1967 (Botafogo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola De Prata en 1970, 1972, 1976 et 1977

Meilleur buteur du championnat de Rio en 1971 (11 buts) (Botafogo)


25/08/2022
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Aulis Rytkönen

Aulis Rytkonen.jpg
Photo: ©Toulouse FC

 

Aulis Rytkönen

 

Né le 5 janvier 1929 à Karttula (FIN)

Décédé le 16 avril 2014 à Helsinki (FIN)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4958223_201507023404135.png Finlandais, Attaquant, 1m75

Surnoms: l'Artiste, Monsieur Magic

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4958223_201507023404135.png 37 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 16 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Championnat Nordique: 16 sélections, 2 buts)

(Jeux Olympiques: 1 sélection, 1 but)

 

1ère sélection : le 15 juin 1948 contre le Danemark (0-3)

Dernière sélection : le 7 juin 1964 contre la RFA (1-4)

 

1945/52 KuPS (FIN) 126 matchs, 66 buts
1952/60 Toulouse FC (FRA) 120 matchs, 33 buts
1960/66 HJK Helsinki (FIN) 85 matchs, 28 buts
 
Pionnier du football finlandais, Aulis Rytkönen est la première légende de son pays, bien avant Jari Litmanen.
 
Né en 1929 dans une famille pauvre issu du petit village savonien de Karttula, le gamin chanceux reçoit pour ses six ans à Noël un ballon en cuir, un luxe à l'époque. Frêle et longiligne, il débute sa carrière à l'âge de 16 ans pour le club local du Kuopion Palloseura, prononcé KuPS, se faisant un nom dans le paysage du football finnois avec trois titres de joueur de l'année remportés. Malgré des offres de l'étranger, notamment du Stade Français, le diamant brut est retenu par sa fédération. Toujours amateur, il doit même emprunter de l'argent à son club pour pouvoir se marier. Après la désillusion des Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952 et une élimination prématuré au premier tour à domicile, plus rien ne l'arrête. Il décide de rejoindre le Toulouse FC, en dépit d'une offre de l'Atlético Madrid arrivé trop tard sur la table. Premier footballeur Finlandais à devenir pro, il ouvre son compteur but dès son baptême du feu avec la tunique des Violets le 11 janvier 1953 face à l'AS Cannes (2 buts à 0). Une saison qui se termine par l'accession en première division. Rapide et talentueux, le Scandinave met en évidence sa superbe technique et ses dribbles étourdissants. Huit années durant lesquelles le buteur nordique laisse son empreinte dans la Ville Rose, avec en point d'orgue cette victoire en finale de la Coupe de France conquise le 26 mai 1957 face à Angers, le seul trophée du club. Dans une rencontre à sens unique, celui qu'on surnommait "Monsieur Magic" ou encore "l'Artiste" pulvérise les Scoïstes en délivrant quatre passes décisives, pour une victoire 6 buts à 3. Souvent gênées par les blessures, il rentre chez lui et joue quelques temps dans la capitale. Devenu sélectionneur des Huuhkajat (1975-1978), Aulis a la particularité d'avoir remporté des titres nationaux en entraînant des équipes masculines et féminines, lui qui a marqué 7 buts en seulement 37 capes internationales, la faute aux règles concernant la sélection de joueurs pro en équipe nationale. Un choix de carrière justifié et reconnu puisqu'il est le premier footballeur à recevoir une médaille '"Pro-Sports" de la part du gouvernement finlandais en 2003, avant de recevoir le "Ballon de Capitaine" de la SPL-FBF pour services rendus au ballon rond. La première icône de la Suomi effectue son dernier tour de magie le 16 avril 2014 à l'âge de 85 ans. Pertti Alaja, le président de l'Association finlandaise de football avait déclaré que "sa mémoire et son travail pour le sport finlandais ont été écrits en lettres capitales dans l'histoire du football finlandais pour toujours." Un véritable monument du sport scandinave pour beaucoup oublié.
 
PALMARÈS
 
Champion de Finlande en 1964 (HJK Helsinki)
Vice-champion de Finlande en 1950 (KuPS), 1965 et 1966 (HJK Helsinki)
Vainqueur de la Coupe de France en 1957 (Toulouse FC)
Vainqueur de la Coupe de Finlande en 1966 (HJK Helsinki)
Champion de France de D2 en 1953 (Toulouse FC)
Champion de Finlande de D2 en 1948 (KuPS)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu Footballeur finlandais de l'année (Prix des journalistes) en 1949, 1950 et 1952
Intronisé au Hall of Fame du football finlandais en 1993
À reçu la médaille '"Pro-Sports" du gouvernement finlandais en 2003
À reçu le "Ballon de Capitaine" de la SPL-FBF pour services rendus en 2007

22/08/2022
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Yoshikatsu Kawaguchi

Yoshikatsu Kawaguchi.jpg
Photo: ©Michael Steele/EMPICS

 

Yoshikatsu Kawaguchi

 

川口 能活

Né le 15 août 1975 à Fuji (JAP)

Japon.png Japonais, Gardien de but, 1m81

 

