Football-the-story

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Argentine


Angel Labruna

Angel Labruna.jpg

photo: ©El Grafico

 

Angel Labruna

 

Angel Amedeo Labruna

Né le 28 septembre 1918 à Buenos Aires (ARG)

Décédé le 19 septembre 1983 à Buenos Aires (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, attaquant, 1m75

Surnoms: El Feo (le moche), Angelito (petit ange), l'Eternel

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 37 sélections, 17 buts

(Matchs amicaux: 9 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Copa America: 5 sélections, 3 buts)

(Championnat d'Amérique du Sud: 9 sélections, 7 buts)

(Copa Roca: 5 sélections, 2 buts)

(Copa Lipton: 3 sélections)

(Copa Newton: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 25 août 1942 contre l'Uruguay (1-1)

Dernière sélection : le 15 juin 1958 contre la Tchécoslovaquie (1-5)

 

1939/59 River Plate (ARG) 545 matchs, 317 buts

(Championnat d'Argentine: 515 matchs, 293 buts)

(Autres coupes: 17 matchs, 11 buts)

(Copa Aldao/Championnat sud-américain des clubs champions: 13 matchs, 13 buts)

1960 Rangers de Talca (CHL) 3 matchs

1960 Rampla Juniors (URU) 16 matchs, 3 buts

1961 Platense (ARG) 2 matchs

 

Angel Labruna est le meilleur buteur de l'histoire du club argentin de River Plate avec 293 buts inscrits.

 

Amoureux de son club, il fait parti du grand River Plate des années 40 et 50 surnommé "La Máquina" ("La Machine") qui est souvent considéré comme l'une des plus belles équipes Sud-Américaines de tous les temps. Le jeune bambin débute sous les couleurs de River Plate le 18 juin 1939, lors d’un match perdu par les "Millonario" contre l'Estudiantes de La Plata, avant d'inscrire son premier but quelques mois plus tard, le 15 octobre 1939 plus précisément, lors d’un triomphe du club argentin (4 buts à 2) devant Atlanta. "El Feo" endosse alors une vingtaine d'années le maillot de la "banda roja", remportant ainsi neuf championnats d'Argentine et terminant à deux reprises meilleur buteur du championnat. Il composait la légendaire attaque du club des années 50 en compagnie de Juan Carlos Muñoz, José Manuel MorenoAdolfo Pedernera et Félix Loustau qui formait donc la légendaire attaque surnommé "La Maquina" en raison des actions menés avec brio par l'équipe. Il quitte le grand River Plate en 1959, après avoir disputé 515 matchs et inscrit 293 buts dont 16 rien que face au rival éternel de Boca Juniors. Il dispute son tout dernier match avec les "Gallinas" contre San Lorenzo sur la pelouse du Gasometro de l'avenue La Plata. Il poursuit ensuite avec le club chilien des CSD Rangers, puis le club uruguayen des Rampla Juniors FC et effectue un dernier retour en Argentine au CA Platense pour y raccrocher les crampons à l'âge de 43 ans. En sélection, il a eu moins de réussite, surement la faute à la Seconde Guerre mondiale. Il obtient 36 capes internationales sous les couleurs de l'Albiceleste (marquant 17 buts), avec laquelle il remporte deux Copa America (1946 et 1955) et dispute la phase finale de la Coupe du Monde de 1958 en Suède à l'âge de 40 ans. Il aurait pu disputer les précédentes Mondiaux si l'Argentine n'avait pas refusé de participer à celles de 1950 au Brésil et de 1954 en Suisse. Une fois sa carrière de joueur terminé, il se reconvertit comme adjoint, puis entraîneur, où il débute avec Rosario Central. Mais encore une fois c’est avec River Plate qu'il connaît ses meilleurs moments, en permettant au club de Núñez de retrouver les sommets 18 ans après son dernier titre (qu'il avait lui-même conquis en 1957 en tant que joueur) en remportant quatre championnats Metropolitanos (1975, 1977, 1979, 1980) et trois championnats Nacionales (1975, 1976, 1979), s'appuyant sur de grands joueurs comme Daniel PassarellaLeopoldo Luque ou Norberto Alonso. Le 20 septembre 1983, Il succombe à l'âge de 64 ans d'une crise cardiaque dans les bras du gardien Ubaldo Fillol alors qu'ils se promener.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1946 et 1955 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1941, 1945 et 1947 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1941, 1942, 1945, 1947, 1952, 1953, 1955, 1956 et 1957 (River Plate)

