Football-the-story

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France


Jean-Pierre Cyprien

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photo: ©DR

 

Jean-Pierre Cyprien

 

Né le 12 février 1969 à Basse-Terre (GLP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m85

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection

(Match amical: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 16 février 1994 contre l'Italie (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 8 sélections

 

1986/90 Le Havre AC (FRA) 87 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 21 matchs, 1 but)

(Championnat de France de D2: 60 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

1990/94 Saint-Etienne (FRA) 140 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 130 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 10 matchs)

1994/95 Torino (ITA) 2 matchs

1995/96 Stade Rennais (FRA) 34 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 32 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 1 match)

(Coupe de la ligue: 1 match)

1996/97 Neuchâtel Xamax (SUI) 33 matchs, 2 buts

(Championnat de Suisse: 24 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 1 but)

1997/99 Lecce (ITA) 65 matchs, 2 buts

(Championnat d'Italie: 31 matchs, 1 but)

(Championnat d'Italie de D2: 27 matchs, 1 but)

(Coupe d'Italie: 7 matchs)

1999/2000 Olympique de Marseille (FRA) 11 matchs

(Championnat de France: 7 matchs)

(Coupe de France: 1 match)

(Coupe de la ligue: 1 match)

(Ligue des Champions: 2 matchs)

2000 Salernitana (ITA)

2000/01 Crotone (ITA) 20 matchs, 2 buts

2002/03 ES Fréjus (FRA) 16 matchs

2004/05 Pau FC (FRA)

2006/08 US Cagnes (FRA)

 

Considéré comme l'un des meilleurs défenseurs centraux français des années 90, Jean-Pierre Cyprien aurait pu être l’égal de Thuram ou d’Angloma mais malheureusement très vite rattrapé en pleine ascension par une blessure incurable...

 

Natif de Basse-Terre, il quitte les accueillants rivages de sa Guadeloupe natale pour les moins accueillants quais du Havre. Devenu défenseur au centre de formation havrais, il effectue des débuts remarqués en première division, muselant pour sa première titularisation le grand avant-centre anglais Mark Hateley qui évoluait à l’époque à Monaco. Le HAC relégué en 1988, le jeune Jean-Pierre poursuit ses gammes chez les Ciel et Marine en D2, devient international espoirs, mais l’échec lors de la course à la montée en 1990 scelle son départ: il est transféré à Saint-Etienne et retrouve l’élite. Figure montante du football français, il va accompagner la progression de l'ASSE, qui se structure, gagne en régularité, et décroche une belle sixième place en 1993.

 

Le 16 février 1994, le défenseur stéphanois intègre l’équipe de France. Il entre à la 73ème minute de jeu à la place de Christian Karembeu lors d’un match amical à Naples face à l’Italie dans le Stadio San Paolo. C’est la récompense de ses bonnes performances avec les Verts comme stoppeur d’abord aux côtés de Sylvain Kastendeuch puis de Laurent Blanc. Étoile d’Or France Football, tout lui sourit. Aimé Jacquet, chargé d’effacer le traumatisme Kostadinov, cherche les cadres de l’équipe qui va participer à la Coupe du Monde 98 et compte visiblement sur lui. Paris, Lyon, Marseille et le Bayern font les yeux doux à l’ancien Havrais. Mais comme le pensaient les Romains, "Arx Tarpeia Capitoli proxima". La bonne fortune est fugace. Trois jours après cette rencontre internationale, il est victime d’une grave blessure au tendon d’Achille, dans une rencontre face à Caen. Sa saison est finie. C’est le début de sa descente aux enfers.


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photo: ©Getty images

 

Une première opération. Après sa rééducation, il signe à Torino, aucun autre club ne voulant prendre le risque de l’engager. Lors de la visite médicale, il apprend que l’opération a été mal faite. Verdict: nouvelle intervention. Il ne jouera que deux rencontres avec le club turinois. Il signe ensuite à Rennes et retrouve doucement la plénitude de ses moyens en défense centrale, au côté de François Denis. Sa saison est correcte, mais pas assez au goût des dirigeants rennais qui le transfèrent l’été suivant à Neuchâtel-Xamax en Suisse. La suite de sa carrière sera chaotique, ponctuée de saisons pratiquement blanches, pendant lesquelles Cyprien erre du côté de Lecce pendant deux ans puis signe à Marseille durant le mercato d'hiver 1999-2000. Suite à la saison catastrophique des Phocéens, il tente un retour raté à la Salernitana, où il ne dispute pas une seule rencontre. Rattrapé par une affaire de dopage jamais élucidée, Cyprien devient un paria dans le monde du football. Après une dernière saison à Crotone, en Série B, il met un terme à sa carrière de joueur professionnel avec un palmarès vierge.