Japon.png 116 sélections

(Matchs amicaux: 24 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 25 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections)
(Qualif Coupe d'Asie des Nations: 8 sélections)
(Coupe d'Asie des Nations: 17 sélections)
(Copa America: 1 sélection)
(Coupe Kirin: 23 sélections)
(Tournoi Hassan II: 1 sélection)
(Coupe d'Asie de l'Est: 2 sélections)
(Coupe Afro-asiatique des nations : 1 sélection)
(Coupe du Challenge AFC-OFC: 1 sélection)
 
1ère sélection : le 13 février 1997 contre la Suède (0-1)
Dernière sélection : le 19 octobre 2008 contre le Qatar (3-0)

 

Japon.png non-officiel: 3 sélections

Japon.png olympique: 10 sélections

 

1994/2001 Yokohama F. Marinos (JAP) 193 matchs
2001/03 Portsmouth (ANG) 12 matchs
2003/05 Nordsjælland (DAN) 8 matchs
2005/13 Júbilo Iwata (JAP) 228 matchs
2014/15 FC Gifu (JAP) 43 matchs
2016/18 SC Sagamihara (JAP) 43 matchs

 

Spécialiste des penalties, Yoshikatsu Kawaguchi est le gardien le plus capé de l'histoire des Samourais Bleus.

 

Appelé à 116 reprises, il gardera les cages de la sélection japonaise durant plus de dix ans. Il se fait connaître sous le maillot nippon en 1996, participant au "miracle de Miami" et à une victoire surprise 1 but à 0 face à une Seleção emmené par Roberto CarlosRivaldoBebeto ou encore Ronaldo. Présent lors de la Coupe du Monde 98 en France, il aura marqué les esprits avec son maillot en feu coloré et extra large, typique des maillots de gardien dans les 90's. Remplaçant en 2002, il est titulaire et dispute les trois rencontres du Japon lors du Mondial 2006 allemand. En club, il s'impose très vite avec les Yokohama F Marinos malgré une taille moyenne à ce poste. En 1995, il est élu meilleur jeune joueur de la saison à tout juste 20 ans et remporte un titre de champion du Japon. Harry Redknapp le fait venir en 2001 à Portsmouth, alors en D2 anglaise, pour un montant record de 2,52 millions d'euros pour le club. Il devient alors le 3ème joueur japonais à jouer en Premier League, et le premier gardien à s'exiler en Europe. Malgré une personnalité attachante qui en a fait l'un des chouchous du public, Kawaguchi ne parvient pas à s'imposer avec les Pompey. Transféré au FC Nordsjaelland en 2003, le fan de Peter Shilton ne performe pas plus dans le championnat danois. Rentré au bercail en 2005, il enchaîne les bonnes performances sous les couleurs du Jubilo Iwata. À tel point d'être appelé pour disputer sa quatrième Coupe du Monde consécutive en Afrique du Sud en 2010, et ceux malgré qu'il soit victime d'une fracture de la jambe quelques mois auparavant. Passé par le FC Gifu, le gardien de but range les gants au SC Sagamihara à son quarantième anniversaire.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d'Asie des nations en 2000 et 2004 (Japon)

4ème de la Coupe d'Asie des nations en 2007 (Japon)

Finaliste de la Coupe des Confédérations en 2001 (Japon)

Finaliste de la Coupe d'Asie de l'Est en 2005 et 2008 (Japon)

Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des nations en 2007 (Japon)

Vainqueur de la Coupe du Challenge AFC-OFC en 2001 (Japon)

Champion du Japon en 1995 (Yokohama Marinos)

Vice-champion du Japon en 2000 (Yokohama F Marinos)

Vainqueur de la Coupe de la ligue japonaise en 2010 (Jubilo Iwata)

Vice-champion d'Angleterre de D2 en 2003 (Porstmouth)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur japonais de l'année en 1996

Révélation de l'année du championnat du Japon en 1995

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe d'Asie des Nations en 2004

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat du Japon en 2006


15/08/2022
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François Calderaro, Monsieur Pirouette

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Photo: ©DR

 

François Calderaro

 

Francesco Calderaro

Né le 15 juin 1964 à Reims (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m76

Surnoms: Monsieur Pirouette, le cobra, Caldé

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

 

1982/90 Stade de Reims (FRA) 154 matchs, 61 buts
(Championnat de France de D2: 132 matchs, 54 buts)
(Coupe de France: 22 matchs, 7 buts)
1990/92 FC Metz (FRA) 70 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 68 matchs, 29 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1992/94 Paris SG (FRA) 37 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 30 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
1994/97 Toulouse FC (FRA) 99 matchs, 50 buts
(Championnat de France de D2: 93 matchs, 46 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 4 matchs, 3 buts)

 

Fréquemment comparé à Amara Simba, dans le même style que Jean-Pierre Papin, François Calderaro est l'un des attaquants les plus prisés du début des 90's. Adepte des buts spectaculaires avec ces reprises de volées acrobatiques qui ont fait sa renommée, ses qualités de finisseur avec son look à tomber ont fait le bonheur du public messin durant deux saisons.
 