Vice-champion d’Argentine en 1939, 1943, 1944, 1948 et 1949 (River Plate)

Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1941, 1942 et 1952 (River Plate)

Vainqueur de la Copa Adrian C. Escobar en 1941 (River Plate)

Vainqueur de la Copa de Competencia (LAF) en 1932 (River Plate)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat d’Argentine en 1943 (23 buts) et 1945 (25 buts) (River Plate)

 

VIDÉO

 


11/03/2015
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Claudio Caniggia

Claudio Caniggia.jpg

Photo: ©Flickr

 

Claudio Caniggia

 

Claudio Paul Caniggia

Né le 9 janvier 1967 à Buenos Aires (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, attaquant, 1m72

Surnoms: The Bird, Le fils du vent, L'oiseau

 

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 50 sélections, 16 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 9 sélections, 4 buts)

(Copa America: 15 sélections, 6 buts)

(Coupe des Confédérations: 2 sélections, 1 but)

(Coupe Kirin: 2 sélections)

(Coupe Intercontinentale des nations: 1 sélection, 1 but)

 

1ère sélection : le 10 juin 1987 contre l'Italie (1-3)

Dernière sélection : le 27 mars 2002 contre le Cameroun (2-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png olympique: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U19: 1 sélection

 

1985/88 River Plate (ARG) 63 matchs, 8 buts

(Championnat d'Argentine: 53 matchs, 8 buts)

(Copa Libertadores: 4 matchs)

(Copa Interamericana: 6 matchs)

1988/89 Hellas Verone (ITA) 30 matchs, 7 buts

(Championnat d'Italie: 21 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Italie: 9 matchs, 4 buts)

1989/92 Atalanta Bergame (ITA) 100 matchs, 29 buts

(Championnat d'Italie: 68 matchs, 25 buts)

(Coupe d'Italie: 8 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)

1992/94 AS Roma (ITA) 25 matchs, 9 buts

(Championnat d'Italie: 15 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Italie: 6 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 3 buts)

1994/95 Benfica Lisbonne (POR) 33 matchs, 16 buts

(Championnat du Portugal: 23 matchs, 8 buts)

(Coupe du Portugal: 3 matchs, 5 buts)

(Ligue des Champions: 7 matchs, 3 buts)

1995/98 Boca Juniors (ARG) 63 matchs, 22 buts

(Championnat d'Argentine: 58 matchs, 22 buts)

(Supercopa Sudamericana: 5 matchs)

1999/00 Atalanta Bergame (ITA) 20 matchs, 2 buts

(Championnat d'Italie: 17 matchs, 1 but)

(Coupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)

2000/01 Dundee FC (ECO) 25 matchs, 8 buts

(Championnat d'Écosse: 21 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Écosse: 4 matchs, 1 but)

2001/03 Glasgow Rangers (ECO) 77 matchs, 20 buts

(Championnat d'Écosse: 50 matchs, 12 buts)

(Coupe d'Écosse: 15 matchs, 6 buts)

(Qualif Ligue des Champions: 4 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)

2003/04 Qatar SC (QAT) 15 matchs, 5 buts

2012 Wembley FC (ANG) 2 matchs, 1 but

(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 1 but)

 

Ces cheveux blonds filasses, cette dégaine d’oiseau, chaussettes baissées révélant des mollets plus noueux que jamais, aucun doute, voici Claudio Caniggia dit "El Hijo del Viento", le fils du vent, surnom que Claudio Caniggia partageait avec l’athlète Carl Lewis pour sa vitesse dévastatrice. Considéré comme un grand nom du football argentin, il composé avec succès un magnifique duo d'attaquants en équipe nationale avec la légende Diego Maradona.