 

De retour dans l'Hexagone en 2002, il poursuit en CFA, avec Fréjus. En 2003, contre Luzenac, une bagarre révèle la fragilité du personnage. Il se lance à la poursuite du bus de l’équipe adverse avec son véhicule, et blesse deux occupants. Bilan: 24 heures de garde à vue et 18 mois de prison avec sursis. Devenu coach sportif dans le cadre du programme "Power Plate" qui s'appuie sur des machines à base de vibrations permettant d’entretenir son corps et de le muscler, il reçoit une autre condamnation en 2015 pour violence sur son ancienne compagne avant sa comparution immédiate la semaine dernière. Le rapport de l’expert psychiatre a révélé une attitude narcissique et une immaturité sentimentale due selon son avocat à son enfance difficile. Espérons qu’après avoir purgé sa peine, la roue tourne cette fois dans le bon sens pour JPC.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1988 (France)

Vice-champion de Suisse en 1997 (Neuchâtel Xamax)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d'or France Football en 1993


14/06/2017
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Bernard Pardo

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Photo: ©Iconsport

 

Bernard Pardo

 

Né le 19 décembre 1960 à Gardanne (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, milieu défensif, 1m73

Surnoms: Le santon de Gardanne, le poumon de l'OM

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 13 sélections

(Matchs amicaux: 7 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 24 août 1988 contre la Tchécoslovaquie (1-1)

Dernière sélection : le 20 février 1991 contre l'Espagne (1-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png olympique: 3 sélections

 

1976/78 US Gardanne (FRA)

1978/79 US Boulogne (FRA) 34 matchs, 4 buts

(Championnat de France de D2: 33 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1979/80 Lille OSC (FRA) 2 matchs

1980/85 Stade Brestois (FRA) 194 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 142 matchs, 10 buts)

(Finale D2: 2 matchs)

(Championnat de France de D2: 32 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 18 matchs)

1985/86 Saint-Etienne (FRA) 22 matchs, 2 buts

(Championnat de France de D2: 18 matchs, 2 buts)

(Finale D2: 2 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

1986/89 SC Toulon (FRA) 118 matchs, 7 buts

(Championnat de France: 111 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)

1989/90 Bordeaux (FRA) 40 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 36 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)

1990/91 Olympique de Marseille (FRA) 31 matchs, 1 but

(Championnat de France: 26 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 1 match)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)

1991/92 Paris SG (FRA) 6 matchs

1993/94 SC Toulon B (FRA) 13 matchs, 1 but

 

Ancienne gloire du football français des années 90, Bernard Pardo était un aboyeur invétéré à l'ancienne, à la technique certes rudimentaire mais qui a le chic pour faire plier les plus grands stratèges auxquels il est confronté.

 

Né à Gardanne, pas loin de Marseille, son père lui fait découvrir très tôt le monde du football en l'emmenant régulièrement au stade Vélodrome. C'est la chance qui fera jeter Bernard dans le grand bain. Après deux saisons en amateur à l'AS Gardanne pendant lesquelles il participe à la montée en quatrième division, le jeune bambin âgé alors de 17 ans rencontre pendant les vacances l'entraîneur de Boulogne qui lui demande de venir faire un essai. L'affaire est plié au bout d'une semaine. Une carrière ascendante, une progression régulière l'emmèneront à ceux qui se fait de mieux en France. Après un passage à Lille, il signe en 1980 à Brest, alors ambitieux club de Division 2. Pardo participe à la remontée du club breton et enchaîne les saisons pleines de promesses. Il y fréquente des garçons comme Gérard Bernardet, Vincent GuérinGérard Buscher ou encore le buteur prolifique Drago Vabec. Au bout de cinq saisons entre la ligne de flottaison et le ventre mou, il plie bagage et prend la direction du Forez et Saint-Etienne. Il contribue grandement à la remontée malgré une vilaine blessure à l'intersaison qui le prive d'une quinzaine de matches. C'est à cette époque que sa carrière prend une autre tournure. Direction le Sporting Toulon en 1986. Au cours de toutes ces années passées à bourlinguer, le milieu de terrain infatigable a connu du monde, et s'est fait connaître et apprécier.


