Football-the-story

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France


Jocelyn Angloma

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Jocelyn Angloma

 

Jocelyn Gaëtan Angloma

Né le 7 août 1965 aux Abymes (GLP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, défenseur droit, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 37 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 16 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 15 sélections)

(Euro: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 13 octobre 1990 contre la Tchécoslovaquie (2-1)

Dernière sélection : le 26 juin 1996 contre la Rep. Tchèque (0-0)

 

Guadeloupe.png 14 sélections, 4 buts

 

1983/85 Étoile Morne-à-l'eau (GLP)

1985/87 Stade Rennais (FRA) 48 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 37 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 11 matchs, 1 but)

1987/90 Lille OSC (FRA) 104 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 92 matchs, 13 buts)

(Coupe de France: 12 matchs)

1990/91 Paris SG (FRA) 39 matchs, 6 buts

(Championnat de France: 36 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 3 matchs)

1991/94 Olympique de Marseille (FRA) 105 matchs, 4 buts

(Championnat de France: 85 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 7 matchs)

(Ligue des Champions: 13 matchs, 1 but)

1994/96 Torino (ITA) 62 matchs, 8 buts

(Championnat d'Italie: 60 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)

1996/97 Inter Milan (ITA) 46 matchs, 3 buts

(Championnat d'Italie: 30 matchs, 1 but)

(Coupe d'Italie: 6 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 2 buts)

1997/2002 Valence CF (ESP) 170 matchs, 8 buts

(Championnat d'Espagne: 120 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Espagne: 14 matchs, 2 buts)

(Ligue des Champions: 34 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

2003/07 Étoile Morne-à-l'eau (GLP) 

 

Inusable défenseur latéral, Jocelyn Angloma était un brillant défenseur en club et en équipe de France, on appréciait son jeu physique, ses interventions musclées et ses relances soignées.

 

Il n’hésitait pas à aider ses attaquants en effectuant des montées très efficaces. Né aux Abymes en Guadeloupe, Jocelyn Angloma effectue ses débuts à l'Etoile Morne à l'eau, club du championnat de son île. Il y fait ses gammes jusqu’en 1985, le temps pour lui de se construire en tant que footballeur et en tant qu’homme. Suffisamment mûr pour tenter le grand saut, il quitte la Guadeloupe du haut de ses 20 ans pour rejoindre la métropole et le Stade Rennais. Un peu plus de deux mois après son arrivée, il fait ses débuts en équipe première, en Coupe de France. Non qualifié pour jouer en première division, il doit attendre la fin de la saison pour y faire ses débuts. Angloma, qui évolue alors au milieu de terrain, se fait rapidement une place avec les pros. En 1987, l’équipe descend dans l'antichambre de l'élite, mais Jocelyn Angloma entend continuer sa progression, et rejoint Lille.

 

Sous la houlette de Georges Heylens, il découvre le poste d’arrière droit, et c’est d’ailleurs dans ce couloir qu’il se fixe définitivement quelques années plus tard. Avec les Dogues, il inscrit la bagatelle de 13 buts en 92 rencontres. Ses belles prestations lui ouvrent les portes du Paris SG. Dans la capitale, il découvre l’équipe de France, entraînée par Michel Platini, et effectue ses débuts le 13 octobre 1990 face à la Tchécoslovaquie (2 buts à 1). Mais l’aventure tourne court pour le Guadeloupéen qui signe alors chez l’ennemi juré, l’Olympique de Marseille, qui vient d’être battu par l'Étoile Rouge de Belgrade en finale de la C1. Le début de la gloire pour ce joueur qui voit grand. Il remporte le championnat de France en 1992 et surtout la Ligue des Champions en 1993. Vainqueur du grand Milan AC (1 but à 0), les phocéens se retrouvent sur le toit de l'Europe. Malheureusement il paye le prix fort avec une fracture du tibia à l'heure de jeu lors d'un contact avec Lentini. La fête à Munich est gâché pour lui. Il raconte alors: "L’autre jour, j’ai vu tous les copains à Sacrée Soirée, ça m’a fait un peu mal. J’ai aussi loupé le match contre le PSG. Ce soir-là, j’étais comme un fou, j’ai eu envie de me lever et de venir au Vélodrome. C’était atroce."