 

Il est un peu le fils de Dieu, celui que Diego à adoubé, non pas comme son successeur, mais comme son ami intime, et son binôme de prédilection. Formé dans la prolifique pépinière de River Plate, Caniggia est lancé avec la première en 1985 par Héctor "Bambino" Veira, coach aux mœurs incertaines, séduit par cet attaquant rapide et peut-être par sa plastique d’éphèbe. À tout juste 18 ans, il joue aux côtés de Nery PumpidoOscar Ruggeri ou encore Enzo Francescoli. Ses débuts sont aussi explosifs et fulgurants que ses accélérations. "El Pájaro" ("l'oiseau"), comme il est également surnommé à l'époque, constitue un précieux complément dans une équipe qui entre dans l'histoire en 1986 en décrochant le championnat d'Argentine, la Copa Libertadores, la Copa Interamericana et la Coupe Intercontinentale, même s’il n’apparaît quasiment jamais dans l’équipe première. Les deux saisons suivantes révèlent le jeune crack, dont les accélérations cambrées et les dribbles virevoltants enchantent le Stadio Monumental.

 

L'attaquant argentin va alors entamer son périple européen en 1988, lorsqu'il est d'abord acheté en Italie par l'Hellas où il ne reste qu’une saison. Les difficultés financières du club de Vérone justifient sa cession à l’Atalanta, son caractère taciturne et sa mésentente (réelle) avec Il Mago Osvaldo Bagnoli sont également évoqués. À Bergame, le joueur argentin réalise trois saisons pleines, terminant à chaque fois meilleur buteur de son équipe en championnat. Ce qui est encore le Stadio Comunale découvre ce setter inépuisable, chien de race à poils longs, chassant sans fin dans les brouillards ou sous la pluie de Città Alta. En toute logique, les meilleurs clubs italiens s’intéressent à lui et c’est l’AS Roma qui le recrute à prix d'or pour remplacer Rudi Völler lors de l’été 1992. Sa première saison, qui marque également les débuts du très jeune Francesco Totti sous le maillot giallorosso, est plutôt mitigée avec une décevante 10ème place en championnat et une finale de Coupe d’Italie perdue face au Torino. La suivante est catastrophique puisqu'il est déclaré positif à la cocaïne à l’issue d’une rencontre face au Napoli. Treize mois de suspension avant qu’il ne fasse son retour à la compétition avec l’Albiceleste en match préparatoire à la Coupe du Monde. Après avoir effectué un prêt à Benfica, il rentre au pays et rejoint Diego Maradona à Boca Juniors en 1995.


Claudio Caniggia.jpg

Photo: ©Sticker FIFA World Cup 98

 

À Buenos Aires, les deux joueurs savourent leur complicité pendant deux saisons avec comme point d’orgue ce match de juillet 1996, remporté 4 buts à 1 par Boca face au grand rival River Plate grâce à un triplé de Caniggia. Le baiser échangé par les deux joueurs lors de ce match marque à jamais la complicité de ces deux géants du football argentin. Les supporters de River ne lui ont d'ailleurs jamais pardonné cette trahison. Interrogé sur la place de chaque club dans son cœur, Caniggia s'est voulu diplomatique: "C'est du 50/50. River, c'est la meilleure école de foot, il faut pratiquer du beau jeu. Boca c'est différent: le public encourage même quand l'équipe perd."

 