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Photo: ©Getty images

 

C'est à ce moment là que Michel Platini, nommé sélectionneur de l'équipe de France en 1989, l'appelle chez les Bleus pour en faire son homme de confiance. Il honore alors douze capes de suite en tant que titulaire au poste de récupérateur. Il enchaîne ensuite les piges dans les plus grands clubs français. Bordeaux d'abord, où il flambe. Puis l'Olympique de Marseille l'année suivante dans sa quête du graal européen. Titulaire tout le long de la saison, il est victime, en mars 1991, juste avant le quart de finale retour contre le Milan de Sacchi, double champion d'Europe en titre, d'une rupture des ligaments croisés du genou lors d'un choc terrible avec Chris Waddle durant un entraînement. Il attend la fin de la saison pour se faire opérer et rate la finale de C1 contre l'Étoile Rouge de Belgrade, ainsi que celle de la Coupe de France contre l'AS Monaco. Il ne reviendra jamais. Échangé avec Germain et Fournier contre le seul Angloma, l'ancien chouchou du public marseillais façon Tapie devient aphasique dans la capitale. Arrivé blessé, le contrat est rompu au bout de six rencontres. En équipe de France, il laisse sa place à un certain Didier Deschamps. Le début de la fin. L'ancien récupérateur un peu fou raccroche à Toulon, englué en National. Quelques mois plus tard, il est incarcéré, six mois aux Baumettes, puis quelques semaines à Luynes, pour trafic de cocaïne. Sans y voir un quelconque lien de cause à effet, Pardo avait payé de sa poche quelques mois plus tôt la libération de Francis Vandenberghe, plus connu sous le nom de "Francis le Belge"... Simultanément, il est fortement suspecté avec d'anciens joueurs toulonnais d'être impliqué dans une affaire de matches truqués. Il sera blanchi. Il échappera ensuite de peu à la mort grâce à une transplantation cardiaque mais perdra toutes ses dents la faute à une terrible infection. Sauvé, mais pas oublié par le fisc qui lui réclame plus de cinq millions de francs d'arriérés, Bernard Pardo suivra alors son chemin de pénitence et deviendra en août 1994 furtivement l'adjoint de Bernard Casoni alors sélectionneur de l'équipe nationale d'Arménie. Depuis, Bernard Pardo s'est refait une santé et tient aujourd'hui avec son frère le bar de la Poste à Gardanne, sa ville natale entre Aix et Marseille, où il a grandi. Superstitieux, Bernard Pardo expliqua un jour: "J'ai eu 13 sélections chez les Bleus, j'habite dans le département 13, mon père est né un 13..." C'est ce qui s'appelle avoir de la chance!

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Olympique de Marseille)

Champion de France en 1991 (Olympique de Marseille)

Vice-champion de France en 1990 (Bordeaux)

Finaliste de la Coupe de France en 1991 (finale non-jouée) (Olympique de Marseille)

Champion de France de D2 en 1981 (Stade Brestois)

Vice-champion de France de D2 en 1986 (Saint-Etienne)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d'or France Football en 1988


14/06/2017
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Pierrick Hiard

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Photo: ©DR

 

Pierrick Hiard

 

Né le 27 avril 1955 à Rennes (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m79

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection

(Qualif Coupe du Monde: 1 match)

 

1ère et dernière sélection : le 9 septembre 1981 contre la Belgique (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 1 sélection

 

1972/77 Stade Rennais (FRA) 48 matchs

(Championnat de France: 25 matchs)

(Championnat de France de D2: 21 matchs)

(Finale D2: 2 matchs)

1978/83 SC Bastia (FRA) 205 matchs

(Championnat de France: 161 matchs)

(Coupe de France: 35 matchs)

(Coupe des Coupes: 4 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)

1983/91 Stade Rennais (FRA) 275 matchs

(Championnat de France: 122 matchs)

(Championnat de France de D2: 114 matchs)

(Barrages: 6 matchs)

(Finale D2: 1 match)

(Coupe de France: 32 matchs)

1990/92 Stade Rennais B (FRA) 40 matchs

 

Pierrick Hiard, où l'itinéraire d'un gardien qui aurait pu réussir une belle carrière s'il n'avait pas privilégié un choix de vie en restant dans ses deux clubs de coeur, Rennes et Bastia.

