Luboslav Penev
Photo:©Getty Images/Gary M Prior/Allsport
Luboslav Penev
Lyuboslav Mladenov Penev (Любослав Младенов Пенев)
Né le 31 août 1966 à Dobrich (BUL)
Bulgare, Attaquant, 1m88
Surnom: Lubo
62 sélections, 14 buts
(Matchs amicaux: 22 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 16 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 18 sélections, 4 buts)
(Euro: 3 sélections)
1ère sélection : le 20 mai 1987 contre le Luxembourg (3-0)
Dernière sélection : le 24 juin 1998 contre l'Espagne (1-6)
Olympique: 7 sélections, 2 buts
espoirs: 9 sélections, 5 buts
U20: 2 sélections, 1 but
Paulo César
Photo: ©Imago/Pressefoto Baumann
Paulo César
Paulo Cézar Lima
Né le 16 juin 1949 à Rio de Janeiro (BRE)
Brésilien, Milieu offensif/Ailier gauche, 1m74
Surnom: Caju
58 sélections, 8 buts
(Matchs amicaux: 39 sélections, 6 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections
(Coupe du Monde: 9 sélections)
(Copa Roca: 2 sélections, 2 buts)
(Coupe de l'Indépendance: 2 sélections)
1ère sélection : le 19 septembre 1967 contre le Chili (1-0)
Dernière sélection : le 10 juillet 1977 contre le Pérou (1-0)
non-officiel: 6 sélections, 2 buts
Champion du Monde en 1970 avec le Brésil, Paulo César Lima (dit Caju ou Paulo César tout simplement) a été l’attraction de l’OM durant une saison avec son compatriote Jairzinho. Aussi irrégulier qu’exceptionnel, le fantasque brésilien a fait la samba en France, court passage d’une magnifique carrière menée au pays où il passera dans les plus grands clubs.
Peut-être l'un des plus grands talents brésiliens, adoubé par Pelé lui-même qui, en mettant fin à sa carrière internationale en 1971, l'avait désigné comme son digne héritier. Une prédiction loin d'être incongrue au vu de son début de carrière fracassant. Technique, spectaculaire, rapide, puissant, aussi à l'aise en milieu offensif qu'en attaquant, capable de jouer sur l’aile gauche comme dans l’axe, il se révèle dès sa première saison avec Botafogo chez les pros, devenant par la même occasion international à tout juste 18 ans. Il fait partie, aux côtés des Gerson, Jairzinho et Roberto Miranda, de la grande génération du Fogão de la fin des sixties, victorieuse du championnat de Rio en 1967 et 1968 et surtout de la Taça Brasil 1968 (ancêtre du Brasileirão), premier titre de champion du Brésil de l'histoire du club, après lequel Botafogo courait depuis des années (même la génération dorée des Garrincha, Didi, Nilton Santos et Amarildo n'y était pas parvenue au début de la décennie).
Élément-clé de la Seleçao à partir de 1967, Paulo César est régulièrement titularisé sur l'aile gauche par João Saldanha durant les éliminatoires du Mondial mexicain. Si le remplacement de ce dernier par Mario Zagallo ne lui sera pas profitable – il débute systématiquement sur le banc à partir des quarts de finale -, il n'en reste pas moins le véritable "douzième homme" du Brésil 70: titulaire face à l'Angleterre et la Roumanie, entré en cours de match contre la Tchécoslovaquie et le Pérou, Paulo César est le "remplaçant" au temps de jeu le plus élevé.
Photo: ©The Vintage Football Club
Après deux nouveaux championnats cariocas glanés avec Flamengo, il débarque à l'OM en juillet 1974 derrière une Coupe du Monde allemande plutôt décevante. La Canebière est tout de même en ébullition: pour la première fois, un champion du Monde va évoluer dans le championnat de France! Un événement retentissant tant le foot hexagonal est à l'agonie, entre une équipe de France ayant manqué les deux derniers Mondiaux et des clubs français réduits à la figuration en Coupe d'Europe. Autant dire que son arrivée à Marseille soulève d'immenses attentes, encore démultipliées après la venue de Jairzinho en octobre. Mieux, le président Fernand Méric recrute aussi le préparateur physique et futur sélectionneur de la sélection auriverde, Claudio Coutinho, pour qu'il s'intègre facilement et surtout éviter la célèbre "Saudade".