Côté sélection, Claudio Caniggia va acquérir une autre dimension, à tel point qu'il deviendra l'un des joueurs les plus remarquables à avoir jamais porté la tunique Albiceleste. Il atteint le statut de légende pour sa première Coupe du Monde en 1990, en Italie. Sorti du banc après le match d’ouverture de l’Argentine perdu 1 but à 0 face au Cameroun, Claudio Caniggia est devenu un titulaire indiscutable à la pointe de l’attaque lors de ce tournoi italien, offrant une plus grande vivacité à l’attaque argentine et davantage d’opportunités à "El pibe de Oro", qui avait imposé au sélectionneur Carlos Bilardo la convocation de Claudio. En huitième, suite à un slalom divin de Maradona, il marque contre le Brésil l'unique but qui envoie l'Argentine en quart. La demi-finale contre le pays organisateur va également marquer la vie de Caniggia. Tout d'abord parce qu'il inscrit le but qui permet à l'Argentine d'égaliser pour s'imposer ensuite aux tirs au but. Mais aussi parce qu'il reçoit un carton jaune pour une main, carton qui le privera de la finale, affaiblissant terriblement l’Albiceleste. C’est en spectateur qu’il assistera à la défaite de ses coéquipiers face à l’Allemagne. Un an plus tard, il inscrit deux buts lors de la campagne victorieuse lors de la Copa America au Chili, où il forme un terrible duo avec Gabriel Batistuta, l'un des avant-centres qui aura le mieux exploité sa vitesse. Privé de l'édition suivante en Equateur, en raison de sa suspension évoqué plus tôt, il retrouve Batigol sur le front de l'attaque albiceleste à la Coupe du Monde 1994, où l'Argentine fait figure de candidate au titre. Caniggia plante un doublé contre le Nigéria, mais se blessera pour la suite de la compétition. Un coup dur pour une équipe déjà meurtrie par le contrôle positif de Maradona. L'Argentine se qualifie tout de même, mais c'est en spectateur qu'il assiste à la défaite contre la Roumanie en huitièmes de finale. En revanche, quand Daniel Passarella prend les commandes de la sélection d'Argentine, ce dernier décide d'écarter "Cani" du Mondial 98 suite à un refus de couper ses cheveux longs. Il faut attendre le sélectionneur suivant Marcelo Bielsa pour le revoir et l'emmener en Corée du Sud et au Japon en 2002. Mais il assiste impuissant du banc à l'élimination de son équipe dès le premier tour de la compétition. Cette dernière apparition avec la sélection semble marquer le crépuscule d'une carrière qui aura duré quasiment deux décennies et qui prendra fin deux ans plus tard au Qatar.

 

En sélection, comme dans chaque club qu’il a traversé avec panache, Claudio Caniggia n’a cessé tout au long des années 90 de générer les attentes les plus folles, de se construire un statut de légende inachevé, de vivre, à la fois dans l’ombre et la lumière de Diego Maradona, une carrière à l’image de son jeu, fait de coups de génie, d’illuminations et d’accélérations mais aussi de moments faibles comme pour mieux reprendre son envol. Quasiment dix ans après l'arrêt de sa carrière, rien d'étonnant de voir l'Argentin de 45 ans de nouveau trimbaler sa chevelure filasse sur des terrains de football et de disputer deux matchs avec le FC Wembley, une formation de neuvième division anglaise financé par une marque de bière. Rien d’étonnant non plus de voir Caniggia inscrire un ultime but en FA Cup après une dernière chevauchée fantastique.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1990 (finale non-jouée) (Argentine)

Vainqueur de la Copa America en 1991 (Argentine)

3ème de la Copa America en 1989 (Argentine)

4ème de la Copa America en 1987 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2002 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale des nations en 1993 (Argentine)

Médaille d'or aux Jeux Sud-Américains de Santiago en 1986 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1986 (finale non-jouée) (River Plate)

Vainqueur de la Copa Interamericana en 1986 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1986 (River Plate), 1998 et 1999 (Boca Juniors)

Champion d’Écosse en 2003 (Rangers)

Vainqueur de la Coupe d’Écosse en 2002 et 2003 (Rangers)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1993 (AS Roma)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue écossaise en 2002 et 2003 (Rangers)

Finaliste de la Coupe du Qatar en 2004 (SC Qatar)

Vainqueur de la Coupe Crown Prince du Qatar en 2004 (SC Qatar)

Vice-Champion d’Italie de Série B en 2000 (Atalanta)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Intronisé au Hall of Fame de Dundee FC


08/02/2015
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Internationaux Argentins

GARDIENS DE BUT



Amadeo Carizzo

Rogelio Dominguez

Ubaldo Fillol

Hugo Gatti

Sergio Goycochea

Nery Pumpido

Carlos Roa

Miguel Angel Santoro

 

DÉFENSEURS LATÉRAUX

 

Jorge Carrascosa

Néstor Clausen

Arcadio López

Silvio Marzolini

Juan Pablo Sorin

Carlos Sosa

Alberto Tarantini

Javier Zanetti

 