Jocelyn Angloma.jpg

 

La saison suivante, Marseille touche le fond. Il partira, comme beaucoup, avec la relégation administrative à la suite de l'affaire OM/VA en 1994. Avec les Bleus en revanche, il ne survivra pas au naufrage de 1993. Malgré son titre de champion d’Europe espoirs en 1988 en compagnie de Laurent Blanc et Eric Cantona, l'émergence de Lilian Thuram en 1996 lui coupera définitivement la route de l'équipe de France, avec laquelle il compte toute de même 37 sélections. Il tente ensuite une carrière à l’étranger, d'abord en Italie. Il passe trois saisons de l’autre côté des Alpes, allant au Torino avant de rejoindre l’Inter. Avec le club milanais, il parvient à se hisser en finale de la Coupe UEFA, pour une défaite face aux allemands du FC Schalke 04.

 

Il poursuit ensuite sa route en Espagne, du côté du FC Valence. Il y finit sa carrière au plus haut niveau à presque 37 ans et dispute deux nouvelles finales de Ligue des Champions, perdues en 2000 et 2001, respectivement face au Real Madrid puis contre le Bayern Munich. Champion d’Espagne en 2002, Jocelyn Angloma décide alors de raccrocher les crampons, ou presque. Après quelques années de repos bien méritées, il décide de reprendre du service au sein de la sélection guadeloupéenne. Fort de son expérience, il permet aux "Gwada Boys" de se qualifier pour la Gold Cup organisée en 2007. Compétition durant laquelle la Guadeloupe atteint les demi-finales, donnant même la victoire aux siens face au favori cubains en quart, à la 87ème minute. Exemple de longévité, il met alors un terme définitif à sa carrière, à 41 ans.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de l'Euro Espoirs en 1988 (France)

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)

Vainqueur de la Ligue des champions en 1993 (Marseille)

Finaliste de la Ligue des champions en 2000 et 2001 (Valence CF)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1997 (Inter Milan)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1998 (Valence CF)

Champion de France en 1992 (Marseille)

Vice-champion de France en 1994 (Marseille)

Champion d’Espagne en 2002 (Valence CF)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1999 (Valence CF)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 1999 (Valence CF)

Champion de Guadeloupe en 2007 (Étoile Morne-à-l'eau)

Vice-champion de Guadeloupe en 2006 et 2008 (Étoile Morne-à-l'eau)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé dans l'équipe type de l'Euro 1992

Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association européenne ESM en 1997, 2000 et 2001


15/03/2016
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Dominique Baratelli

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Photo: ©DR

 

Dominique Baratelli

 

Né le 26 décembre 1947 à Nice (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m77

Surnom: Dumé

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections

(Matchs amicaux: 10 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 5 sélections)

(Coupe de l'indépendance: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 11 juin 1972 contre le sélection CONCACAF (5-0)

Dernière sélection : le 28 avril 1982 contre le Pérou (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 6 sélections

 

1967/71 AC Ajaccio (FRA) 116 matchs

(Championnat de France: 107 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

1971/78 OGC Nice (FRA) 285 matchs

(Championnat de France: 247 matchs)

(Coupe de France: 30 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)

1978/85 Paris SG (FRA) 281 matchs

(Championnat de France: 239 matchs)

(Coupe de France: 29 matchs)

(Coupe des Coupes: 10 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

 

Fabuleux portier des années 70, Dominique Baratelli a fait les beaux jours de l'OGC Nice et du PSG grâce à son admirable sens de l'anticipation, ses belles sorties aériennes et ses sacrés réflexes sur les pénaltys.

 

Surnommé Dumé, ce personnage discret mais attachant a puisé dans ses racines et dans un physique peu taillé pour l'emploi, des qualités qui en fait de lui l'un des meilleurs gardiens français de sa génération. Peut-être que s'il avait été titularisé pour la Coupe du Monde 1982, les Bleus aurait pu prétendre à plus.... Formé à l'école des gardiens du Cavagal, le Niçois de cœur et d'origine signe pourtant son premier contrat pro à l'AC Ajaccio en 1967. Plus petit qu'un gardien lambda de l'époque, il compense par des réflexes fantastiques et un sens de l'anticipation précieux lors des sorties dans les pieds. Tout naturellement, il regagne la promenade des Anglais en 1972 après quatre saisons corses. Revenu en pleine maturité, la Côte d'Azur est son paradis, le stade du Ray sa maison. Malgré une équipe talentueuse, le palmarès niçois de Baratelli restera malgré tout vierge de titre. Deux fois vice-champion et une fois finaliste de la Coupe de France en 1972 renversé par l'AS Nancy-Lorraine d'un certain Michel Platini. Son beau parcours lui permet d'être rapidement appelé en équipe de France comme doublure de Georges Carnus. En 1973, il devient titulaire après un tout nouveau changement de sélectionneur. Résistant à la concurrence de Jean-Paul Bertrand-Demanes, il dispute les qualifs de l'Euro 1976 puis, à la faveur de la blessure de ce dernier, il le remplace en cours de match face à l'Argentine lors de la Coupe du Monde 1978. La défaite sonne le glas des Tricolores et l'entraîneur Hidalgo en profite pour faire jouer les coiffeurs pour le troisième match.