 

C'est pour cela qu'il fait partie des personnalités qui, par leurs actes, ont marqué durablement ces deux équipes françaises. Né le 27 avril 1955, ce Rennais pur souche commence le football tout naturellement dans le club de sa ville dès l'âge de 10 ans. Lancé dans le grand bain du football, il se distingue rapidement grâce à des qualités au-dessus de la moyenne. Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1973, il devient rapidement le gardien de l’équipe première après le départ du titulaire habituel Daniel Bernard au Paris SG. Englué dans des difficultés financières, le Stade Rennais est obligé fin 1977 de vendre ses meilleurs espoirs. Gardien prometteur, Hiard est évidemment de ceux-là, et c’est le SC Bastia qui profite de l’aubaine. Il va alors connaître une période faste avec le Sporting Club de Bastia. Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 et vainqueur de la Coupe de France en 1981 face à Saint-Etienne (2 buts à 1), il obtient également son unique sélection chez les Bleus. Resté cinq saisons et demie en Corse, Hiard retourne à Rennes dès que le club Rouge et Noir retrouve l’élite, en 1983. Il accompagne le club au gré des relégations et des promotions, avant de prendre sa retraite à l'âge de 37 ans en 1992 avec un dernier match face à l'AS Cannes de Zinedine Zidane. Attaché au club et à la ville, l’ancien gardien de but international intègre le staff de l’équipe fanion comme entraîneur des gardiens jusqu’en 2003 avant d’intégrer la cellule de recrutement. Véritable légende vivante des Rouge et Noir, Pierrick Hiard détient le record du plus grand nombre de matches joués comme gardien du club rennais. 

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 (SC Bastia)

Vainqueur de la Coupe de France en 1981 (SC Bastia)

Vice-champion de France de D2 en 1976 et 1990 (Stade Rennais)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1973 (Stade Rennais)



DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d'or France Football en 1980 et 1982


14/06/2017
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André Rey

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Photo: ©DNA

 

André Rey

 

Né le 22 janvier 1948 à Strasbourg (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m87

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 10 sélections

(Matchs amicaux: 7 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 23 février 1977 contre la RFA (1-0)

Dernière sélection : le 2 mai 1979 contre les Etats-Unis (6-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png non-officiel: 1 sélection

 

1966/69 Rosheim (FRA)

1969/70 RC Strasbourg B (FRA) 13 matchs

1969/74 RC Strasbourg (FRA) 19 matchs

(Championnat de France: 17 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

1971/72 FC Mulhouse (FRA) (Prêt) 31 matchs

(Championnat de France de D2: 30 matchs)

(Coupe de France: 1 match)

1974/80 FC Metz (FRA) 225 matchs

(Championnat de France: 198 matchs)

(Coupe de France: 27 matchs)

1980/82 OGC Nice (FRA) 63 match

(Championnat de France: 59 matchs)

(Coupe de France: 4 matchs)

1982/83 FC Mulhouse (FRA) 33 matchs

(Championnat de France: 31 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

1983/84 FC Yonnais (FRA) 15 matchs

(Championnat de France de D2: 13 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

 

Lancé dans le grand bain avec le maillot strasbourgeois, c’est sous les couleurs messines que André Rey est devenu une icône. Un club où il à pu démontrer tout l'étendue de son talent jusqu'à s'imposer en équipe de France. Malheureusement, il a eu la malchance de se blesser au poignet juste avant la coupe du Monde 1978.
 
Né en janvier 1948 dans une famille établie à Duppigheim, il a commencé à jouer dans le club du village avant de rejoindre Rosheim. Arrivé à Strasbourg comme stagiaire, puis passé pro en 1972, le jeune portier n’arrivera pas à s'imposer dans les buts du Racing. Doublure de Johnny Schuth puis Christian Montes, écarté du groupe ensuite, on lui conseille même d'arrêter le football. Après un prêt d'un an chez le voisin du FC Mulhouse, il quitte le club avec une quinzaine de matches en D1 au compteur. Il décide de signer en 1974 au FC Metz pour gagner du temps de jeu. Son arrivée en Moselle transforme sa carrière. Sous la houlette de Georges Huart, qui reprend rapidement le club en main, il retrouve la confiance. En effet, celui qui était cantonné à un rôle de doublure et que ses entraîneurs lui reprochaient son inconstance trouve très vite ses marques et devient indiscutable. Gardien sobre mais extrêmement efficace aux réflexes prodigieux, "le Grand" était pratiquement invincible dans les airs.
 