DÉFENSEURS CENTRAUX

 

Hugo Bargas

José Luis Cuciuffo

Nestor Fabbri

Gabriel Heinze

Daniel Passarella

Roberto Perfumo

Oswaldo Piazza

Mauricio Pochettino

Oscar Ruggeri

Walter Samuel

Roberto Sensini

 

MILIEUX DÉFENSIFS/CENTRAUX

 

Matias Almeyda

Sergio Batista

Esteban Cambiasso

Walter Erviti

Américo Gallego

Javier Mascherano

Luis Monti

José Manuel Moreno

Julio Olarticoechea

Antonio Rattin

Fernando Redondo

Nestor Rossi

Diego Simeone

 

MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS

 

Pablo Aimar

Osvaldo Ardiles

Daniel Bertoni

Ricardo Bochini

Claudio Borghi

Miguel Brindisi

Jorge Burruchaga

Oreste Corbatta

Gabriel Calderon

Ernesto Grillo

René Houseman

Diego Maradona

Gerardo Martino

Ariel Ortega

Carlos Peucelle

Juan Roman Riquelme

Maxi Rodriguez

Juan Sebastian Veron

 

ATTAQUANTS

 

Sergio Agüero

Antonio Angelillo

Luis Artime

Ruben Ayala

Abel Balbo

Gabriel Batistuta

Carlos Bianchi

Claudio Caniggia

Hernan Jorge Crespo

Héctor De Bourgoing

Attilio Demaria

Vicente de la Mata

Ramon Diaz

Alfredo Di Stefano

Juan Esnaider

Bernabé Ferreyra

Enrique Guaita

Gonzalo Higuain

Mario Kempes

Angel Labruna

Claudio Lopez

Félix Loustau

Angel Marcos

Rinaldo Martino

Herminio Masantonio

Lionel Messi

Diego Milito

Carlos Morete

Juan Carlos Muñoz

Raimundo Orsi

Martin Palermo

Adolfo Pedernera

Ángel Clemente Rojas

José Sanfilippo

Antonio Sastre

Javier Saviola

Hector Scotta

Manuel Seoane

Omar Sivori

Guillermo Stabile

Jorge Valdano

Francisco Varallo

Santiago Vernazza

Juan Ramon Veron


04/02/2015
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Adolfo Pedernera

Adolfo Pedernera.jpg

Photo:©El Periodico Deportivo

 

Adolfo Pedernera

 

Adolfo Alfredo Pedernera

Né le 15 novembre 1918 à Avellaneda (ARG)

Décédé le 12 mai 1995 à Avellaneda (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, attaquant, 1m75

Surnoms: El maestro, El Frentudo

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 21 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Copa America: 12 sélections, 4 buts)

(Copa Julio Roca: 3 sélections, 2 buts)

(Copa Newton: 1 sélection, 1 but)

 

1ère sélection : le 18 février 1940 contre le Paraguay (3-1)

Dernière sélection : le 10 février 1946 contre le Brésil (2-0)

 

1932 Huracan (ARG)

1933/46 River Plate (ARG) 278 matchs, 131 buts

1947 CA Atlanta (ARG) 28 matchs, 4 buts

1948/49 Huracan (ARG) 20 matchs, 2 buts

1949/54 Millonarios Bogota (COL) 81 matchs, 33 buts

1954/55 Huracan (ARG) 10 matchs

 

Deux équipes sud-américaines ont particulièrement marqué le football du continent: "La Máquina" de River Plate et le "Ballet Azúl" de Millonarios. Un point commun entre les deux? Adolfo Pedernera.