Dominique Baratelli.jpg

Photo: ©DR

 

Après la compétition, Baratelli rejoint le PSG  à la recherche d'un premier trophée. Mais les déboires du club l'empêchent de retrouver la sélection. En 1982, le PSG gagne enfin son premier titre: la Coupe de France. Baratelli est le héros de ce parcours et y gagne une réputation de "tueur des pénaltys" puisque le club de la capitale triomphera dans cette épreuve spécifique successivement face à l'OM, Bordeaux et Tours avant d'affronter les Verts en finale. La rencontre face au FC Tours restera dans les annales puisque le gardien tourangeau, Jean-Marc Desrousseaux, est lui aussi un spécialiste des penos. Alors qu'il stoppe trois tirs parisiens, Baratelli réussit l'exploit d'en sortir quatre. Fort de ses exploits, il fait partie du voyage pour le Mondial espagnol en 1982 mais doit laisser le fauteuil de titulaire à Jean-Luc Ettori à la surprise générale. Malheureusement, la France échoue face aux briseurs de rêves allemand après avoir mené 3 buts à 1 en prolongation. La non titularisation de Baratelli, spécialiste des tirs au but, reste un mystère et Michel Hidalgo a toujours refusé de s'étendre sur ce sujet. Pour la petite finale, c'est Jean Castaneda qui joue et qui coûte la 3ème place sur deux erreurs... Sans doute le sélectionneur préparait-t-il l'Euro 84 et du haut de ses 33 ans Dominique n'était pas une solution d'avenir... En 1983, il quitte définitivement les Bleus et réalise cette année-là une bonne saison au PSG qui remporte de nouveau la Coupe de France face au FC Nantes, célèbre pour le fameux but de José Touré et atteint dans le même temps les quarts de finale de la Coupe des Coupes. L'année suivante est plus délicate: auteur d'un match catastrophique face aux Hongrois de Videoton (défaite 2 buts à 4), il perd sa place. À la fin de la saison, le modèle de longévité range les gants à l'âge de 38 ans et quitte le monde du football avec 593 matches de Division 1 au compteur. Sitôt la fin de sa carrière, Baratelli retrouve ses racines et devient entraîneur de Cagnes-sur-Mer en 4ème division durant cinq saisons et entre ensuite à la mairie de la ville où il devient animateur au service des sports. Il prend définitivement sa retraite le 24 septembre 2010. Numéro un des gardiens du Gym, Dominique Baratelli est élu lors d'un sondage 3ème meilleur joueur de l'histoire de l'OGC Nice.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Vice-champion de France en 1973 et 1976 (OGC Nice)

Vainqueur de la Coupe de France en 1982 et 1983 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1978 (OGC Nice)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Étoile d’or France Football en 1976


02/03/2016
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Eric Di Méco

Eric Di Meco.jpg
Photo: ©DR

 

Eric Di Méco

 

Né le 7 septembre 1963 à Avignon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, défenseur gauche, 1m82

Surnom: la faucheuse

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 23 sélections

(Matchs amicaux: 13 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 7 sélections)

(Euro: 1 sélection)



1ère sélection : le 16 août 1989 contre la Suède (4-2)

Dernière sélection : le 10 juin 1996 contre la Roumanie (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 1 sélection

 

1980/94 Olympique de Marseille (FRA) 277 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 216 matchs, 10 buts)

(Coupe de France: 37 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 24 matchs)

1986/87 AS Nancy-Lorraine (FRA) (Prêt) 30 matchs, 1 but

(Championnat de France: 29 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 1 match)

1987/88 FC Martigues (FRA) (Prêt) 32 matchs, 2 buts

(Championnat de France de D2: 31 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1994/98 AS Monaco (FRA) 78 matchs, 1 but

(Championnat de France: 65 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 5 matchs)

(Coupe de la ligue: 7 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 1 match)

 

Issu du centre de formation de l'Olympique de Marseille, Eric Di Méco a fait partie de la fameuse bande des "minots" qui au début des années 80 ont permis au club de survivre puis de remonter en première division en 1984.
 