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Photo: ©Archives Le Républicain Lorrain
 
Après une série de quatorze rencontres sans revers et une demi-finale de Coupe de France perdue en 1976, Michel Hidalgo le repère, lui qui cherche un gardien de taille en équipe nationale. À 28 ans, il prend sa revanche sur ceux qui l'avaient enterré trop tôt. Il fait donc ses grands débuts dans un match choc face à la RFA, championne du Monde en titre. Victoire 1 but à 0 pour les Bleus: Rey est en passe de s'imposer dans la cage française. C'est face à la Suisse à Genève qu'il s'illustrera le mieux, avec une large victoire 4 buts à 0 des Tricolores. Avant de sombrer, les Helvètes avaient multiplié les offensives, mais la vista et le calme de ce grand gardien ont écœuré les attaquants adverses. Il sera donc le titulaire lors du Mondial argentin, devant Dominique Baratelli, son rival de l'époque. Malheureusement, juste avant la compétition, il se fracture le poignet à l'entraînement et sera remplacé dans la liste par Jean-Paul Bertrand-Demanes.
 
Il retrouve sa place pour les éliminatoires de l’Euro 80 auquel la France ne participera pas puisqu'un but dans les derniers instants face à la Suède, pour un 2-2 fatal, où il est fautif, sonnera le glas de sa carrière en équipe de France, malgré une dernière cape internationale amical face aux américains (victoire 6 buts à 0). En perte de vitesse avec le FC Metz, il est supplanté en sélection par Dominique Dropsy, qui lui, ironie de l'histoire, évolue à Strasbourg. En 1980, il part pour l'OGC Nice qui doit remplacer Dominique Baratelli, parti la saison précédente au PSG. Il passe deux saisons sous le soleil de la Côte d'Azur. Titulaire la première année, l'homme aux 10 sélections perd sa place au cours de la seconde au profit de Michel Dussuyer. Contraint de partir, il revient passer un exercice du côté de Mulhouse mais ne reste pas. Il termine alors sa carrière en Vendée, à La Roche sur Yon, où il ne joue que treize rencontres avant de se blesser. Il range définitivement les gants là-dessus. Contrairement à ce que les strasbourgeois lui avait prédit, il aura fait une très belle carrière et connu l'équipe de France...  Par la suite, il tournera complètement le dos au football en créant une société spécialisée dans la fabrication de fermetures, portes et vitres. À noter que sur sa fiche Panini 80, le commentaire est le suivant: "Une sorte de mirador dressé entre les poteaux avec des fils à haute tension, on ne peux s'en approcher." Mythique.

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d'or France Football en 1979


14/06/2017
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Raymond Keruzoré

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Photo: ©Football Magazine

 

Raymond Keruzoré

 

Né le 17 juin 1949 à Chateauneuf-du-Faou (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, milieu défensif, 1m73

Surnom: Kéru

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 17 novembre 1976 contre l'Eire (2-0)

Dernière sélection : le 11 mai 1978 contre l'Iran (2-1)

 

1966/67 Stade Quimpérois (FRA)

1967/73 Stade Rennais (FRA) 102 matchs, 7 buts

(Championnat de France: 88 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 12 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 2 matchs)

1973/74 Olympique de Marseille (FRA) 29 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 25 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1974/75 Stade Rennais (FRA) 21 matchs

(Championnat de France: 18 matchs)

(Coupe de France: 3 matchs)

1975/79 Stade Lavallois (FRA) 129 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 99 matchs, 14 buts)

(Championnat de France de D2: 20 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 10 matchs, 2 buts)

1979/81 Stade Brestois (FRA) 47 matchs, 1 but

(Championnat de France: 38 matchs)

(Championnat de France de D2: 8 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 1 match)

1981/84 Guingamp (FRA) 91 matchs, 7 buts

(Championnat de France de D2: 77 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 14 matchs, 1 but)

 

Désigné joueur du siècle au Stade Lavallois en 2002, vainqueur de la coupe de France avec le Stade Rennais en 1971, Raymond Keruzoré, deux sélections en équipe de France, est une véritable légende du football breton, connu pour son caractère bien trempé, son élégance et sa technique exceptionnelle.