 

Surnommé "El Maestro" ("Le Maître"), il est encore considéré par beaucoup comme l'un des plus grands joueurs argentins de tous les temps. À l'époque, il jouait habituellement comme un intérieur droit et était réputé pour sa technique et sa capacité à offrir des occasions en or pour ces coéquipiers tout en étant également un buteur de premier plan. Comme un adolescent, Pedernera affiche le talent pour le football. Son premier club est le Cruceros de la Plata où il fait ses gammes chez les équipes de jeunes, mais très vite il change et signe un contrat professionnel à l'Atletico Huracan. Sans succès, il quitte le club pour rejoindre une plus grosse écurie, River Plate. En 1935, à l'âge de 16 ans, il fait ses débuts pour le club de Buenos Aires jusqu'à en devenir une légende. Il y remporte pas moins de cinq titres de champion d'Argentine en compagnie d'autres joueurs de talents comme José Manuel Moreno ou encore Angel Labruna. Ils seront surnommés avec Félix Loustau et Juan Carlos Munoz "La maquina" ("La machine"). L'expression a été inventée par un journaliste local, en juin 1942, quand le quinté est aligné pour la première fois. Pour Eduardo Borocoto, reporter à "El Grafico", la maîtrise collective était tellement parfaite qu'il avait crû voir jouer une "machine" (maquina en espagnol).


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Photo: ©DR

 

Le dispositif disparaît quand Adolfo Pedernera quitte le club après un conflit avec Labruna et le président Antonio Liberti. Il rejoint Atlanta, un rival voisin de Buenos Aires qui essaye de former une équipe capable de rivaliser avec les meilleurs en recrutant des grands noms du football. Le projet est un échec complet. Il revient donc en 1948 à l'Atlético Huracan où il a commencé sa carrière puis débarque en Colombie au Millonarios de Bogota attiré par l'argent et la culture. En effet, cinq ans plus tôt, il fondait avec d’autres joueurs "Futbolistas Argentinos Agremiados", sorte de syndicat des footballeurs, qui mènera la grève de 1949. Celle qui permettra à de nombreux Argentins d’aller découvrir le jeune et fructueux football colombien. Là-haut, il y côtoie la légende Alfredo Di Stefano, remporte quatre championnats colombiens d'abord en tant que joueur, puis à la retraite de l'entraîneur Carlos Aldabe en devenant entraîneur-joueur, il mène le "Ballet Azul" avec maestria. En Mars 1952, quand il atteint les 33 ans, il participe à la tournée des Millonarios de Bogota en Europe. Lors de ce périple, les joueurs remportent une belle victoire face au Real Madrid au Chamartín Stadium (aujourd'hui appelé désormais le Santiago Bernabeu) sur le score de 4 buts à 2. Le club espagnol voulait sa revanche, mais les deux matchs organisé se finiront encore sur une défaite de la Casa Blanca. En 1954, Le pacte de Lima a forcé tous les joueurs "illégaux" leurs retours à leurs clubs d'origine, il est revenu donc brièvement quelques mois à l'Huracan avant de se retirer définitivement en 1955.

 

Avec l'Albiceleste, il honore 20 sélections pour 7 buts inscrits remportant au passage deux Copas America en 1941 et 1945. Son seul regret est de n'avoir jamais eu l'occasion de disputer une Coupe du Monde en tant que joueur (seulement comme entraîneur avec la Colombie en 1962). Deux ans après avoir raccroché les crampons, il entame une carrière de coach qui le mènera jusqu'à Boca Juniors. Mais c’est bien à River qu’il a laissé à jamais sa trace. Il le déclare lui-même: "River, c’est le football, le sport. J’y ai grandi, j’y suis devenu un homme." Adolfo Pedernera décède subitement le 12 mai 1995 à l'âge de 76 ans, victime d'un arrêt cardiaque.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1941 et 1946 (Argentine)

Finaliste de la Copa America en 1942 (Argentine)

Vainqueur de la petit Coupe du Monde des clubs en 1953 (Millonarios)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1936, 1937, 1941 et 1945 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1936, 1937, 1941, 1942 et 1945 (River Plate)

Vice-champion d’Argentine en 1938, 1939, 1943 et 1944 (River Plate)

Champion de Colombie en 1949, 1951, 1952 et 1953 (Millonarios)

Vice-champion de Colombie en 1950 (Millonarios)

Vainqueur de la Coupe de Colombie en 1953 (Millonarios)

Vainqueur de la Copa Adrian C. Escobar en 1941 (River Plate)

Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1937, 1941 et 1942 (River Plate)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES 

 