Né en 1964 dans le quartier d’Orgeval à Reims quelques jours après la descente pour la première fois en D2 du tout premier grand club français avec deux finales de C1 perdues contre le Real Madrid de Di Stefano et consorts, ce joueur d'origine italienne nommé Francesco, son vrai prénom, effectue ses débuts sous le maillot champenois en 1982. Dans l'antichambre de la D1, il se forge un mental de vainqueur mais a tout de même du mal à percer. Ce n'est qu'une valeur sûre de D2. Il devient alors un véritable goleador quand l'argentin Carlos Bianchi débarque comme entraîneur en lui prodiguant certainement de bons conseils pour mettre le ballon aux fonds des filets. Deux fois demi-finaliste de la coupe de France deux années de suite, le renard des surfaces plante au total 61 pions en 154 rencontres. Désireux de vouloir jouer en première division, il décide enfin à 26 ans de partir tenter sa chance au FC Metz, là où il va littéralement casser la baraque.
 
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Photo: ©Le républicain lorrain
 
Costaud et rapide, avec une détermination incroyable devant le but, François Calderaro se fond vite dans le collectif des Grenats et devient indéboulonnable dans l’équipe de Joël Muller malgré son manque d'expérience au plus haut niveau. 10 buts la première saison, avec en prime l'un des plus beaux de l'histoire des messins. Sur un centre de Philippe Hinschberger, il effectue un ciseau-retourné en pleine lunette à la 90ème minute contre Nice au Saint Symphorien pour le compte de la 33ème journée. D'ailleurs après chaque but, il exécutait sa petite pirouette, comme le mexicain Hugo Sanchez. L'année suivante, il explose aux yeux de tous et exerce ses talents de voltigeur en terminant dauphin de Jean-Pierre Papin au classement des meilleurs buteurs du championnat de France en 1992, avec 19 réalisations. Grâce à ses performances et une blessure de JPP, celui qui a humilié le tout jeune Lilian Thuram pour son premier match tutoie même l'Equipe de France, mais Michel Platini, alors sélectionneur, lui préfère Amara Simba, son éternel rival au top but de Téléfoot. Blessé à son tour juste avant l'Euro 1992, l'ancien maître à jouer de la Juventus décide, contre toute attente, de prendre finalement le Montpelliérain Fabrice Divert qui s'envole vers la Suède. Très déçu, son unique chance de porter la tunique bleue vient alors de passer. Son seul souvenir avec les Tricolores reste une sélection en équipe B quelques mois auparavant face à l'Angleterre. Il avait d'ailleurs marqué un but d'anthologie d'une frappe de 35 mètres sous la barre que l'arbitre a inexplicablement refusé. Pas de chance. Malgré tout, cela ne l'empêche pas de signer au Paris SG dans la foulée, qui vient de se séparer notamment de l’international français Christian Perez, mais sans avoir la certitude d’avoir un temps de jeu conséquent. En effet, le duo offensif parisien est composé par deux autres recrues désiré par le coach portugais Artur Jorge: George Weah, en provenance de Monaco, et David Ginola, arrivé à l'intersaison 1991-92 de Brest. Du coup, le temps de jeu de l'attaquant à la chevelure bouclée se réduit considérablement. Après seulement 37 matches, 7 buts inscrits et ses premiers pas européens, le remplaçant de luxe attire l'œil de l'OM de Tapie mais préfère se relancer à Toulouse, alors en D2. Son passage dans la capitale lui laisse cependant quelques jolies lignes à son palmarès (un titre de champion en 1994 et une coupe nationale en 1993) et son premier fan-club à Auteuil avec plus de 220 adhérents à l'époque.
 
Dans la Ville Rose, son instinct de buteur revient très vite. De 1994 à 1997, Calderaro plantera 50 buts en 99 matchs et portera les "Pitchounes" dans l’élite avant de raccrocher les crampons sur l'île du Ramier avec le sentiment du devoir accompli, à l'âge de 33 ans. Après sa carrière de footballeur, François hésite entre son premier amour la musique et une carrière d'entraîneur. Il essaiera donc la chanson, enregistrant un sacré tube pour l'association 9 de cœur de JPP: "Le Football c'est la fête". Sa belle gueule, son côté flambeur et son goût prononcé pour les vieilles voitures le pousse même à enregistrer un autre titre, un slow franco-italien qui ne convaincra malheureusement aucun producteur. Il prend alors la deuxième option, passe ses diplômes d’entraîneur et officie sur le banc de Montauban durant cinq années. Il prend ensuite du recul avec le ballon rond et s'exile à Berck-sur-mer, où réside sa mère. Il y ouvre sa propre brasserie, baptisée "Le jour et la nuit". Sentimental, "Caldé" aimerait toutefois vivre une ultime idylle avec le football. Une toute dernière expérience de le revoir interviewer sous une douche… Comme à l'époque par l'ex-journaliste de Téléfoot Marianne Mako désormais disparue.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1994 (Paris SG)
Vice-champion de France en 1993 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de France en 1993 (Paris SG)
Vice-champion de France de D2 en 1997 (Toulouse FC)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 

09/08/2022
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