Comme d'autres, il est ensuite parti vers d'autres horizons, un peu laissé de côté par des dirigeants reprenant l'éternelle tradition de l'OM, consistant à appeler des vedettes dès que de nouvelles ambitions commencent à se faire jour. Pur gaucher, Di Méco évolue à cette période en tant qu'ailier gauche ou milieu gauche. Après des prêts peu concluants à Nancy puis au FC Martigues, Di Méco revient à Marseille, où il décide de se reconvertir en arrière latéral, toujours à gauche, sur les conseils de son ex-entraîneur de l'AS Nancy-Lorraine, Arsène Wenger. Sa puissance et ses capacités techniques le mettent rapidement en vedette.

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photo: ©DeMartignac/L'Équipe
 
C'est à ce poste que Di Méco participe aux plus belles heures de l'Olympique de Marseille, jusqu'à la victoire en Ligue des Champions en 1993. Titulaire indiscutable dans ce qui est alors l'un des plus grands clubs d'Europe, Di Meco est logiquement appelé en équipe de France par Michel Platini à partir de 1989. Mais son style plus que rugueux, souvent à la limite du carton rouge, ne lui permet pas de s'imposer chez les Bleus. Absent de l'aventure de l'Euro 1992, il est également ignoré par Gérard Houllier sur la période 1992-1993. À la surprise générale, il est pourtant rappelé par Aimé Jacquet dès sa prise de fonction en 1994. À plus de 30 ans, Di Meco va alors devenir l'un des hommes de base de "Mémé", qui apprécie son engagement physique et sa précieuse expérience du haut niveau. Il se voit même confié le brassard de capitaine à deux reprises, notamment à l'occasion du fameux Roumanie-France d'octobre 1995. Mais à l'Euro 1996 qu'il aborde pourtant en position de titulaire, Di Meco va être détrôné dès le premier tour par sa jeune doublure Bixente Lizarazu, ce qui le conduit à annoncer sa retraite internationale à l'issue du tournoi, avec la satisfaction d'être resté invaincu sous le maillot bleu tout au long de ses 23 sélections.
 
Il poursuit néanmoins une brillante carrière en club puisqu'il rejoint l'AS Monaco après que le club olympien soit rétrogradé administrativement en division 2 suite aux affaires de corruption. Lors de la saison 1996, le joueur se fait surtout remarquer à travers l’ambiance exécrable régnant à Monaco, ce dernier formant une coalition d’anciens Marseillais avec Fabien Barthez et Basile Boli, engendrant des conflits jusque sur le terrain. Victime d’une blessure qui met quasiment un terme à sa carrière, Di Meco ne participera pas au titre monégasque de 1997, bien qu’étant toujours contractuellement au club. Remis de sa blessure mais toutefois perdu pour le football, il fera une dernière apparition surprise en 1998 pour pallier des absences cumulées. Après un court passage comme directeur sportif du club phocéen et une expérience comme adjoint aux sports de la mairie de Marseille, il devient consultant dans les médias.

PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1993 (Marseille)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1991 (Marseille)
Champion de France en 1989, 1990, 1991, 1992 (Marseille) et 1997 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1994 (Marseille)
Vainqueur de la Coupe de France en 1989 (Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1986 et 1991 (finale non-jouée) (Marseille)

01/03/2016
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Autres Joueurs Français

GARDIENS DE BUT

 

Daniel Bernard

Jean-Paul Escale

Jean-Claude Hernandez

Gaëtan Huard

Jean-Michel Moutier

Pascal Olmeta

 

DÉFENSEURS LATÉRAUX

 

Salem Ben Miloud

Michel Frusta

Hamada Jambay

René Masclaux

Aimé Mignot

Georges Polny

Eric Sikora

Franck Tanasi

Jules Zvunka



DÉFENSEURS CENTRAUX

 