À reçu le diplôme de mérite de la fondation argentine Konex en 1980

À reçu le Prix d'honneur par la fondation argentine Konex en 2000 à titre posthume


21/01/2015
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José Manuel Moreno

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photo: ©AFA

 

Jose Manuel Moreno


Jose Manuel Moreno Fernandez

Né le 3 août 1916 à Buenos Aires (ARG)

Décédé le 26 août 1978 à Merlo (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Milieu offensif, 1m78

Surnom: El Charro

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 34 sélections, 19 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 3 buts)

(Copa America: 16 sélections, 13 buts)

(Copa Roca: 4 sélections, 2 buts)

(Copa Lipton: 3 sélections, 1 but)

(Copa Newton: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 9 août 1936 contre l'Uruguay (1-0)

Dernière sélection : le 29 mars 1950 contre le Paraguay (4-0)

 

1935/44 River Plate (ARG) 259 matchs, 157 buts

(Championnat d'Argentine: 253 matchs, 155 buts)

(Coupe d'Argentine: 6 matchs, 2 buts)

1944/46 Club España (MEX) 41 matchs, 11 buts

1946/49 River Plate (ARG) 64 matchs, 21 buts

1949/50 Universidad Catolica (CHL) 22 matchs, 8 buts

1950 Boca Juniors (ARG) 23 matchs, 7 buts

1951 Universidad Catolica (CHL) 12 matchs, 2 buts

1952 Defensor SC (URU) 14 matchs, 3 buts

1953 Ferro Carril Oeste (ARG) 15 matchs, 1 but

1954/56 Independiente Medellin (COL) 40 matchs, 12 buts

1960/61 Independiente Medellin (COL) 3 matchs, 1 but

 

Moins connu que Pelé, Diego Maradona ou Alfredo Di Stefano, José Manuel Moreno dit "El Charro" a pourtant révolutionné le football dans les années 1940 et 1950. Doté d'une santé de fer, malgré son hygiène de vie singulière, l'idole de River Plate a la particularité d'être le premier joueur a remporté les championnats nationaux de quatre pays différents. Un exploit que seuls quelques joueurs ont imité plus tard (Carlos Tevez, Jiri Jarosik et Rivaldo notamment).

 

Né en 1916 à Buenos Aires, il a grandi dans les quartiers proche de la Bombanera. Recalé à Boca Juniors à l'âge de 15 ans parce qu'il n'était pas assez bon, Moreno débute sa carrière dans les équipes de jeunes de River Plate jusqu'à l'âge de 18 ans avant que l'entraîneur hongrois, Emerico Hirschl, le sélectionne pour une tournée au Brésil. Positionné en meneur de jeu, sa technique et sa liberté sur le terrain comme électron libre lui laisse plus le choix de s'exprimer au mieux sur le rectangle vert. Ainsi, il apparaît pour la première fois contre le club brésilien de Botafogo. Dès lors, il ne quitte plus l'équipe professionnelle et remporte le championnat argentin à cinq reprises (en 1936, 1937, 1941, 1942 et 1947) au sein d'une équipe de River baptisée "La Máquina" ("la machine") dont faisait partie Juan Carlos Muñoz, Ángel LabrunaAdolfo Pedernera et Félix Loustau.

 

Transféré en 1944 au Club España en terre mexicaine, il gagne un peu à la surprise générale le championnat nationale en 1946, mais aussi son surnom, "El Charro", terme désignant les cowboys traditionnels mexicains. Après cette escapade sous le soleil de Mexico, il revient en héros dans le club des "Porteños". Un retour qui déclenche une journée de fête populaire qui dépasse le simple cadre du club. Avec lui et Alfredo Di Stefano, le club remporte un nouveau titre de champion en 1947, avant de terminer deux fois deuxième du championnat. En 1949, une grève des joueurs l'envoie cette fois-ci au Chili à l'Universidad Católica où il obtient de nouveau un titre de champion, le premier du club. Encore aujourd'hui, Moreno est souvent considéré comme le meilleur joueur étranger ayant évolué dans le pays longiligne.