Après des débuts en fanfare, les choses se compliquent: le tout dernier venu se blesse pour deux mois, tandis que Paulo César multiplie les frasques extra-sportifs (boîtes de nuit, début de son addiction à l'alcool et à la cocaïne). Une fois, il avait même carrément zappé une rencontre. Il raconte cette embuscade lui-même: "On avait rendez-vous pour partir à Saint-Étienne en car. Je suis arrivé en retard et ils sont partis sans moi. J'ai appelé un ami journaliste qui m'a ramené sur l'autoroute. On a rattrapé le car et le journaliste en a profité pour prendre la photo. Le lendemain, la photo était dans le Provençal! On va dire que c'était une erreur de jeunesse. Par la suite, on n'a pas arrêté de me parler de cette histoire. Bon, ce jour-là, j'avais ouvert le score de la tête (défaite 4 buts à 1)." Mais le retour de blessure du "Furação" va sonner le réveil de l'OM, qui végète dans le ventre mou à la trêve. Le duo survole la seconde partie de saison (16 buts pour Paulo César, deuxième meilleur buteur de D1 sur la phase retour du championnat, et 9 pour Jairzinho) et permet au club phocéen de finir dauphin de Saint-Etienne. La victoire contre Nantes lors des 32èmes de finale de la Coupe de France le 2 février 1975 à Bordeaux restera comme le point d'orgue des deux brésiliens sous le maillot bleu et blanc (4 buts à 0). Si le quart de finale retour de la Coupe de France face au PSG (2-2) sonnera par contre le glas de l'aventure marseillaise à cause d’une bousculade et d’un coup de tête envers l'arbitre (Jairzinho écopera de deux ans de suspension dont un avec sursis et Paulo César de quatre matches de suspension), tous deux ont néanmoins laissé de beaux souvenirs sur le Vieux-Port.
Preuve de son attachement à la Provence, Paulo César reviendra, sept ans plus tard, disputer une saison à l'AS Aix, en D3, à l'appel de son ancien entraîneur Jules Zvunka. Entre-temps, il écumera les clubs brésiliens, à commencer par la légendaire "Maquina Tricolor" de Fluminense, avec laquelle il remporte ses deux derniers titres de champion carioca, en 1975 et 1976. Cette équipe restée fameuse enchante le Brésil au milieu des années 70 grâce à un jeu chatoyant et un effectif cinq étoiles: Rivelino, Marco Antônio, Dirceu, Narciso Doval, Carlos Alberto Torres, Edinho et donc Paulo César. Après son passage aixois, ce dernier rentre au pays, plus précisément à Porto Alegre. Il rejoint ainsi le Grêmio de Renato Gaúcho, Tarciso et Hugo de León. Pour son ultime saison, il boucle sa carrière en beauté en décrochant la Coupe Intercontinentale en 1983 face au Hambourg SV du capitaine emblématique Felix Magath et de son coach autrichien Ernst Happel. Mais "Caju" demeure un éternel amoureux de l’OM. Son cœur est à jamais marseillais.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)
4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Roca en 1971 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1983 (Grêmio)
Champion du Brésil en 1968 (Botafogo)
Vice-champion de France en 1975 (Olympique de Marseille)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1967, 1968 (Botafogo), 1972, 1974 (Flamengo), 1975 et 1976 (Fluminense)
Finaliste du Championnat de Rio en 1969, 1971 (Botafogo) et 1980 (Vasco da Gama)
Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1979 (Grêmio)
Vainqueur du Torneio Início de Rio de Janeiro en 1967 (Botafogo)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola De Prata en 1970, 1972, 1976 et 1977
Meilleur buteur du championnat de Rio en 1971 (11 buts) (Botafogo)
Aulis Rytkönen
Photo: ©Toulouse FC
Aulis Rytkönen
Né le 5 janvier 1929 à Karttula (FIN)
Décédé le 16 avril 2014 à Helsinki (FIN)
Finlandais, Attaquant, 1m75
Surnoms: l'Artiste, Monsieur Magic
37 sélections, 7 buts
(Matchs amicaux: 16 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Championnat Nordique: 16 sélections, 2 buts)
(Jeux Olympiques: 1 sélection, 1 but)
1ère sélection : le 15 juin 1948 contre le Danemark (0-3)
Dernière sélection : le 7 juin 1964 contre la RFA (1-4)
Yoshikatsu Kawaguchi
Photo: ©Michael Steele/EMPICS
Yoshikatsu Kawaguchi
川口 能活
Né le 15 août 1975 à Fuji (JAP)
Japonais, Gardien de but, 1m81
116 sélections
non-officiel: 3 sélections
olympique: 10 sélections
Spécialiste des penalties, Yoshikatsu Kawaguchi est le gardien le plus capé de l'histoire des Samourais Bleus.