Guy Calleja

Rolland Courbis

Jacques Debellex

Armand Forchério

Francis Isnard

Antoine Kombouaré

Florent Laville

Daniel Leclercq

Pierre Neubert

Marcel Nowak

Jean-Marc Pilorget

Jules Sbroglia

Jean-Guy Wallemme

 

MILIEUX DÉFENSIFS/CENTRAUX

 

Lucien Degeorges

Jean-Jacques Eydelie

Alain Fiard

Marcel Leborgne

Camille Ninel

Jean-Marie Prevost

Claude Puel

Jacques Santini

Marceau Somerlinck

Philippe Violeau



MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS

 

Franck Durix

Frederic Johansen

Marc Kanyan

Bernard Lech

Ignace Tax

 

ATTAQUANTS

 

Gunnar Andersson

Roger Boli 

François Calderaro

Alain Caveglia

Georges Dupraz

André Fefeu

François Félix

Laurent Paganelli


01/03/2016
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Jean-Paul Escale

Jean-Paul Escale.jpg
Photo: ©Onze Mondial

 

Jean-Paul Escale

 

Né le 6 mars 1938 à Barbazan-Bezat (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m77

 

1955/60 SA Saint-Antoine (FRA)

1960/71 Olympique de Marseille (FRA) 317 matchs

(Championnat de France: 278 matchs)

(Coupe de France: 27 matchs)

(Coupe Charles Drago: 4 matchs)

(Coupe des Coupes: 4 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1971/72 AC Ajaccio (FRA) 39 matchs

(Championnat de France: 36 matchs)

(Coupe de France: 3 matchs)

1972/73 Stade Rennais (FRA) 11 matchs

1973/76 US Valenciennes-Anzin (FRA) 78 matchs

(Championnat de France: 13 matchs)

(Championnat de France de D2: 50 matchs)

(Barrages: 4 matchs)

(Coupe de France: 11 matchs)

1976/78 AS Mazargues (FRA)

1978/86 JS Gavotte (FRA)

 

Grâce à ses qualités de souplesse ainsi qu'un bon sens du placement, Jean-Paul Escale a été l'un des meilleurs gardiens de buts français dans les années 60-70 et celui qui jouera le plus grand nombre de matches dans les buts de l'OM jusqu'en 2013 et l'établissement d'un nouveau record par Steve Mandanda.

 

Originaire des Hautes-Pyrénées, Jean-Paul Escale arrive à Marseille avec sa famille à tout juste 7 ans. Il débute le football dans un petit club de l’agglomération phocéenne, le SA Saint-Antoine, et y joue jusqu’à ses 21 ans. En 1960, l’OM le recrute. Il montre tout son talent et franchit rapidement les échelons. Trois ans plus tard, il devient titulaire indiscutable en Division 1, un poste qu’il occupera durant huit saisons consécutives à l’OM. Avec Marseille, Escale connaît les affres de la D2, l'humiliation face au GFCA en 1964, mais également les joies d’un titre de champion en 1971 et d’une victoire en Coupe de France en 1969 (il est le héros de la demi). Seul manque à son palmarès, l’absence d’une sélection en équipe de France, bien qu’ayant été appelé par Louis Dugauguez la concurrence est rude avec George Carnus et Marcel Aubour. La seule excuse du sélectionneur suivant Georges Boulogne pour ne pas convoquer le marseillais était de dire qu'il préféré les stéphanois. Au moins c'est le mérite d'être clair. En 1971, il quitte Marseille pour Ajaccio, où il réalise une bonne saison dans l’élite, aux côtés notamment des jeunes Marius Trésor et François M’Pelé. L’année suivante, il est recruté par le Stade Rennais, qui vient de perdre Marcel Aubour parti à Reims. Seulement voilà, Escale n’est que remplaçant durant une bonne partie de la saison derrière le jeune Daniel Bernard qui éclot. Après un an et onze matchs joués, il s'en va finir sa carrière à Valenciennes où il connaît une dernière montée en D1. En 1976, il range définitivement les gants et rentre en Provence. Il pousse tout de même au niveau amateur jusqu’à ses 48 bougies.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1971 (Marseille)

Vice-champion de France en 1970 (Marseille)

Vainqueur de la Coupe de France en 1969 (Marseille)

Vice-champion de France de D2 en 1966 (Marseille) et 1975 (US Valenciennes)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

Jean-Paul Escale - Stade Rennais Online

Jean-Paul Escale, 11 ans dans les buts de l'OM - Om4ever


01/03/2016
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