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photo: ©Taringa

 

De retour en Argentine pour la seconde fois en 1950, cette fois à Boca Juniors où il réalise son rêve d'enfant, il termine à la seconde place du classement avec les "Xeneize". Après un nouveau passage par l'Universidad Católica, il tente sa chance cette fois-ci en Uruguay, au Defensor de Montevideo, sans succès. Le championnat uruguayen reste le seul qu’il ait disputé sans la gagner. Une année plus tard, il rentre en Argentine au Ferrocarril Oeste, et toujours sans remporter de titre. Il rejoint pour finir le championnat colombien et signe à l'Independiente Medellín. Là-haut, il décroche son quatrième trophée dans un pays différent en 1955, et enfin son douzième et dernier titre de champion en 1957. Il met fin à sa carrière en 1956 à l'âge de 40 ans. "El Charro" rechaussera toutefois les crampons en 1960, pour devenir pendant une saison l'entraîneur-joueur du club colombien. Il avait alors 45 ans. C'est d'ailleurs avec l'Independiente Medellin qu'il dispute son jubilé lors d'un match amical contre son ancien club de Boca Juniors en 1961. un match qu’il joue comme entraîneur et joueur, et qu’il gagne 5 buts à 2 en marquant ses deux derniers buts.

 

Parallèlement avec l'équipe d'Argentine, José Manuel Moreno inscrit 19 buts en 34 sélections, avec laquelle il va perdurer durant quatorze ans (de 1946 à 1950). Avec la tunique albiceleste, il remporte deux championnats d'Amérique du Sud, ancêtre de l'actuelle Copa America, en 1941 et 1947 (il est finaliste en 1942). Il signe également le 500ème but de l'épreuve lors de la victoire cinglante 12 buts à 0 contre l'Equateur en 1942 et décroche le titre de meilleur joueur en 1947. Irrésistible selon les témoins de son temps, "El Charro" a toutefois eu la malchance de régner lors des années 40, époque privée de scène d'exposition planétaire, Seconde Guerre mondiale oblige. Sa renommée restera confinée à l'Amérique latine. D'autant qu'un autre conflit, bien moins sanglant, le prive aussi de la Coupe du monde 1950, quand l'Argentine boycotte le Mondial à cause d'un désaccord avec la Fédération brésilienne. Sa carrière d’entraîneur sera elle moins brillante avec des passages sur le banc de Boca Juniors et de Colo-Colo, sans grand succès. Il décède le 26 août 1978, deux mois après le premier sacre mondial de l'Argentine. D'ailleurs Diego Maradona qui a était élu meilleur footballeur argentin de tous les temps par la fédération est gêné de laisser derrière lui un grand joueur comme José Manuel Moreno.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1941 et 1947 (Argentine)

Finaliste de la Copa America en 1942 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Roca en 1940 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Lipton en 1937 et 1942 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Newton en 1942 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1936, 1937, 1941 et 1947 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1936, 1937, 1941, 1942 et 1947 (River Plate)

Vice-champion d’Argentine en 1938, 1939, 1943, 1944, 1948 (River Plate) et 1950 (Boca Juniors)

Champion du Mexique en 1946 (Club Espana)

Champion du Chili en 1949 (Universitad Catolica)

Champion de Colombie en 1955 et 1957 (Independiente Medellin)

Vice-champion de Colombie en 1961 (Independiente Medellin)

Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1937, 1941 et 1942 (River Plate)

Vainqueur de la Copa Adrian C. Escobar en 1941 (River Plate)


DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur de la Copa America en 1947

Élu footballeur de l'année au Chili en 1949

Meilleur Buteur de la Copa America en 1942 (7 buts)

À reçu le Prix Konex de Platine par la fondation argentine "Konex" en 1980

 

DIVERS

 

- Durant les deux dernières années de sa vie, il a dirigé le Club Deportivo Merlo, en division C, qui quelques années plus tard a baptisé son stade José Manuel Moreno.

- En 1960, Moreno a joué dans "El Crack", sous la direction de José Martínez Suárez. Ce film argentin comporte des extraits d'un vrai match entre River Plate et San Lorenzo.

- Moreno jouissait d'une telle popularité que le célèbre musicien Armando Pontier lui a dédié un morceau intitulé "A José Manuel Moreno".


08/01/2015
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