Appelé à 116 reprises, il gardera les cages de la sélection japonaise durant plus de dix ans. Il se fait connaître sous le maillot nippon en 1996, participant au "miracle de Miami" et à une victoire surprise 1 but à 0 face à une Seleção emmené par Roberto Carlos, Rivaldo, Bebeto ou encore Ronaldo. Présent lors de la Coupe du Monde 98 en France, il aura marqué les esprits avec son maillot en feu coloré et extra large, typique des maillots de gardien dans les 90's. Remplaçant en 2002, il est titulaire et dispute les trois rencontres du Japon lors du Mondial 2006 allemand. En club, il s'impose très vite avec les Yokohama F Marinos malgré une taille moyenne à ce poste. En 1995, il est élu meilleur jeune joueur de la saison à tout juste 20 ans et remporte un titre de champion du Japon. Harry Redknapp le fait venir en 2001 à Portsmouth, alors en D2 anglaise, pour un montant record de 2,52 millions d'euros pour le club. Il devient alors le 3ème joueur japonais à jouer en Premier League, et le premier gardien à s'exiler en Europe. Malgré une personnalité attachante qui en a fait l'un des chouchous du public, Kawaguchi ne parvient pas à s'imposer avec les Pompey. Transféré au FC Nordsjaelland en 2003, le fan de Peter Shilton ne performe pas plus dans le championnat danois. Rentré au bercail en 2005, il enchaîne les bonnes performances sous les couleurs du Jubilo Iwata. À tel point d'être appelé pour disputer sa quatrième Coupe du Monde consécutive en Afrique du Sud en 2010, et ceux malgré qu'il soit victime d'une fracture de la jambe quelques mois auparavant. Passé par le FC Gifu, le gardien de but range les gants au SC Sagamihara à son quarantième anniversaire.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe d'Asie des nations en 2000 et 2004 (Japon)
4ème de la Coupe d'Asie des nations en 2007 (Japon)
Finaliste de la Coupe des Confédérations en 2001 (Japon)
Finaliste de la Coupe d'Asie de l'Est en 2005 et 2008 (Japon)
Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des nations en 2007 (Japon)
Vainqueur de la Coupe du Challenge AFC-OFC en 2001 (Japon)
Champion du Japon en 1995 (Yokohama Marinos)
Vice-champion du Japon en 2000 (Yokohama F Marinos)
Vainqueur de la Coupe de la ligue japonaise en 2010 (Jubilo Iwata)
Vice-champion d'Angleterre de D2 en 2003 (Porstmouth)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur japonais de l'année en 1996
Révélation de l'année du championnat du Japon en 1995
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe d'Asie des Nations en 2004
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat du Japon en 2006
François Calderaro, Monsieur Pirouette
Photo: ©DR
François Calderaro
Francesco Calderaro
Né le 15 juin 1964 à Reims (FRA)
Français, Attaquant, 1m76
Surnoms: Monsieur Pirouette, le cobra, Caldé
B: 1 sélection