 

À ses débuts, le natif de la petite commune de Chateauneuf-du-Faou joue en amateur au Stade Quimpérois alors qu’il est encore lycéen. Il part ensuite à Rennes poursuivre ses études en physique-chimie quand il est repéré par Jean Prouff, le druide des Rouge et Noir, qui le pousse à devenir pro, lui ce fils de magasinier qui n’a pas spécialement d’envie de carrière professionnelle. Sous l’égide de l’emblématique entraîneur morbihannais, il dispute sa première rencontre en D1 à 19 ans face à Metz, plante son premier but, à 22 piges, face au SCO Angers, et passe dans la lumière avec la victoire en coupe de France en 1971. La deuxième ramené sur les bords de la Vilaine. Esthète sur le terrain, ce joueur tout en finesse commence à se tailler une belle réputation, voire à devenir un joueur de classe. Le public rennais s’extasie pour les dribbles de ce farfadet aux cheveux longs virevoltant sur le terrain tourné vers l’offensive. Son admiration pour le Brésil de 58, des Pelé et Garrincha, influence sa vision du football et son jeu, basé avant tout sur la recherche du plaisir.
 
Très doué, il est recruté par l’OM en 1973, période post-Marcel Leclerc. Sous le maillot phocéen, il va avoir malheureusement beaucoup de mal à s’imposer. Pas forcément titulaire, il bénéficie tout de même d’un temps de jeu relativement conséquent et dispute 25 rencontres en championnat. Néanmoins Raymond ne restera pas sur la Canebière et retrouve au bout d'une seule saison son jardin rennais. Après un bon début d'exercice, "Kéru" se brouille avec ses dirigeants. Des clans se forment entre joueurs et la descente à l'échelon inférieur est inévitable. Responsable d’avoir un mauvais état d’esprit et de détériorer l’ambiance selon son président Lemoux, il est poussé vers la sortie. Considéré comme un gauchiste, son caractère volcanique commence à peser lourd dans la balance.
 
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Photo: ©DR
 
Black-listé partout, celui que Lemoux surnomme la "sorcière maoïste" trouve finalement un point de chute à Laval, qui est aussi en D2. Offensif et déroutant, mais aussi hargneux et peu enclin à accepter certaines choses sans rechigner, Keruzoré se relance en Mayenne. Poète du jeu, alternant jeu court et jeu long, le milieu de terrain emmène les Tangos en première division. Le public du stade Francis Le Basser adule son capitaine et meneur de jeu par sa gentillesse, sa simplicité ainsi que par ses valeurs sportives et humaines. Sous les ordres de Michel Le Milinaire, ce maître à jouer qui transpirait l'intelligence fait une saison 1976-77 exceptionnelle, ce qui lui vaut d’être récompensé de l’Étoile d’or France Football et d'être appelé en équipe de France à deux reprises. En 1976 contre l’Eire, puis deux ans après contre l’Iran. Il figure même dans la liste des présélectionnés pour la Coupe du Monde 1978 en Argentine, mais ne sera finalement pas retenu. La concurrence était trop forte avec Michel Platini, voire Jean-Marc Guillou, sachant qu’Henri Michel et Dominique Bathenay étaient indétrônables et que Jean Petit sortait d’une saison énorme avec Monaco, il aurait effectivement pu prendre la place de Claude Papi, mais l’épopée bastiaise pesait trop lourd. Dur de s'imposer devant de magnifiques techniciens.
 
Le Finistérien effectue une dernière saison à Laval, avec un maintien encore obtenu à l’arrachée en grande partie grâce à lui et ses sept buts en championnat. Son passage en Mayenne restera comme l’apogée de sa carrière puisqu’il sera élu Tango du siècle par les supporters du club lavallois. Après deux autres saisons à Brest, il raccroche les crampons à Guingamp où il débute sa reconversion comme entraîneur. Fait rare, Raymond Kéruzoré est le premier footballeur français statufié de son vivant. Raymond Kopa, en 2018 à Reims, puis Jean Prouff à Rennes et enfin Henri Michel à Nantes, n’ont en effet connu cet honneur qu’à la suite de leur décès. La statue de bronze mesurant 2 mètres 30 de haut et le représentant en action, frappant un ballon de l’extérieur du pied, trône à quelques mètres de l’entrée du stade Charles-Pinson à Carhaix. Il présente aussi la particularité de n’avoir récolté ni carton jaune, ni carton rouge au cours de sa longue carrière. 
 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe de France en 1971 (Stade Rennais)

Champion de France de D2 en 1981 (Stade Brestois)

Vainqueur du Challenge des champions en 1971 (Stade Rennais)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d'or France Football en 1977

Élu joueur du siècle du Stade Lavallois en 2002


14/06/2017
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